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Avis 2025-14 | Avant-projet de décret définissant le certificat d’aptitude pédagogique approprié à l’enseignement supérieur (CAPAES) et ses conditions d’obtention
Avant-projet de décret définissant le certificat d’aptitude pédagogique approprié à l’enseignement supérieur (CAPAES) et ses conditions d’obtention
Avis 2025-13 | Avant-projet d’arrêté fixant le mode d’introduction, d’instruction et de règlement des plaintes visées à l’article 16, alinéa 5, relatif à l’enseignement supérieur inclusif
Avant-projet d’arrêté du Gouvernement de la Communauté française fixant le mode d’introduction, d’instruction et de règlement des plaintes visées à l’article 16, alinéa 5, du décret du 30 janvier 2014 relatif à l’enseignement supérieur inclusif pour les étudiants en situation de handicap
Podcast D-ZOOM / L'internationalisation de l'enseignement supérieur
Dans cet épisode, nous accueillons trois intervenantes pour échanger autour des stratégies, politiques et pratiques d'internationalisation dans leurs établissements d'enseignement supérieur.
Plaidoyer pour la mise en place d’un enseignement supérieur inclusif 2.0
Ce 30 janvier 2024 marque les dix ans du décret relatif à l’enseignement supérieur inclusif, voté par la Fédération Wallonie-Bruxelles en application de la convention ONU relative aux droits des personnes en situation de handicap (CDPH). À cette occasion, la Commission de l’enseignement supérieur inclusif (CESI) et Unia plaident pour que les autorités passent à la vitesse supérieure. Les demandes de reconnaissance d’un handicap émanant des étudiants et étudiantes de l’enseignement supérieur ont explosé et nécessitent des moyens humains supplémentaires.
Le décret a permis d’encadrer la mise en place des aménagements raisonnables prévus par la législation antidiscrimination et de légitimer l’engagement de nombreux acteurs en faveur d’un enseignement plus inclusif pour les étudiantes et étudiants en situation de handicap. Depuis lors, les établissements sont dans l’obligation légale de mettre en œuvre des dispositifs visant à supprimer ou à réduire les barrières matérielles, pédagogiques, culturelles, sociales et psychologiques rencontrées par ces étudiantes et étudiants lors de leurs études.
Nombre de demandes multiplié par 7
En 10 ans, la CESI a constaté une explosion des demandes étudiantes en vue de faire reconnaitre une situation de handicap. Leur nombre est passé de 904 à près de 6.500 entre 2014 et 2023. Près de 2,5 % de l’ensemble de la population étudiante du supérieur introduisent une demande.
Ces demandes sont gérées au sein des services d’accueil et d’accompagnement par 165 personnes représentant seulement 48 ETP (équivalents temps plein). En moyenne, une personne consacre donc une journée et demie par semaine pour coordonner près de 120 dossiers par an. Les équipes s’essoufflent, avec le risque à terme de ne plus être en mesure d’accueillir le public estudiantin ou d’assurer un niveau de qualité satisfaisant dans l’exécution des tâches considérées comme un « minimum ».
Des troubles spécifiques nécessitant des équipes pluridisciplinaires spécialisées
Les troubles spécifiques d’apprentissage font l’objet de 2 requêtes sur 3, suivis par les maladies invalidantes, avec un peu moins d’1 demande sur 7. Les déficiences sensorielles constituent quant à elles 5 % des demandes et les déficiences motrices 5 %.
Les troubles psychiques et les maladies invalidantes représentent de véritables défis dans leur prise en charge par les services d’accueil et d’accompagnement. Le décret enseignement supérieur inclusif centre son action sur « l’étudiant » et induit une individualisation de son accompagnement, ce qui nécessite d’avoir des professionnels pérennes et formés de manière continue aux maladies chroniques ou invalidantes, troubles et autres handicaps.
Éviter la concurrence entre les besoins inclusifs et les besoins sociaux
Chaque établissement d’enseignement supérieur est tenu de consacrer, par période de trois années académiques, un montant au moins équivalent à 5 % de son budget social à la mise en œuvre du décret. « La CESI demande que le soutien à l’inclusion des étudiants et étudiantes en situation de handicap soit distinct du budget social afin que les besoins inclusifs n’entrent plus en « concurrence » avec les besoins de lutte contre la précarité. Un budget spécifique permettra d’assurer la stabilité du personnel, la pérennité des missions et les besoins de formation professionnelle » explique Florence Elleboudt, présidente de la CESI.
