Documents et outils
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Évaluation externe de l’ARES - La plus-value de l’institution reconnue par ses membres
L’ARES livre le rapport final d’évaluation qu’elle avait confiée, à la suite d’un appel d’offres, à un opérateur externe (PwC). Bien qu’une évaluation externe ne soit pas actuellement obligatoire, l’ARES a souhaité anticiper cette démarche, prévue dans le décret ‘Gouvernance’.
Cette évaluation a porté sur le rôle de l’ARES, le fonctionnement de ses organes, ses missions et sa valeur ajoutée. A cette fin, l’opérateur externe indépendant, a rencontré, individuellement ou en groupe, tous les acteurs de l’ARES (membres de ses divers organes, membres du Conseil de direction, référents de l’Administration de l’ARES auprès des Commissions permanentes, etc.). L’opérateur a aussi eu accès à tous les documents utiles (décrets, PV des réunions des divers organes, Avis émis par l’ARES, documents de travail internes, etc.).
Les entretiens menés mettent en exergue la reconnaissance, par les différentes parties prenantes, de la plus-value de l'institution et de la qualité du travail de son administration.
L’évaluateur conclut également que globalement, sur la base de l’ensemble des informations récoltées et des documents analysés, l’ARES s’acquitte effectivement des 28 missions qui lui sont confiées par le décret « Paysage ».
Le rapport contient de nombreuses observations utiles sur le fonctionnement des différents organes de l’ARES et fournit, en conclusion, des recommandations visant à améliorer encore le fonctionnement de notre institution, au service de l’enseignement supérieur.
Le Conseil d’administration de l’ARES, réunissant l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur, examinera, lors de ses prochaines réunions, comment tirer le meilleur parti des enseignements et des conclusions de ce rapport.
Le rapport final d’évaluation est disponible ici.
Evaluation externe de l’ARES
L’ARES livre le rapport final d’évaluation qu’elle avait confiée, à la suite d’un appel d’offres, à un opérateur externe (PwC). Bien qu’une évaluation externe ne soit pas actuellement obligatoire, l’ARES a souhaité anticiper cette démarche, prévue dans le décret ‘Gouvernance’.
Le conseil d’administration de l’ARES rend un avis positif sur la candidature de Jean-Paul Lambert à sa présidence
Les membres du conseil d’administration de l’ARES, l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur, réunis ce mardi 26 septembre 2023, ont rendu un avis positif sur la candidature de Jean-Paul Lambert à la présidence du CA de l’ARES, sur proposition de la ministre de l’Enseignement supérieur, Madame Françoise Bertieaux.
Dans le respect de la procédure prévue, à la suite de l’avis (non contraignant) du CA de l’ARES, la candidature de Monsieur Lambert doit encore être approuvée par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Feu vert à Jean-Pierre Hansen pour présider le Conseil d’administration de l’ARES
<p><strong>La proposition du ministre de l’Enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles de désigner Jean-Pierre Hansen à la présidence du Conseil d’administration de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur a recueilli aujourd’hui l’assentiment de ses administrateurs. Une fois la désignation confirmée par le Gouvernement, l’intéressé succèdera à feu le ministre d’État Philippe Maystadt, contraint à démissionner le 18 aout dernier pour raisons de santé, et au recteur Albert Corhay qui assurait jusqu’ici l’intérim. Jean-Pierre Hansen entrera alors en fonction en janvier 2018, pour un mandat de trois ans.</strong></p>
<p>Proposé fin novembre au poste de Président du Conseil d’administration de l’ARES par le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean-Pierre Hansen devrait prendre officiellement, pour <strong>trois ans</strong>, les rênes de celui-ci en janvier prochain, une fois sa désignation confirmée par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.<br /><br /><strong>Ingénieur civil électromécanicien</strong> (ULiège, 1971) et <strong>économiste</strong> (Paris II, 1974), Jean-Pierre Hansen est aussi titulaire d’un <strong>doctorat en génie électrique</strong> (Paris VI, 1974). Auteur de plusieurs publications scientifiques, Docteur honoris causa de la KU Leuven (2004) et membre de l’Académie royale de Belgique depuis 2009, il a d’abord été <strong>ingénieur de recherches</strong> avant d’entamer une importante carrière industrielle tout en <strong>enseignant l’économie</strong>, notamment à l’<strong>Université catholique de Louvain</strong> et à l’<strong>École polytechnique de Paris</strong>.