L’ARES a notamment pour mission de gérer un système de collecte de données statistiques relatives à l’enseignement supérieur et d'en publier les résultats. Elle intervient, dans ce cadre, dans le développement d’indicateurs statistiques relatifs à l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles comme à l'international. Selon les cas, elle les réalise entièrement, agit comme fournisseur de données ou participe au développement de la méthodologie d'élaboration.
Les indicateurs que nous publions se veulent à la fois clairs, faciles d’accès et documentés. Ils constituent un outil de pilotage pour les décideurs et un outil d’information mis à disposition du public.
Vous retrouverez en bas de bage quelques informations relatives aux sources des données ainsi qu'aux différents contextes dans lesquels nous développons ces indicateurs.
Vous retrouverez également d'autres indicateurs sur le site web mesetudes.be.
1/ Indicateurs de contexte
01/ Taux de scolarisation dans l'enseignement
01.1/ Taux de scolarisation dans l'enseignement de plein exercice et par niveau
Le taux de scolarisation est le rapport entre la population scolarisée dans un établissement organisé ou subventionné par la FWB de plein exercice (de ce fait hors enseignement de promotion sociale) et la population résidant en FWB, selon l'âge et le niveau d'enseignement.
L'accueil par la FWB d'élèves/étudiant·es résidants dans une autre Communauté ou dans un autre pays influence le taux de scolarisation de manière positive. Le départ de jeunes résidant en FWB vers un enseignement autre que celui de la FWB influence de manière négative le taux de scolarisation.
À l’âge théorique d’entrée dans l’enseignement supérieur (18 ans), le taux de scolarisation dans l’enseignement secondaire ordinaire est de 59,1 % et seulement de 31,6 % dans l'enseignement supérieur, ce qui reflète un retard scolaire important.
01.2/ Comparaison des taux de scolarisation dans l'enseignement de plein exercice par âge et par niveau entre la Belgique et la moyenne des pays de l'OCDE
Avec des taux de scolarisation compris entre 31 % et 59 % pour les jeunes de 18 à 20 ans recensés dans l’enseignement supérieur, la FWB occupe une des premières places parmi les pays de l’OCDE.
Les données du premier graphique ont été calculées à partir des données de la collecte internationale UOE et selon la même méthodologie que l'indicateur C1.1 de la publication Regards sur l'éducation 2017. Cela permet de comparer la FWB à la moyenne OCDE. Dans le second graphique, les données de la Belgique sont sensiblement différentes, car elles ne comprennent pas la promotion sociale de la FWB. En ce sens, il ne s’agit pas exactement de l’ensemble de la Belgique. Cela permet néanmoins de donner une idée approximative des taux pour la Belgique.
Ainsi, entre 18 et 20 ans, le taux de scolarisation dans l'enseignement supérieur en FWB est supérieur à celui de la moyenne OCDE de plus de 14 points de pourcentage en moyenne. Cette position est due en grande partie au développement de l’enseignement supérieur de type court, ce type d’études concerne la moitié des étudiants de l’enseignement supérieur entre 18 et 22 ans.
02/ Répartition des étudiant·es de l’enseignement supérieur par lieu de domicile
En Fédération Wallonie-Bruxelles, la majeure partie des élèves et étudiant·es dans l’enseignement, tous niveaux confondus, sont domiciliés en Wallonie et en Région de Bruxelles-Capitale. Ils représentent 84% des étudiant·es.
De plus, dans l’enseignement supérieur, une proportion non négligeable d’étudiant·es (12 %) est domiciliée à l’étranger et 5 % sont domiciliés en Région flamande.
03/ Coût de la scolarité à charge de la Fédération Wallonie-Bruxelles
03.1/ Évolution du coût annuel moyen par élève/étudiant·e, en euros courants en 2008, 2012 et 2017
Pour tous les types d’enseignement hormis l’enseignement universitaire, on constate une augmentation du coût moyen par élève/étudiant·e entre 2008 et 2017.
L’augmentation pour le supérieur hors universitaire est la plus faible sur la période avec +4 %, viennent ensuite l’enseignement secondaire (+15 %), l’enseignement primaire (+21 %), l’enseignement spécialisé (+23 %) et enfin l’enseignement maternel (+26 %).
Le coût annuel moyen par étudiant·e dans l’enseignement universitaire est le seul à avoir diminué sur la période (-6 %).
Ces informations sont issues des indicateurs de l’enseignement 2018.
03.2/ Cout cumulé théorique moyen de scolarités types en 2016-2017
Le tableau ci-dessus reprend le coût total théorique par types de scolarités. Il s’appuie directement sur le graphique précédent en multipliant les coûts annuels moyens par la durée des études.
