Documents et outils
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Podcast ZOOM / À la découverte de CIVIS
Dans cet épisode, nous partons à la découverte de CIVIS, une alliance d'universités européennes créée en 2019, à laquelle l’Université libre de Bruxelles prend activement part.
Podcast ZOOM / À la découverte de Circle U.
Dans cet épisode, nous partons à la découverte de Circle U., une alliance d'universités européennes créée en 2020, à laquelle l’Université catholique de Louvain prend activement part.
Podcast ZOOM / Les alliances d'universités européennes
Dans cet épisode, nous nous intéressons aux alliances d’universités européennes, ces alliances transnationales qui réunissent des établissements d'enseignement supérieur partout en Europe. Cette initiative vraiment unique vise à promouvoir les valeurs et l'identité européennes tout en boostant la qualité et la compétitivité de l'enseignement supérieur !
Succès pour le premier appel « Universités européennes » avec 17 alliances sélectionnées et un budget revu à la hausse
Dix mois après le lancement du premier appel "universités européennes" pour le développement d’alliances stratégiques et innovantes en Europe, la Commission européenne a communiqué les résultats : 17 alliances, composées de 114 établissements d'enseignement supérieur issus de 24 États membres, ont été sélectionnées. Parmi celles-ci, il y aura 4 universités belges, dont l'ULB et son alliance universitaire civique européenne, "CIVIS".
Le 24 octobre 2018, la Commission européenne lançait un premier appel pilote avec pour objectif de soutenir la création d’« universités européennes » en tant que nouvelles alliances stratégiques et innovantes entre des établissements d’enseignement supérieur en Europe.
Quatre mois après la clôture de l’appel, la Commission européenne a annoncé ce 26 juin les résultats de ce premier appel. Parmi les 54 projets d’« universités européennes » réunissant près de 300 établissements d’enseignement supérieur, 17 alliances ont été sélectionnées, au lieu des 12 initialement prévues. À cet effet, un budget de 85 millions d’euros sera débloqué afin de financer chaque alliance à hauteur de 5 millions d’euros, soit 25 millions de plus que l’enveloppe de départ.
Parmi les 17 projets d’« universités européennes » sélectionnés, se retrouve l’« Alliance universitaire civique européenne – CIVIS » portée par l’ULB ainsi que 7 autres partenaires allemand, espagnol, français, grec, italien, roumain et suédois. Par cette alliance (qui rassemblera environ 384 000 étudiants et 55 000 membres du personnel), les partenaires entendent promouvoir « la vision d’une université civique européenne comme un espace pour l'enseignement innovant et responsable, la recherche, les échanges culturels et l'action citoyenne en Europe, de la Baltique à la mer Méditerranée, tout en s'engageant avec le monde, ses habitants et ses établissements. » Les établissements français et allemands « dominent » cette sélection puisqu’elles sont présentes dans 14 alliances. La Belgique n’a pas à rougir pour autant : outre l’ULB, la KULeuven, l’UAntwerp et la VUB ont vu leurs projets d’« universités européennes » également sélectionnés. Notons par ailleurs que, malgré l’incertitude qui plane sur la coopération académique et scientifique dans le contexte du Brexit, trois alliances européennes sélectionnées incluent des établissments britanniques.
Il convient enfin de souligner la diversité des alliances sélectionnées, tant par leur taille (variant de 4 à 11 établissements et comptant en moyenne 7 établissements par alliance), que par leurs objectifs. Nous retrouvons ainsi des alliances incluant des établissements ayant un profil plus technique, des écoles supérieures des arts, des établissements spécialisés en sciences appliquées ou encore des alliances d’universités plus globales mêlant toutes disciplines.
Grâce au succès de ce premier appel pilote, l’objectif de création de 20 « universités européennes » à l’horizon 2024 semble donc en bonne voie. Pour rappel, le second appel sera lancé en octobre 2019 et il est certain que d’autres établissements d’enseignement supérieur, dont ceux de la Fédération Wallonie-Bruxelles, candidateront et contribueront ainsi à l’émergence d’« universités européennes ».
