Documents et outils
La page « Documents et outils » de l'ARES vous permet de rechercher et d'accéder facilement aux documents, médias et outils essentiels liés à l'enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Comment optimiser votre recherche ? Indiquez un ou plusieurs mots-clés, puis affinez les résultats à l'aide des filtres (ou inversement) OU utilisez les guillemets pour chercher une expression exacte.
Il est possible de réinitialiser la recherche en supprimant les critères de filtres.
8 résultat(s)
8 résultat(s)
Évaluation externe de l’ARES - La plus-value de l’institution reconnue par ses membres
L’ARES livre le rapport final d’évaluation qu’elle avait confiée, à la suite d’un appel d’offres, à un opérateur externe (PwC). Bien qu’une évaluation externe ne soit pas actuellement obligatoire, l’ARES a souhaité anticiper cette démarche, prévue dans le décret ‘Gouvernance’.
Cette évaluation a porté sur le rôle de l’ARES, le fonctionnement de ses organes, ses missions et sa valeur ajoutée. A cette fin, l’opérateur externe indépendant, a rencontré, individuellement ou en groupe, tous les acteurs de l’ARES (membres de ses divers organes, membres du Conseil de direction, référents de l’Administration de l’ARES auprès des Commissions permanentes, etc.). L’opérateur a aussi eu accès à tous les documents utiles (décrets, PV des réunions des divers organes, Avis émis par l’ARES, documents de travail internes, etc.).
Les entretiens menés mettent en exergue la reconnaissance, par les différentes parties prenantes, de la plus-value de l'institution et de la qualité du travail de son administration.
L’évaluateur conclut également que globalement, sur la base de l’ensemble des informations récoltées et des documents analysés, l’ARES s’acquitte effectivement des 28 missions qui lui sont confiées par le décret « Paysage ».
Le rapport contient de nombreuses observations utiles sur le fonctionnement des différents organes de l’ARES et fournit, en conclusion, des recommandations visant à améliorer encore le fonctionnement de notre institution, au service de l’enseignement supérieur.
Le Conseil d’administration de l’ARES, réunissant l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur, examinera, lors de ses prochaines réunions, comment tirer le meilleur parti des enseignements et des conclusions de ce rapport.
Le rapport final d’évaluation est disponible ici.
Evaluation externe de l’ARES
L’ARES livre le rapport final d’évaluation qu’elle avait confiée, à la suite d’un appel d’offres, à un opérateur externe (PwC). Bien qu’une évaluation externe ne soit pas actuellement obligatoire, l’ARES a souhaité anticiper cette démarche, prévue dans le décret ‘Gouvernance’.
Le conseil d’administration de l’ARES rend un avis positif sur la candidature de Jean-Paul Lambert à sa présidence
Les membres du conseil d’administration de l’ARES, l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur, réunis ce mardi 26 septembre 2023, ont rendu un avis positif sur la candidature de Jean-Paul Lambert à la présidence du CA de l’ARES, sur proposition de la ministre de l’Enseignement supérieur, Madame Françoise Bertieaux.
Dans le respect de la procédure prévue, à la suite de l’avis (non contraignant) du CA de l’ARES, la candidature de Monsieur Lambert doit encore être approuvée par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Le personnel enseignant de l'enseignement supérieur sous la loupe
L’ARES présente un nouveau numéro de StatSup’Info, cette fois-ci consacré au personnel enseignant et de direction des hautes écoles, écoles supérieures des arts et de l’enseignement supérieur de promotion sociale.
Fruit d’une collaboration entre la Direction études et statistiques de l’ARES et le Centre d’expertise - Analyse des données liées aux personnels de l’enseignement et au budget (Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles - MFWB), la présente note d’information a pour objectif de décrire un état des lieux des personnels enseignant et directeur·trice hors université afin de comprendre qui ils sont (âge, sexe, diplôme, fonction, etc.). Pour des raisons tout autant liées à la disponibilité des données qu’aux définitions des catégories de personnel, ce StatSup’Info met principalement en lumière les informations relatives à l’enseignement supérieur hors université.
Profil de la population enseignante (hors université)
- Le nombre total de membres du personnel et d’étudiant·es a augmenté respectivement de 11 % et de 18 %. Le nombre total d’équivalent temps-plein (ETP) du personnel enseignant a lui augmenté de 9,5 %.
