Le parcours migratoire des exilé·e·s qui tentent de trouver un avenir meilleur en Europe est toujours plus long et périlleux. Les politiques migratoires restrictives mises en place par les pays européens sont non seulement inopérantes mais ont également comme effet d’aggraver les conditions de trajet des migrant·e·s qui se trouvent polytraumatisé·e·s par un périple de plus en plus violent. Dans ce contexte, il est primordial d’observer plus précisément ce phénomène migratoire en mobilisant une analyse de genre afin de comprendre que les expériences migratoires diffèrent sur plusieurs points pour les hommes et les femmes. Durant toute leur vie, les migrantes sont confrontées à des violences spécifiques parce qu’elles sont « femme ».