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Documents et outils

La page « Documents et outils » de l'ARES vous permet de rechercher et d'accéder facilement aux documents, médias et outils essentiels liés à l'enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles.

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8 résultat(s)

Podcast ZOOM / Esther Borauzima Feza, troisième du Prix de la Recherche du Comité Femmes et Sciences

Dans cet épisode, nous interviewons Esther Borauzima Feza (UMONS), troisième (ex aequo) de l'édition 2024 du Prix de la Recherche du Comité Femmes et Sciences pour son travail de recherche intitulé : De la victimisation à l'agentivité affirmée. Explorer l'infra-politique des femmes dans les groupes armés en RDC.

Podcast ZOOM / Aline Bahati Cibambo, troisième du Prix de la Recherche du Comité Femmes et Sciences

Dans cet épisode, nous interviewons Aline Bahati Cibambo (ULB), troisième (ex aequo) de l'édition 2024 du Prix de la Recherche du Comité Femmes et Sciences pour son travail de recherche intitulé : Violence des chiffres et violence des voix. Vulnérabilité des femmes dans les procédures de jugement des crimes de masse en RD Congo.

Podcast ZOOM / Jules Dejonckheere, deuxième du Prix de la Recherche du Comité Femmes & Sciences

Dans cet épisode, nous interviewons Jules Dejonckheere (UCLouvain), deuxième de l'édition 2024 Prix de la Recherche du Comité Femmes et Sciences pour son travail de recherche intitulé : Marie de Hongrie, sentinelle des Pays-Bas Habsbourgeois (1531-1555).

Podcast ZOOM / Véronique Feipel, lauréate du Prix de la Recherche du Comité Femmes & Sciences

Dans cet épisode, nous interviewons Véronique Feipel (ULB), lauréate de l'édition 2024 du Prix de la Recherche du Comité Femmes et Sciences pour son travail de recherche intitulé : Conséquences périnéales, psychologiques et de qualité de vie des violences sexuelles liées aux conflits chez les femmes vivant en République Démocratique du Congo.

Le personnel enseignant de l'enseignement supérieur sous la loupe

Soumis par Antoine le

L’ARES présente un nouveau numéro de StatSup’Info, cette fois-ci consacré au personnel enseignant et de direction des hautes écoles, écoles supérieures des arts et de l’enseignement supérieur de promotion sociale. 

Fruit d’une collaboration entre la Direction études et statistiques de l’ARES et le Centre d’expertise - Analyse des données liées aux personnels de l’enseignement et au budget (Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles - MFWB), la présente note d’information a pour objectif de décrire un état des lieux des personnels enseignant et directeur·trice hors université afin de comprendre qui ils sont (âge, sexe, diplôme, fonction, etc.). Pour des raisons tout autant liées à la disponibilité des données qu’aux définitions des catégories de personnel, ce StatSup’Info met principalement en lumière les informations relatives à l’enseignement supérieur hors université. 

Profil de la population enseignante (hors université)

  • Le nombre total de membres du personnel et d’étudiant·es a augmenté respectivement de 11 % et de 18 %. Le nombre total d’équivalent temps-plein (ETP) du personnel enseignant a lui augmenté de 9,5 %.
  • En 2004-2005, en moyenne, on comptait 17,9 étudiant·es par ETP du personnel enseignant ; un ratio s’élevant à 19,3 en 2020-2021 Des réalités chiffrées différentes en fonction du type d’établissement, eu égard notamment du mode de financement. 
  • On observe une augmentation de la proportion de femmes sur la période analysée. En école supérieure des arts, celle-ci est passée de 33 % à 38 %. Dans l’enseignement supérieur de promotion sociale, elle est passée de 41 % à 45 %, tandis qu’en haute école, l’évolution est de 60 % à 63 %. Cette augmentation est plus rapide au sein des universités (personnel académique uniquement). 
  • Un peu moins de 2/3 des membres du personnel enseignant disposent d’un titre pédagogique (hommes : 53 % / femmes : 70 %). 
  • Pour l’année académique 2020-2021, 70 % des enseignantes et enseignants exercent dans l’enseignement supérieur avec un diplôme de master. Les détentrices et détenteurs d’un bachelier non pédagogique représentent quant à eux 19 % du corps enseignant. 
  • En octobre 2020, 25 % du personnel enseignant avait atteint l’âge de 55 ans ou plus. 
  • En 2016-2017, 974 enseignantes et enseignants ont exercé pour la première fois dans l’enseignement supérieur. Cinq ans plus tard, un peu plus de la moitié d’entre eux (54 %) ont quitté l’enseignement, dont 34 % après une année. 

