L’afflux de réfugié·es suite à la crise syrienne a amené les institutions d’enseignement supérieur à réfléchir à des mesures d’urgence à mettre en place pour intégrer en leur sein un certain nombre d’entre elles et d'entre eux. Ce fonds permet à l’Université libre de Bruxelles (ULB) de disposer d’un outil fonctionnel, structuré et pérenne afin d'apporter le soutien nécessaire à des chercheuses et chercheurs qui sont menacé·es dans leur pays d’origine.
L’ULB a créé un fonds de solidarité grâce auquel elle entend soutenir des chercheuses et chercheurs qui ne peuvent plus mener leur activité dans leur pays d’origine, où ils sont exposés à des risques en raison du contenu de leur travail de recherche ou de la libre expression de leurs opinions.
Ce fonds de solidarité alimente des bourses postdoctorales qui permettront à des chercheuses et chercheurs en danger de continuer leurs travaux à l’ULB dans un climat de liberté académique.
La bourse de solidarité consiste en un postdoctorat d’un an (12 mois), pour un montant total de 42 000 euros bruts (soit approximativement 29 000 euros nets) ainsi qu’une indemnité de déménagement de 2 500 euros nets (versée aux chercheuses et chercheurs résidant dans un autre pays, après leur arrivée en Belgique).
Les boursières et boursiers mèneront leurs recherches dans un laboratoire de l’ULB, sous la supervision d’un membre du personnel académique de l’université. S’ils le désirent, ils pourront également prendre part aux activités d’enseignement, ou à toute autre activité scientifique organisée sur le campus.
Des renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Introduction des dossiers de candidature : 30 avril 2021.
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