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Documents et outils

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20 years of cooperation. From an emergency phase to spinoffs creation

Brochure réalisée dans le cadre des 20 ans de partenariat avec l'Université du Rwanda

ARES · COOP / L'agroécologie en questions - Perspectives Croisées avec la coopération académique

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

Aujourd’hui, l’agroécologie est au cœur des programmes de nombreuses organisations de coopération. Ce modèle, qui est infiniment loin de se résumer à ses dimensions environnementales, apparaît comme une réponse systémique aux défis de notre époque, dans leurs dimensions tant sociétales qu’économiques, culturelles et environnementales.

Quels sont les enjeux de l’agroécologie ? Comment le monde académique et la société civile s’impliquent et collaborent pour relever les défis de l’agroécologie ? Comment penser demain ?

D’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud, une dizaine de spécialistes des approches agroécologiques, des enseignant·es en université et hautes écoles, des coordinateurs et coordinatrices de projets agroécologiques au sein de projets de coopération internationale prendront la parole et partageront leurs expériences.

 

Thema Talk #1
ENVIRONNEMENT
L’agroécologie en questions
Perspectives croisées avec la coopération académique

 

 

 

INFORMATIONS PRATIQUES

QUI ?

Un panel de spécialistes belges et internationaux des approches agroécologiques

QUAND ?

Jeudi 14 novembre 2024 de 9h30 à 16h (GMT+1)

OÙ ?

  • ARES, rue Royale 180 à 1000 Bruxelles (5e étage)
  • Live streaming via Zoom. Rejoignez-nous à n'importe quel moment via la plateforme en ligne Zoom.

Cet événement se déroulera en deux temps :

  • une première session (matin) en présentiel à l'ARES,
  • et une deuxième partie (après-midi) en visioconférence, permettant une participation élargie à nos partenaires internationaux notamment de Cuba, du Burkina Faso, du Bénin et du Pérou.

Les personnes étant présentes à l’ARES sont invitées à rester toute la journée afin de participer au débat et aux conclusions de l’événement, dès 15h.

L'événement sera traduit simultanément en anglais, français et espagnol pour permettre une participation internationale fluide.

PROGRAMME

  • 09h30-10h00 (GMT+1) : accueil des participants et participantes ;
  • 10h00-11h40 (GMT+1) : séance en présentiel à l'ARES
    • Introduction à l’agroécologie, conceptions et approches par Marjolein Visser (ULB);
    • Food value chain: from field to fork from an agroecological prospective par Hossein Azadi (Gembloux Agro-Bio Tech ULiège);
    • Propositions de l’agroécologie face aux enjeux actuels. Rôle et défis des ONG par Pierre Collière (Eclosio);
    • Place des animaux dans l’agroécologie: approche depuis la zoologie et la médecine vétérinaire par Jean-Luc Hornik (ULiège);
    • L’après révolution verte : pourquoi et comment la FAO soutient-elle l’agroécologie aujourd’hui ? Intervenant·e à confirmer (Food and Agriculture Organisation).
  • 11h40-12h00 (GMT+1) : Q&A - débat avec la salle
  • 12h00-13h00 (GMT+1) : pause sandwiches
  • 13h00-15h00 (GMT+1) : séance en visioconférence
    • Évaluation des impacts en agroécologie par Fabèkourè Cédric Kambiré (CNRST du Burkina Faso/UCLouvain);
    • La filière cacao en contexte agroécologique par Igor Bidot Martínez (Universidad de Guantanamo-Cuba /UCLouvain);
    • L'expérience en pommes de terre au Rwanda, en Guinée et au Mali par Claire Avril, François Serneels et Nicolas Desoignies (Haute Ecole Condorcet);
    • Expériences agroécologiques péruviennes par Luis Gomero Osorio (Universidad Científica del Sur - Pérou) et Éric Capoen (Eclosio-Pérou).
  • 15h00-16h00 (GMT+1) : débats et conclusions

 

INSCRIPTION

La participation à l‘événement est gratuite mais l'inscription est obligatoire !