Ainsi, pour calculer le coût théorique d’un·e étudiant·e qui termine un bachelier de type court sans jamais redoubler, on additionne 3 années de maternel ordinaire multiplié par 3 495 €, 6 années de primaire ordinaire multiplié par 4 385 €, 6 années de secondaire ordinaire multiplié par 7 548 € et 3 années de bachelier hors universités multiplié par 5 463 € pour un résultat de 98 467 €.
Ces informations sont issues des indicateurs de l’enseignement 2018.
04/ Établissements d'enseignement supérieur
La carte reprend les établissements d’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles ainsi que leur campus. Pour consulter la carte interactive, rendez-vous sur notre portail Opendata.
2/ Indicateurs de transition secondaire-supérieur
01/ Taux d’accès à l’enseignement supérieur des détentrices et détenteurs du CESS par type de secondaire suivi
Le taux d’accès à l’enseignement supérieur des détentrices et détenteurs du CESS de l’enseignement secondaire ordinaire de plein exercice est de 78 % pour les étudiantes ayant obtenu leur CESS en 2011 et de 76 % pour les étudiants. Plus de 90 % des étudiantes et des étudiants entrent dans l’enseignement supérieur l’année de l’obtention du CESS
Taux d’accès à l’enseignement supérieur des détentrices et détenteurs du CESS de l’enseignement secondaire de plein exercice selon le sexe – en fonction de l’année de délivrance du CESS
En Fédération Wallonie-Bruxelles, la quasi totalité des étudiantes et des étudiants entrent dans l’enseignement supérieur dans les deux années suivant l’obtention du CESS.1-2
En moyenne, le taux d’accès l’année académique après l’obtention du CESS est de 68,1 % pour les hommes et de 71,5 % pour les femmes ayant obtenu leur CESS en 2013. Le taux d’accès direct, pour les hommes ayant obtenu leur CESS en 2013, est de 89,9 % pour les étudiants issus de l’enseignement général, 77,6 % pour ceux issus du technique de transition, 52,5 % pour ceux issus de technique de qualification et de 12,3 % pour ceux issus de l’enseignement professionnel.
Pour les femmes ces taux sont respectivement de 90,3 %, 82,2 %, 60,8 % et 16,8 %.
Les taux d’accès à l’enseignement supérieur l’année suivant la délivrance du CESS sont en augmentation depuis 2009, quelle que soit la forme d’enseignement et ce tant pour les hommes que pour les femmes. La différence se marquant particulièrement dans les sections de qualification avec une augmentation de plus de 20 % du taux d’accès. L’hypothèse peut être émise que la crise, et les difficultés pour les jeunes à trouver du travail, incitent de plus en plus les élèves, déjà détenteurs d’un diplôme qualifiant leur permettant l’accès au marché du travail, de prolonger leurs études. Plus de trois quarts des élèves ayant obtenu leur CESS en 2011 sont rentrés dans l’enseignement supérieur entre 2011-2012 et 2013-2014 (76,0 % des hommes et 78,3 % des femmes)
Taux d’accès à l’enseignement supérieur des détentrices et des détenteurs d’un CESS de l’enseignement secondaire de plein exercice délivré en 2012
Le taux d’accès à l’enseignement supérieur des élèves issus de l’enseignement secondaire (tous types confondus) est de 75 % pour les hommes et de 77 % pour les femmes.
Il s’agit du taux d’accès à l’enseignement supérieur des élèves issus de l’enseignement secondaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles ayant obtenu un CESS à la fin de l’année scolaire 2011-2012. Ces derniers peuvent être entrés dans l'enseignement supérieur l'année académique 2012-2013 ou 2013-2014. La proportion d'élèves qui entrent dans l'enseignement supérieur plus de deux après l'année d'obtention du CESS est faible (environ 2 %) et n'est pas prise en compte dans le calcul.
Les données pour les étudiantes et les étudiants des écoles supérieures des arts étant incomplètes, les étudiantes et les étudiants y entrant ne sont pas pris en compte. Le taux d'accès est donc légèrement sous-estimé.
Le taux d’accès à l’enseignement supérieur hors universités est plus important que le taux d’accès à l’université. Ainsi, sur 100 garçons ayant obtenus un CESS en 2012, 33 s’inscrivent à l’université et 42 dans l’enseignement supérieur hors université (respectivement 32 et 45 pour les filles).
Toutefois, les taux d’accès varient en fonction du type d’enseignement secondaire fréquenté. Ainsi 100 % des jeunes issus de l’enseignement secondaire général accède à l’enseignement supérieur et ce, majoritairement dans l’enseignement universitaire. En revanche, seuls 14 % des garçons et 17 % des filles issues du secondaire professionnel accèdent à l’enseignement supérieur (quasi uniquement à l’enseignement supérieur hors université).
Les taux d’accès des filles est supérieur à celui des garçons et ce plus particulièrement pour les étudiantes et les étudiants ayant obtenus leur CESS dans l’enseignement qualifiant.
