Documents et outils
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Avis 2018-08 | Financement de la Recherche par le FNRS
Avis sur l'avant-projet d'arrêté du Gouvernement de la Communauté française modifiant l'arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 19 décembre 2013 portant exécution du décret du 17 juillet 2013 relatif au financement de la Recherche par le FNRS
CONFERENCE / Racial inequality in higher education: a transatlantic conversation
L'année 2020 a été marquée dans le monde entier par un tollé général en réponse à la mort d'Ahmaud Arbery, Breonna Taylor et George Floyd, parmi d'innombrables autres. Des deux côtés de l'Atlantique, des millions de personnes ont participé à des manifestations massives contre la suprématie blanche, la brutalité policière et l'injustice raciale. Au cours des mois qui ont suivi, le mouvement Black Lives Matter a déclenché un examen de conscience mondial au niveau individuel et institutionnel… mais dans quelle mesure les formations antiracistes et les déclarations sur la diversité constituent-elles une feuille de route pour un changement réel ?
La question sur les inégalités raciales est particulièrement profonde au niveau des établissements d'enseignement supérieur (EES). Connus depuis longtemps comme des vecteurs de connaissance, d'innovation et de changement social, les EES ne sont pas exempts de critiques en matière de diversité, d'inclusion et d'équité. Les collèges et universités aux États-Unis et dans l'Union européenne sont tous deux confrontés à des défis pour élargir l'accès à l'enseignement supérieur aux groupes sous-représentés.
Alors que de nombreux EES européens ont ajouté des stratégies de diversité socioéconomique et de genre à leurs programmes de diversité, les inégalités raciales restent souvent sans réponse ni prises en compte. De l'autre côté de l'Atlantique, les EES américains ont maintenu une solide culture de collecte de données et ont longtemps inclus la diversité raciale dans leur stratégie DEI (Diversity, Equity and Inclusion), mais ont encore du mal à offrir de véritables expériences équitables aux étudiant·es. Des deux côtés de l'Atlantique, des programmes d'échange internationaux tels que les programmes Fulbright et Erasmus + offrent des opportunités qui changent la vie à un large éventail d'étudiant·es de premier cycle et de deuxième cycle. Cependant, ces programmes ne parviennent toujours pas à atteindre leur plein potentiel en tant qu'outil pour l'équité.
La conférence débutera par une allocution d'ouverture de l'eurodéputée Samira Rafaela. Elle sera suivie par une série de tables rondes interactives, de sessions de questions-réponses, et se clôturera avec une allocution de Dominique Day, membre du Groupe de travail d'expert·es sur les personnes d'ascendance africaine.
Inscrivez-vous sans plus tarder !
Racial inequality in higher education: a transatlantic conversation
03.12.2020 · Virtual Conference · 14h à 18h
QUI ?
La Commission Fullbright
QUOI ?
Conférence virtuelle sur les inégalités raciales dans l'enseignement supérieur
QUAND ?
Le jeudi 3 décembre 2020
OÙ ?
Conférence virtuelle via Zoom
INSCRIPTION ?
La participation est gratuite, mais l'inscription est obligatoire
EN SAVOIR + : consulter le site web de la conférence
Recherche en santé globale, opportunités européennes et cotutelles de thèse Pays-Bas/Belgique/France
Dans un contexte de coopération de recherche très dense entre la France, la Belgique et les Pays-Bas, ce webinaire a pour objectif de présenter les bonnes pratiques sur les cotutelles de thèse et de présenter des opportunités de coopérations dans le domaine de la santé (l’agroalimentaire, pharmaceutique, médecine, biologie, vétérinaire, santé globale). Outre les possibilités de liens entre la France, la Belgique et les Pays-Bas, la dimension européenne sera centrale dans les échanges.
Ce webinaire est ouvert aux services des relations internationales, aux écoles doctorales, aux laboratoires de recherche travaillant dans le domaine de la santé, aux représentant·es des administrations en charge de la recherche et des doctorats, aux entreprises travaillant dans le domaine de la santé et cherchant des coopérations pour des projets de R&D, etc.