Rappelons enfin qu’en novembre 2018, le ministre Jean-Claude Marcourt et le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont débloqué un budget d’un demi-million d’euros pour soutenir les établissements qui répondront à cette nouvelle initiative européenne. Ainsi, les établissements qui auront répondu aux appels durant la phase pilote, se verront octroyer un budget de maximum 100 000 euros pour poursuivre le projet de collaboration, que celui-ci ait été sélectionné ou non par la Commission européenne.
EN SAVOIR+ : consultez le communiqué de presse de la Commission européenne pour en savoir plus concernant les résultats du premier appel « universités européennes » et consultez la page de l’appel sur le site de l'ARES pour en savoir plus concernant la subvention de la FWB
Un demi-million d'euros pour appuyer la participation des établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l'appel « universités européennes »
Avec l’initiative des « universités européennes », l’Union européenne souhaite soutenir le développement d’alliances stratégiques et innovantes d’institutions d’enseignement supérieur en Europe. Le ministre Jean-Claude Marcourt entend inciter les établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles à contribuer à l’émergence des futures universités européennes. Ainsi, un budget d’un demi-million d’euros a été débloqué pour soutenir les établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui présenteront un projet auprès de la Commission européenne. En étroite collaboration avec le Ministère, l’ARES a été chargée de la mise en œuvre de cet appui aux établissements.
Au Sommet de Göteborg de décembre 2017, les dirigeants européens exprimaient leur volonté de renforcer le rôle stratégique de l’Union européenne dans le domaine de l’éducation, et en particulier de l’enseignement supérieur. Dans cette perspective, ils appelaient la Commission européenne à soutenir le développement de partenariats stratégiques entre les institutions d’enseignement supérieur et à encourager l’émergence d’une vingtaine d’« universités européennes ». Constituées sur la base d’initiatives bottom-up, ces alliances transnationales devront notamment promouvoir les valeurs et l’identité européennes et renforcer la qualité et la compétitivité de l'enseignement supérieur européen sur le plan international.
Le 24 octobre 2018, la Commission européenne a lancé un premier appel pilote. Doté d’un budget de 30 millions d’euros, cet appel permettra de financer six alliances d’universités européennes mais surtout de tester des modèles innovants, reposant notamment sur :
- une alliance de partenaires, incluant tout type d’établissement d’enseignement supérieur et couvrant une vaste zone géographique de l’Union européenne,
- une stratégie à long terme co-construite, axée sur l’excellence, l’innovation, la pérennité et les valeurs européennes,
- une offre de cursus centrés sur les étudiants et organisés conjointement sur un campus interinstitutionnel et européen.
Toujours dans cette phase pilote, la Commission européenne a déjà indiqué que le deuxième appel sera lancé en octobre 2019.
À l’instar de quelques Etats membres dont la France et l’Allemagne, la Fédération Wallonie-Bruxelles soutiendra financièrement les établissements d’enseignement supérieur dans le cadre de l’appel « universités européennes ». Une subvention forfaitaire de maximum 100.000 € sera automatiquement octroyée aux établissements qui auront répondu à l’appel européen. Cette subvention permettra d’appuyer les établissements dans la préparation de leur dossier de candidature et dans la mise en œuvre du projet déposé – que ce projet soit sélectionné ou non par la Commission européenne.
« Il s’agit d’un engagement politique fort de la Fédération Wallonie-Bruxelles, souligne Julien Nicaise, administrateur de l’ARES, qui démontre une nouvelle fois l’engagement de l’ensemble des acteurs de notre enseignement supérieur à contribuer à la construction européenne. Ce financement va même au-delà de l’initiative des universités européennes puisqu’il participera de manière plus globale au renforcement de l’internationalisation de nos établissements. Enfin, la concrétisation de cet engagement a été rendue possible grâce à l’excellente collaboration entre l’ARES, le Cabinet du Ministre et la DGESVR, laquelle a joué un rôle d’information et de proposition essentiel auprès des acteurs de la Fédération, dans le cadre des discussions européennes. »
EN SAVOIR+ : pour connaitre les modalités d’octroi de la subvention, consultez la page de l'appel sur le site de l'ARES
La technologie blockchain bientôt au service de l’authentification des diplômes
La mobilité des étudiants et des travailleurs à l’échelle européenne, couplée au développement d’un marché de faux diplômes, induisent une charge administrative considérable pour les citoyens, les établissements d’enseignement supérieur et les administrations. Pour répondre à ces défis, l’ARES et plusieurs partenaires de la Communauté flamande et des Pays-Bas rencontraient ce 5 février des représentants d'organisations européennes et d’États membres autour d’un projet d’utilisation de la technologie blockchain pour l'authentification des diplômes à l’échelle de l'Union.