1 Les étudiantes et les étudiants pris en compte sont issus de la base de données du CRef pour les étudiantes et les étudiants des universités et de la base de données SATURN pour l’enseignement supérieur dans les hautes écoles (HE). Les étudiantes et les étudiants des écoles supérieures des arts (ESA) ne sont pas pris en compte vu le manque important de données nécessaires au calcul de l’indicateur. Ne sont pris en compte que les les étudiantes et les étudiants pour lesquels la provenance du secondaire effectué en FWB est connue. Les taux d’accès sont de ce fait légèrement sous-estimés. Les mêmes sources sont également utilisées pour la 2e approche.
2 Les étudiantes et les étudiants pour lesquels la forme d’enseignement secondaire n’est pas connue dans les bases de données du CRef et de SATURN, ont été répartis dans les mêmes proportions que celles et ceux pour lesquels l’information est connue et ce, année par année et suivant le lieu de scolarisation (universités/SHU).
02/ Taux de 1er accès aux différents niveaux CITE de l’enseignement supérieur
Le taux de 1er accès est une estimation de la probabilité qu’ont les jeunes adultes d’entamer une première formation à un moment de leur vie si les taux actuels d’accès se maintiennent à l’avenir.
Le taux d’accès à l’enseignement supérieur des jeunes de la FWB est supérieur de 3 points de pourcentage à ceux de l’OCDE. Mais, il est de 11 points supérieurs pour les jeunes de moins de 25 ans. En FWB, l’enseignement supérieur semble être la suite logique de l’enseignement obligatoire (le taux d’accès des moins de 25 ans est quasi égal à celui des entrants tous âge confondus1).
1 Il faut toutefois noter que l’absence de données par âge pour l’enseignement de supérieur de promotion sociale ne permet de prendre en compte les étudiants entrant pour la 1re fois dans l’enseignement supérieur via l’enseignement de promotion sociale.
03/ Taux de réussite en 1re année de bachelier des étudiantes et des étudiants de 1re génération suivant le secondaire suivi
En fin d'année académique 2012-2013, dans les hautes écoles, un peu plus d’un étudiant·e de 1re génération sur trois inscrit·es en 1re année et issu·es du secondaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles ou de la Communauté germanophone réussit. Le taux de réussite moyen des étudiantes et des étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur de type court est de 39 % (31 % pour les hommes et 45 % pour les femmes). Dans l'enseignement supérieur de type long, le taux de réussite est de 34 % (27 % pour les hommes et 34 % pour les femmes). Dans l’enseignement universitaire, le taux de réussite moyen des étudiantes et des étudiants de 1re année est de 36 % (34 % pour les hommes et 36 % pour les femmes). Les taux de réussite des étudiantes et des étudiants varient selon le sexe, l'âge ainsi que la forme d’enseignement secondaire fréquentée. Ainsi, les étudiantes et les étudiants « à l’heure » sont deux fois plus nombreux à réussir que les étudiantes et les étudiants « en retard ».
L’étude des taux de réussite en 1re année dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles porte sur les étudiantes et les étudiants de première génération dont le titre d’accès à l’enseignement supérieur est le CESS délivré par la Fédération Wallonie-Bruxelles ou de la Communauté germanophone de Belgique. Elle concerne les résultats des années académiques 2007-2008 à 2012-2013. Les populations étudiantes ont été distinguées en fonction du type d’établissement – haute école de type court et de type long, d’une part et université d’autre part –, et réparties en fonction de trois critères – le sexe, l’âge et la forme d’enseignement secondaire suivie.
Évolution du taux de réussite en 1re année des étudiantes et des étudiants de première génération dans l'enseignement de type court en hautes écoles
Dans l’enseignement en haute école de type court, le taux de réussite des étudiants de 1re génération en 2012-2013 est de 30,9 % pour les hommes et de 45,4 % pour les femmes. Même si la tendance est plutôt à la baisse, les taux de réussite ont peu évolué entre 2007-2008 et 2012-2013.
L’âge a un effet important sur le taux de réussite. Les étudiants entrant « à l’heure » (18 ans et moins) réussissent mieux que les étudiants entrant « en retard » (19 ans et plus). Globalement, dans l’enseignement supérieur de type court en 2012-2013, le taux de réussite des étudiants « à l’heure » est de 53,7 % (soit 1 étudiant sur 2) tandis que celui des étudiants « en retard » est de 32,2 % (soit 1 étudiant sur 3).
Le taux de réussite varie selon la forme d’enseignement secondaire suivie : les étudiants issus du secondaire général qui représentent 45 % des inscrits ont un taux global de réussite en 2012-2013 de 52,1 %, ce taux est supérieur à celui des étudiants issus du secondaire technique de transition (41 % de réussite), qui, à son tour, est supérieur à celui des étudiants issus du secondaire technique de qualification (27,6 % de réussite). Le taux de réussite des étudiants issus du secondaire professionnel est de 14,1 %. Ces différences de taux sont demeurées relativement stables au cours de la période étudiée.
