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Les experts invités par l’ARES à réfléchir au futur de l’enseignement supérieur et de la recherche en Fédération Wallonie-Bruxelles ont entamé leurs travaux ce vendredi 18 mars. D’ici le printemps 2017, ils devront avoir formulé des propositions innovantes et originales, n’hésitant pas à s’écarter des schémas actuels.

Comment ont débuté ces travaux ? Quelle a été l’ambiance générale ? A la sortie de la réunion, nous avons recueilli « à chaud » les impressions personnelles du duo franco-allemand qui préside les travaux, les professeurs Jean-Pierre Finance (à gauche sur la photo) et Dieter Leonhard (à droite).

Et manifestement, ces impressions sont bonnes, l’alchimie entre membres est positive et l’ambiance est à l’optimisme : « La réunion s’est vraiment bien déroulée. Avec ce groupe, nous avons toutes les possibilités de remplir la tâche prévue » nous a déclaré le duo qui précise encore que « la dynamique est bonne, les participants ont tout de suite eu envie de travailler ensemble et d’échanger de manière libre et constructive. L’état des lieux est bon et il y a une richesse de perspectives ».

Cette première réunion était avant tout exploratoire : elle visait à prendre connaissance du paysage, à discuter de manière générale des thématiques, sur la base de la lettre de mission de l’ARES, et pas du tout à tirer des conclusions.

« La lettre de mission de l’ARES est bien ciblée. Les questions posées étaient importantes, ce qui ne veut pas dire qu’elles seront toutes retenues ou toutes abordées avec la même importance ou avec la même force. L’examen détaillé des thématiques pourrait par ailleurs faire émerger d’autres sujets. Ce sera la responsabilité du groupe de prioriser les questions car il est évidemment impossible de travailler sur chaque détail » précisent Jean-Pierre Finance et Dieter Leonhard.

Ils insistent sur le souhait des experts de ne pas aborder que les aspects organisationnels, structurels, administratifs et de démontrer que ces aspects font précisément partie d’un ensemble incluant les activités de base du monde de l’enseignement supérieur, c’est-à-dire la formation, la pédagogie, les articulations recherche – formation et société – monde de l’entreprise. « Il y a un accord là-dessus », précisent-ils.

Les experts ont apprécié les propos tenus par le président de l’ARES, Philippe Maystadt, lorsqu’il a insisté sur la grande liberté et la latitude d’échanges qui leur était accordée dans la formulation de leur vision de l’enseignement supérieur et de la recherche à l’horizon 2030.

Durant cette année de réflexion, Jean-Pierre Finance et Dieter Leonhard souhaitent trouver un équilibre prudent dans la communication qui sera faite sur leurs travaux : « nous voulons travailler sans faire de rétention d’information, sans opacité, mais aussi librement. Il ne faudrait pas que des déclarations donnent lieu à des interprétations ou à des contestations. Il faut en dire suffisamment pour assurer à nos travaux de la transparence mais sans pour autant nous lier ou engendrer des réactions négatives ».

 

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