Qui ?
Campus France
Quoi ?
Webinaire sur la recherche en santé globale et opportunités européennes et cotutelles de thèse Pays-Bas/Belgique/France
Quand ?
Le 2 décembre 2020, de 9h30 à 11h30
Inscription ?
Les inscriptions se font jusqu'au 30 octobre 2020 via le formulaire d'inscription.
Pour toute information, contactez Clarisse Zerbib - clarisse.zerbib@campusfrance.org
EN SAVOIR + : consultez le programme du webinaire
COLLOQUE / Belgian Open Science: European Open Science Cloud Initiatives
Lors de ce colloque, l’accent sera mis sur la participation belge au projet European Open Science Cloud (EOSC) dont l’ambition est de permettre l’interopérabilité entre les répertoires de données de recherche en Europe et qui devrait rendre possibles des recherches interdisciplinaires inédites et apporter des réponses scientifiques adéquates aux défis de société actuels.
Cette après-midi sera articulée autour de présentations d’experts, panels de scientifiques belges et de responsables administratifs impliqués dans le projet EOSC et dans l’Open Science.
Intéressé·es ? Bloquez la date du 21 novembre 2019 dans vos agendas et inscrivez-vous sans plus tarder !
Le jeudi 21 novembre 2019
"Belgian Open Science: European Open Science Cloud Initiatives"
Palais des Académies · Bruxelles · 13h30 à 17h00
Qui ?
Le Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Département EWI (Economie, Wetenschap & Innovatie), la Politique scientifique fédérale et Open Access Belgium
Quoi ?
Après-midi de colloque sur l'Open Science en Belgique
Où ?
Palais des Académies
Rue Ducale, 1
1000 Bruxelles
Quand ?
Le jeudi 21 novembre 2019 de 13h30 à 17h00
Inscriptions ?
La participation est gratuite mais l'inscription est souhaitée.
Télécharger le programme du colloque.
EN SAVOIR + : contactez Marc Vanholsbeeck - marc.vanholsbeeck@cfwb.be
Rwanda – 3e conférence sur la biotechnologie et focus sur la chirurgie mini-invasive
Les 26 et 27 septembre 2019, la Rwanda Biotechnology 3rd Conference sera organisée à Kigali (Rwanda) avec l’Université du Rwanda. Cette année, un événement conjoint à cette conférence fera état des progrès dans le domaine de la chirurgie mini-invasive. Encore peu présente dans les hôpitaux rwandais, et plus largement africains, cette technologie fait aussi l’objet d’un programme de formation coordonné par l’Université de Liège et l’Université du Rwanda.
Le rendez-vous est désormais annuel : en septembre, le monde médical et scientifique se retrouve à Kigali (Rwanda) pour la conférence sur la biotechnologie. À l’invitation de Diane Gashumba, ministre rwandaise de la Santé, plus de 250 personnes – dont d’autres ministres africains de la santé, des bailleurs de fonds, des chercheur·es, des expert·es, des technicien·nes et des étudiant·es – prendront part à l’événement qui abordera cette année de multiples sujets comme la biotechnologie médicale et environnementale, les maladies infectieuses, la génétique, les diagnostics moléculaires des maladies humaines, animales ou végétales, ou encore les bioproduits.
La chirurgie mini-invasive, au cœur de la 3e conférence sur la biotechnologie
Un autre événement se greffera à cette 3e conférence et concernera la chirurgie mini-invasive, une approche chirurgicale encore peu pratiquée sur le continent africain, hormis en Afrique du Sud.
Plus confortable pour le patient, la chirurgie mini-invasive est une technique chirurgicale limitant le traumatisme opératoire. Elle permet au chirurgien d’atteindre sa cible via des mini incisions (+/- 1 centimètre) grâce à l’utilisation d’instruments couplés à un système d’imagerie vidéo. Le suivi post-opératoire s’avère plus simple, réduit les risques infectieux et diminue la durée de l’hospitalisation.
