Documents et outils
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Le personnel enseignant de l'enseignement supérieur sous la loupe
L’ARES présente un nouveau numéro de StatSup’Info, cette fois-ci consacré au personnel enseignant et de direction des hautes écoles, écoles supérieures des arts et de l’enseignement supérieur de promotion sociale.
Fruit d’une collaboration entre la Direction études et statistiques de l’ARES et le Centre d’expertise - Analyse des données liées aux personnels de l’enseignement et au budget (Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles - MFWB), la présente note d’information a pour objectif de décrire un état des lieux des personnels enseignant et directeur·trice hors université afin de comprendre qui ils sont (âge, sexe, diplôme, fonction, etc.). Pour des raisons tout autant liées à la disponibilité des données qu’aux définitions des catégories de personnel, ce StatSup’Info met principalement en lumière les informations relatives à l’enseignement supérieur hors université.
Profil de la population enseignante (hors université)
- Le nombre total de membres du personnel et d’étudiant·es a augmenté respectivement de 11 % et de 18 %. Le nombre total d’équivalent temps-plein (ETP) du personnel enseignant a lui augmenté de 9,5 %.
- En 2004-2005, en moyenne, on comptait 17,9 étudiant·es par ETP du personnel enseignant ; un ratio s’élevant à 19,3 en 2020-2021 Des réalités chiffrées différentes en fonction du type d’établissement, eu égard notamment du mode de financement.
- On observe une augmentation de la proportion de femmes sur la période analysée. En école supérieure des arts, celle-ci est passée de 33 % à 38 %. Dans l’enseignement supérieur de promotion sociale, elle est passée de 41 % à 45 %, tandis qu’en haute école, l’évolution est de 60 % à 63 %. Cette augmentation est plus rapide au sein des universités (personnel académique uniquement).
- Un peu moins de 2/3 des membres du personnel enseignant disposent d’un titre pédagogique (hommes : 53 % / femmes : 70 %).
- Pour l’année académique 2020-2021, 70 % des enseignantes et enseignants exercent dans l’enseignement supérieur avec un diplôme de master. Les détentrices et détenteurs d’un bachelier non pédagogique représentent quant à eux 19 % du corps enseignant.
- En octobre 2020, 25 % du personnel enseignant avait atteint l’âge de 55 ans ou plus.
- En 2016-2017, 974 enseignantes et enseignants ont exercé pour la première fois dans l’enseignement supérieur. Cinq ans plus tard, un peu plus de la moitié d’entre eux (54 %) ont quitté l’enseignement, dont 34 % après une année.
Pour l’administrateur de l’ARES, Laurent Despy, « deux tendances particulièrement inquiétantes doivent susciter notre vigilance », à savoir « l’évolution plus rapide du corps étudiant par rapport au personnel enseignant ainsi que le taux d’abandon précoce de carrière ». Laurent Despy ajoute et insiste « les autorités politiques doivent se saisir de l’outil d’aide au pilotage de l’enseignement supérieur que représente cette note ».
Note : nous vous invitons à consulter la note d’information, y compris les éléments de définitions, les limites et la méthodologie mobilisée pour produire les indicateurs.
Les indicateurs essentiels de la formation initiale des enseignants
L’ARES revient avec une quatrième édition de StatSup’Info, la note d’information qui décode une thématique liée à l’enseignement supérieur. Cette fois-ci, le numéro se concentre sur plusieurs indicateurs relatifs à la formation initiale des enseignants (FIE) entre 2009-2010 et 2020-2021. Pour rappel, celle-ci fait l’objet d’une réforme majeure dont la mise en application est prévue à la rentrée académique 2023-2024.
La formation initiale des enseignants (FIE) en haute école rassemble environ 14 000 étudiantes et étudiants en 2020-2021. Parmi ceux-ci, 2 sur 10 suivent des études conduisant à l’enseignement de niveau préscolaire, 4 sur 10 à l’enseignement de niveau primaire et à nouveau 4 sur 10 à l’enseignement de niveau secondaire.
Sur les 12 années académiques observées, on constate que les primo-inscriptions du niveau préscolaire ont connu une diminution lente et constante dès 2009-2010, alors que celles qui concernent les niveaux primaire et secondaire ont augmenté lentement jusqu’en 2016-2017, avant de chuter rapidement. De manière générale, depuis 2016-2017, le nombre total de primo-inscriptions dans les filières de la FIE a diminué de 18,4%. La situation n’est cependant pas identique pour les 3 niveaux d’enseignements : au niveau préscolaire, cette diminution est de 5,7%, tandis que les niveaux primaire et secondaire affichent une baisse de l’ordre de 20%.
