Le Conseil supérieur de la mobilité étudiante (CSM) a été créé en 2007 en tant qu'instance d’avis indépendante sur toute question relative à la mobilité des étudiants de l’enseignement supérieur. Il sera intégré à l'ARES, avec un objectif d'optimisation et de renforcement de la mobilité et, plus largement, des stratégies d’internationalisation des établissements.
La mobilité : élément clé des stratégies d’internationalisation
La mobilité étudiante demeure aujourd'hui au coeur des stratégies d'internationalisation des établissements d’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles. Pour l'encourager, et en particulier pour favoriser celle des étudiants de condition modeste, le Fonds d’aide à la mobilité étudiante (FAME) a été institué dès 2004 comme complément au programme Erasmus+.
Institué en 2007, le CSM a été chargé de remettre avis sur toute question relative à la mobilité étudiante dans l’enseignement supérieur et de développer les programmes de mobilité disponibles en Fédération Wallonie-Bruxelles en lien étroit avec les établissements d’enseignement supérieur.
Trois outils d’internationalisation en cohérence
Le Conseil d’administration de l’ARES s’était déjà prononcé unanimement en faveur de l’intégration du CSM en soulignant la pertinence et la cohérence d'un tel rapprochement avec une organisation qui rassemble autour d'une même table des représentants de l'ensemble du secteur et qui est notamment chargée de soutenir une vision commune en matière d'internationalisation.
Dans l’esprit du décret « Paysage », il lui apparaissait effectivement nécessaire de rationaliser les outils, parfois pléthoriques, au service des parties prenantes dans le domaine des relations internationales, dont la mobilité est une facette importante. Avec cette intégration, les compétences du CSM en termes de programme de mobilité rejoindront celles de la Commission des relations internationales de l’ARES en termes d’attractivité ou encore celles de la Commission de la coopération au développement, qui gère un volet important de collaborations et de mobilité internationales avec les partenaires du Sud.
Une vision commune pour une mobilité renforcée
« En intégrant le CSM à l'ARES sous forme de commission indépendante, le Gouvernement fait le choix de le placer au cœur de logique de concertation qui fonde les travaux de l'ARES en tant que fédération d'établissements », se réjouit Julien Nicaise, administrateur de l'ARES, qui voit dans cette nouvelle « mission » « une formidable opportunité de développer, avec nos partenaires comme AEF-Europe ou Wallonie-Bruxelles International, une vision d’avenir de la mobilité étudiante et enseignante et de la renforcer tout en optimisant l'articulation des mécanismes d'avis et de concertation de la Fédération Wallonie-Bruxelles ».