Par le biais de communications, de workshops et de présentations de posters scientifiques, les participant·es aborderont cette technologie, dont le Rwanda a fait une priorité. Le développement d’un pôle de compétence en chirurgie mini-invasive apparaît en effet comme un moyen de renforcer à la fois le système de santé et de positionner le pays comme un acteur de référence de la sous-région dans le domaine de la formation médicale.
Atteindre cet objectif passe notamment par le renforcement des capacités des chirurgiens en fonction (une cinquantaine, actuellement) et futurs chirurgiens, par la formation des personnels infirmiers et paramédicaux, par l’accès à des stages pointus et par la disponibilité de matériel.
Une technologie enseignée à l’Université du Rwanda
Avec le soutien de l’ARES, l’Université de Liège (ULiège) et l’Université du Rwanda (UR) ont décidé de relever ce défi. Depuis 2018, sous la direction des Professeurs David Waltrégny (ULiège) et Léon Mutesa (UR), les deux institutions et leurs divers partenaires (notamment le Prof. Jacob Souopgui de l’Université libre de Bruxelles), dispensent un programme de formation dans ce domaine. Léon Mutesa, coordonnateur rwandais de ce projet et directeur du Centre de génétique humaine au sein de la Faculté de médecine de l’UR, en justifie la raison.
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Cinq disciplines médicales ciblées
Le programme de formation de 12 mois a été conçu et est dispensé (au Rwanda ou via une plateforme d’e-learning) par une dizaine de spécialistes issus des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles (entre autre l’ULiège, l’ULB, l’UCLouvain, la Haute école Léonard de Vinci) et du monde hospitalier (CHU de Liège, Hôpital de Marche-en-Famenne). Ils n’interviennent pas seuls. Des spécialistes rwandais mais aussi camerounais sont également mobilisés.
Léon Mutesa présente les 5 disciplines ciblées par ce programme de formation.
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Par année, ce programme doit permettre la formation de 10 médecins et de 30 membres d’unité chirurgicale. La constitution d’un noyau de futurs formateurs est également prévue pour assurer la pérennité du projet.
L’implémentation de la chirurgie mini-invasive dans les huit hôpitaux de référence du Rwanda serait une solution durable pour créer un mouvement de basculement massif vers ces pratiques novatrices et améliorer significativement la qualité des traitements de pathologies chirurgicales et le bien-être des patients. Pour le pays, il y aura un gain économique bénéfique de réduction du flux massif des patients traités à l’étranger.
Une démarche de sensibilisation de la population rwandaise est également prévue afin d’expliquer la technique opératoire et les aspects positifs d’une hospitalisation plus courte.
À noter que ce programme de formation s'inscrit aussi dans un partenariat Sud/Sud entre le Rwanda et le Cameroun. L’UR et l’Université de Douala collaborent en effet dans la mise en œuvre du master professionnel en chirurgie mini-invasive, programme bénéficiant de l’expertise académique de l’ULB.
Appel à communication
Dans le cadre de la conférence, les personnes souhaitant faire une communication ou présenter un poster en lien avec le thème "Transforming Rwanda’s Development by Investing in People’s Skills" peuvent consulter le document d’appel y relatif :
> Télécharger le document d'appel à communication
Date limite d’introduction des candidatures : 9 septembre 2019.
EN SAVOIR + : visitez la page du Programme de formation Sud « Fellowship en chirurgie mini-invasive à l’Université du Rwanda » sur MOOVE.
Succès pour le premier appel « Universités européennes » avec 17 alliances sélectionnées et un budget revu à la hausse
Dix mois après le lancement du premier appel "universités européennes" pour le développement d’alliances stratégiques et innovantes en Europe, la Commission européenne a communiqué les résultats : 17 alliances, composées de 114 établissements d'enseignement supérieur issus de 24 États membres, ont été sélectionnées. Parmi celles-ci, il y aura 4 universités belges, dont l'ULB et son alliance universitaire civique européenne, "CIVIS".