Pour l’administrateur de l’ARESLaurent Despy, « deux tendances particulièrement inquiétantes doivent susciter notre vigilance », à savoir « l’évolution plus rapide du corps étudiant par rapport au personnel enseignant ainsi que le taux d’abandon précoce de carrière ». Laurent Despy ajoute et insiste « les autorités politiques doivent se saisir de l’outil d’aide au pilotage de l’enseignement supérieur que représente cette note ».

Note : nous vous invitons à consulter la note d’information, y compris les éléments de définitions, les limites et la méthodologie mobilisée pour produire les indicateurs.

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Les indicateurs essentiels de la formation initiale des enseignants

Soumis par Antoine le

L’ARES revient avec une quatrième édition de StatSup’Info, la note d’information qui décode une thématique liée à l’enseignement supérieur. Cette fois-ci, le numéro se concentre sur plusieurs indicateurs relatifs à la formation initiale des enseignants (FIE) entre 2009-2010 et 2020-2021. Pour rappel, celle-ci fait l’objet d’une réforme majeure dont la mise en application est prévue à la rentrée académique 2023-2024.

La formation initiale des enseignants (FIE) en haute école rassemble environ 14 000 étudiantes et étudiants en 2020-2021. Parmi ceux-ci, 2 sur 10 suivent des études conduisant à l’enseignement de niveau préscolaire, 4 sur 10 à l’enseignement de niveau primaire et à nouveau 4 sur 10 à l’enseignement de niveau secondaire.

Sur les 12 années académiques observées, on constate que les primo-inscriptions du niveau préscolaire ont connu une diminution lente et constante dès 2009-2010, alors que celles qui concernent les niveaux primaire et secondaire ont augmenté lentement jusqu’en 2016-2017, avant de chuter rapidement. De manière générale, depuis 2016-2017, le nombre total de primo-inscriptions dans les filières de la FIE a diminué de 18,4%. La situation n’est cependant pas identique pour les 3 niveaux d’enseignements : au niveau préscolaire, cette diminution est de 5,7%, tandis que les niveaux primaire et secondaire affichent une baisse de l’ordre de 20%.

Alors que les étudiantes représentent en moyenne 7 personnes primo-inscrites sur 10, elles représentent 8 diplômés sur 10, indiquant un taux d’abandon et de réorientation plus élevé chez les hommes. Cela étant, les proportions de genre en matière de primo-inscription varient d’un niveau d’enseignement à l’autre. Si le niveau secondaire affiche une presque parité, les niveaux préscolaire (96%) et primaire (81%) font apparaitre une prédominance de femmes.

Quel que soit le genre, on assiste à une augmentation de la durée moyenne des études au fil du temps. En 2020-2021, 5 personnes diplômées sur 10 terminent leurs études en 3 ans ; en 2009-2010, elles étaient 7 sur 10. Précisons que la durée moyenne des études des diplômées (3,31 ans) est inférieure à celle des hommes de (3,67 ans) et, enfin, que les durées moyennes des études par niveau sont de 3,3 ans pour le préscolaire, 3,24 ans pour le primaire et 3,57 ans pour le secondaire.

Laurent Despy, administrateur de l’ARES : « À travers cette note, la capacité d’expertise de l’ARES est une nouvelle fois démontrée. Les indicateurs ici mis en lumière par la Direction des études et statistiques représentent une base chiffrée de référence pour le travail d’accompagnement qu’effectue la Cellule d’appui à la mise en œuvre de la réforme de la Formation initiale des enseignants. En complément à cette note, nous invitons d’ailleurs tout décideur politique, professionnel de l’éducation, étudiant, élève ou simple citoyen à consulter le tableau de bord interactif qui permettra de suivre, via une mise à jour annuelle, les effets de la réforme. »

 

EN SAVOIR + : télécharger la note d'information « StatSup’Info » sur la formation initiale des enseignants au format PDF

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Examen d'entrée et d'accès en sciences médicales et dentaires : toutes les questions que vous vous posez sur cet examen

Soumis par Antoine le

Combien de candidat·es présentent l’examen ? Quelle est la proportion des candidat·es belges ? Quel est le taux de réussite ? Quelle est la matière qui pose le plus de problèmes aux candidat·es ? Pour répondre à ces questions et à beaucoup d’autres, la Direction études et statistiques de l’ARES a publié les statistiques descriptives des cinq premières éditions de l’examen d’entrée aux études en médecine et en dentisterie. Les principaux éléments vous sont présentés ci-après.