 

 

ARESÉvénement en mode hybride
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Rwanda – 3e conférence sur la biotechnologie et focus sur la chirurgie mini-invasive

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

Les 26 et 27 septembre 2019, la Rwanda Biotechnology 3rd Conference sera organisée à Kigali (Rwanda) avec l’Université du Rwanda. Cette année, un événement conjoint à cette conférence fera état des progrès dans le domaine de la chirurgie mini-invasive. Encore peu présente dans les hôpitaux rwandais, et plus largement africains, cette technologie fait aussi l’objet d’un programme de formation coordonné par l’Université de Liège et l’Université du Rwanda.

Le rendez-vous est désormais annuel : en septembre, le monde médical et scientifique se retrouve à Kigali (Rwanda) pour la conférence sur la biotechnologie. À l’invitation de Diane Gashumba, ministre rwandaise de la Santé, plus de 250 personnes – dont d’autres ministres africains de la santé, des bailleurs de fonds, des chercheur·es, des expert·es, des technicien·nes et des étudiant·es – prendront part à l’événement qui abordera cette année de multiples sujets comme la biotechnologie médicale et environnementale, les maladies infectieuses, la génétique, les diagnostics moléculaires des maladies humaines, animales ou végétales, ou encore les bioproduits.

 

La chirurgie mini-invasive, au cœur de la 3e conférence sur la biotechnologie

Un autre événement se greffera à cette 3e conférence et concernera la chirurgie mini-invasive, une approche chirurgicale encore peu pratiquée sur le continent africain, hormis en Afrique du Sud.

Plus confortable pour le patient, la chirurgie mini-invasive est une technique chirurgicale limitant le traumatisme opératoire. Elle permet au chirurgien d’atteindre sa cible via des mini incisions (+/- 1 centimètre) grâce à l’utilisation d’instruments couplés à un système d’imagerie vidéo. Le suivi post-opératoire s’avère plus simple, réduit les risques infectieux et diminue la durée de l’hospitalisation.

Par le biais de communications, de workshops et de présentations de posters scientifiques, les participant·es aborderont cette technologie, dont le Rwanda a fait une priorité. Le développement d’un pôle de compétence en chirurgie mini-invasive apparaît en effet comme un moyen de renforcer à la fois le système de santé et de positionner le pays comme un acteur de référence de la sous-région dans le domaine de la formation médicale.

Atteindre cet objectif passe notamment par le renforcement des capacités des chirurgiens en fonction (une cinquantaine, actuellement) et futurs chirurgiens, par la formation des personnels infirmiers et paramédicaux, par l’accès à des stages pointus et par la disponibilité de matériel.

 

Une technologie enseignée à l’Université du Rwanda

Avec le soutien de l’ARES, l’Université de Liège (ULiège) et l’Université du Rwanda (UR) ont décidé de relever ce défi. Depuis 2018, sous la direction des Professeurs David Waltrégny (ULiège) et Léon Mutesa (UR), les deux institutions et leurs divers partenaires (notamment le Prof. Jacob Souopgui de l’Université libre de Bruxelles), dispensent un programme de formation dans ce domaine. Léon Mutesa, coordonnateur rwandais de ce projet et directeur du Centre de génétique humaine au sein de la Faculté de médecine de l’UR, en justifie la raison.

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Cinq disciplines médicales ciblées

Le programme de formation de 12 mois a été conçu et est dispensé (au Rwanda ou via une plateforme d’e-learning) par une dizaine de spécialistes issus des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles (entre autre l’ULiège, l’ULB, l’UCLouvain, la Haute école Léonard de Vinci) et du monde hospitalier (CHU de Liège, Hôpital de Marche-en-Famenne). Ils n’interviennent pas seuls. Des spécialistes rwandais mais aussi camerounais sont également mobilisés.

Léon Mutesa présente les 5 disciplines ciblées par ce programme de formation.

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Par année, ce programme doit permettre la formation de 10 médecins et de 30 membres d’unité chirurgicale. La constitution d’un noyau de futurs formateurs est également prévue pour assurer la pérennité du projet.

L’implémentation de la chirurgie mini-invasive dans les huit hôpitaux de référence du Rwanda serait une solution durable pour créer un mouvement de basculement massif vers ces pratiques novatrices et améliorer significativement la qualité des traitements de pathologies chirurgicales et le bien-être des patients. Pour le pays, il y aura un gain économique bénéfique de réduction du flux massif des patients traités à l’étranger.