Le 24 octobre 2018, la Commission européenne lançait un premier appel pilote avec pour objectif de soutenir la création d’« universités européennes » en tant que nouvelles alliances stratégiques et innovantes entre des établissements d’enseignement supérieur en Europe.
Quatre mois après la clôture de l’appel, la Commission européenne a annoncé ce 26 juin les résultats de ce premier appel. Parmi les 54 projets d’« universités européennes » réunissant près de 300 établissements d’enseignement supérieur, 17 alliances ont été sélectionnées, au lieu des 12 initialement prévues. À cet effet, un budget de 85 millions d’euros sera débloqué afin de financer chaque alliance à hauteur de 5 millions d’euros, soit 25 millions de plus que l’enveloppe de départ.
Parmi les 17 projets d’« universités européennes » sélectionnés, se retrouve l’« Alliance universitaire civique européenne – CIVIS » portée par l’ULB ainsi que 7 autres partenaires allemand, espagnol, français, grec, italien, roumain et suédois. Par cette alliance (qui rassemblera environ 384 000 étudiants et 55 000 membres du personnel), les partenaires entendent promouvoir « la vision d’une université civique européenne comme un espace pour l'enseignement innovant et responsable, la recherche, les échanges culturels et l'action citoyenne en Europe, de la Baltique à la mer Méditerranée, tout en s'engageant avec le monde, ses habitants et ses établissements. » Les établissements français et allemands « dominent » cette sélection puisqu’elles sont présentes dans 14 alliances. La Belgique n’a pas à rougir pour autant : outre l’ULB, la KULeuven, l’UAntwerp et la VUB ont vu leurs projets d’« universités européennes » également sélectionnés. Notons par ailleurs que, malgré l’incertitude qui plane sur la coopération académique et scientifique dans le contexte du Brexit, trois alliances européennes sélectionnées incluent des établissments britanniques.
Il convient enfin de souligner la diversité des alliances sélectionnées, tant par leur taille (variant de 4 à 11 établissements et comptant en moyenne 7 établissements par alliance), que par leurs objectifs. Nous retrouvons ainsi des alliances incluant des établissements ayant un profil plus technique, des écoles supérieures des arts, des établissements spécialisés en sciences appliquées ou encore des alliances d’universités plus globales mêlant toutes disciplines.
Grâce au succès de ce premier appel pilote, l’objectif de création de 20 « universités européennes » à l’horizon 2024 semble donc en bonne voie. Pour rappel, le second appel sera lancé en octobre 2019 et il est certain que d’autres établissements d’enseignement supérieur, dont ceux de la Fédération Wallonie-Bruxelles, candidateront et contribueront ainsi à l’émergence d’« universités européennes ».
Rappelons enfin qu’en novembre 2018, le ministre Jean-Claude Marcourt et le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont débloqué un budget d’un demi-million d’euros pour soutenir les établissements qui répondront à cette nouvelle initiative européenne. Ainsi, les établissements qui auront répondu aux appels durant la phase pilote, se verront octroyer un budget de maximum 100 000 euros pour poursuivre le projet de collaboration, que celui-ci ait été sélectionné ou non par la Commission européenne.