<br /><br /> Jean-Pierre Hansen rejoindra l’ARES également fort d’une solide expérience en termes de management et de gouvernance, qu’il a principalement acquise dans les secteurs de l’énergie, des services collectifs et de l’économie au sens large. Il a ainsi successivement occupé <strong>plusieurs hautes fonctions de direction et d’administration au sein d’entreprises d’envergure internationale</strong>, souvent belges ou actives en Belgique, telles qu’Electrabel et Suez, Arcelor, ou encore des groupes KBC et Delhaize.<br /><br /> Ses qualités lui ont par ailleurs valu d’assurer les fonctions de <strong>vice-président de la Fédération des entreprises de Belgique</strong> (FEB, 2001-2005), de membre du <strong>conseil de Régence de la Banque nationale de Belgique</strong> (2002- 2005) et de président du <strong>comité de gestion du FOREM</strong> (2011-2016).<br /><br /> « <em>Avec un tel profil à la tête de notre Conseil d’administration, notre enseignement supérieur pourra <strong>compter sur une expertise solide</strong>, construite à la <strong>croisée des domaines de la recherche, de la formation, de l’entreprise et de l’emploi</strong> »</em>, estime Julien Nicaise, administrateur de l’ARES, qui ajoute que « <em>cette expertise</em><em>devrait idéalement <strong>s’inscrire dans la continuité de nos ambitions d’excellence et de redressement socioéconomique</strong> inclusif de la Wallonie et de Bruxelles</em> ».<br /><br /> Conformément au décret « Paysage », le président du Conseil d’administration de l’ARES est désigné par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour une période de trois ans, sur avis conforme de l’ARES.<br /><br /> Jean-Pierre Hansen devrait prendre officiellement ses fonctions en janvier 2018. Il succèdera à feu Philippe Maystadt, qui avait exercé le mandat entre octobre 2014 et le 18 aout 2017, date à laquelle il s’était résigné à démissionner compte tenu de son état de santé. L’intérim avait alors été confié au recteur Albert Corhay.</p>
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<p><a href="images/presse/communiques/ARES-CP-Presidence-Hansen-2017-12-19.pdf" target="_blank" title="ARES - Communiqué de presse - Feu vert à Jean-Pierre Hansen pour présider le Conseil d’administration de l’ARES">Télécharger le communiqué de presse au format PDF</a></p>
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Tunisie : mission courte, mais fort potentiel de renforcement de nos collaborations académiques et scientifiques
L’ARES était en Tunisie entre le 7 et le 9 septembre derniers. La délégation, emmenée par le professeur Serge Jaumain, ULB, président de la Commission des relations internationales de l’ARES, a rencontré les principaux acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche du pays. L’objectif : renforcer les collaborations académiques et scientifiques existantes. Une mission courte, mais qui a révélé une réelle volonté et un potentiel de renforcement de la coopération existante.
En novembre 2015, le ministre tunisien alors en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche, Monsieur Chibeb Bouden, visitait l’ARES, accompagné d’une large délégation des hauts représentants de son ministère. La rencontre était organisée à l’occasion d’une étape cruciale pour l’enseignement supérieur et la recherche en Tunisie. En signant un accord d’association entre le pays et l’Union européenne au programme « Horizon 2020 », la Tunisie est ainsi devenue le premier pays africain associé au programme européen. L’étape, cruciale, ouvre des perspectives inédites tant pour les chercheurs tunisiens que pour leurs homologues européens.
Le budget alloué à l’Instrument européen de voisinage pour la coopération avec la Tunisie n’a cessé d’augmenter ces cinq dernières années pour atteindre plus de 180 millions d’euros en 2015.
Doper les relations existantes...
À l’occasion de la rencontre à Bruxelles, le ministre avait indiqué son souhait fort de renforcer les collaborations académiques et scientifiques avec la Fédération Wallonie-Bruxelles. Diversifier la coopération et renforcer des liens avec les pays francophones sont deux priorités.
Historiquement, les établissements d’enseignement supérieur tunisiens entretiennent des relations étroites avec leurs partenaires français. Pour le ministre, le potentiel d’un renforcement des collaborations existantes avec la Fédération Wallonie-Bruxelles devait être sérieusement envisagé, notamment dans la participation à des projets européens conjoints, dans l’appui à la valorisation de la recherche en Tunisie, le développement de cotutelles de thèse, etc. Chibeb Bouden avait donc proposé à l’ARES l’organisation d’une rencontre des présidents et responsables des établissements d’enseignement supérieur tunisiens et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, cette fois en Tunisie.
En 2015-2016, près de 295 000 étudiants étaient inscrits dans l’enseignement supérieur (public et privé) en Tunisie, dont 63 % d’étudiantes. Parmi les doctorants, près de 70 % étaient des femmes.