Alors que les étudiantes représentent en moyenne 7 personnes primo-inscrites sur 10, elles représentent 8 diplômés sur 10, indiquant un taux d’abandon et de réorientation plus élevé chez les hommes. Cela étant, les proportions de genre en matière de primo-inscription varient d’un niveau d’enseignement à l’autre. Si le niveau secondaire affiche une presque parité, les niveaux préscolaire (96%) et primaire (81%) font apparaitre une prédominance de femmes.
Quel que soit le genre, on assiste à une augmentation de la durée moyenne des études au fil du temps. En 2020-2021, 5 personnes diplômées sur 10 terminent leurs études en 3 ans ; en 2009-2010, elles étaient 7 sur 10. Précisons que la durée moyenne des études des diplômées (3,31 ans) est inférieure à celle des hommes de (3,67 ans) et, enfin, que les durées moyennes des études par niveau sont de 3,3 ans pour le préscolaire, 3,24 ans pour le primaire et 3,57 ans pour le secondaire.
Laurent Despy, administrateur de l’ARES : « À travers cette note, la capacité d’expertise de l’ARES est une nouvelle fois démontrée. Les indicateurs ici mis en lumière par la Direction des études et statistiques représentent une base chiffrée de référence pour le travail d’accompagnement qu’effectue la Cellule d’appui à la mise en œuvre de la réforme de la Formation initiale des enseignants. En complément à cette note, nous invitons d’ailleurs tout décideur politique, professionnel de l’éducation, étudiant, élève ou simple citoyen à consulter le tableau de bord interactif qui permettra de suivre, via une mise à jour annuelle, les effets de la réforme. »
EN SAVOIR + : télécharger la note d'information « StatSup’Info » sur la formation initiale des enseignants au format PDF
Examen d'entrée et d'accès en sciences médicales et dentaires : toutes les questions que vous vous posez sur cet examen
Combien de candidat·es présentent l’examen ? Quelle est la proportion des candidat·es belges ? Quel est le taux de réussite ? Quelle est la matière qui pose le plus de problèmes aux candidat·es ? Pour répondre à ces questions et à beaucoup d’autres, la Direction études et statistiques de l’ARES a publié les statistiques descriptives des cinq premières éditions de l’examen d’entrée aux études en médecine et en dentisterie. Les principaux éléments vous sont présentés ci-après.
Organisé deux fois par an, l’examen consiste en un ensemble de choix multiples de 120 questions et se déroule en 2 parties, chacune étant composée de 4 matières. Pour le réussir, il faut obtenir au moins 8/20 à chaque matière et au moins 10/20 à chacune des 2 parties. Les candidates et candidats “non-résidents” ne peuvent représenter plus de 30 % du total des lauréat·es. Une personne peut présenter l’examen deux années académiques maximum (consécutives ou non) sur une période de cinq années académiques.
Les statistiques descriptives des 5 premières éditions de l’examen d’entrée en médecine et dentisterie sont présentées dans un rapport détaillé sous forme de questions et selon 3 axes : les inscriptions, l’origine des candidates et candidats et les résultats. Une dernière partie reprend les chiffres-clés pour chaque édition.
Le nombre d’inscriptions augmente au fil des éditions
Entre la première épreuve de l’édition 2018 (première année pour laquelle il y a eu 2 épreuves) et celle de l’édition 2021, le nombre de candidat.es est passé de 3 337 à 5 443, soit une augmentation de 61,2 %. Il est également à noter une augmentation du nombre de candidat.es primo-inscrit.es, indiquant un renouvellement du public. En moyenne, l’on constate aussi 2 fois plus de candidates que de candidats.
La proportion des candidat·es belges a diminué
En 2017, les Belges représentaient 7 participant·es sur 10. Cette proportion a depuis constamment diminué pour atteindre 1 candidat·e sur 2 en 2021. A l’inverse, la proportion de candidats et candidates de nationalité française est passée sur la même période de 13,4% à 34% en 2021. Les modifications intervenues en France pour l’accès et le parcours dans les filières de soins de santé peuvent expliquer une partie de cette évolution. La Belgique et la France sont donc les nationalités les plus représentées.