Organisé deux fois par an, l’examen consiste en un ensemble de choix multiples de 120 questions et se déroule en 2 parties, chacune étant composée de 4 matières. Pour le réussir, il faut obtenir au moins 8/20 à chaque matière et au moins 10/20 à chacune des 2 parties. Les candidates et candidats “non-résidents” ne peuvent représenter plus de 30 % du total des lauréat·es. Une personne peut présenter l’examen deux années académiques maximum (consécutives ou non) sur une période de cinq années académiques.

Les statistiques descriptives des 5 premières éditions de l’examen d’entrée en médecine et dentisterie sont présentées dans un rapport détaillé sous forme de questions et selon 3 axes : les inscriptions, l’origine des candidates et candidats et les résultats. Une dernière partie reprend les chiffres-clés pour chaque édition.

Le nombre d’inscriptions augmente au fil des éditions

Entre la première épreuve de l’édition 2018 (première année pour laquelle il y a eu 2 épreuves) et celle de l’édition 2021, le nombre de candidat.es est passé de 3 337 à 5 443, soit une augmentation de 61,2 %. Il est également à noter une augmentation du nombre de candidat.es primo-inscrit.es, indiquant un renouvellement du public. En moyenne, l’on constate aussi 2 fois plus de candidates que de candidats.

La proportion des candidat·es belges a diminué

En 2017, les Belges représentaient 7 participant·es sur 10. Cette proportion a depuis constamment diminué pour atteindre 1 candidat·e sur 2 en 2021. A l’inverse, la proportion de candidats et candidates de nationalité française est passée sur la même période de 13,4% à 34% en 2021. Les modifications intervenues en France pour l’accès et le parcours dans les filières de soins de santé peuvent expliquer une partie de cette évolution. La Belgique et la France sont donc les nationalités les plus représentées.

Plus de participations en médecine qu’en dentisterie

En moyenne, 85,5 % des candidat·es s’inscrivent en médecine et 14,5 % en dentisterie, une donnée qualifiée de stable au fil des éditions. Au niveau de la catégorie de nationalité, il est à constater que près de 20 % des candidat·es français·es sont inscrits en dentisterie, tandis que cette proportion avoisine les 12 % pour les autres catégories de nationalité.

Le taux de réussite par épreuve fluctue

Pour une édition donnée, le taux de réussite des lauréates et des lauréats primo-inscrits évolue entre les deux épreuves, parfois à la hausse, parfois à la baisse. L’évolution la plus importante du nombre de lauréat·es concerne l’édition 2021. Sur les cinq dernières, le taux de lauréat·es est en moyenne de 17 %. Concernant le taux de réussite selon le sexe, l’étude indique que celui des candidats est légèrement supérieur à celui des candidates, et ce pour l’ensemble des épreuves.

La physique pose le plus de problèmes aux candidat.es

Parmi les candidat·es qui n’ont qu’une note inférieure à 8/20 sur l’ensemble des matières, la matière dans laquelle cette note est obtenue est majoritairement “physique” (30,5 %), viennent ensuite “raisonnement” (23,9 %) et “biologie” (16 %).

« L’un des éléments marquants de cette étude est sans nul doute l’augmentation considérable du nombre de candidats au fil des éditions » commente Laurent Despy, administrateur de l’ARES, lequel ajoute que « cela tend à démontrer l’attractivité des études de médecine et de dentisterie ».  

 

EN SAVOIR + Le rapport peut être consulté dans la section « Documents et outils » du site web de l'ARES.

Un exemplaire imprimé peut être envoyé sur simple demande et sous réserve de disponibilité à l’adresse publications@ares-ac.be.

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