Évaluation de la Belgique par l’ONU
Au printemps prochain, Unia remettra un rapport actualisé au Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU, en vue de l’évaluation (finale) de la Belgique fixée au mois d’août 2024. En vertu de l’article 24 de la CDPH, signée par la Belgique en 2009, un système d’éducation inclusif de qualité doit être progressivement mis en place, pour tous les niveaux d’enseignement. L’objectif est d'assurer l'exercice du droit fondamental à l’éducation sans discrimination et sur la base de l'égalité. Ce droit à l’inclusion a d’ailleurs été rajouté dans la Constitution en 2021 (art 22ter).
« La question n’est pas de savoir si on est pour ou contre un système d’éducation inclusive. Parce que c’est obligatoire selon un cadre juridique international, européen et constitutionnel belge explicite. Malgré des avancées et des équipes « qui en veulent », il faut aujourd’hui rendre ce droit effectif en y mettant les moyens nécessaires. Unia le rappellera au Comité ONU des droits des personnes handicapées lors de l’évaluation de la Belgique cet été », rappelle Patrick Charlier, directeur d’Unia.
EN SAVOIR + : Découvrir le Plaidoyer pour la mise en place d'un enseignement supérieur inclusif 2.0
Plaidoyer pour la mise en place d’un enseignement supérieur inclusif 2.0
Ce 30 janvier 2024 marque les dix ans du décret relatif à l’enseignement supérieur inclusif, vo
Signature d'une convention entre l'ARES et l'AVIQ pour un enseignement supérieur plus inclusif
L’Académie de recherche et d'enseignement supérieur (ARES) et l’Agence pour une Vie de Qualité (AVIQ) ont le plaisir d'annoncer la signature conjointe d’une convention visant à renforcer l'accessibilité et l'inclusivité de l'enseignement supérieur en Wallonie. Cette collaboration marque une étape importante dans la volonté commune de promouvoir un enseignement supérieur toujours plus inclusif et adapté à l’ensemble des étudiantes et étudiants, en particulier celles et ceux en situation de handicap.
Depuis 2014, l'ARES accueille la Commission de l’enseignement supérieur inclusif (CESI) qui vise à soutenir et accompagner les étudiantes et étudiants en situation de handicap dans leur parcours académique. L’AVIQ, forte de son expertise acquise au fil des années, joue un rôle essentiel dans l'accompagnement des personnes en situation de handicap en Wallonie et ce, tout au long de leur vie. En outre, l’AVIQ participe activement à la CESI depuis sa création.
Cette convention s’articule autour de quatre axes clés :
- Information, formation, sensibilisation : l’AVIQ soutiendra la promotion de l'inclusion par des actions de sensibilisation et de formation pour le personnel et le corps étudiant, tout en relayant activement son offre de services aux établissements d'enseignement supérieur.
- Espace d’échanges : les deux parties collaboreront étroitement pour discuter des aménagements raisonnables et organiseront des réunions régulières pour échanger sur les pratiques, simplifier les procédures administratives, et discuter de situations problématiques.
- Orientation et insertion socioprofessionnelle : l’AVIQ et les établissements d’enseignement supérieur informeront sur les dispositifs régionaux favorisant l'insertion professionnelle, tout en mettant en place des recommandations pour les lieux de stages et des contacts avec des alumni ayant bénéficié d'aménagements raisonnables.
- Accompagnement du personnel en situation de handicap : l'AVIQ offrira son expertise pour ajuster les situations de travail du personnel en situation de handicap, renforçant ainsi l'inclusivité au sein des établissements d’enseignement supérieur.
Cette initiative témoigne de l’engagement commun de l’ARES et de l’AVIQ en faveur d'un enseignement supérieur toujours plus inclusif.
L'enseignement supérieur artistique franco-belge se donne rendez-vous
La troisième édition des journées franco-belges des écoles supérieures des arts sera accueillie du 30 juin au 2 juillet 2022 par l’ESA Saint-Luc Liège, les Beaux-Arts de Liège, l'École nationale supérieure des arts visuels de la Cambre à Bruxelles et la KASK Académie Royale des Beaux-Arts de Gand.
