Pour illustrer le rayonnement de la coopération académique et scientifique des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), chaque semaine, nous vous présentons un projet de recherche ou de formation sélectionné en 2020. Aujourd’hui, direction le Burkina Faso. Pascal Gerbaux (UMONS) et Libona Yvonne Bonzi Coulibaly (UPJKZ) y mènent une recherche sur l’agriculture biologique et le maraîchage. Le projet vise la création d’une microbioraffinerie en vue de produire des bio-intrants remplaçant les pesticides et engrais.
Le développement de la production maraîchère au Burkina Faso a largement reposé sur le recours aux pesticides de synthèse, entraînant divers problèmes sanitaires et environnementaux, en plus de représenter un coût à la production.
Une réponse alternative est le développement d’une agriculture biologique, pour autant qu’elle puisse compter sur des intrants agricoles efficaces, compatibles avec ce mode d’agriculture et disponibles à moindre coût.
Ce projet s’inscrit dans cette démarche biologique et propose aux productrices et producteurs burkinabè de remplacer les intrants synthétiques par des bio-intrants (BI), élaborés à partir de plantes locales. Développés grâce aux savoir-faire locaux et validés scientifiquement en laboratoire, ceux-ci sont fabriqués dans la microbioraffinerie mise à la disposition par le projet à l’association féminine « La Saisonnière », reconnue pour ses techniques de maraîchage à base de composts et de bio-intrants.
Le développement de la production de bio-intrants de qualité est de nature, outre les impacts évidents sur la santé et l’environnement, à générer des revenus additionnels par la vente des surplus de récoltes ou de bio-intrants commercialisables.
« Des bio-intrants pour la rentabilité de l’agriculture bio et la santé des Burkinabè »
Pascal Gerbaux explique l’origine de ce projet, ses objectifs et l’impact que lui et l’ensemble des partenaires du projet espèrent obtenir.
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