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Combien de candidat·es présentent l’examen ? Quelle est la proportion des candidat·es belges ? Quel est le taux de réussite ? Quelle est la matière qui pose le plus de problèmes aux candidat·es ? Pour répondre à ces questions et à beaucoup d’autres, la Direction études et statistiques de l’ARES a publié les statistiques descriptives des cinq premières éditions de l’examen d’entrée aux études en médecine et en dentisterie. Les principaux éléments vous sont présentés ci-après.

Organisé deux fois par an, l’examen consiste en un ensemble de choix multiples de 120 questions et se déroule en 2 parties, chacune étant composée de 4 matières. Pour le réussir, il faut obtenir au moins 8/20 à chaque matière et au moins 10/20 à chacune des 2 parties. Les candidates et candidats “non-résidents” ne peuvent représenter plus de 30 % du total des lauréat·es. Une personne peut présenter l’examen deux années académiques maximum (consécutives ou non) sur une période de cinq années académiques.

Les statistiques descriptives des 5 premières éditions de l’examen d’entrée en médecine et dentisterie sont présentées dans un rapport détaillé sous forme de questions et selon 3 axes : les inscriptions, l’origine des candidates et candidats et les résultats. Une dernière partie reprend les chiffres-clés pour chaque édition.

Le nombre d’inscriptions augmente au fil des éditions

Entre la première épreuve de l’édition 2018 (première année pour laquelle il y a eu 2 épreuves) et celle de l’édition 2021, le nombre de candidat.es est passé de 3 337 à 5 443, soit une augmentation de 61,2 %. Il est également à noter une augmentation du nombre de candidat.es primo-inscrit.es, indiquant un renouvellement du public. En moyenne, l’on constate aussi 2 fois plus de candidates que de candidats.

La proportion des candidat·es belges a diminué

En 2017, les Belges représentaient 7 participant·es sur 10. Cette proportion a depuis constamment diminué pour atteindre 1 candidat·e sur 2 en 2021. A l’inverse, la proportion de candidats et candidates de nationalité française est passée sur la même période de 13,4% à 34% en 2021. Les modifications intervenues en France pour l’accès et le parcours dans les filières de soins de santé peuvent expliquer une partie de cette évolution. La Belgique et la France sont donc les nationalités les plus représentées.

Plus de participations en médecine qu’en dentisterie

En moyenne, 85,5 % des candidat·es s’inscrivent en médecine et 14,5 % en dentisterie, une donnée qualifiée de stable au fil des éditions. Au niveau de la catégorie de nationalité, il est à constater que près de 20 % des candidat·es français·es sont inscrits en dentisterie, tandis que cette proportion avoisine les 12 % pour les autres catégories de nationalité.

Le taux de réussite par épreuve fluctue

Pour une édition donnée, le taux de réussite des lauréates et des lauréats primo-inscrits évolue entre les deux épreuves, parfois à la hausse, parfois à la baisse. L’évolution la plus importante du nombre de lauréat·es concerne l’édition 2021. Sur les cinq dernières, le taux de lauréat·es est en moyenne de 17 %. Concernant le taux de réussite selon le sexe, l’étude indique que celui des candidats est légèrement supérieur à celui des candidates, et ce pour l’ensemble des épreuves.

La physique pose le plus de problèmes aux candidat.es

Parmi les candidat·es qui n’ont qu’une note inférieure à 8/20 sur l’ensemble des matières, la matière dans laquelle cette note est obtenue est majoritairement “physique” (30,5 %), viennent ensuite “raisonnement” (23,9 %) et “biologie” (16 %).

« L’un des éléments marquants de cette étude est sans nul doute l’augmentation considérable du nombre de candidats au fil des éditions » commente Laurent Despy, administrateur de l’ARES, lequel ajoute que « cela tend à démontrer l’attractivité des études de médecine et de dentisterie ».  

 

EN SAVOIR +

Le rapport peut être consulté dans la section « Publications » du site web de l'ARES.

Un exemplaire imprimé peut être envoyé sur simple demande et sous réserve de disponibilité à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

 

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