L’ARES passe en revue les différents projets et les actions menés en 2019-2020, une année académique singulière, affectée par la pandémie de Coronavirus. Au-delà des chiffres et des prises de décisions, ce rapport met en lumière l’expertise et le rôle fédérateur de l’ARES, lieu unique de dialogue entre toutes les formes d’enseignement supérieur.
Durant l’année académique 2019-2020, l’ARES a une nouvelle fois joué un rôle majeur dans l’amélioration continue du cadre législatif lié à l’enseignement supérieur. Le rapport revient notamment sur les propositions faites par l’ARES pour le projet de décret « Fourre-tout IV », sur l’évaluation réalisée du décret « Paysage » ou encore sur les avancées significatives en matière de simplification administrative développées dans le contexte du projet e-paysage. L’année dernière a également été marquée par les nombreuses actions liées à la réforme de la formation initiale des enseignants (RFIE), et menées par la cellule d’appui constituée au sein de l’académie.
Projets innovants pour la qualité de l'enseignement
En parallèle des réflexions et observations afin de concevoir l’enseignement supérieur de demain, l’ARES est bien entendu ancrée dans le présent avec la mise en place de différents projets ayant un impact direct sur la qualité de cet enseignement. On peut citer entre autres l’évaluation du décret relatif aux sciences vétérinaires, à savoir la pertinence du test d’orientation du secteur de la santé (TOSS). Dans le cadre de l’enseignement supérieur de promotion sociale (EPS), l’ARES s’est aussi positionnée sur des demandes d’équivalence permettant ainsi une plus grande mobilité étudiante et sur des propositions de changement d’intitulé de grades, visant à adapter l’offre à l’évolution du marché du travail.
En action pour notre société
L’ARES s’engage aussi à rendre l’enseignement supérieur toujours plus inclusif, accessible, durable et à tendre également vers davantage d’égalité en termes de genre. C’est dans ce contexte qu’en octobre 2019, un Midi de l’ARES était consacré à la réflexion sur les actions à mener pour soutenir l’insertion professionnelle des docteur·es, en portant un point d’attention particulier à la question du genre. Notons également que la première édition du prix du Comité femmes et sciences a vu le jour en 2019. Ce prix récompense des mémoires réalisés dans le cadre du master interuniversitaire de spécialisation en études de genre.
Après une première édition couronnée de succès, l’ARES a lancé la 2e édition du Prix Philippe Maystadt en mai 2020. Ce prix récompense les meilleurs travaux de fin d’études de bachelier, de master et de doctorat qui abordent des thématiques en lien avec le développement de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles. Les lauréates et lauréats du prix présenteront leurs travaux récompensés dans le cadre d'un Midi de l'ARES organisé le 6 mai prochain.
Orientation et accès
Le rapport revient également sur les différents dispositifs d’orientation et d’entrée dans l’enseignement supérieur et leurs évolutions. En 2020, l’ARES a une nouvelle fois organisé l’examen d’entrée en médecine et dentisterie ; une organisation qui a été fortement chamboulée par la crise sanitaire de la Covid-19. Après de nombreuses adaptations et une étroite collaboration entre l’administration de l’ARES et les universités, l’examen d’entrée a finalement été organisé à deux reprises et de manière décentralisée.
Pour la quatrième année consécutive, l’ARES a aussi organisé le test d’orientation du secteur de la santé (TOSS) à destination des futur·es étudiantes et étudiants en médecine vétérinaire. Également impacté par la crise sanitaire, cet examen n’a eu lieu exceptionnellement qu’une seule fois en 2019-2020. Comme soulignés précédemment, l’avenir et la pertinence du TOSS comme outil d’aide à la réussite font actuellement l’objet d’une évaluation.
À l'international
Le rapport aborde ensuite, de manière plus détaillée, les différentes activités de l’ARES et des établissements en matière de coopération académique au développement dans les 18 pays partenaires. Dans le cadre de ces activités, l’ARES et ses membres se sont lancés, fin 2019, dans une réflexion stratégique en vue de la formulation du prochain programme de coopération 2022-2026. La prochaine programmation se veut résolument participative et inclusive à l’égard des membres, en repensant notamment la place des hautes écoles et des écoles supérieures des arts.
Enfin, comme dans les autres domaines d’actions de l’ARES, la mission de soutien à l’internationalisation des établissements a été fortement impactée par la crise de la Covid-19. En effet, bien que l’ARES favorise une vision transversale, multiple et variée de l’internationalisation comme processus de changement au sein des établissements, la mobilité des individus reste une composante majeure de ce processus. La crise sanitaire aura démontré toute la pertinence à travailler entre établissements pour gérer au mieux les défis et les opportunités dans le développement international.
Covid-19
Le rapport se termine sur les diverses actions menées par l’ARES depuis le début de la pandémie, dans le cadre de ses missions d’information, de concertation et de soutien aux établissements. La crise sanitaire a frappé de plein fouet tous les secteurs de la société, en ce compris l’enseignement supérieur, tant au niveau des stages, que des examens, des demandes d’aides aux services sociaux ou encore d’accès aux bibliothèques.
Rapport d'activités 2019-2020. Septembre 2019 - septembre 2020. Bruxelles : ARES, mars 2021.
Un exemplaire papier peut être obtenu gratuitement, moyennant disponibilité, sur demande adressée à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..