Une démarche de sensibilisation de la population rwandaise est également prévue afin d’expliquer la technique opératoire et les aspects positifs d’une hospitalisation plus courte.

À noter que ce programme de formation s'inscrit aussi dans un partenariat Sud/Sud entre le Rwanda et le Cameroun. L’UR et l’Université de Douala collaborent en effet dans la mise en œuvre du master professionnel en chirurgie mini-invasive, programme bénéficiant de l’expertise académique de l’ULB.

 

Appel à communication

Dans le cadre de la conférence, les personnes souhaitant faire une communication ou présenter un poster en lien avec le thème "Transforming Rwanda’s Development by Investing in People’s Skills" peuvent consulter le document d’appel y relatif : 

> Télécharger le document d'appel à communication

Date limite d’introduction des candidatures : 9 septembre 2019.

 

EN SAVOIR + : visitez la page du Programme de formation Sud « Fellowship en chirurgie mini-invasive à l’Université du Rwanda » sur MOOVE.

 

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Conférence sur l'agroécologie et la coopération & remise des prix Ingénieurs sans frontières - Philippe Carlier et Ingénieurs citoyens 2018

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

Depuis sa création, ISF conscientise les étudiants et ingénieurs en Belgique afin de les rendre plus responsables en matière d'impacts sociétaux.

Dans cette optique, l’ASBL, créée par des étudiants et alumni en Polytech et bio-ingénieurs et soutenue par les associations d’alumni des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles, organise une conférence de Pierre Collière, chargé de projet - référent agroécologie et gestion des ressources naturelles auprès d'Eclosio, l'ONG de l'Université de Liège, intitulée « Agroécologie et coopération : vers des systèmes alimentaires durables »

À l'issue de la conférence, ISF, en collaboration avec l'Association royale des ingénieurs de Gembloux Agro-Bio Tech (AIGx), récompensera deux TFE : l'un dans le cadre du prix Ingénieurs sans frontières-Philippe Carlier et l'autre dans le cadre du prix Ingénieurs sans frontières-Ingénieurs citoyens.

Le prix Philippe Carlier récompensera un TFE contribuant significativement au développement ou à l’adaptation de technologies répondant à des besoins exprimés dans les pays en développement. Le prix Ingénieurs citoyens récompensera, quant à lui, un TFE dont la technologie ou la technique répondent aux Objectifs du Développement Durable ou visent à stimuler les transitions durables ou les technologies inclusives, tels que transition énergétique (bas carbone,…), l’accessibilité des technologies, digitalisation, diversité, l’inclusion...

Bloquez d'ores et déjà la date du 11 décembre 2018 dans vos agendas !

Qui ?

Ingénieurs sans frontières, en collaboration avec l'Association royale des ingénieurs de Gembloux Agro-Bio Tech

Quoi ?

Conférence : « Agroécologie et coopération : vers des systèmes alimentaires durables », suivi de la remise des prix Philippe Carlier et Ingénieurs citoyens 2018

Quand ?

Le 11 décembre 2018, accueil dès 18h15 (la conférence débute à 18h30 précises)

Où ?

Gembloux Agro-Bio Tech
Espace Senghor : bâtiment 125
Passage des Déportés 2
5030 Gembloux

Inscription ?

L'inscription est obligatoire et une participation aux frais est demandée :

Conférence + Cocktail dînatoire : 30,00 € / 25,00 € pour les adhérents ISF / 15,00 € pour les adhérents des promos 2015 à 2018 / Étudiants : 5,00 €

 

Gembloux
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Rwanda - Belgique / La coopération académique, clé du développement

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

Fin 2017, les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et l’Université du Rwanda (UR) ont célébré les 20 ans de ce partenariat de long terme entamé au lendemain du génocide de 1994 avec le soutien de l’ARES et de la Coopération belge.

D’un campus décimé qui ne comptait alors plus qu’une quinzaine de professeurs, que quelques laboratoires pillés, et quelques milliers d’étudiants, l’Université du Rwanda est parvenue, en l’espace de 20 ans, à se reconstruire. 
Elle compte aujourd’hui près de 33 000 étudiant·e·s pour 909 enseignant·e·s, et son expertise est de plus en plus internationalement reconnue.