Évolution du taux de réussite en 1re année des étudiants de 1re génération dans l'enseignement de type long en haute école
Dans l’enseignement en haute école de type long, le taux de réussite des étudiantes et des étudiants de 1re génération en 2012-2013 est de 27,5 % pour les hommes et de 42,8 % pour les femmes. En 2012-2013, les taux de réussite semblent remonter malgré une baisse de 8 points de pourcentage entre 2007-2008 et 2012-2013.
Les étudiantes et les étudiants de 1re génération dans l’enseignement supérieur de type long proviennent à 85 % de l’enseignement général et les étudiantes et les étudiants en provenance des autres formes d’enseignement secondaire étant peu nombreux, il n’est pas pertinent de développer de commentaires sur ce critère.
Dans l’enseignement de type long en haute école, l’âge s’inscrit comme un déterminant important de la réussite. Les étudiantes et les étudiants entrant « à l’heure » présentent, en 2012-2013, un taux de réussite de 44,9 % tandis que le taux de réussite des étudiantes et des étudiants entrant « en retard » est de 24,7 %. Ces taux sont respectivement de 47,1 % et 30,1 % pour les étudiantes et les étudiants issus de l’enseignement général.
Évolution du taux de réussite en 1re année des étudiantes et des étudiants de première génération dans l'enseignement universitaire
Dans l’enseignement universitaire, le taux de réussite des étudiantes et des étudiants de 1re génération en 2012-2013 est de 33,6 % pour les hommes et de 38,5 % pour les femmes. L’écart hommes-femmes de 5 points de pourcentage est cependant moindre que dans l’enseignement supérieur en haute école et a surtout tendance à diminuer du fait d’une diminution du taux de réussite des femmes.
Comme pour l’enseignement supérieur de type court et de type long, l’âge et la forme d’enseignement secondaire suivie constituent des déterminants importants de la réussite. Les étudiantes et les étudiants entrant « à l’heure » (hommes et femmes confondus, issus du secondaire général) présentent, en 2012-2013, un taux de réussite de 43,9 % et les étudiantes et les étudiants entrant « en retard » un taux de 22,1 %. Même si les taux de réussite des étudiantes et des étudiants issus de l’enseignement technique de transition ou de l’enseignement technique de qualification sont, tant pour les hommes que pour les femmes, en augmentation depuis 2006-2007, il reste très faible (au maximum 22 % pour les étudiantes et les étudiants issus de l’enseignement technique de transition « à l’heure »).
3/ Indicateurs sur le public de l'enseignement supérieur
01/ Évolution du nombre d’hommes et de femmes dans l’enseignement supérieur
La population dans l’enseignement supérieur de plein exercice est passée de 97 476 à 194 109 étudiant·es, entre 1986-1987 et 2016-2017.
La population féminine s'est accrue de manière continue, alors que la population masculine a connu une croissance négative entre 95-96 et 00-01, avant de recommencer à croître, particulièrement les sept dernières années. En moyenne, la population féminine augmente de 3 % par an alors que la population masculine augmente de 2 % par an.
Entre 1986-1987 et 2016-2017, la population féminine a plus que doublé (+136 %) alors que la population masculine a augmenté de 66 %.
02/ Évolution de la population de l’enseignement supérieur par type d’établissement
En 2016-2017, 194 000 étudiant·es étaient inscrit·es dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, soit par rapport à 1986-1987, une croissance de 99 %. En 1986-1987, le nombre d’étudiant·es inscrit·es dans les universités était légèrement supérieur à celui des étudiant·es inscrit·es dans les établissements d’enseignement supérieur hors université. Ces derniers ont ensuite augmenté chaque année jusqu’à dépasser les universités en 1992-1993. Il faudra attendre 2016-2017 pour que celles-ci comptent à nouveau plus d’étudiant·es que les autres établissements.
L’augmentation de la population diffère selon le type d’établissement supérieur. Dans l’enseignement supérieur hors université (SHU), les effectifs sont continuellement en augmentation excepté pour l’année 2010-2011. Cela s’explique par intégration aux universités des instituts supérieurs d’architecture. De plus, en 2015-2016, la catégorie « traduction interprétation » des hautes écoles a été intégrée aux universités, ce qui explique en partie la stagnation des établissements SHU. On observe deux phases distinctes d’augmentation des effectifs pour les établissements SHU. La première phase se déroule jusqu’en 1996-1997 et a une augmentation moyenne annuelle de +5 %. La seconde phase a une augmentation moyenne annuelle de seulement +1 %.
Les universités connaissent une période creuse entre 1992-1993 et le milieu des années 2000. L’augmentation moyenne annuelle lors de cette période est d’environ +1 %, avec lors de 3 années consécutives une diminution des effectifs. Après cette période, on observe une augmentation moyenne annuelle de 4 % qui amène à une convergence avec les établissements SHU.
