En cette Journée internationale des droits des femmes, notre regard se porte sur celles qui contribuent à faire progresser la recherche scientifique. Ilia Mercedes Alomia Herrera est de celles-là ! Doctorante équatorienne, elle participe à la sauvegarde de la biodiversité dans l’un des endroits les plus impressionnants du monde : les îles Galapagos. Portrait.
Géographe, Ilia Mercedes Alomia est enseignante à l’Université Centrale d’Équateur (UCE). À 36 ans, elle s’est lancé un défi personnel et professionnel : réaliser un doctorat.
Acceptée sur dossier à l’Université catholique de Louvain (UCLouvain), cette aventure doctorale a débuté en 2017, sous la direction de Veerle Vanacker, professeure à la Faculté des sciences de l’UCLouvain et membre de l’institut de recherche Earth and Life Institute.
Sa thèse va proposer une « Évaluation de la dégradation et de la restauration des sols de l’île de Santa Cruz » dans l’archipel des Galapagos, un lieu qui inspira Charles Darwin, dès 1835, pour développer sa théorie de l’évolution.
Après deux séjours en Belgique en 2017 et 2018, Ilia Mercedes Alomia sera à nouveau en Belgique de mars à novembre 2021. Son séjour sera consacré à analyser les échantillons de sols collectés ces derniers mois sur l’île de Santa Cruz, dans l’un des laboratoires les plus spécialisés d’Europe.
Au sein de la communauté académique mondiale, Ilia Mercedes Alomia fait partie des 30 % de femmes chercheures. Si, globalement, les femmes sont de plus en plus nombreuses à s’inscrire à l’université, seulement 1/3 d’entre elles ont l’opportunité de faire carrière dans la recherche.
Au niveau de l’ARES, la réflexion progresse pour renforcer la politique genre et permettre une participation plus importante des femmes aux différentes formules de bourses. Mais les chiffres reflètent encore la trop grande disparité : seulement 31 % de femmes font partie des programmes de bourses de stage et masters de spécialisation ; 21 % de femmes accèdent aux bourses de doctorat et, parmi les bourses de postdoctorat, seulement 6 % sont octroyées à des femmes.
EN SAVOIR + : En termes de projets de recherches et de formations financés par l’ARES, plusieurs d’entre eux affichent une dimension genre. Vous pouvez les découvrir sur notre blog MOOVE.