Plus de participations en médecine qu’en dentisterie
En moyenne, 85,5 % des candidat·es s’inscrivent en médecine et 14,5 % en dentisterie, une donnée qualifiée de stable au fil des éditions. Au niveau de la catégorie de nationalité, il est à constater que près de 20 % des candidat·es français·es sont inscrits en dentisterie, tandis que cette proportion avoisine les 12 % pour les autres catégories de nationalité.
Le taux de réussite par épreuve fluctue
Pour une édition donnée, le taux de réussite des lauréates et des lauréats primo-inscrits évolue entre les deux épreuves, parfois à la hausse, parfois à la baisse. L’évolution la plus importante du nombre de lauréat·es concerne l’édition 2021. Sur les cinq dernières, le taux de lauréat·es est en moyenne de 17 %. Concernant le taux de réussite selon le sexe, l’étude indique que celui des candidats est légèrement supérieur à celui des candidates, et ce pour l’ensemble des épreuves.
La physique pose le plus de problèmes aux candidat.es
Parmi les candidat·es qui n’ont qu’une note inférieure à 8/20 sur l’ensemble des matières, la matière dans laquelle cette note est obtenue est majoritairement “physique” (30,5 %), viennent ensuite “raisonnement” (23,9 %) et “biologie” (16 %).
« L’un des éléments marquants de cette étude est sans nul doute l’augmentation considérable du nombre de candidats au fil des éditions » commente Laurent Despy, administrateur de l’ARES, lequel ajoute que « cela tend à démontrer l’attractivité des études de médecine et de dentisterie ».
EN SAVOIR + Le rapport peut être consulté dans la section « Documents et outils » du site web de l'ARES.
Un exemplaire imprimé peut être envoyé sur simple demande et sous réserve de disponibilité à l’adresse publications@ares-ac.be.
20 years of cooperation. From an emergency phase to spinoffs creation
Brochure réalisée dans le cadre des 20 ans de partenariat avec l'Université du Rwanda
Rwanda – 3e conférence sur la biotechnologie et focus sur la chirurgie mini-invasive
Les 26 et 27 septembre 2019, la Rwanda Biotechnology 3rd Conference sera organisée à Kigali (Rwanda) avec l’Université du Rwanda. Cette année, un événement conjoint à cette conférence fera état des progrès dans le domaine de la chirurgie mini-invasive. Encore peu présente dans les hôpitaux rwandais, et plus largement africains, cette technologie fait aussi l’objet d’un programme de formation coordonné par l’Université de Liège et l’Université du Rwanda.
Le rendez-vous est désormais annuel : en septembre, le monde médical et scientifique se retrouve à Kigali (Rwanda) pour la conférence sur la biotechnologie. À l’invitation de Diane Gashumba, ministre rwandaise de la Santé, plus de 250 personnes – dont d’autres ministres africains de la santé, des bailleurs de fonds, des chercheur·es, des expert·es, des technicien·nes et des étudiant·es – prendront part à l’événement qui abordera cette année de multiples sujets comme la biotechnologie médicale et environnementale, les maladies infectieuses, la génétique, les diagnostics moléculaires des maladies humaines, animales ou végétales, ou encore les bioproduits.
La chirurgie mini-invasive, au cœur de la 3e conférence sur la biotechnologie
Un autre événement se greffera à cette 3e conférence et concernera la chirurgie mini-invasive, une approche chirurgicale encore peu pratiquée sur le continent africain, hormis en Afrique du Sud.
Plus confortable pour le patient, la chirurgie mini-invasive est une technique chirurgicale limitant le traumatisme opératoire. Elle permet au chirurgien d’atteindre sa cible via des mini incisions (+/- 1 centimètre) grâce à l’utilisation d’instruments couplés à un système d’imagerie vidéo. Le suivi post-opératoire s’avère plus simple, réduit les risques infectieux et diminue la durée de l’hospitalisation.
Par le biais de communications, de workshops et de présentations de posters scientifiques, les participant·es aborderont cette technologie, dont le Rwanda a fait une priorité. Le développement d’un pôle de compétence en chirurgie mini-invasive apparaît en effet comme un moyen de renforcer à la fois le système de santé et de positionner le pays comme un acteur de référence de la sous-région dans le domaine de la formation médicale.