Trois vidéos viennent illustrer la richesse de cette collaboration entre les acteurs de la coopération académique belges et rwandais et confirmer l’impact de ce partenariat pour la société rwandaise.

 

Les 20 ans de la coopération

Ce reportage aborde l'historique de la coopération académique entre l'UR et les Universités de la FWB, ainsi que les principales orientations méthodologiques et thématiques des divers programmes. Il évoque également les impacts de cette coopération, d'une part sur l'UR mais aussi sur la société rwandaise.

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La Fish Farm de Rwasave

La pisciculture de Rwasave est un projet de recherche qui a mobilisé toute l'énergie des universitaires belges et rwandais pendant de nombreuses années. Il a également mis à contribution de nombreux doctorants. La finalité de cet investissement est importante car elle vise, entre autre, la sécurité alimentaire du Rwanda. La Fish Farm est aussi un bel exemple de spin off, ou, comment un projet de recherche peut aussi avoir une finalité économique.

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Les souhaits des académiques belges pour leurs confrères rwandais

Ils et elles sont venus en nombre au Rwanda depuis 20 ans... Ils et elles, ce sont les enseignant·e·s, les gestionnaires, les coordonnateurs·trices et les pilotes d'atteinte des résultats (PAR) des divers programmes et projets de la CUD, devenue depuis 2014 l'ARES. A Huyé et à Kigali, ils ont été à chaque fois accueillis avec enthousiasme par leurs confrères et consoeurs, ainsi que par les étudiants... 
20 années de cours, d'activités de recherches... cela laisse des souvenirs, cela engendre de nouvelles attentes...

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La coopération au développement relève de la mission de services à la société des établissements d’enseignement supérieur. En Fédération Wallonie-Bruxelles, l’ARES est chargée de la gestion d’une subvention annuelle de 30 millions € accordée par le Gouvernement fédéral, qui finance le volet académique francophone de la Coopération belge dans 18 pays partenaires.

Le partenariat avec le Rwanda est programmé jusqu’en 2021, à hauteur de 3,2 millions € sur 5 ans.

 

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20 ans de soutien des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles au Rwanda

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

Les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’Université du Rwanda marquent ce vendredi 6 octobre les 20 ans d’un partenariat de long terme entamé au lendemain du génocide de 1994 avec le soutien de l’ARES et de la Coopération belge. Leurs collaborations ont jusqu’ici significativement contribué au relèvement de l’Université du Rwanda. Elles se poursuivront au moins jusqu’en 2021.

Les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont été, après 1994, les premiers partenaires internationaux de l’Université du Rwanda. Leur coopération remonte à 1996, soit deux ans après le génocide et un an après la réouverture de l’université.

D’un campus décimé qui ne comptait alors plus qu’une quinzaine de professeurs, que quelques laboratoires pillés, et quelques milliers d’étudiants, l’Université du Rwanda est parvenue, en l’espace de 20 ans, à se reconstruire. Elle compte aujourd’hui près de 33 000 étudiants pour 909 enseignants et son expertise est de plus en plus internationalement reconnue.

D’une aide d’urgence apportée principalement sous la forme de missions d’enseignement et de réhabilitation de laboratoires, le partenariat académique Wallonie-Bruxelles - Rwanda a rapidement évolué. Les efforts ont été concentrés sur la restauration des capacités d’enseignement, sur l’infrastructure de recherche et ICT, ou sur la formation doctorale et, progressivement, ils se sont spécialisés dans les secteurs du génie civil, de la médecine, de la biologie, de la pharmacie et de l’agronomie.

En 2015, les partenaires inauguraient un Centre d’excellence en biotechnologie abrité dans des bâtiments financés par la Coopération technique belge. Il est aujourd’hui la plaque tournante de travaux de recherche de haut niveau en sciences de la vie, menés, par exemple, sur la sécurité sanitaire des phytomédicaments traditionnels, ou pour contribuer à la sécurité alimentaire du pays.

La « renaissance » de l’Université du Rwanda reste principalement due à la mobilisation locale, aux investissements des pouvoirs publics rwandais dans l’éducation et aux partenaires internationaux, aux premiers rangs desquels la Belgique. Le professeur Charles Murigande, recteur en 1996 et aujourd’hui vice-recteur de son université rappelle que « la Belgique a été le premier pays à disponibiliser ses professeurs » sans le concours desquels, « notre université n’aurait pas pu redémarrer aussi vite ».