Entre 1986-1987 et 2016-2017, la population dans le SHU a augmenté de 51 000 unités (+112 %). Dans les universités, la population étudiante a augmenté de 45 500 unités (+88 %).
03/ Proportion de femmes par domaine, type d'enseignement et type d'établissement
Dans le SHU, les filles sont majoritaires dans tous les domaines du secteur des sciences humaines et sociales et celui de la santé. À l’inverse, elles sont minoritaires dans tous les domaines du secteur des sciences et techniques. Pour le secteur de l’art, la situation est mixte. Dans la moitié des domaines, les femmes représentent plus de deux étudiant·es sur trois. Les valeurs extrêmes se retrouvent dans le domaine de la santé publique, avec plus de huit étudiant·es sur dix et dans celui des sciences avec moins d’un·e étudiant·e sur dix.
Dans les universités, les filles sont majoritaires dans tous les domaines du secteur de l’art et celui de la santé (à l’exception des sciences de la motricité). Tout comme dans le SHU, elles sont minoritaires dans les domaines du secteur des sciences et techniques. Pour le secteur des sciences humaines et sociales, la situation est mixte. Les valeurs extrêmes se retrouvent dans les domaines des sciences psychologiques et de l’éducation (presque huit étudiant·es sur dix) et la théologie (moins de deux étudiant·es sur dix).
On observe des différences notables entre SHU et université dans les domaines des sciences politiques et sociales, des sciences économiques et de gestion, des sciences de la santé publique, des sciences de la motricité, des sciences et des arts du spectacle et technique de diffusion et de communication. L’écart le plus important se situe dans le domaine des sciences avec 5 % de femmes dans le SHU et 34 % dans les universités.
04/ Proportion d’étudiant·es belges, étranger·es UE et étranger·es hors UE
En 2016-2017, environ 41 000 étudiant·es n’ont pas la nationalité belge, soit plus d’un·e étudiant·e sur cinq. Parmi l’ensemble des étudiant·es (Universités + SHU), 15,25 % sont ressortissant·es d’un pays de l’Union européenne (UE) et 5,64 % d’un pays hors UE.
La part d’étudiant·es étranger·es est différente suivant les types d’établissements. Ainsi, dans les hautes écoles (HE), 17 % des étudiant·es sont de nationalité étrangère, dans les écoles supérieures des arts (ESA), ils sont 46 % et dans les universités, 22 %.
La part d’étudiant·es étranger·es est également différente suivant les domaines d’études. Ainsi, dans les domaines du secteur de la santé (hormis les sciences médicales et les sciences biomédicales des HE) la part d’étudiant·es étranger·es est de plus de 30 % ou plus. Il s’agit très majoritairement d’étudiant·es issu·es d’un pays de l’UE.
Dans les domaines du secteur de l’art, les étudiant·es étranger·es représentent environ 40 % des effectifs (hormis pour le domaine des arts du spectacle et technique de diffusion et de communication en université).
Dans le domaine de la théologie, les étudiant·es étranger·es représentent plus de la moitié des effectifs avec six étudiant·es sur dix d’origine étrangère. Parmi ces six étudiant·es, cinq sont issus d’un pays situé hors de l’UE.
C’est dans le domaine des sciences (HE), des sciences agronomiques et ingénierie biologique (HE) et des sciences juridiques (HE) que l’on retrouve les proportions d’étudiant·es étranger·es les plus faibles avec moins d’un·e étudiant·e sur dix d’origine étrangère.
05/ Origines des étudiantes et étudiants étrangers UE et hors UE
Il s'agit des 5 pays de nationalité avec le plus grand nombre d'étudiant·es étranger·es en 2016-2017, par type d'établissement.
Pour les pays de l'UE, on trouve les mêmes pays pour les universités, les hautes écoles et les établissements supérieurs des arts.
Dans l’ensemble de l’enseignement supérieur, parmi les étudiant·es d’origine étrangère, 60 % sont français·e.
Pour les pays HUE, les trois plus important en termes de nombres d'étudiant·es sont communs entre les différents types d’établissement.
06/ Pyramide des âges dans le SHU
Le nombre d’individus inclut les établissements supérieurs des arts, les hautes écoles et les universités. La classe d’âge majoritaire est la classe des 20-21 ans. Si pour la classe d’âge 18-19 les femmes sont plus nombreuses que celles des 23-24 ans, ce n’est pas le cas pour les hommes. Cela peut venir de deux phénomènes : les femmes terminent leurs études plus rapidement que les hommes, les hommes choisissent plus souvent des études de type long.
07/ Distance moyenne entre le domicile légal et l'implantation
La barre centrale des boîtes représente la médiane. Les extrémités inférieures et supérieures de la boîte représentent respectivement le 25e et 75e centile. La différence entre ces deux centiles s’appelle l’écart interquartile. Les lignes verticales représentent ±1,5 x l’écart interquartile. Lorsqu'elles sont asymétriques, la distribution des valeurs ne suit pas une loi normale. Les points représentent chacun une observation qui n'est pas incluse dans les catégories précédentes.
