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20 years of cooperation. From an emergency phase to spinoffs creation
Brochure réalisée dans le cadre des 20 ans de partenariat avec l'Université du Rwanda
Études de vétérinaire : 1115 jeunes ont passé le test d’orientation cette année
1115 candidates et candidats aux études en médecine vétérinaire en Fédération Wallonie-Bruxelles ont passé cette année le TOSS (test d’orientation du secteur de la santé). Ce test, obligatoire, mais non contraignant, évalue la maitrise des prérequis par les futures étudiantes et futurs étudiants.
433 jeunes ont présenté, le 6 septembre dernier, la seconde édition du test d’orientation aux études en médecine vétérinaire en Fédération Wallonie-Bruxelles (TOSS « vétés » – Test d’orientation du secteur de la santé). Leur nombre était de 682 pour l’épreuve de juillet.
Au total, 1115 candidates et candidats aux études de vétérinaire ont ainsi présenté le TOSS en vue d’une inscription pour l’année académique 2019-2020. Le chiffre est inférieur de 10% à celui enregistré l’année passée et similaire à celui de 2017 où le test concernait les études en médecine vétérinaire pour la première
| Juillet | Septembre | Total | ||||
| Inscriptions | Passé le test | Inscriptions | Passé le test | Inscriptions | Passé le test | |
| 2017 | 567 | 502 | 711 | 596 | 1278 | 1097 |
| 2018 | 844 | 758 | 549 | 479 | 1393 | 1237 |
| 2019 | 727 | 682 | 474 | 433 | 1201 | 1115 |
Les résultats globaux sont un peu meilleurs par rapport aux éditions précédentes avec 28,6 % de candidates et candidats affichant une moyenne globale supérieure à 10/20 pour l’épreuve de septembre. Toutefois, ce constat est à relativiser. Tout d’abord les deux matières de langue restent bien mieux maitrisées que les quatre matières scientifiques avec 74,1 % de réussites pour l’anglais et le français contre seulement 6,2 % pour le reste. Par ailleurs on constate également une baisse des résultats en chimie par rapport aux années précédentes. Cette année, seulement 1,6 % des candidates et candidats ont réussi l’examen en juillet et 6,2 % en septembre contre respectivement 9,5 % et 9,4 % en juillet et septembre 2018.
Comme lors des années précédentes, le TOSS « vétés » était organisé, sous l’égide de l’ARES, simultanément à l’ULiège, à l’UCLouvain, à l’ULB et à l’UNamur. Les connaissances dans six matières ont été évaluées : mathématiques, physique, chimie, biologie, français et anglais.
| Mathématiques | Anglais | Biologie | Physique | Français | Chimie | Global | |
| % ≥ 10/20 | % ≥ 10/20 | % ≥ 10/20 | % ≥ 10/20 | % ≥ 10/20 | % ≥ 10/20 | % ≥ 10/20 | |
| 07.2017 | 34,3 % | 28,3 % | 27,5 % | 4,6 % | 81,7 % | 3,8 % | 12,4 % |
| 09.2017 | 15,6 % | 28,9 % | 24,7 % | 8,2 % | 51,8 % | 7,2 % | 9,6 % |
| 07.2018 | 14,0 % | 33,6 % | 39,1 % | 8,3 % | 77,7 % | 9,5 % | 12,9 % |
| 09.2018 | 16,1 % | 39,2 % | 21,9 % | 4,6 % | 74,5 % | 9,4 % | 10,9 % |
| 07.2019 | 23,6 % | 62,7 % | 18,2 % | 4,4 % | 69,9 % | 1,6 % | 22,3 % |
| 09.2019 | 15,7 % | 58,9 % | 17,3 % | 6,0 % | 82,7 % | 6,2 % | 28,6 % |
Pourcentage des cas où la moyenne de 10/20 par matière a été atteinte ou dépassée
Ces performances générales restent cependant indicatives en termes de maitrise des matières testées et doivent être relativisées. Les scores affichés dépendent donc étroitement de l’investissement que les étudiantes et étudiants consacrent à ce test d’orientation.