EN SAVOIR+ : consultez le communiqué de presse de la Commission européenne pour en savoir plus concernant les résultats du premier appel « universités européennes » et consultez la page de l’appel sur le site de l'ARES pour en savoir plus concernant la subvention de la FWB
20 ans et près de 30 projets de coopération au développement avec le Burkina Faso
La Belgique est présente au Burkina Faso depuis 1999. Ce 19 juin 2019, pour célébrer ce vingtième anniversaire, l’Ambassade de Belgique à Ouagadougou ouvre ces portes et invite les acteurs belges non gouvernementaux à présenter leurs activités de coopération. Parmi eux, l’ARES y présente les projets académiques et scientifiques mis en œuvre par les établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Au Burkina Faso, l’ARES et l’Université Joseph Ki-Zerbo (U-JKZ) ont tissé des relations à partir des années 80, concrétisées dans un partenariat institutionnel dès 1997. Depuis cette date, le « pays des hommes intègres » suscite le plus grand intérêt au sein de la communauté académique belge, avec la mise en œuvre de près de 30 projets de recherche et de formation avec différentes institutions : l’Université Joseph Ki-Zerbo, l’Université Nazi Boni (UPB), l’Institut de recherche en sciences de la santé (CNRST), l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (CNRST), l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2IE) et l’Université Norbert Zongo (UNZ), ex-Université de Koudougou. Le nombre et la diversité de ces interventions témoignent d’une volonté forte au sein des établissements d’enseignement supérieur belges de perpétuer avec le Burkina Faso une coopération scientifique dynamique.
2019, quelles réponses académiques et scientifiques aux enjeux du développement ?
En 2019, l’ARES finance 15 interventions (projets de recherche, de formation et de synergie) permettant à une trentaine de doctorants burkinabè de développer leurs recherches doctorales, principalement dans les domaines de la santé, de l’environnement et de l’agriculture durable. C’est dans ce dernier secteur que se concentrent la plupart des recherches financées par la coopération académique, dont voici un tour d’horizon.
Deux recherches visent à renforcer l’utilisation de la fertilisation microdose, processus permettant d’obtenir de meilleures récoltes tout en diminuant la quantité d’engrais. Elles contribuent à une meilleure compréhension des principales causes de la variabilité des rendements agricoles.

Visite des parcelles d’essais dans le Zondoma © Charles Bielders
Quatre autres recherches permettent d’évaluer les bénéfices agronomiques et socio-économiques du biochar, produit d’origine végétale obtenu après décomposition de résidus agricoles. Il permet d’optimiser la rétention de l’eau, d’apporter des nutriments dans le sol afin d’optimiser sa fertilité.

Cuisson des aliments au biochar © Jean-Thomas Cornelis
À la pointe de l’innovation et alternatives à la déforestation, trois recherches se concentrent sur la gazéification de ces mêmes résidus agricoles. À l’avenir, le gaz produit pourrait être brûlé pour un usage domestique (cuisson) ou industriel (séchage, étuvage...). Conditionné, il pourrait également être utilisé dans les groupes électrogènes.

Installation de gazéification © Hervé Jeanmart
Le Burkina Faso est aussi réputé pour ses richesses faunique et floristique. Dans la zone de Pô-Nazinga-Sissili où vivent plus de 600 éléphants, la cohabitation avec les hommes peut s’avérer complexe, notamment dans les corridors de migration des animaux. La recherche permettra de répondre aux besoins des collectivités locales soucieuses d’accroître leur responsabilité dans la gestion des ressources naturelles de cette zone où les produits forestiers non ligneux (PFNL) constituent une source de revenus importante pour les populations locales.
Dans cette même logique économique, tout en améliorant la sécurité alimentaire des populations et la conformité des produits, trois autres recherches contribuent à mettre à la disposition des producteurs une clinique des plantes offrant un service renforcé de diagnostics, conseils et formations en matière de gestion intégrée des maladies et ravageurs des cultures.
Enfin, débutées en 2019, trois recherches abordent la question de l’amplification de la transition agro-écologique de systèmes de productions céréalières et maraîchères. Ces recherches ont pour objectif de proposer un outil de mesure de la performance du tournant agro-écologique de territoires.
En chiffres...
...Le programme 2017-2021 de la coopération académique et scientifique entre l’ARES et le Burkina Faso, c’est :
• 1 programme d'appui institutionnel
• 12 projets de recherche et de formation
• 3 projets de synergie
• 32 doctorats en cours
• 48 institutions académiques et non académiques mobilisées
• 150 personnes académiques et non académiques impliquées
• 6 700 000 euros d'engagés
EN SAVOIR+ : consultez la publication « Burkina Faso – Une réponse académique et scientifique aux enjeux globaux du développement »