Le graphique montre les distances entre le domicile légal et les implantations pour les étudiant·es dont le code postal du domicile est connu. Il s'agit donc des étudiant·es résidant sur le territoire belge uniquement. Les distances sont calculées sur base des centroïdes des communes.
On peut voir que ce sont les étudiant·es domicilié·es à Bruxelles qui se déplacent le moins et à l'inverse pour la Région wallonne, ce sont les étudiant·es de la province du Luxembourg qui se déplacent le plus. Cela s’explique notamment par les implantations inégalement réparties entre les différentes provinces.
4/ Indicateurs de résultats
01/Taux de réussite, de réorientation, de redoublement et d’abandon en 1re année de bachelier
En 2013-2014, sur les 66 117 étudiantes et étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles en 2012-2013, 42 % se retrouvent en 2e année, 20 % recommencent la même année dans la même section (redoublement) et 38 % se réorientent ou abandonnent. Le taux de réussite des hommes en 1re année de l’enseignement supérieur est inférieur de 10 points de pourcentage à celui des femmes (entre 3 et 14 points de pourcentage suivant les types d’enseignement supérieur).
Taux de réussite des étudiants inscrits en 1re bachelier en 2012-2013
À un échec en 1re année, peut suivre un redoublement, une réorientation ou un abandon.
Ainsi, par exemple, en 2013-2014, sur les 14 525 hommes inscrits dans l’enseignement supérieur hors universités de type court en Communauté française en 2013-2014, 39 % se retrouvent en 2e année, 19 % recommencent la même année dans la même section (redoublement), 11 % recommencent une 1re année dans une autre section (réorientation) et 31 % ne figurent plus dans la base de données SATURN (abandon).
De manière générale, dans l’enseignement hors universités comme à l’université, les femmes redoublent ou se réorientent moins que les hommes. Elles abandonnent également moins que les hommes.
02/ Taux d’obtention d’un 1er diplôme selon le niveau CITE de l’enseignement supérieur
Un·e étudiant·e en mobilité internationale est un·e étudiant·e qui quitte son pays d’origine pour se rendre dans un autre pays avec l’intention de suivre des études. Comme il y a une forte probabilité que ces personnes rentrent dans leurs pays d’origine une fois diplômées, elles ont été exclus des données.
En FWB, le 1er diplôme est, sauf exception, le diplôme de bachelier. Celui-ci est décerné principalement à des étudiantes et des étudiants en continuité d’études directement après l’enseignement secondaire (même constat que pour les 1re entrants)2.
2 Les diplômes de l’enseignement de promotion sociale ne sont pas pris en compte (absence de données).
03/ Évolution du nombre de diplôme de bachelier, master et doctorat depuis 2004-2005
Diplômés d'un bachelier ou d'un master
La mise en place progressive du processus de Bologne depuis 2004-2005 a quelque peu changé la physionomie des diplômes délivrés. Ainsi, dans l’enseignement supérieur de type court, les diplômes de gradués, de régents ou encore d’assistants sociaux par exemple, ont été remplacés, à partir de 2006-2007, par le diplôme de bachelier, délivré après 3 années d’études. Dans l’enseignement supérieur de niveau universitaire, les masters ont remplacés les diplômes du 2e cycle de base (licence, ingénieurs,…). Ils sont délivrés après un premier cycle de 3 ans (bachelier) et peuvent durer 1, 2 ou 3 ans. Cette modification dans l’enseignement supérieur de niveau universitaire explique en partie la baisse de diplômés en 2007-2008.
Entre 2004-2005 et 2015-2016, le nombre de personnes diplômées de l’enseignement supérieur de type court est passé de 12 679 à 14 106 soit une augmentation de 11 % (4 % pour les hommes et 15 % pour les femmes). Les femmes représentent 2/3 des personnes diplômées.
Durant la même période, le nombre de personnes diplômées du 2e cycle dans les universités est passé de 7 732 à 11 151, soit une augmentation de 44 % (36 % pour les hommes et 50 % pour les femmes). Une partie de cette augmentation provient du transfert de certaines formations de l’enseignement supérieur hors université de type long vers les universités (architecte, traduction interprète). Ces transferts expliquent également la diminution d’étudiantes et d'étudiants diplômés dans l’enseignement supérieur de type long entre 2004-2005 et 2015-2016.
Entre 2004-2005 et 2015-2016, la part des femmes a augmenté pour tous les types de diplômes. Dans l’enseignement supérieur hors université de type long, la répartition de personnes diplomées s’est inversée et les femmes sont plus nombreuses que les hommes à obtenir un diplôme (comme c’est le cas dans les deux autres types d’enseignement supérieur).