La coopération au développement relève de la mission de services à la société des établissements d’enseignement supérieur. En Fédération Wallonie-Bruxelles, l’ARES est chargée de la gestion d’une subvention annuelle de 30 millions d’euros accordée par le Gouvernement fédéral, qui finance le volet académique francophone de la Coopération belge dans 18 pays partenaires.

Le partenariat avec le Rwanda est programmé jusqu’en 2021, à hauteur de 3,2 millions d’euros sur 5 ans.

 

>> Télécharger la publication éditée à cette occasion :
20 years of cooperation. From an emergency phase to spinoffs creation
 
 
 
 
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Culture des possibles : un projet médiatique à la découverte de l’agroécologie en Belgique et au Sénégal

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

Elles sont cinq étudiantes en dernière année à l’IHECS. Dans le cadre des Projets de sensibilisation au développement que soutient l’ARES, elles ont réalisé un documentaire et un site web sur le thème de l’alimentation durable. Ensemble, elles sont parties à la rencontre d’agriculteurs et d’experts qui pratiquent et étudient l’agroécologie en Belgique et au Sénégal. Entretien avec Héloïse, Emeline, Naïké, Charline et Pauline.

Comment vous est venue l’idée de réaliser un documentaire et un site web sur l’agroécologie ?

Nous avions envie d’aborder le thème de l’alimentation, véritable enjeu dans notre société où la population grandit considérablement alors que les ressources naturelles s’épuisent jour après jour. Nous voulions aborder ce sujet de manière positive et désirions rencontrer des acteurs de changement qui tentent de répondre à ce problème. Après une première phase de documentation, nous nous sommes rendu compte que des initiatives en agriculture biologique et écologique se développent chez nous, mais aussi ailleurs, notamment dans les pays du Sud. C’est alors que nous avons décidé d’établir un parallèle entre la Belgique et le Sénégal, deux pays très différents, où des alternatives agricoles se mettent en place.

Quel était l’objectif de votre projet ?

Notre objectif était de rendre compte de ces initiatives via un documentaire à l’attention des acteurs de l'agriculture de demain : les étudiants en bioingénieur. 

Se lancer sur un tel sujet était un vrai défi. Comment avez-vous composé votre équipe ?

Très vite, nous sommes arrivées à la conclusion que nous aurions besoin d’un appui technique et que cinq étudiantes en communication n’auraient pas beaucoup de légitimité à parler d’un sujet comme celui-ci. Nous avons donc rencontré beaucoup de personnes qui, de près ou de loin, étaient liées à la thématique et nous avons proposé à Xavier, étudiant de Gembloux Agro-BioTech, de nous accompagner dans notre démarche.

Comment s’est déroulée la réalisation du documentaire ?

Au mois d’août 2015, nous sommes allés rencontrer les agriculteurs qui pratiquent l’agroécologie en Belgique. Nous avons donc commencé le tournage à la fin de l’été et en septembre, nous décollions vers le Sénégal pour un mois afin de voir comment ça se passe là bas. Après avoir rencontré des agriculteurs, des formateurs et des groupements de paysans, nous sommes rentrées avec une grande quantité de matière qui nous a servi à mettre notre histoire en image. Durant le mois d’octobre nous avons monté le documentaire, ce qui implique de grandes réflexions sur la meilleure façon de montrer et de dire les choses afin d’atteindre nos objectifs. Ce n’est qu’en janvier 2016 que le documentaire et le site web ont été finalisés.

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Votre objectif était donc de « rendre compte des initiatives en agroécologie par un documentaire à l’attention des futurs acteurs du milieu agricole ». Dans quel but ?

La finalité du documentaire et du site web consiste avant tout à sensibiliser les étudiants en bioingénieurs au modèle agroécologique. Nous voulions montrer que le modèle agroécologique est en fait applicable partout s'il est adapté à l'environnement dans lequel il est développé et nous voulions créer un échange de savoirs entre le Sud et le Nord, en valorisant les compétences de chacun. Mais nous voulions aussi toucher un public plus large, participer à la transition durable ! Sensibiliser le public à l’agroécologie, amorcer une réflexion sur la façon de produire et de consommer aujourd’hui et, enfin, d’amener à l’action. C’est pourquoi nous nous sommes vite rendu compte qu'il était nécessaire de tester nos outils auprès du public ciblé.
 

