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Différentes sources concordantes ont mis en lumière, ce mardi 24 novembre, de nouveaux éléments inquiétants sur la situation du Prof. Ahmadreza Djalali, incarcéré à Téhéran depuis avril 2016 et condamné à la peine capitale en octobre 2017. L’ARES appelle à la levée de sa condamnation et réitère sa ferme condamnation des atteintes à la liberté académique.

Ahmadreza Djalali, professeur invité de médecine de catastrophe à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), avait été arrêté en avril 2016 alors qu’il se rendait en Iran pour participer à une série d’ateliers organisés par des universités locales, avant d’être condamné à mort le 21 octobre par l’Iran, pour accusation d’espionnage. En décembre 2017, l’ARES avait exprimé son inquiétude et son indignation face à l’application probable de la condamnation à mort du professeur irano-suédois Ahmadreza Djalali faute de droit à un procès et une défense équitables.

Aujourd’hui, les dernières informations font part de développements alarmants puisqu’il semblerait que le Prof. Djalali ait été transféré vers un nouvel établissement pénitentiaire, en vue de son exécution imminente.

Les valeurs et principes de liberté académique et scientifique, d’autonomie institutionnelle et de respect des droits humains fondamentaux constituent le socle commun de l'enseignement supérieur et de la recherche en Fédération Wallonie-Bruxelles, ainsi qu’une pierre angulaire dans le développement de collaborations entre nos établissements et leurs partenaires étrangers.

Dans ce contexte, l’ARES tient à réitérer sa ferme condamnation des atteintes à la liberté des professeur·es, des chercheur·es et des étudiant·es victimes des régimes entretenant la suspicion permanente à l’égard des activités de recherche ou d’enseignement, et exhorte les autorités iraniennes à lever cette condamnation et à obtenir sa libération.

 

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