Le Test d’orientation du secteur de la santé a été mis en place en 2013 pour les études de médecine et dentisterie comme faisant partie d’un ensemble de dispositifs visant à favoriser le passage de la scolarité obligatoire à l’enseignement supérieur. Le décret relatif aux études de sciences vétérinaires du 13 juillet 2016 l’a rendu obligatoire bien que non-contraignant pour s’inscrire aux études de premier cycle de médecine vétérinaire à partir de 2017.
Ses modalités concrètes sont définies par l’Arrêté du Gouvernement de la Communauté Française relatif au Test d’Orientation du Secteur de la Santé du 19 avril 2017. Cet arrêté définit le programme du TOSS et la composition du jury constitué de dix professeur·es des facultés organisant le cursus de médecine vétérinaire. Enfin, il confie aux doyens des facultés la responsabilité académique et à l’ARES la gestion et l’organisation administrative du test. Le décret du 13 juillet 2016 prévoit également la mise en place d’un concours en fin de première année de bachelier.
Le TOSS vise donc à évaluer la maitrise des prérequis aux études envisagées et d’identifier ses éventuelles lacunes avant d’entamer l’année. Chaque participante ou participant au test peut ainsi consulter en ligne le détail de ses performances et reçoit la liste des activités de remise à niveau et d’aide à la réussite que l’université peut lui proposer. Une attestation de participation effective est également délivrée, celle-ci devant être fournie à l’inscription.
Rwanda – 3e conférence sur la biotechnologie et focus sur la chirurgie mini-invasive
Les 26 et 27 septembre 2019, la Rwanda Biotechnology 3rd Conference sera organisée à Kigali (Rwanda) avec l’Université du Rwanda. Cette année, un événement conjoint à cette conférence fera état des progrès dans le domaine de la chirurgie mini-invasive. Encore peu présente dans les hôpitaux rwandais, et plus largement africains, cette technologie fait aussi l’objet d’un programme de formation coordonné par l’Université de Liège et l’Université du Rwanda.
Le rendez-vous est désormais annuel : en septembre, le monde médical et scientifique se retrouve à Kigali (Rwanda) pour la conférence sur la biotechnologie. À l’invitation de Diane Gashumba, ministre rwandaise de la Santé, plus de 250 personnes – dont d’autres ministres africains de la santé, des bailleurs de fonds, des chercheur·es, des expert·es, des technicien·nes et des étudiant·es – prendront part à l’événement qui abordera cette année de multiples sujets comme la biotechnologie médicale et environnementale, les maladies infectieuses, la génétique, les diagnostics moléculaires des maladies humaines, animales ou végétales, ou encore les bioproduits.
La chirurgie mini-invasive, au cœur de la 3e conférence sur la biotechnologie
Un autre événement se greffera à cette 3e conférence et concernera la chirurgie mini-invasive, une approche chirurgicale encore peu pratiquée sur le continent africain, hormis en Afrique du Sud.
Plus confortable pour le patient, la chirurgie mini-invasive est une technique chirurgicale limitant le traumatisme opératoire. Elle permet au chirurgien d’atteindre sa cible via des mini incisions (+/- 1 centimètre) grâce à l’utilisation d’instruments couplés à un système d’imagerie vidéo. Le suivi post-opératoire s’avère plus simple, réduit les risques infectieux et diminue la durée de l’hospitalisation.
Par le biais de communications, de workshops et de présentations de posters scientifiques, les participant·es aborderont cette technologie, dont le Rwanda a fait une priorité. Le développement d’un pôle de compétence en chirurgie mini-invasive apparaît en effet comme un moyen de renforcer à la fois le système de santé et de positionner le pays comme un acteur de référence de la sous-région dans le domaine de la formation médicale.