Atteindre cet objectif passe notamment par le renforcement des capacités des chirurgiens en fonction (une cinquantaine, actuellement) et futurs chirurgiens, par la formation des personnels infirmiers et paramédicaux, par l’accès à des stages pointus et par la disponibilité de matériel.
Une technologie enseignée à l’Université du Rwanda
Avec le soutien de l’ARES, l’Université de Liège (ULiège) et l’Université du Rwanda (UR) ont décidé de relever ce défi. Depuis 2018, sous la direction des Professeurs David Waltrégny (ULiège) et Léon Mutesa (UR), les deux institutions et leurs divers partenaires (notamment le Prof. Jacob Souopgui de l’Université libre de Bruxelles), dispensent un programme de formation dans ce domaine. Léon Mutesa, coordonnateur rwandais de ce projet et directeur du Centre de génétique humaine au sein de la Faculté de médecine de l’UR, en justifie la raison.
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Cinq disciplines médicales ciblées
Le programme de formation de 12 mois a été conçu et est dispensé (au Rwanda ou via une plateforme d’e-learning) par une dizaine de spécialistes issus des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles (entre autre l’ULiège, l’ULB, l’UCLouvain, la Haute école Léonard de Vinci) et du monde hospitalier (CHU de Liège, Hôpital de Marche-en-Famenne). Ils n’interviennent pas seuls. Des spécialistes rwandais mais aussi camerounais sont également mobilisés.
Léon Mutesa présente les 5 disciplines ciblées par ce programme de formation.
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Par année, ce programme doit permettre la formation de 10 médecins et de 30 membres d’unité chirurgicale. La constitution d’un noyau de futurs formateurs est également prévue pour assurer la pérennité du projet.
L’implémentation de la chirurgie mini-invasive dans les huit hôpitaux de référence du Rwanda serait une solution durable pour créer un mouvement de basculement massif vers ces pratiques novatrices et améliorer significativement la qualité des traitements de pathologies chirurgicales et le bien-être des patients. Pour le pays, il y aura un gain économique bénéfique de réduction du flux massif des patients traités à l’étranger.
Une démarche de sensibilisation de la population rwandaise est également prévue afin d’expliquer la technique opératoire et les aspects positifs d’une hospitalisation plus courte.
À noter que ce programme de formation s'inscrit aussi dans un partenariat Sud/Sud entre le Rwanda et le Cameroun. L’UR et l’Université de Douala collaborent en effet dans la mise en œuvre du master professionnel en chirurgie mini-invasive, programme bénéficiant de l’expertise académique de l’ULB.
Appel à communication
Dans le cadre de la conférence, les personnes souhaitant faire une communication ou présenter un poster en lien avec le thème "Transforming Rwanda’s Development by Investing in People’s Skills" peuvent consulter le document d’appel y relatif :
> Télécharger le document d'appel à communication
Date limite d’introduction des candidatures : 9 septembre 2019.
EN SAVOIR + : visitez la page du Programme de formation Sud « Fellowship en chirurgie mini-invasive à l’Université du Rwanda » sur MOOVE.
Rwanda - Belgique / La coopération académique, clé du développement
Fin 2017, les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et l’Université du Rwanda (UR) ont célébré les 20 ans de ce partenariat de long terme entamé au lendemain du génocide de 1994 avec le soutien de l’ARES et de la Coopération belge.
D’un campus décimé qui ne comptait alors plus qu’une quinzaine de professeurs, que quelques laboratoires pillés, et quelques milliers d’étudiants, l’Université du Rwanda est parvenue, en l’espace de 20 ans, à se reconstruire.
Elle compte aujourd’hui près de 33 000 étudiant·e·s pour 909 enseignant·e·s, et son expertise est de plus en plus internationalement reconnue.
Trois vidéos viennent illustrer la richesse de cette collaboration entre les acteurs de la coopération académique belges et rwandais et confirmer l’impact de ce partenariat pour la société rwandaise.
Les 20 ans de la coopération
Ce reportage aborde l'historique de la coopération académique entre l'UR et les Universités de la FWB, ainsi que les principales orientations méthodologiques et thématiques des divers programmes. Il évoque également les impacts de cette coopération, d'une part sur l'UR mais aussi sur la société rwandaise.