Près de 50 représentants d'organisations européennes et d’États membres rencontraient ce mardi 5 février 2019, à Bruxelles, l'AVOHOX (Agentschap voor Hoger Onderwijs, Volwassenenonderwijs, Kwalificaties en Studietoelagen de la Communauté flamande), DUO (Dienst Uitvoering Onderwijs du ministère de l'Éducation hollandais) et l'ARES pour discuter d'un projet d'échanges de données à l'échelle européenne permettant l’authentification des diplômes et des diplômés.
Imaginé en Belgique par les services de la Communauté flamande, aussitôt rejointe par les Pays-Bas et, en Fédération Wallonie-Bruxelles, par l'ARES, le projet a rapidement donné lieu à la formulation d'un prototype baptisé « Certified4life ». Concrètement, il s'agit de permettre aux établissements d’enseignement supérieur d’insérer dans la chaine de blocs les diplômes obtenus par leurs étudiants. Ces derniers pouvant ensuite donner accès à leurs diplômes ainsi authentifiés aux établissements auxquels ils souhaitent s’inscrire et aux entreprises dans lesquelles ils postulent, ils gardent donc le contrôle total de leurs données.
Gérer une mobilité européenne toujours plus importante
Si la mobilité des étudiants et des travailleurs à l’échelle européenne a pu se développer grâce à différents leviers comme Erasmus ou la libre circulation des travailleurs, elle s'accompagne parfois d'une série de charges administratives. Un étudiant qui souhaite poursuivre des études dans un autre pays l'Union que le sien doit ainsi prouver qu'il a bien obtenu le diplôme nécessaire à pour accéder à celles-ci. Les travailleurs, eux, doivent justifier de leurs diplômes pour postuler à un emploi. Des charges administratives qui peuvent être importantes, voire coûteuses...
Parallèlement à cette mobilité accrue, un marché des faux diplômes s'est considérablement développé grâce aux nouvelles technologies, auquel l'actualité fait régulièrement écho.
Le projet vise donc à répondre simultanément à ces deux défis. À terme, il devrait conduire à une simplification administrative, bienvenue tant pour les établissements d’enseignement supérieur et les administrations que pour les particuliers. En créant un environnement d’échanges de données fiables entre les partenaires, « Certified4life » se veut également un créateur de confiance entre les citoyens, les établissements d’enseignement ou encore les entreprises.
16 pays et la Commission européenne intéressées par le projet
La rencontre avait pour but de consolider les grandes lignes du projet en veillant à la cohérence avec les initiatives existantes tels qu'entre autres Europass (un projet permettant aux citoyens européens de présenter leurs compétences selon un modèle standardisé) ou encore l'European Student Card (un projet permettant aux étudiants d’être reconnus par l’ensemble des établissements européens), de convaincre d'autres partenaires de participer et d'envisager les possibilités de financement.
Et le projet en intéresse plus d'un à l'échelle européenne. Si la Communauté flamande, la Fédération Wallonie-Bruxelles et les Pays-Bas font figure de pionniers, 16 États membres au total ont pris part à la rencontre. Leur participation témoigne de la volonté partagée d'adopter une approche commune et intégrée pour répondre aux défis posés par l’authentification des diplômes et des diplômés.
Trois directions générales de la Commission européenne ont également marqué leur intérêt pour le projet en participant à la rencontre. Il s’agissait de la Direction générale de l'éducation et de la culture (DGEAC), de la Direction générale emploi, affaires sociales et inclusion (DG EMPL) et de la Direction générale Communication networks, Content and Technology (DG CONNECT). Leur présence témoigne non seulement de l'importance des enjeux liés à l'authentification des diplômes, mais également de l'attrait de l'utilisation de la technologie blockchain dans ce cadre.
Prochaine étape : confirmer tous les partenaires intéressés et élaborer le projet complet, qui pourra ensuite être présenté aux services de la Commission européenne...
EN SAVOIR + sur le projet certified4life