- En 2004-2005, en moyenne, on comptait 17,9 étudiant·es par ETP du personnel enseignant ; un ratio s’élevant à 19,3 en 2020-2021 Des réalités chiffrées différentes en fonction du type d’établissement, eu égard notamment du mode de financement.
- On observe une augmentation de la proportion de femmes sur la période analysée. En école supérieure des arts, celle-ci est passée de 33 % à 38 %. Dans l’enseignement supérieur de promotion sociale, elle est passée de 41 % à 45 %, tandis qu’en haute école, l’évolution est de 60 % à 63 %. Cette augmentation est plus rapide au sein des universités (personnel académique uniquement).
- Un peu moins de 2/3 des membres du personnel enseignant disposent d’un titre pédagogique (hommes : 53 % / femmes : 70 %).
- Pour l’année académique 2020-2021, 70 % des enseignantes et enseignants exercent dans l’enseignement supérieur avec un diplôme de master. Les détentrices et détenteurs d’un bachelier non pédagogique représentent quant à eux 19 % du corps enseignant.
- En octobre 2020, 25 % du personnel enseignant avait atteint l’âge de 55 ans ou plus.
- En 2016-2017, 974 enseignantes et enseignants ont exercé pour la première fois dans l’enseignement supérieur. Cinq ans plus tard, un peu plus de la moitié d’entre eux (54 %) ont quitté l’enseignement, dont 34 % après une année.
Pour l’administrateur de l’ARES, Laurent Despy, « deux tendances particulièrement inquiétantes doivent susciter notre vigilance », à savoir « l’évolution plus rapide du corps étudiant par rapport au personnel enseignant ainsi que le taux d’abandon précoce de carrière ». Laurent Despy ajoute et insiste « les autorités politiques doivent se saisir de l’outil d’aide au pilotage de l’enseignement supérieur que représente cette note ».
Note : nous vous invitons à consulter la note d’information, y compris les éléments de définitions, les limites et la méthodologie mobilisée pour produire les indicateurs.
Les indicateurs essentiels de la formation initiale des enseignants
L’ARES revient avec une quatrième édition de StatSup’Info, la note d’information qui décode une thématique liée à l’enseignement supérieur. Cette fois-ci, le numéro se concentre sur plusieurs indicateurs relatifs à la formation initiale des enseignants (FIE) entre 2009-2010 et 2020-2021. Pour rappel, celle-ci fait l’objet d’une réforme majeure dont la mise en application est prévue à la rentrée académique 2023-2024.
La formation initiale des enseignants (FIE) en haute école rassemble environ 14 000 étudiantes et étudiants en 2020-2021. Parmi ceux-ci, 2 sur 10 suivent des études conduisant à l’enseignement de niveau préscolaire, 4 sur 10 à l’enseignement de niveau primaire et à nouveau 4 sur 10 à l’enseignement de niveau secondaire.
Sur les 12 années académiques observées, on constate que les primo-inscriptions du niveau préscolaire ont connu une diminution lente et constante dès 2009-2010, alors que celles qui concernent les niveaux primaire et secondaire ont augmenté lentement jusqu’en 2016-2017, avant de chuter rapidement. De manière générale, depuis 2016-2017, le nombre total de primo-inscriptions dans les filières de la FIE a diminué de 18,4%. La situation n’est cependant pas identique pour les 3 niveaux d’enseignements : au niveau préscolaire, cette diminution est de 5,7%, tandis que les niveaux primaire et secondaire affichent une baisse de l’ordre de 20%.
Alors que les étudiantes représentent en moyenne 7 personnes primo-inscrites sur 10, elles représentent 8 diplômés sur 10, indiquant un taux d’abandon et de réorientation plus élevé chez les hommes. Cela étant, les proportions de genre en matière de primo-inscription varient d’un niveau d’enseignement à l’autre. Si le niveau secondaire affiche une presque parité, les niveaux préscolaire (96%) et primaire (81%) font apparaitre une prédominance de femmes.
Quel que soit le genre, on assiste à une augmentation de la durée moyenne des études au fil du temps. En 2020-2021, 5 personnes diplômées sur 10 terminent leurs études en 3 ans ; en 2009-2010, elles étaient 7 sur 10. Précisons que la durée moyenne des études des diplômées (3,31 ans) est inférieure à celle des hommes de (3,67 ans) et, enfin, que les durées moyennes des études par niveau sont de 3,3 ans pour le préscolaire, 3,24 ans pour le primaire et 3,57 ans pour le secondaire.