Atteindre cet objectif passe notamment par le renforcement des capacités des chirurgiens en fonction (une cinquantaine, actuellement) et futurs chirurgiens, par la formation des personnels infirmiers et paramédicaux, par l’accès à des stages pointus et par la disponibilité de matériel.
Une technologie enseignée à l’Université du Rwanda
Avec le soutien de l’ARES, l’Université de Liège (ULiège) et l’Université du Rwanda (UR) ont décidé de relever ce défi. Depuis 2018, sous la direction des Professeurs David Waltrégny (ULiège) et Léon Mutesa (UR), les deux institutions et leurs divers partenaires (notamment le Prof. Jacob Souopgui de l’Université libre de Bruxelles), dispensent un programme de formation dans ce domaine. Léon Mutesa, coordonnateur rwandais de ce projet et directeur du Centre de génétique humaine au sein de la Faculté de médecine de l’UR, en justifie la raison.
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Cinq disciplines médicales ciblées
Le programme de formation de 12 mois a été conçu et est dispensé (au Rwanda ou via une plateforme d’e-learning) par une dizaine de spécialistes issus des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles (entre autre l’ULiège, l’ULB, l’UCLouvain, la Haute école Léonard de Vinci) et du monde hospitalier (CHU de Liège, Hôpital de Marche-en-Famenne). Ils n’interviennent pas seuls. Des spécialistes rwandais mais aussi camerounais sont également mobilisés.
Léon Mutesa présente les 5 disciplines ciblées par ce programme de formation.
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Par année, ce programme doit permettre la formation de 10 médecins et de 30 membres d’unité chirurgicale. La constitution d’un noyau de futurs formateurs est également prévue pour assurer la pérennité du projet.
L’implémentation de la chirurgie mini-invasive dans les huit hôpitaux de référence du Rwanda serait une solution durable pour créer un mouvement de basculement massif vers ces pratiques novatrices et améliorer significativement la qualité des traitements de pathologies chirurgicales et le bien-être des patients. Pour le pays, il y aura un gain économique bénéfique de réduction du flux massif des patients traités à l’étranger.
Une démarche de sensibilisation de la population rwandaise est également prévue afin d’expliquer la technique opératoire et les aspects positifs d’une hospitalisation plus courte.
À noter que ce programme de formation s'inscrit aussi dans un partenariat Sud/Sud entre le Rwanda et le Cameroun. L’UR et l’Université de Douala collaborent en effet dans la mise en œuvre du master professionnel en chirurgie mini-invasive, programme bénéficiant de l’expertise académique de l’ULB.
Appel à communication
Dans le cadre de la conférence, les personnes souhaitant faire une communication ou présenter un poster en lien avec le thème "Transforming Rwanda’s Development by Investing in People’s Skills" peuvent consulter le document d’appel y relatif :
> Télécharger le document d'appel à communication
Date limite d’introduction des candidatures : 9 septembre 2019.
EN SAVOIR + : visitez la page du Programme de formation Sud « Fellowship en chirurgie mini-invasive à l’Université du Rwanda » sur MOOVE.
Études de vétérinaire : 1237 jeunes ont passé le test d’orientation cette année
1237 candidates et candidats aux études en médecine vétérinaire en Fédération Wallonie-Bruxelles ont passé cette année le TOSS « vétés » (test d’orientation du secteur de la santé). Le test est obligatoire pour pouvoir s’inscrire au cursus depuis l’an dernier, mais il est non contraignant. Il évalue la maitrise des prérequis et permet d’identifier les activités de remise à niveau auxquelles il est possible de prendre part pour augmenter ses chances de réussite.
Sur 549 inscriptions, 479 jeunes ont présenté, le 7 septembre dernier, la seconde édition du test d’orientation aux études en médecine vétérinaire en Fédération Wallonie-Bruxelles (TOSS « vétés » – Test d’orientation du secteur de la santé). Leur nombre était de 758 pour l’épreuve de juillet.