Diplômés de doctorat avec thèse
Graphique © Polygraph'
Le nombre de personnes diplômées de doctorat avec thèse s’élève en 2013 à 791 dont 42,4 % de femmes. Le pourcentage de femmes diplômées de doctorat ne cesse d’augmenter ces 10 dernières
années puisqu’elles ne représentaient en 2004 que 34,1 % pour 65,9 % d’hommes. L’évolution sur les 10 dernières années montre que le nombre de diplômes de doctorat a augmenté
de 45,1 % depuis 2004 passant de 545 à 791. À noter qu’en 2012, ce nombre a atteint 922 diplômes.
03.2/ Évolution du nombre de doctorantes et de doctorants depuis 2004-2005
En 2015-2016, 6 982 étudiantes et étudiants suivent une formation doctorale ou sont inscrits à un doctorat. Les femmes représentent 45,6 % de ces étudiantes et étudiants. Ce pourcentage est en augmentation constante depuis 2004-2005, le nombre d’étudiantes passant de 1 562 à 3 183 en 2015-2016 (+103,8 %).
Sur les 6 982 étudiantes et étudiants, 3 044 n’ont pas la nationalité belge, soit 43,6 %. Comparé à 2004-2005, cela représente une augmentation de 5,5 points de pourcentage. Les étudiantes et les étudiants issus des pays hors UE sont légèrement majoritaires. En effet, ils représentent 54,1 % des étudiantes et des étudiants étrangers. Depuis 2004-2005, année où près de deux tiers des étudiantes et des étudiants étrangers étaient issus de pays hors UE, ce taux a diminué de 8 points de pourcentage.
04/ Proportion des 30-34 ans diplômé·es de l’enseignement supérieur
En 2016, 39,6 % de la population wallonne âgée de 30 à 34 ans disposent d’un diplôme de l’enseignement supérieur. Ce pourcentage monte à 51,9 % pour la Région de Bruxelles-Capitale. La moyenne européenne montre que 39,1 % des jeunes de 30 à 34 ans disposent d’un diplôme de l’enseignement supérieur. L’évolution du pourcentage de personnes diplômées de l’enseignement supérieur entre 2010 et 2016 montre peu d’évolution pour la Wallonie, le pourcentage se situant pour ces années autour de 40 %. Pour la Région de Bruxelles-Capitale, le pourcentage est en augmentation depuis 2014.
5/ Indicateurs formations des enseignantes et des enseignants
01/ Nombre d’étudiantes et d’étudiants dans les sections normales, AESS, CAPAES et masters didactiques
Entre 2004-2005 et 2016-2017, les effectifs des formations initiales des enseignantes et enseignants ont augmenté de 8 %. Cependant, seuls la formation normale secondaire et les masters en 2 années d'études à finalité didactique ont effectivement augmenté leurs effectifs. Pour les AESS et les formations normales préscolaire et primaire, on observe une diminution des effectifs. Enfin, pour la section normale technique moyenne et les CAPAES, les effectifs sont restés stables sur la période.
La section normale secondaire augmente tout au long de la période d’en moyenne +1,5 % par an. À l’inverse, la section normale préscolaire stagne ou diminue sur la période. En moyenne, la diminution est de -0,6 % par an. Après une phase de diminution (-3,6 % annuel), la section normale primaire augmente (+2,3 % annuel) jusqu’en 2018-2019 sans pour autant revenir à son niveau de début de période. Les AESS diminuent d’abord de manière importante (-54 %) avant de remonter petit à petit (+3 % annuel). La diminution coïncide avec l’apparition du master en 2 années d’études à finalité didactique.
En 2016-2017, le nombre total d’inscriptions est de 17 580, toutes formations confondues soit 533 inscriptions de plus qu’en 2004-2005. Le nombre d’inscriptions a diminué de 2005-2006 à 2008-2009 de 5 % avant de remonter de façon constante jusqu’en 2016-2017.
Le nombre d’inscriptions en AESS (université, haute école et école supérieure des arts) est de 1 277 soit une augmentation de 18 % par rapport à 2010-2011. Cependant, cela représente une diminution de 17 % par rapport à 2004-2005. Le master didactique voit passer ses effectifs de 913 en 2012-2013 à 989 en 2016-2017 soit une augmentation de 8 %.
02/ Nombre d’étudiantes et d’étudiants de première génération dans les sections normales
L’analyse de l’évolution des effectifs de première génération dans les sections normales entre 2004-2005 et 2013-2014 permet de comprendre les variations d’attractivité de la formation initiale des enseignantes et enseignants à travers l’entrée dans ces différentes filières.
Est considéré de première génération une étudiantes ou un étudiant qui n'a jamais été inscrit dans l'enseignement supérieur par le passé. Il est donc impossible d'avoir des étudiantes et des étudiants en AESS, CAPES et master en 2 années d'études à finalité didactique de première génération.
