Documents et outils
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Podcast ZOOM / Tout savoir sur e-paysage, la plateforme coordonnée par l’ARES
Dans cet épisode, l’ARES vous fait découvrir e-paysage, une plateforme informatisée, centralisée et sécurisée destinée à faciliter les échanges de données dans l’enseignement supérieur.
E-paysage, l'enseignement supérieur à l'heure de la simplification administrative
Portée par l’ARES depuis 2016, la plateforme e-paysage est l’aboutissement d’un travail titanesque rendu possible grâce à une collaboration fructueuse entre les administrations, les commissaires et délégués du Gouvernement et les établissements d’enseignement supérieur. Son déploiement, prévu à partir de la rentrée académique 2023-2024, fera davantage entrer l’administration de l’enseignement supérieur dans l’ère du numérique et de la simplification administrative.
Les applications concrètes
E-paysage, en tant que plateforme informatisée, centralisée et sécurisée, s’inscrit pleinement dans un objectif de simplification administrative. Pour l’heure, il est d’ores et déjà établi que l’outil permettra les applications suivantes :
- la centralisation des inscriptions et admissions
- le contrôle de la finançabilité
- la centralisation des diplômés et diplômées
- la vérification des titres d’accès à l’enseignement supérieur
- la centralisation des demandes d’admission des personnes non résidentes aux études contingentées
- la communication du statut boursier d’un candidat ou d’une candidate à l’admission
- l’établissement d’études statistiques sur la base de données fiable.
Une fédération au service de ses membres
E-paysage s’inscrit pleinement dans le rôle de service à la communauté de l’ARES, et plus exactement dans le rôle de fédération au service de ses membres que sont les établissements d’enseignement supérieur. E-paysage est en effet le fruit d’un large processus de co-construction tout au long duquel l’administration de l’ARES, les établissements, les commissaires et délégués du Gouvernement, mais aussi différents services publics (bourses, équivalences…) ont pleinement et activement collaboré. À ce titre, Laurent Despy, administrateur de l’ARES, souligne « l’intelligence collective des différents acteurs impliqués » et salue « la contribution et l’investissement des équipes au sein des établissements, tout autant que celui de l’administration de l’ARES ».
Plus concrètement, e-paysage offrira un gain de temps non négligeable pour les membres du personnel administratif qui verront leur temps de travail libéré de tâches lourdes et chronophages. La communauté étudiante ne sera pas en reste, puisque la plateforme informatisée leur facilitera un certain nombre de démarches administratives. Pensons, par exemple, aux étudiants et étudiantes bénéficiaires d’une bourse d’études qui ne devront plus en faire la preuve auprès de l’établissement qui pourra interroger directement la base de données centralisée.
Enfin, plus globalement, e-paysage participe à un effort de simplification, de transparence et de facilitation du service public à l’égard de ses usagers. Pour Laurent Despy, « cela démontre la capacité d’adaptation aux enjeux du XXIe siècle et à embrasser la transformation digitale de l’administration de l’enseignement supérieur ».
Et demain, quelles perspectives ?
Et si, finalement, l’outil e-paysage n’était qu’une première étape dans le vaste et enthousiasmant chantier de la simplification administrative ? Citons, par exemple, l’authentification, la reconnaissance et la portabilité des compétences, qualifications et autres titres de la communauté étudiante et des personnes diplômées. Ces enjeux se posent particulièrement dans un contexte de mobilité internationale : les personnes qui souhaitent poursuivre leurs études ou travailler dans un pays étranger font généralement face à un processus de reconnaissance particulièrement lourd et exigeant. Un autre défi se pose quant à la cohabitation entre apprentissages formels et informels (microlearning) et la possibilité, pour l’apprenant, de prouver l’acquisition de ceux-ci via un portefeuille digital. Enfin, une piste supplémentaire, visant cette fois-ci à lutter contre la fraude à l’éducation, serait de renforcer les possibilités de vérification de l’authenticité des titres délivrés au niveau international (e.a. via la technologie blockchain).
En savoir +
Visionnez la vidéo explicative ARES · E-paysage : Simplifier le processus d'inscription aux études supérieures
MIDI ARES - E-paysage : tout savoir sur le processus de simplification administrative de l'enseignement supérieur en FWB
Le décret « Paysage » du 7 novembre 2013 fixe parmi les missions de l’ARES, l’accompagnement à la simplification administrative dans l’enseignement supérieur au moyen d’une plateforme informatique de services qui facilitera l’inscription de l’étudiante et de l’étudiant.