Au total, 1237 candidates et candidats aux études de vétérinaire ont ainsi présenté le TOSS cette année, en vue d’une inscription pour l’année académique 2018-2019. Le chiffre est supérieur de 13 % à celui enregistré en 2017, année où le test concernait les études en médecine vétérinaire pour la première fois.
| Juillet | Septembre | Total | ||||
| Inscriptions | Passé le test | Inscriptions | Passé le test | Inscriptions | Passé le test | |
| 2017 | 567 | 502 | 711 | 595 | 1278 | 1097 |
| 2018 | 844 | 758 | 549 | 479 | 1393 | 1237 |
Comme l’an dernier, le TOSS « vétés » était organisé, sous l’égide de l’ARES, simultanément à l’ULiège, à l’UCLouvain, à l’ULB et à l’UNamur. Les connaissances dans six matières ont été évaluées : mathématiques, physique, chimie, biologie, français et anglais.
L’analyse des résultats montre une certaine stabilité avec 10,9 % des candidates et des candidats affichant une moyenne globale supérieure à 10/20. Dans le détail, les langues (français, anglais), la biologie ainsi que les mathématiques apparaissent toujours mieux maitrisées que la chimie ou que la physique. Le pourcentage des personnes qui obtiennent une moyenne d’au moins 10/20 par matière varie ainsi de 4,6 % en physique à 74,5 % en français.
| Mathématiques | Anglais | Biologie | Physique | Français | Chimie | Global | |
| % ≥ 10/20 | % ≥ 10/20 | % ≥ 10/20 | % ≥ 10/20 | % ≥ 10/20 | % ≥ 10/20 | % ≥ 10/20 | |
| 07.2017 | 34,3 % | 28,3 % | 27,5 % | 4,6 % | 81,7 % | 3,8 % | 12,4 % |
| 09.2017 | 15,6 % | 28,9 % | 24,7 % | 8,2 % | 51,8 % | 7,2 % | 9,6 % |
| 07.2018 | 14,0 % | 33,6 % | 39,1 % | 8,3 % | 77,7 % | 9,5 % | 12,9 % |
| 09.2018 | 16,1 % | 39,2 % | 21,9 % | 4,6 % | 74,5 % | 9,4 % | 10,9 % |
Pourcentage des cas où la moyenne de 10/20 par matière a été atteinte ou dépassée
Ces performances générales restent cependant indicatives en termes de maitrise des matières testées et doivent être relativisées. Les résultats obtenus ne conditionnent pas la possibilité qu’on a d’accéder aux études de vétérinaire, et les scores qu’on affiche dépendent donc étroitement de l’investissement que l’on veut bien consacrer à ce test d’orientation.
Le TOSS vise à évaluer la maitrise des prérequis aux études envisagées et d’identifier ses éventuelles lacunes avant d’entamer l’année. Chaque participant ou participante au test peut consulter en ligne le détail de ses performances et reçoit la liste des activités de remise à niveau et d’aide à la réussite que l’université peut lui proposer dans le but d’augmenter ses chances de succès.
À l’issue du TOSS, une attestation de participation effective est également délivrée, celle-ci devant être fournie à l’inscription. Depuis l’année académique 2017-2018, avoir passé le TOSS est en effet obligatoire pour pourvoir s’inscrire en 1er cycle de médecine vétérinaire dans les quatre universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui organisent ces études.