...dans un contexte de défis majeurs
Depuis le Printemps arabe, de nombreux établissements d’enseignement supérieur ont cherché, de manière individuelle, à renforcer leurs collaborations avec leurs partenaires tunisiens. Cependant face aux défis majeurs auxquels est confrontée la Tunisie – en particulier, le chômage des jeunes, une stabilité politique encore fragile, des faits de corruption supposés encore observés aujourd’hui et la sécurité – les efforts entrepris n’ont généralement pas abouti.
Les membres de la Commission des relations internationales de l’ARES ont par conséquent privilégié l’organisation d’une mission exploratoire courte avec pour principal objectif de rencontrer les représentants de quelques établissements tunisiens et d’échanger avec eux sur les attentes respectives et les pistes concrètes de renforcement des coopérations.
Les collaborations académiques et scientifiques sont nombreuses entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Tunisie. Nos établissements ont notamment développé un programme ‘Erasmus Mundus’ et mené quelques projets ‘Tempus’.
Emmenée par le professeur Serge Jaumain, ULB, président de la Commission des relations internationales, et soutenue par le Délégué Wallonie-Bruxelles à Tunis, Monsieur Christian Saelens, la délégation de l’ARES a rencontré l’Université de Tunis, l’Université de Tunis El Manar, l’Université de Tunis La Manouba, l’Université virtuelle de Tunis, mais également le Bureau national « Erasmsus+ » et le Bureau de liaison « Horizon 2020 ».
La délégation a eu également le privilège de rencontrer le nouveau ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Monsieur Slim Khalbous, désigné quelques jours auparavant dans le nouveau gouvernement d’union nationale. Le ministre a réitéré la volonté de son prédécesseur de renforcer les collaborations académiques et scientifiques avec la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il a également souligné sa priorité de mener à bien la réforme de l’enseignement supérieur qui devra renforcer l’autonomie des établissements tunisiens et donc impacter positivement leur coopération internationale.
Lors de ces rencontres très fructueuses, les représentants tunisiens ont confirmé de manière unanime leur volonté de renforcer les collaborations avec la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ils ont également expliqué les défis auxquels les universités et établissements d’enseignement supérieur tunisiens sont confrontés aujourd’hui, défis auxquels de nouvelles collaborations devraient pouvoir répondre.
La Fédération Wallonie-Bruxelles, modèle et partenaire
Les partenaires tunisiens se sont montrés particulièrement intéressés par l’ARES. La structure et le mode de gouvernance du secteur en Fédération Wallonie-Bruxelles pourraient alimenter les travaux actuels en Tunisie sur la gouvernance de son système et de ses établissements d’enseignement supérieur.
Mais, au-delà des questions systémiques, les partenaires tunisiens envisagent aussi la Fédération Wallonie-Bruxelles comme une terre d’opportunité pour leurs chercheurs. Face au problème de chômage des docteurs et au manque de perspective pour les chercheurs tunisiens, les universités tunisiennes souhaitent accroître les possibilités de cotutelle de thèse ainsi que les opportunités postdoctorales pour leurs chercheurs.
Les universités rencontrées ont également souligné la quasi absence de système de valorisation de la recherche. Elles ont dès lors montré un intérêt tout particulier aux bureaux de transfert de technologies de nos universités, au réseau LIEU et à l’Interface Adisif.
Entre 2006 et 2016, le nombre d’étudiants tunisiens inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles a presque doublé. En 2015-2016, quelque 250 étudiants tunisiens poursuivaient des études supérieures en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Une excellence partagée, des collaborations déjà enclenchées
La délégation de l’ARES a également eu le privilège de visiter l’Institut Pasteur de Tunis. Celui-ci constitue un centre de référence dans la région, notamment dans la recherche sur les venins et les biomolécules thérapeutiques. Cette visite a permis de montrer l’excellence scientifique déjà présente en Tunisie.
Dans la cadre de la nouvelle programmation de coopération bilatérale de WBI avec la Tunisie, 16 projets relatif à la coopération académique et scientifique ont été sélectionnés. Ils concernent les domaines des sciences humaines et sociales, des sciences et développement durable, et les sciences de la santé.
Pour Julien Nicaise, administrateur de l’ARES, « cette mission a démontré que la volonté affichée du ministre tunisien en novembre dernier de renforcer la coopération avec nos établissements d’enseignement supérieur trouve un écho tout aussi favorable auprès des acteurs de terrain tunisiens. Les défis restent nombreux en Tunisie, mais un potentiel remarquable existe. Il ne reste plus qu’à envisager ensemble les pistes concrètes de coopération. C’est ce que nous ferons prochainement, en étroite collaboration avec Wallonie-Bruxelles International ».