Laurent Despy, administrateur de l’ARES : « À travers cette note, la capacité d’expertise de l’ARES est une nouvelle fois démontrée. Les indicateurs ici mis en lumière par la Direction des études et statistiques représentent une base chiffrée de référence pour le travail d’accompagnement qu’effectue la Cellule d’appui à la mise en œuvre de la réforme de la Formation initiale des enseignants. En complément à cette note, nous invitons d’ailleurs tout décideur politique, professionnel de l’éducation, étudiant, élève ou simple citoyen à consulter le tableau de bord interactif qui permettra de suivre, via une mise à jour annuelle, les effets de la réforme. »
EN SAVOIR + : télécharger la note d'information « StatSup’Info » sur la formation initiale des enseignants au format PDF
Examen d'entrée et d'accès en sciences médicales et dentaires : toutes les questions que vous vous posez sur cet examen
Combien de candidat·es présentent l’examen ? Quelle est la proportion des candidat·es belges ? Quel est le taux de réussite ? Quelle est la matière qui pose le plus de problèmes aux candidat·es ? Pour répondre à ces questions et à beaucoup d’autres, la Direction études et statistiques de l’ARES a publié les statistiques descriptives des cinq premières éditions de l’examen d’entrée aux études en médecine et en dentisterie. Les principaux éléments vous sont présentés ci-après.
Organisé deux fois par an, l’examen consiste en un ensemble de choix multiples de 120 questions et se déroule en 2 parties, chacune étant composée de 4 matières. Pour le réussir, il faut obtenir au moins 8/20 à chaque matière et au moins 10/20 à chacune des 2 parties. Les candidates et candidats “non-résidents” ne peuvent représenter plus de 30 % du total des lauréat·es. Une personne peut présenter l’examen deux années académiques maximum (consécutives ou non) sur une période de cinq années académiques.
Les statistiques descriptives des 5 premières éditions de l’examen d’entrée en médecine et dentisterie sont présentées dans un rapport détaillé sous forme de questions et selon 3 axes : les inscriptions, l’origine des candidates et candidats et les résultats. Une dernière partie reprend les chiffres-clés pour chaque édition.
Le nombre d’inscriptions augmente au fil des éditions
Entre la première épreuve de l’édition 2018 (première année pour laquelle il y a eu 2 épreuves) et celle de l’édition 2021, le nombre de candidat.es est passé de 3 337 à 5 443, soit une augmentation de 61,2 %. Il est également à noter une augmentation du nombre de candidat.es primo-inscrit.es, indiquant un renouvellement du public. En moyenne, l’on constate aussi 2 fois plus de candidates que de candidats.
La proportion des candidat·es belges a diminué
En 2017, les Belges représentaient 7 participant·es sur 10. Cette proportion a depuis constamment diminué pour atteindre 1 candidat·e sur 2 en 2021. A l’inverse, la proportion de candidats et candidates de nationalité française est passée sur la même période de 13,4% à 34% en 2021. Les modifications intervenues en France pour l’accès et le parcours dans les filières de soins de santé peuvent expliquer une partie de cette évolution. La Belgique et la France sont donc les nationalités les plus représentées.
Plus de participations en médecine qu’en dentisterie
En moyenne, 85,5 % des candidat·es s’inscrivent en médecine et 14,5 % en dentisterie, une donnée qualifiée de stable au fil des éditions. Au niveau de la catégorie de nationalité, il est à constater que près de 20 % des candidat·es français·es sont inscrits en dentisterie, tandis que cette proportion avoisine les 12 % pour les autres catégories de nationalité.
Le taux de réussite par épreuve fluctue
Pour une édition donnée, le taux de réussite des lauréates et des lauréats primo-inscrits évolue entre les deux épreuves, parfois à la hausse, parfois à la baisse. L’évolution la plus importante du nombre de lauréat·es concerne l’édition 2021. Sur les cinq dernières, le taux de lauréat·es est en moyenne de 17 %. Concernant le taux de réussite selon le sexe, l’étude indique que celui des candidats est légèrement supérieur à celui des candidates, et ce pour l’ensemble des épreuves.
La physique pose le plus de problèmes aux candidat.es
Parmi les candidat·es qui n’ont qu’une note inférieure à 8/20 sur l’ensemble des matières, la matière dans laquelle cette note est obtenue est majoritairement “physique” (30,5 %), viennent ensuite “raisonnement” (23,9 %) et “biologie” (16 %).