Entre 2004-2005 et 2018-2019, les effectifs de premières générations ont diminué de 6,6 %. Ils sont passés de 4 180 à 3 909. Toutes les sections normales sont concernées par cette diminution excepté la section normale secondaire. La section normale préscolaire diminue de 18 % et semble suivre une trajectoire descendante. La section normale primaire diminue de 10,4 %, mais elle est divisée en deux phases : une phase descendante jusque 2011-2012 puis une phase ascendante jusqu’à 2018-2019. La section normale technique moyenne diminue de 9 %, mais reste globalement stable sur la période. À l’inverse la section normale secondaire augmente de 7,7 % sur la période, mais elle semble se trouver actuellement dans une phase descendante après un pic en 2016-2017.
03/ Certification dans les filières pédagogiques
Entre 2004-2005 et 2016-2017, le nombre de diplômées et de diplômés d’une section pédagogique toutes formations confondues a augmenté de 6 %. Cependant, seuls les agrégées et agrégés de l’enseignement secondaire inférieur (normale secondaire) sont plus nombreux en 2016-2017 qu’en 2004-2005 (+16 %).
Le nombre de diplômées et de diplômés d’un master didactique semble se stabiliser après une phase d’augmentation liée à sa mise en place en 2007-2008. L’année suivante, en 2008-2009, on observe une chute importante du nombre de diplômées et de diplômés en AESS.
À la fin de l’année académique 2016-2017, 2 608 diplômes de bacheliers (haute école) ont été délivrés soit 185 de moins qu’en 2015-2016 (–6,6 %). Fin de l’année académique 2016-2017, ont également été délivrés 455 masters didactiques, 805 AESS et 37 CAPAES.
04/ Taux de réussite, de redoublement et d'abandon en 1re bac pour les sections normales entre 2013-2014 et 2017-2018
Une étudiante ou un étudiant a réussi si, l’année académique suivant son inscription en première année, elle ou il est inscrit en deuxième année. Une étudiante ou un étudiant est considéré comme ayant abandonné lorsqu’on ne le retrouve plus dans la base de données l’année académique suivant son inscription en première année de bachelier. Une étudiante ou un étudiant est redoublant lorsqu’elle ou il recommence une première année. Avec le décret e-paysage, la notion d’année d’études disparait. Il faut alors comprendre la notion de réussite et de redoublement comme la réussite ou l’échec d’au minimum 75 % des crédits auxquels l’étudiante ou l’étudiant est inscrit.
Le taux de réussite en première année de bachelier diminue légèrement entre 2013-2014 et 2017-2018 pour la section normale secondaire alors qu’il augmente légèrement pour les sections normales préscolaires et normales primaire.
Remarque : la section normale technique n’est pas représentée, car le nombre d’étudiantes et d’étudiants de cette section étant très faible, de petites variations entrainent des changements conséquents en termes de pourcentage. Avec moins de 100 élèves par années, chacun représente donc plusieurs points de pourcentage.
Quelques infos complémentaires : sources des données et contextes de développement
>> Les sources de données
Dans l’attente de pouvoir disposer des données issues de la collecte de données unique (projet en cours), les informations permettant de calculer les indicateurs développés proviennent des sources suivantes :
- base de données SATURN (enseignement supérieur hors universités)
- base de données du Conseil des recteurs francophones[de Belgique] - CREF (universités)
- base de données Pilotage (enseignement obligatoire)
- collecte de données UOE
- Enquête sur les Forces de travail du Service public fédéral Économie (Belgique)
- ...
La dernière année de référence pour les publications Fédération Wallonie-Bruxelles et les publications internationales est 2013-2014. C’est également la dernière année pour laquelle les différentes sources actuelles disposent toutes de données.
>> Les contextes de développement
Ces indicateurs sont réalisés :
- Dans le cadre de différents projets menés par la Fédération Wallonie-Bruxelles en réponse à des missions légales telles que le pilotage de l’enseignement et les synergies statistiques :
- publication annuelle des Indicateurs de l’enseignement.
- publication La Fédération Wallonie-Bruxelles en chiffres.
- À partir des données transmises à l’Union européenne dans le cadre du Règlement européen sur les statistiques de l’enseignement et de la formation tout au long de la vie (collecte de données UOE conjointe UNESCO-OCDE-Eurostat sur les systèmes d'éducation formelle) permettant d’alimenter la base de données EUROSTAT ou de réaliser les indicateurs de Regards sur l’éducation, les indicateurs de l’OCDE.
- Dans le cadre de programmes statistiques ou politiques internationaux (stratégie Éducation et Formation 2020, Europe 2020, Indicateurs des systèmes d'enseignement de l'OCDE [INES]…), sur la base de méthodologies mises au point par les experts internationaux – parmi lequels Nathalie Jauniaux, directrice du département études et statistiques au sein de l'ARES.