La première épreuve liminaire portant sur la maitrise approfondie de la langue française en qualité d’émetteur et de récepteur en contexte professionnel (EMLF) aura lieu le mardi 17 octobre 2023 au sein de 17 établissements d’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette épreuve s’inscrit dans le cadre du décret définissant la réforme de la formation initiale des enseignants du 7 février 2019.
Qui est concerné ?
- Pour les sections 1 à 3 (futures enseignantes et futurs enseignants de la classe d’accueil à la 3e° année du secondaire), l’EMLF est organisée à partir de cette année. Elle est facultative et offre la possibilité d’obtenir la dispense du cours de maitrise de la langue au programme de la première année du cursus.
- Pour les sections 4 et 5 (futures enseignantes et futurs enseignants de la fin du secondaire), l’EMLF sera obligatoire dès 2025 et liée à l'attribution de 5 crédits supplémentaires en cas d'échec.
Les personnes candidates pourront s’inscrire en ligne à partir du mardi 12 septembre 2023 dès 10h, et ce jusqu’au mardi 3 octobre, 15h.
Quelles sont les conditions de réussite ?
Pour réussir cette épreuve, l’étudiant·e doit atteindre le niveau C1 du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues. Pour ce faire, deux compétences seront évaluées :
- analyser et résumer un texte écrit informatif ou argumentatif au niveau des contenus explicites et implicites ;
- produire un texte écrit argumentatif en mettant en œuvre adéquatement un processus d’écriture, en ce compris les règles syntaxiques et orthographiques.
La différence sur le niveau attendu entre l’évaluation du certificat d’enseignement secondaire supérieur (CESS) en français et celle de l’EMLF, s’explique par des repères et des niveaux différents évalués dans ces deux épreuves. Le CESS évalue des compétences liées à l'argumentation et à la synthèse de textes à la fin du parcours secondaire, tandis que l'EMLF vise à évaluer le niveau de maitrise de la langue requis pour enseigner. Si ce niveau n’est pas atteint à l’entame des études, les étudiantes et les étudiants suivront un cours leur permettant d’acquérir les compétences attendues.
Quelles sont les modalités pratiques ?
Les modalités sont définies au sein d’un programme détaillé rédigé par un jury composé de neuf membres : 4 représentantes et représentants des hautes écoles, 3 pour les universités et 2 pour les écoles supérieures des arts. La présidence du jury est confiée à un membre issu d’une haute école.
Le jury prépare l’épreuve (choix d’un texte, rédaction des questions et modalités d’évaluation) et est assisté par des expertes et experts, à savoir des docimologues, juristes, membres du jury du CESS et de la commission médicale pour les aménagements raisonnables. La correction de l’épreuve sera assurée en partie par les établissements et en partie par l’ARES.
Le jour-j, un groupe de personnes-relais encadrera l’épreuve au sein de chaque établissement concerné, ce groupe sera en lien continu avec l’ARES. Les interventions de ces personnes-relais consisteront à s’assurer du respect des critères d’organisation en veillant au bon déroulement de l’épreuve.
Comment les résultats seront-ils communiqués ?
Au plus tard le premier mardi du mois de décembre (le 5 décembre 2023), les candidates et candidats recevront personnellement le résultat de l’épreuve, soit une attestation de réussite ou une attestation de participation en cas d'échec, le cas échéant.
Laurent Despy, administrateur de l'ARES, déclare : "La mise en place de l'Examen de maîtrise de la langue française représente une étape importante dans la mise en œuvre de la Réforme initiale des enseignants. L'administration de l'ARES accompagne de manière proactive les établissements d'enseignement supérieur concernés par cette nouvelle réforme, en leur offrant, entre autres, un soutien logistique essentiel, démontrant ainsi une fois de plus son expertise précieuse."
EN SAVOIR+
Toutes les informations sont sur le site Mesetudes.be.