Études de vétérinaire : le test d’orientation obligatoire aura lieu le 4 juillet et le 7 septembre
<p><strong>Les candidates et candidats aux études de vétérinaire en Fédération Wallonie-Bruxelles passeront cette année le TOSS « vétés » (test d’orientation du secteur de la santé) le 4 juillet et/ou le 7 septembre 2018. Le test permet d’évaluer sa maitrise des prérequis et d’identifier les activités de remise à niveau auxquelles on peut utilement prendre part pour augmenter ses chances de réussite. Il est, depuis l’an dernier, un passage obligé pour être autorisé à s’inscrire à ces études.</strong></p>
<p>Pour pouvoir <strong>s’inscrire au</strong><strong>bachelier en médecine vétérinaire</strong> pour la première fois dans l’une des 4 universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui organisent ces études (ULiège, UCL, ULB et UNamur), <strong>avoir passé le TOSS est obligatoire </strong>depuis 2017. Fournir<strong> l’attestation de participation</strong> effective au test lors de l’inscription compte en effet parmi les <strong>conditions d’accès aux études visées</strong>.<br /><br /> Le TOSS « vétés » est organisé, sous l’égide de l’ARES, <strong>simultanément à l’ULiège, à l’UCL, à l’ULB et à l’UNamur</strong>. Les deux sessions auront lieu, cette année, le <strong>mercredi 4 juillet</strong> et le <strong>vendredi 7 septembre</strong> 2018, à l’occasion desquelles les connaissances des candidats et candidates seront testées en <strong>mathématiques</strong>, <strong>physique</strong>, <strong>chimie</strong>, <strong>biologie</strong>, <strong>français</strong> et <strong>anglais</strong>.<br /><br /> Celles et ceux qui n’auraient pas l’occasion de participer à la session de juillet ou qui souhaitent mesurer leur progression pourront ainsi (re)présenter le test en septembre. Les résultats obtenus permettent, en effet, d’<strong>évaluer sa maitrise des prérequis</strong> et de prendre part, si on le souhaite, aux <strong>activités de remise à niveau</strong> organisées par les universités et d’ainsi <strong>augmenter ses chances de réussir sa première année</strong>.<br /><br /> Même si le test est obligatoire, il fait avant tout partie d’un <strong>dispositif d’accompagnement</strong> et n’est <strong>pas contraignant</strong> : les performances individuelles sont indicatives et ne conditionnent pas la possibilité d’accéder aux études envisagées.<br /><br /> Les informations utiles sur l’édition 2018 et plusieurs questionnaires d’entrainement sont disponibles sur le site web de l’ARES à l’adresse <a href="http://www.ares-ac.be/toss"><strong>www.ares-ac.be/toss</strong></a>, à partir de laquelle la <strong>plateforme en ligne d’inscription au test sera également accessible dans le courant du mois de mai</strong>.</p>
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Rwanda - Belgique / La coopération académique, clé du développement
Fin 2017, les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et l’Université du Rwanda (UR) ont célébré les 20 ans de ce partenariat de long terme entamé au lendemain du génocide de 1994 avec le soutien de l’ARES et de la Coopération belge.
D’un campus décimé qui ne comptait alors plus qu’une quinzaine de professeurs, que quelques laboratoires pillés, et quelques milliers d’étudiants, l’Université du Rwanda est parvenue, en l’espace de 20 ans, à se reconstruire.
Elle compte aujourd’hui près de 33 000 étudiant·e·s pour 909 enseignant·e·s, et son expertise est de plus en plus internationalement reconnue.
Trois vidéos viennent illustrer la richesse de cette collaboration entre les acteurs de la coopération académique belges et rwandais et confirmer l’impact de ce partenariat pour la société rwandaise.
Les 20 ans de la coopération
Ce reportage aborde l'historique de la coopération académique entre l'UR et les Universités de la FWB, ainsi que les principales orientations méthodologiques et thématiques des divers programmes. Il évoque également les impacts de cette coopération, d'une part sur l'UR mais aussi sur la société rwandaise.
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La Fish Farm de Rwasave
La pisciculture de Rwasave est un projet de recherche qui a mobilisé toute l'énergie des universitaires belges et rwandais pendant de nombreuses années. Il a également mis à contribution de nombreux doctorants. La finalité de cet investissement est importante car elle vise, entre autre, la sécurité alimentaire du Rwanda. La Fish Farm est aussi un bel exemple de spin off, ou, comment un projet de recherche peut aussi avoir une finalité économique.