S’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur peut s’avérer complexe : la procédure implique de rassembler divers documents et justificatifs émanant de différentes administrations. E-paysage a pour objectif de simplifier ces démarches et d’optimiser le processus d’inscription dans son ensemble.
Ce Midi permettra de contextualiser la démarche de simplification administrative dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles. Nous reviendrons sur les missions de l’ARES en la matière, sur les défis liés aux inscriptions dans l'enseignement supérieur et sur la manière dont e-paysage vise à alléger ces démarches. Un focus sera également fait sur le rôle des différents acteurs et actrices impliquées dans ce processus.
Quelles avancées ont été réalisées ? Quels services sont déjà disponibles pour la population étudiante et les établissements ? Quelles fonctionnalités sont encore en développement et quelles sont les prochaines étapes ?
Ne manquez pas cette occasion d’en apprendre davantage sur e-paysage et sur les avancées en matière de simplification administrative dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles. Ce Midi de l’ARES sera un moment privilégié pour échanger ensemble sur les enjeux et perspectives de cette plateforme.
« E-paysage : tout savoir sur le processus de simplification administrative de l'enseignement supérieur en FWB »
ARES · Mardi 18 février 2025
OÙ ?
ARES
Rue Royale 180 (5e étage)
1000 Bruxelles
(Il n'y a pas de live streaming organisé dans le cadre de ce Midi)
QUAND ?
18 février 2025, dès 11h30 – Fin à 14h00
- 11h30 : accueil des participant·es – sandwiches lunch
- 12h00 - 12h15 : mot d'introduction par Fleur Jasoigne, directrice de la communication, de l'informatique et de la simplification administrative à l'ARES
- 12h15 - 13h15 : présentation d'e-paysage par la Cellule simplification administrative de l'ARES
- 13h15 - 14h00 : discussion ouverte et questions
RESSOURCES
E-paysage - Tout savoir sur le processus de simplification administrative de l'enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles - Fleur Jasoigne.
QUOI ?
La participation est gratuite, mais l'inscription est requise.
L’expertise académique belge reconnue à Madagascar pour ses retombées scientifiques et sociétales
Vanille, concombre de mer, algue marine : saviez-vous que des chercheurs des universités francophones excellent dans le développement de ces produits qui font la réputation de Madagascar ? Une mission diplomatique conduite par l’Ambassadeur de Belgique en a fait la découverte du 18 au 22 novembre 2018. Tour d’horizon des projets de recherche et de formation menés actuellement par les académiques belges dans cette île de l’Océan Indien.
Le concombre de mer, star des tables asiatiques
Le concombre de mer… Un mets totalement inconnu en Belgique, mais dont raffolent des milliards de Chinois ! À Tuléar, au sud-ouest de Madagascar, Igor Eeckhaut, enseignant-chercheur en biologie marine de l’Université de Mons (UMONS) a fait de son projet de recherche sur les holothuries - le nom scientifique des concombres de mer - une success story scientifique et économique.
Progressivement mises en place depuis 1998, ses recherches ont finalement débouché sur la création d’une ferme aquacole dédiée à la croissance des concombres tout en permettant aux pêcheurs de la région de diversifier leurs revenus. Le potentiel économique des holothuries et l’existence d’un marché en Asie ont également permis la création de la société Indian Ocean Trepang (IOT), l’un des opérateurs majeurs au niveau mondial. Au final, ces concombres reconnus pour leurs multiples vertus se vendent à plus de 1000 $ le kilo sur le marché chinois. Ils ont aussi permis la reconnaissance des chercheurs malgaches, parmi les meilleurs au monde dans ce secteur.
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La vanille, tout faire pour conserver le leadership mondial
Tout au nord de l’île, dans la région de Sambava et d’Antalaha, c’est à une autre ressource emblématique que s’intéresse l’enseignant-chercheur de l’Université libre de Bruxelles (ULB), Mondher El Jaziri : la vanille. Leader mondial incontesté pendant de nombreuses années, Madagascar doit faire face aujourd’hui à plusieurs menaces qui touchent le secteur : concurrence d’autres pays producteurs, vanilline de synthèse, sensibilité des vanilliers aux changements climatiques et, enfin, manque crucial de compétences scientifiques requises localement pour garantir une exploitation raisonnée et de qualité. Pour y remédier, Mondher El Jaziri et ses collègues malgaches mettent en place un réseau de compétences scientifiques dans la filière de production pour garantir une exploitation durable et de qualité, afin que la région de la Sava conserve son titre de « capitale de la vanille Bourbon ».