« L’un des éléments marquants de cette étude est sans nul doute l’augmentation considérable du nombre de candidats au fil des éditions » commente Laurent Despy, administrateur de l’ARES, lequel ajoute que « cela tend à démontrer l’attractivité des études de médecine et de dentisterie ».
EN SAVOIR + Le rapport peut être consulté dans la section « Documents et outils » du site web de l'ARES.
Un exemplaire imprimé peut être envoyé sur simple demande et sous réserve de disponibilité à l’adresse publications@ares-ac.be.
Feu vert à Jean-Pierre Hansen pour présider le Conseil d’administration de l’ARES
<p><strong>La proposition du ministre de l’Enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles de désigner Jean-Pierre Hansen à la présidence du Conseil d’administration de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur a recueilli aujourd’hui l’assentiment de ses administrateurs. Une fois la désignation confirmée par le Gouvernement, l’intéressé succèdera à feu le ministre d’État Philippe Maystadt, contraint à démissionner le 18 aout dernier pour raisons de santé, et au recteur Albert Corhay qui assurait jusqu’ici l’intérim. Jean-Pierre Hansen entrera alors en fonction en janvier 2018, pour un mandat de trois ans.</strong></p>
<p>Proposé fin novembre au poste de Président du Conseil d’administration de l’ARES par le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean-Pierre Hansen devrait prendre officiellement, pour <strong>trois ans</strong>, les rênes de celui-ci en janvier prochain, une fois sa désignation confirmée par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.<br /><br /><strong>Ingénieur civil électromécanicien</strong> (ULiège, 1971) et <strong>économiste</strong> (Paris II, 1974), Jean-Pierre Hansen est aussi titulaire d’un <strong>doctorat en génie électrique</strong> (Paris VI, 1974). Auteur de plusieurs publications scientifiques, Docteur honoris causa de la KU Leuven (2004) et membre de l’Académie royale de Belgique depuis 2009, il a d’abord été <strong>ingénieur de recherches</strong> avant d’entamer une importante carrière industrielle tout en <strong>enseignant l’économie</strong>, notamment à l’<strong>Université catholique de Louvain</strong> et à l’<strong>École polytechnique de Paris</strong>.<br /><br /> Jean-Pierre Hansen rejoindra l’ARES également fort d’une solide expérience en termes de management et de gouvernance, qu’il a principalement acquise dans les secteurs de l’énergie, des services collectifs et de l’économie au sens large. Il a ainsi successivement occupé <strong>plusieurs hautes fonctions de direction et d’administration au sein d’entreprises d’envergure internationale</strong>, souvent belges ou actives en Belgique, telles qu’Electrabel et Suez, Arcelor, ou encore des groupes KBC et Delhaize.<br /><br /> Ses qualités lui ont par ailleurs valu d’assurer les fonctions de <strong>vice-président de la Fédération des entreprises de Belgique</strong> (FEB, 2001-2005), de membre du <strong>conseil de Régence de la Banque nationale de Belgique</strong> (2002- 2005) et de président du <strong>comité de gestion du FOREM</strong> (2011-2016).<br /><br /> « <em>Avec un tel profil à la tête de notre Conseil d’administration, notre enseignement supérieur pourra <strong>compter sur une expertise solide</strong>, construite à la <strong>croisée des domaines de la recherche, de la formation, de l’entreprise et de l’emploi</strong> »</em>, estime Julien Nicaise, administrateur de l’ARES, qui ajoute que « <em>cette expertise</em><em>devrait idéalement <strong>s’inscrire dans la continuité de nos ambitions d’excellence et de redressement socioéconomique</strong> inclusif de la Wallonie et de Bruxelles</em> ».<br /><br /> Conformément au décret « Paysage », le président du Conseil d’administration de l’ARES est désigné par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour une période de trois ans, sur avis conforme de l’ARES.<br /><br /> Jean-Pierre Hansen devrait prendre officiellement ses fonctions en janvier 2018. Il succèdera à feu Philippe Maystadt, qui avait exercé le mandat entre octobre 2014 et le 18 aout 2017, date à laquelle il s’était résigné à démissionner compte tenu de son état de santé. L’intérim avait alors été confié au recteur Albert Corhay.</p>
<p> </p>
<p><a href="images/presse/communiques/ARES-CP-Presidence-Hansen-2017-12-19.pdf" target="_blank" title="ARES - Communiqué de presse - Feu vert à Jean-Pierre Hansen pour présider le Conseil d’administration de l’ARES">Télécharger le communiqué de presse au format PDF</a></p>
<p> </p>