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Les souhaits des académiques belges pour leurs confrères rwandais
Ils et elles sont venus en nombre au Rwanda depuis 20 ans... Ils et elles, ce sont les enseignant·e·s, les gestionnaires, les coordonnateurs·trices et les pilotes d'atteinte des résultats (PAR) des divers programmes et projets de la CUD, devenue depuis 2014 l'ARES. A Huyé et à Kigali, ils ont été à chaque fois accueillis avec enthousiasme par leurs confrères et consoeurs, ainsi que par les étudiants...
20 années de cours, d'activités de recherches... cela laisse des souvenirs, cela engendre de nouvelles attentes...
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La coopération au développement relève de la mission de services à la société des établissements d’enseignement supérieur. En Fédération Wallonie-Bruxelles, l’ARES est chargée de la gestion d’une subvention annuelle de 30 millions € accordée par le Gouvernement fédéral, qui finance le volet académique francophone de la Coopération belge dans 18 pays partenaires.
Le partenariat avec le Rwanda est programmé jusqu’en 2021, à hauteur de 3,2 millions € sur 5 ans.
20 ans de soutien des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles au Rwanda
Les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’Université du Rwanda marquent ce vendredi 6 octobre les 20 ans d’un partenariat de long terme entamé au lendemain du génocide de 1994 avec le soutien de l’ARES et de la Coopération belge. Leurs collaborations ont jusqu’ici significativement contribué au relèvement de l’Université du Rwanda. Elles se poursuivront au moins jusqu’en 2021.
Les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont été, après 1994, les premiers partenaires internationaux de l’Université du Rwanda. Leur coopération remonte à 1996, soit deux ans après le génocide et un an après la réouverture de l’université.
D’un campus décimé qui ne comptait alors plus qu’une quinzaine de professeurs, que quelques laboratoires pillés, et quelques milliers d’étudiants, l’Université du Rwanda est parvenue, en l’espace de 20 ans, à se reconstruire. Elle compte aujourd’hui près de 33 000 étudiants pour 909 enseignants et son expertise est de plus en plus internationalement reconnue.
D’une aide d’urgence apportée principalement sous la forme de missions d’enseignement et de réhabilitation de laboratoires, le partenariat académique Wallonie-Bruxelles - Rwanda a rapidement évolué. Les efforts ont été concentrés sur la restauration des capacités d’enseignement, sur l’infrastructure de recherche et ICT, ou sur la formation doctorale et, progressivement, ils se sont spécialisés dans les secteurs du génie civil, de la médecine, de la biologie, de la pharmacie et de l’agronomie.
En 2015, les partenaires inauguraient un Centre d’excellence en biotechnologie abrité dans des bâtiments financés par la Coopération technique belge. Il est aujourd’hui la plaque tournante de travaux de recherche de haut niveau en sciences de la vie, menés, par exemple, sur la sécurité sanitaire des phytomédicaments traditionnels, ou pour contribuer à la sécurité alimentaire du pays.
La « renaissance » de l’Université du Rwanda reste principalement due à la mobilisation locale, aux investissements des pouvoirs publics rwandais dans l’éducation et aux partenaires internationaux, aux premiers rangs desquels la Belgique. Le professeur Charles Murigande, recteur en 1996 et aujourd’hui vice-recteur de son université rappelle que « la Belgique a été le premier pays à disponibiliser ses professeurs » sans le concours desquels, « notre université n’aurait pas pu redémarrer aussi vite ».
La coopération au développement relève de la mission de services à la société des établissements d’enseignement supérieur. En Fédération Wallonie-Bruxelles, l’ARES est chargée de la gestion d’une subvention annuelle de 30 millions d’euros accordée par le Gouvernement fédéral, qui finance le volet académique francophone de la Coopération belge dans 18 pays partenaires.
Le partenariat avec le Rwanda est programmé jusqu’en 2021, à hauteur de 3,2 millions d’euros sur 5 ans.
20 years of cooperation. From an emergency phase to spinoffs creation