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La Fish Farm de Rwasave
La pisciculture de Rwasave est un projet de recherche qui a mobilisé toute l'énergie des universitaires belges et rwandais pendant de nombreuses années. Il a également mis à contribution de nombreux doctorants. La finalité de cet investissement est importante car elle vise, entre autre, la sécurité alimentaire du Rwanda. La Fish Farm est aussi un bel exemple de spin off, ou, comment un projet de recherche peut aussi avoir une finalité économique.
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Les souhaits des académiques belges pour leurs confrères rwandais
Ils et elles sont venus en nombre au Rwanda depuis 20 ans... Ils et elles, ce sont les enseignant·e·s, les gestionnaires, les coordonnateurs·trices et les pilotes d'atteinte des résultats (PAR) des divers programmes et projets de la CUD, devenue depuis 2014 l'ARES. A Huyé et à Kigali, ils ont été à chaque fois accueillis avec enthousiasme par leurs confrères et consoeurs, ainsi que par les étudiants...
20 années de cours, d'activités de recherches... cela laisse des souvenirs, cela engendre de nouvelles attentes...
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La coopération au développement relève de la mission de services à la société des établissements d’enseignement supérieur. En Fédération Wallonie-Bruxelles, l’ARES est chargée de la gestion d’une subvention annuelle de 30 millions € accordée par le Gouvernement fédéral, qui finance le volet académique francophone de la Coopération belge dans 18 pays partenaires.
Le partenariat avec le Rwanda est programmé jusqu’en 2021, à hauteur de 3,2 millions € sur 5 ans.
20 ans de soutien des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles au Rwanda
Les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’Université du Rwanda marquent ce vendredi 6 octobre les 20 ans d’un partenariat de long terme entamé au lendemain du génocide de 1994 avec le soutien de l’ARES et de la Coopération belge. Leurs collaborations ont jusqu’ici significativement contribué au relèvement de l’Université du Rwanda. Elles se poursuivront au moins jusqu’en 2021.
Les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont été, après 1994, les premiers partenaires internationaux de l’Université du Rwanda. Leur coopération remonte à 1996, soit deux ans après le génocide et un an après la réouverture de l’université.
D’un campus décimé qui ne comptait alors plus qu’une quinzaine de professeurs, que quelques laboratoires pillés, et quelques milliers d’étudiants, l’Université du Rwanda est parvenue, en l’espace de 20 ans, à se reconstruire. Elle compte aujourd’hui près de 33 000 étudiants pour 909 enseignants et son expertise est de plus en plus internationalement reconnue.
D’une aide d’urgence apportée principalement sous la forme de missions d’enseignement et de réhabilitation de laboratoires, le partenariat académique Wallonie-Bruxelles - Rwanda a rapidement évolué. Les efforts ont été concentrés sur la restauration des capacités d’enseignement, sur l’infrastructure de recherche et ICT, ou sur la formation doctorale et, progressivement, ils se sont spécialisés dans les secteurs du génie civil, de la médecine, de la biologie, de la pharmacie et de l’agronomie.
En 2015, les partenaires inauguraient un Centre d’excellence en biotechnologie abrité dans des bâtiments financés par la Coopération technique belge. Il est aujourd’hui la plaque tournante de travaux de recherche de haut niveau en sciences de la vie, menés, par exemple, sur la sécurité sanitaire des phytomédicaments traditionnels, ou pour contribuer à la sécurité alimentaire du pays.
La « renaissance » de l’Université du Rwanda reste principalement due à la mobilisation locale, aux investissements des pouvoirs publics rwandais dans l’éducation et aux partenaires internationaux, aux premiers rangs desquels la Belgique. Le professeur Charles Murigande, recteur en 1996 et aujourd’hui vice-recteur de son université rappelle que « la Belgique a été le premier pays à disponibiliser ses professeurs » sans le concours desquels, « notre université n’aurait pas pu redémarrer aussi vite ».
La coopération au développement relève de la mission de services à la société des établissements d’enseignement supérieur. En Fédération Wallonie-Bruxelles, l’ARES est chargée de la gestion d’une subvention annuelle de 30 millions d’euros accordée par le Gouvernement fédéral, qui finance le volet académique francophone de la Coopération belge dans 18 pays partenaires.
Le partenariat avec le Rwanda est programmé jusqu’en 2021, à hauteur de 3,2 millions d’euros sur 5 ans.
20 years of cooperation. From an emergency phase to spinoffs creation