L’ARES passe en revue les différents projets et les actions menés en 2020-2021, une année académique une nouvelle fois marquée par la crise sanitaire... Mais, plus que jamais, l’ARES voit en cette crise une opportunité de se réinventer et d’aller de l’avant. À travers les prises de décisions, les actions entreprises et la qualité des réflexions, l’ARES démontre toute la plus-value de son expertise au service de l’enseignement supérieur.
L'ARES en action...
...pour le futur de l'enseignement supérieur
Si l’attention portée à la cohérence de l’arsenal législatif est une chose, il en est une autre à laquelle l’ARES ne déroge pas : la qualité de l’enseignement supérieur. Le rapport revient entre autres sur le projet de recherche AssessForSuccess qui, durant ses premiers mois, a permis d’évaluer dix-huit pratiques d’accompagnement. L’étude suit son cours avec, à terme, la création d’une boite à outils. L’apprentissage tout au long de la vie n’est pas en reste. En plus des agréments reconnaissant les nouveaux certificats et programmes de formation continue, un Midi de l’ARES, rassemblant autour de la table une centaine de personnes, a abordé plusieurs enjeux relatifs à la formation continue, qu’il s’agisse de son écosystème, son agilité, son financement, mais aussi son articulation avec la formation initiale et la recherche. Enfin, l’attention portée à la qualité de l’enseignement s’entend aussi par l’évaluation des dispositifs existants. C’est ce qu’a fait l’ARES en présentant un rapport de 280 pages sur la pertinence du Test d’orientation du secteur de la santé (TOSS).
...pour notre société
Le rapport aborde ensuite la manière dont l’ARES contribue à rendre l’enseignement supérieur toujours plus inclusif, accessible, durable et égalitaire en termes de genre. L’ARES a, par exemple, renforcé le cadre légal en matière de lutte contre la violence et le harcèlement dans l’enseignement supérieur et a proposé des recommandations pour lutter plus efficacement contre la précarité étudiante. Sur le plan du genre, le Comité femmes et sciences (CFS) s’est doté d’un prix annuel, cette fois-ci pérenne, dont l’objectif est de valoriser et de stimuler les travaux de recherche universitaires qui intègrent les questions de genre et de sexe. Toujours dans l’objectif de lutter contre les inégalités et discriminations genrées, la Commission genre en enseignement supérieur (CoGES) a vu le jour. Celle-ci a déjà été sollicitée pour la mise en œuvre des mesures relatives à l’enseignement supérieur dans le cadre du « Plan Droits des femmes 2020-2024 ». L’ARES s’attache en outre à promouvoir le développement durable dans l’enseignement supérieur en poursuivant, entre autres, le financement d’appels à projets au succès et à la dynamique toujours plus encourageante. Le travail relatif à l’inclusivité est, lui, endossé par la Commission de l’enseignement supérieur inclusif (CESI) qui, pour répondre aux besoins spécifiques des personnes sourdes et malentendantes, a organisé un cycle de plusieurs webinaires qui ont permis de réfléchir aux ajustements à mettre en place pour les diverses formes d’apprentissage, activités d’enseignement et les évaluations.
...au quotidien
Le rapport est également l’occasion de souligner le rôle opérationnel qui peut être celui de l’ARES sur le terrain. Pensons à l’organisation matérielle et administrative de l’examen d’entrée en médecine et dentisterie (EXMD) qui, en raison de la crise sanitaire, a une nouvelle fois dû être décentralisé, notamment grâce à l’étroite et fructueuse collaboration entre l’administration de l’ARES et les universités. La commission d’examen des plaintes d’étudiant·es relatives à un refus d’inscription (CEPERI) poursuit quant à elle son travail. Le contrôle effectué par la CEPERI semble inciter les établissements d’enseignement supérieur à mieux motiver encore les refus qu’ils prononcent, ce qui apporte son lot de satisfactions à la commission. L’ARES au quotidien, enfin, c’est aussi l’intensification des concertations avec les partenaires extérieurs jugés pertinents pour l’action de l’ARES, comme souhaité par l’administrateur de l’ARES.
...pour la coopération au développement
Dans la continuité de l’année 2020, la pandémie a sans conteste représenté un enjeu pour les actions de coopération académique et scientifique au développement, tant pour nos membres que pour les 18 pays partenaires de l’ARES. Qu’importe, les projets n’ont pas manqué. L’ARES a ainsi formulé son programme de coopération académique 2022-2027 dont le processus de réflexion peut être qualifié de participatif et inclusif. Conjointement à cela, un consortium dédié à l’enseignement supérieur et à la recherche a été constitué. L’année académique écoulée aura également permis de réaffirmer, via l’évaluation de l’instrument Appui institutionnel (AI), l’intérêt, la pertinence ainsi que l’efficacité de l’accompagnement et du renforcement institutionnel. Preuve de l’attractivité de l’outil, entre 2017 et 2021, 14 institutions partenaires situées dans 13 pays en ont bénéficié. Enfin, l’ARES a poursuivi sa digitalisation, comme en témoigne la mise en ligne de la plateforme GIRAF sur laquelle les candidatures de bourses et propositions de projets sont désormais soumises.
...pour l'internationalisation
La mobilité étant une composante essentielle de l’internationalisation de l’ARES, on peut aisément imaginer l’impact de la crise sanitaire sur ce processus. Malgré tout, l’ARES y a vu une opportunité de se réinventer et d’adapter ses modes de fonctionnement. Citons, par exemple, la quinzaine de RI Talks organisés en ligne et dont la richesse et la spontanéité des échanges ont été très positivement soulignées par les établissements d’enseignement supérieur, ou encore le renouvellement des Autumn et Winter School dont l’échange d’expérience et de bonnes pratiques est souligné. L’émergence de nouveaux outils caractérise aussi cette année. L’un d’entre eux, le guide à la codiplomation, a vu le jour afin d’outiller les établissements d’enseignement supérieur qui souhaitent se lancer dans un projet de codiplomation. Résolument tournés vers l’avenir, l’ARES et ses membres poursuivent leur réflexion sur l’internationalisation de demain (Erasmus+, universités européennes, etc.).
L'ARES face à la Covid-19
Le rapport se termine sur les diverses actions menées par l’ARES depuis le début de la pandémie, dans le cadre de ses missions d’information, de concertation et de soutien aux établissements. La crise sanitaire a frappé de plein fouet tous les secteurs de la société en ce compris l’enseignement supérieur, que ce soit au niveau de la population étudiante, du corps professoral et du personnel administratif, ou bien plus largement des stages, des examens, des demandes d’aides aux services sociaux ou encore d’accès aux bibliothèques.
Rapport d'activités 2020-2021. Septembre 2020 - septembre 2021. Bruxelles : ARES, décembre 2021.
Un exemplaire papier peut être obtenu gratuitement, moyennant disponibilité, sur demande adressée à This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it..