Les études supérieures qui préparent à une profession pour laquelle il existe une pénurie significative de main d'oeuvre en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB)
Les études supérieures qui préparent à une profession pour laquelle il existe une pénurie significative de main-d’œuvre regroupent pratiquement un étudiant sur deux inscrits dans l’enseignement supérieur en FWB.
En Région wallonne, ces études sont de plus en plus nombreuses car de plus en plus de métiers sont considérés en pénurie. En Région de Bruxelles-Capitale, les besoins sont plus stables au fil du temps.
En 2019-2020, les femmes représentent 51 % du total des étudiants inscrits dans des études « en pénurie ». Cette proportion est restée stable au cours du temps : elle était de 49,9 % 15 ans auparavant.
Le secteur paysage qui regroupe le plus d’étudiants inscrits dans des études « en pénurie » est celui des sciences humaines et sociales.
Les besoins en matière de santé et protections sociales sont également importants. Selon la nomenclature CITE (Classification internationale type de l’éducation), ce grand domaine est le plus important en nombre et représente à lui seul un étudiant sur trois parmi les étudiants inscrits dans des études « en pénurie ». Ce domaine est composé à 70 % d’étudiantes.
À peine moins d’un cursus sur trois « en pénurie » fait partie des STIM.