Avec « StatSup’Info », l'ARES analyse en détails les données chiffrées relatives à un aspect spécifique de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Concrètement, « StatSup’Info » a pour objectif d’informer et de mettre en avant ces chiffres clés dans une perspective d’évolution continue et de soutien à la qualité de l’enseignement supérieur.
Découvrez, au travers de chaque numéro, une thématique liée à l'enseignement supérieur décodée à partir de chiffres concrets !
01 / Juin 2021 - La place des « sciences, technologie, ingénierie et mathématiques » (STIM) dans l'enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB)
La Belgique, et plus particulièrement la FWB, possède l’un des taux d’étudiant·es inscrit·es en STIM parmi les plus faibles d’Europe.
Pour rappel, la définition des filières STIM de la FWB se base sur la Classification internationale type de l'éducation (CITE) qui identifie 3 grands domaines formant les STIM : Sciences naturelles, mathématiques et statistiques, Technologies de l’information et de la communication (TIC) et Ingénierie, industries de transformation et construction.
Les filières STIM représentent un enjeu majeur de l’éducation sur la scène internationale et elles offrent de réelles opportunités sur le marché du travail. Pourtant, leur attractivité en FWB reste inchangée au fil des années comparativement aux autres filières. En effet, le nombre d’étudiantes et d’étudiants dans l’enseignement supérieur a augmenté d’environ 40% entre 2004-2005 et 2017-2018, mais la proportion d’étudiant·es inscrit·es dans une filière STIM est, quant à elle, restée constante (environ 15,5%).
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02 / Septembre 2021 - Les études supérieures qui préparent à une profession pour laquelle il existe une pénurie significative de main d'oeuvre en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB)
Les études supérieures qui préparent à une profession pour laquelle il existe une pénurie significative de main-d’œuvre regroupent pratiquement un étudiant sur deux inscrits dans l’enseignement supérieur en FWB.
En Région wallonne, ces études sont de plus en plus nombreuses car de plus en plus de métiers sont considérés en pénurie. En Région de Bruxelles-Capitale, les besoins sont plus stables au fil du temps.
En 2019-2020, les femmes représentent 51 % du total des étudiants inscrits dans des études « en pénurie ». Cette proportion est restée stable au cours du temps : elle était de 49,9 % 15 ans auparavant.
Le secteur paysage qui regroupe le plus d’étudiants inscrits dans des études « en pénurie » est celui des sciences humaines et sociales.
Les besoins en matière de santé et protections sociales sont également importants. Selon la nomenclature CITE (Classification internationale type de l’éducation), ce grand domaine est le plus important en nombre et représente à lui seul un étudiant sur trois parmi les étudiants inscrits dans des études « en pénurie ». Ce domaine est composé à 70 % d’étudiantes.
À peine moins d’un cursus sur trois « en pénurie » fait partie des STIM.
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03 / Janvier 2022 - La mobilité en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB)
La mobilité du programme Erasmus+ rassemble chaque année environ 3 500 étudiants et 500 membres du personnel académique. Alors que les étudiants sont un peu moins nombreux chaque année à saisir les opportunités offertes par ce programme, le personnel académique, lui semble s’y intéresser de plus en plus. Les départs des membres du personnel sont répartis tout au long de l’année alors que ceux des étudiants se concentrent essentiellement sur les mois de septembre, janvier et février.
C’est dans les hautes écoles et l’enseignement de promotion sociale que l’on retrouve les proportions de mobilités réalisées à des fins de stage et de formation les plus grandes. Dans les écoles supérieures des arts et les universités, les mobilités les plus représentées sont celles réalisées à des fins d’études et d’enseignement.
Les proportions d’étudiantes et d’étudiants en mobilité sont similaires à celles observées dans l’enseignement supérieur en FWB : environ 2 personnes sur 3 sont des femmes et 1 sur 3 est un homme.
La destination la plus prisée par les étudiants dans le programme Erasmus+ est l’Espagne, suivie par la France et le Royaume-Uni. Pour le personnel académique, c’est la France, suivie par l’Espagne et l’Italie. Pour les mobilités FAME des étudiants, le pays qui attire le plus est le Canada.
Les durées moyennes de mobilité sont de 151,1 jours (études), 102,3 jours (stage), 4,5 jours (enseignement) et 4,3 jours (formation).
Les données à disposition à ce stade ne permettent pas encore de mesurer précisément les effets de la COVID-19 sur la mobilité.
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04 / Juin 2022 - La formation initiale des enseignants
La formation initiale des enseignants (FIE) en haute école rassemble une population étudiante d’environ 14 000 personnes en 2020-2021. Au sein de cette population, 2 sur 10 suivent des études conduisant à l’enseignement de niveau préscolaire, 4 sur 10 à l’enseignement de niveau primaire et à nouveau 4 sur 10 à l’enseignement de niveau secondaire inférieur.
On assiste à une diminution du nombre total de personnes primo-inscrites dans les filières de la FIE : depuis 2011-2012 pour le niveau préscolaire, 2018-2019 pour le niveau primaire et 2016-2017 pour le secondaire. Cette diminution touche autant les étudiantes et étudiants de première génération que ceux en réorientation. Les premieres générations représentent en moyenne 6 primo-inscrits sur 10.
Alors que les étudiantes primo-inscrites représentent en moyenne 7 étudiants sur 10, elles représentent 8 diplômés sur 10, indiquant un taux d’abandon et de réorientation plus élevé chez les hommes. De plus, la durée moyenne des études des étudiantes diplômées (3,31 ans) est inférieure à celle des étudiants diplômés (3,67 ans). Les durées moyennes des études par niveau sont de 3,30 ans pour le préscolaire, 3,24 ans pour le primaire et 3,57 ans pour le secondaire.
En moyenne, une personne primo-inscrite sur 4 commence ses études à l’âge de 18 ans et 1 sur 4 à 19 ans. En 2020-2021, une personne diplômée sur 2 termine ses études dans la durée théorique (3 ans). En 2009-2010 ils étaient 7 sur 10.
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05 / Février 2023 - Personnel enseignant et directeur et directrice de l'enseignement supérieur
Les données relatives au personnel de l’enseignement supérieur (hors université) montrent des réalités différentes selon le type d’établissement.
Pour le personnel enseignant, on observe une augmentation du nombre de femmes dans tous les types d’établissements y compris en haute école où elles sont déjà majoritaires. Cette augmentation est la plus rapide au sein des universités (personnel académique).
Le nombre d’étudiantes et d’étudiants par enseignant·es augmente lentement au fil des années à l’exception de la promotion sociale supérieure où il diminue depuis les dernières années académiques.
Hors université, plus d’un tiers des enseignantes et enseignants ne disposent pas d’un titre pédagogique en 2021-2022 avec d’importantes disparités selon le type d’établissement.
Enfin, parmi le personnel enseignant ayant exercé des prestations dans l’enseignement supérieur hors université pour la 1re fois en 2016-2017, moins d’un sur deux exerce encore 5 ans plus tard.
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