Et comment avez-vous fait pour tester vos outils auprès du public cible ?

Premièrement, nous avons organisé trois animations dans des classes d’étudiants en bioingénieur. Deux d’entre elles se sont déroulées sur le campus de Gembloux Agro-Bio Tech. La troisième s’est déroulée à la Haute école agronomique de La Reid, à Theux. Pour ces interventions, nous étions accompagnées d’un membre de notre partenaire, Aide au Développement Gembloux, d’un intervenant du documentaire – un agriculteur belge – et d'un professeur. L’intervention consistait tout d’abord à diffuser le documentaire. Ensuite nous avons laissé la place à une séance de discussions et d’échanges entre les étudiants et les intervenants. Enfin, nous avions préparé une animation qui consistait à donner la parole aux étudiants et à leur permettre d'entamer le débat sur les avantages et les inconvénients de l’agroécologie.

Nous avons par la suite organisé une soirée sur le thème de l’agriculture et de l’alimentation durables, et plus particulièrement sur l’agroécologie. Elle était destinée à un public plus large, constitué de jeunes intéressés par la problématique et qui désiraient en apprendre davantage. L’activité s’est déroulée à l’IHECS et était divisée en trois temps. Dans un premier temps, nous avons projeté notre documentaire. Ensuite, « notre » agriculteur était présent pour parler de son parcours et de ses choix actuels ainsi que pour répondre aux différentes questions et réflexions du public. Après cela, ce sont deux représentants du Réseau des consommateurs responsables et un représentant de la coopérative Agricovert qui ont pris la parole pour expliquer leurs démarches respectives et échanger avec le public. Le médiateur de la soirée, un membre de SOS Faim, s’est occupé de faire le lien entre les différentes interventions et de rebondir sur les questions et les réflexions du public. Enfin, nos partenaires et collaborateurs étaient invités à proposer, sur un stand, des informations plus spécialisées et plus complètes par rapport à leur activité.

actu agroecologie photo2 2016

© projet Culture des possibles


Quel est pour vous le bilan de ces deux animations ?

De manière générale, les différentes activités se sont très bien passées. Elles ont encouragé des réflexions assez intéressantes. Utiliser notre outil dans le cadre d’une animation avec des étudiants en bioingénieur et avoir la possibilité d’intégrer cette animation dans un cursus universitaire a été très enrichissant. Nous adresser à des groupes convaincus ou moins convaincus, connaisseurs ou novices en la matière, nombreux ou moins nombreux nous a permis d’envisager notre animation de différentes manières et de prendre du recul par rapport à notre outil. L’activité à l’IHECS a permis d’encourager une prise de conscience par rapport à l’alimentation et la consommation. Les activités en classe ont permis d’échanger de manière plus approfondie et plus technique avec des étudiants qui sont destinés à travailler dans un milieu agricole. Dans l’ensemble, les outils semblent avoir été pertinents en matière de sensibilisation, mais nous avons remarqué qu’il est important que le documentaire soit intégré dans une animation, comme un débat ou une discussion, afin de pouvoir apporter le complément d’informations nécessaire.

Au terme de votre projet, que retirez-vous de cette expérience ?

D’un point de vue personnel, ce projet que nous avons imaginé, réalisé et mené à terme après presque deux ans de travail, nous a permis de vivre une expérience d’une richesse incroyable. De l’exercice académique professionnalisant aux rencontres et discussions en passant par la découverte d’un sujet passionnant, l’aventure valait le détour. C’est pourquoi nous remercions toutes les personnes qui nous ont permis de réaliser ce projet et nous donnent envie de continuer, améliorer, recommencer et, surtout, ne jamais nous arrêter de partager.

 

actu agroecologie logo 2016

    

 

Le projet a été réalisé en collaboration avec Aide au développement Gembloux, SOS Faim et Louvain Coopération

Avec le soutien de la Coopération belge au développement

 

EN SAVOIR + : visitez le site web du projet - www.culturedespossibles.be

 

 


Photos : © projet Culture des possibles

 

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