Ce rendez-vous, désormais incontournable entre les représentants et représentantes des écoles supérieures des arts belges et des écoles supérieures d'art et design françaises, est co-organisé par l’ARES – l’Académie qui fédère les établissements d’enseignement supérieur de la Communauté française de Belgique – et l’ANdEA – l’association nationale des écoles supérieures d’art et design publiques françaises -– avec le soutien de WB Campus et de l’Ambassade de France en Belgique.
Organisées autour de débats en plénière, d’ateliers de travail, de moments conviviaux et de la découverte des écosystèmes artistiques et culturels, ces journées visent à encourager les échanges d’expérience, d’expertise et de pratiques entre les établissements, à connecter la communauté franco-belge de l’enseignement supérieur des arts et du design, à renforcer la coopération et à envisager de nouveaux types de partenariats. Près de vingt écoles françaises et une dizaine d’écoles belges seront représentées par 120 participants et participantes – directeurs et directrices d’écoles, responsables pédagogiques, de la recherche ou de l’international, bibliothécaires, artistes-enseignant⸱es, ainsi que la communauté étudiante.
La transdisciplinarité aide-t-elle à agir dans un monde en mutation ? Comment questionner le numérique en école d’art ? Quelle place l’activisme peut-il avoir dans nos établissements ?
Les participant·es travailleront ensemble autour de questions majeures qui traversent les écoles d’art en transition et questionneront leurs pratiques. Ce programme, élaboré avec les participant·es, abordera ainsi concrètement, à partir de coopérations franco-belges existantes ou à venir, la professionnalisation des jeunes artistes, le soutien à la recherche en art, les évolutions pédagogiques et les rapports enseignant·es / étudiant·es, le renouvellement des missions des bibliothèques artistiques, l’organisation du travail créatif en ligne, le rôle de l’art et du design dans les transitions urbaines, l'accueil d’artistes en exil dans nos écoles, etc.
Le fruit d’une coopération historique consolidée depuis 2017
Les échanges entre les écoles françaises et belges mais aussi entre les deux scènes artistiques ont toujours été importants, avec des communautés enseignantes et étudiantes vivant dans un pays et travaillant ou étudiant dans l'autre, mais aussi des mobilités et des partenariats d'autant plus naturels entre les établissements eux-mêmes.
Les premières rencontres franco-belges ont été organisées en 2017 à la LUCA School of Arts à Bruxelles par l'Ambassade de France en Belgique et ont rassemblé une quarantaine d’écoles avec une centaine de participant⸱es.
En 2019, la deuxième édition des rencontres, mise en œuvre par l'ANdEA et l'Ambassade de France en Belgique, qui s'était tenue à l'Ecole nationale supérieure de la photographie d'Arles, à l'Ecole supérieure des beaux-arts de Montpellier MO.CO Contemporain et à l'Ecole supérieure des beaux-arts de Nîmes, portait sur la relation des écoles de création aux professions et plus largement à l'espace social, questionnant les pédagogies et les nouveaux enjeux à l'œuvre.
C’est ainsi qu’a émergé l'envie de structurer et de formaliser le partenariat entre l'ARES et l'ANdEA – en vue notamment d'appuyer les collaborations entre écoles d'art, de favoriser l'échange de pratiques, d'expérience et d'expertise – lequel s'est concrétisé en juillet 2021 avec la signature d’un mémorandum d’entente et se déploie cette année avec l’organisation de ces 3e rencontres en Belgique.
Troisième édition des journées franco-belges des écoles supérieures des arts du 30 juin au 2 juillet 2022 à Liège, Bruxelles et Gand
Organisée par :
ARES - Académie de recherche et d’enseignement supérieur
ANdEA - Association nationale des écoles supérieures d’art
Accueillie par :
l’ESA Saint-Luc Liège
les Beaux-Arts de Liège
l'École nationale supérieure des arts visuels de la Cambre à Bruxelles
l’Académie Royale des Beaux-Arts de Gand (KASK)
Avec le soutien de :
Ambassade de France en Belgique
WB Campus
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