Plant de vanille dans la région de Sambava à Madagascar © Alexander_N/Shutterstock.com
Une île victime du dérèglement climatique
C’est aussi dans cette même région de la Sava que l’Université catholique de Louvain (UCLouvain) intervient à Madagascar. La zone est fortement exposée aux risques hydriques et leurs conséquences aux niveaux sociétal, économique et écologique sont une menace pour les populations locales. Crues, inondations, cyclones violents, glissements de terrain s’y succèdent, entrainant la perte d’une biodiversité exceptionnelle. Pour faire face à ces nombreux défis, le projet du chercheur Marnik Vanclooster propose de renforcer les capacités des acteurs académiques du Centre universitaire régional de la Sava (CURSA) et de ses partenaires dans le domaine de la gestion intégrée des ressources en eau.

Région de la Sava, au Nord-Est de Madagascar © Marnik Vanclooster

Région de la Sava, au Nord-Est de Madagascar © Marnik Vanclooster
L'écotourisme, une niche économique à valoriser
Autre secteur qui retient l’attention du monde académique francophone, le tourisme. Madagascar fait partie des pays à haut potentiel touristique. Dotée d’une faune et d’une flore exceptionnelles, l’île n’accueille toutefois qu’un nombre assez marginal de touristes, entre 200 et 300 000 visiteurs par an.
Le pays fait aussi face à une pénurie de personnel qualifié, notamment dans le domaine de l’écotourisme, secteur touristique sensible à la protection de l’environnement et au bienêtre des populations locales. Le projet de master en écotourisme, soutenu par l’Université de Mons et mis en œuvre par l’Université de Tuléar, est une réponse aux diverses lacunes constatées dans la formation. Il prévoit de former 25 étudiants par an pour répondre aux besoins de plus en plus exigeants des tours opérateurs, des hôtels, de sociétés privées, des ONG spécialisées ou encore de certains ministères. La formation inclut des modules sur le tourisme, l’écologie, la biodiversité marine et terrestre et le management. Sans oublier l’apprentissage de plusieurs langues en vue de satisfaire la clientèle internationale.
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Cette variété d’interventions proposées par les universités francophones de Belgique a marqué la mission diplomatique, conduite du 18 au 22 novembre 2018 par l’Ambassadeur de Belgique, Nicolas Nihon. À Tuléar, en visitant l'Institut halieutique et des sciences marines, en découvrant la réputation du concombre de mer ou en constatant l’impact de ces projets sur le développement de Madagascar, il s’est réjoui du rayonnement international des chercheurs belges et a salué la pertinence d’une coopération académique, même dans les contextes fragiles.
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L’arachide à Madagascar, une filière prometteuse mais fragile
L’ARES, l’Université d’Antananarivo et Louvain Coopération organisent les 23 et 24 avril 2018 à Antananarivo un atelier de réflexion sur le développement de la filière « arachide ». Par le biais d’un regard scientifique et technique, l’atelier visera à mieux positionner l’arachide face aux enjeux locaux, internationaux et environnementaux.
L’arachide… Nous la consommons nature, salée, caramélisée, en confiserie, en sauce ou encore sous forme d’huile. Les animaux préfèrent ses résidus transformés en tourteaux. L’un de ses principaux pays de production est Madagascar, où elle constitue la première culture oléagineuse. En termes de surfaces cultivées – plus ou moins 5 % –, elle se situe loin derrière le riz (50 %), le manioc (25 %) et le maïs (10 %), mais la demande locale et internationale augmentant, producteurs locaux et investisseurs s’y intéressent de plus près. La Chine notamment…
Située à l’ouest de Madagascar, la région du Menabe considère, depuis plusieurs années, l’arachide comme une filière très porteuse. Environ 15 000 tonnes de la variété très prisée « voanjo marakely » y ont été récoltées lors de la saison 2016. Générant pas moins de 35 000 emplois directs et indirects, la graine constitue désormais un « ingrédient » majeur de la vie socioéconomique locale. Véritable vedette locale, l’arachide a désormais son festival, organisé chaque année à Belo-sur-Tsiribihina. L’objectif ? La dynamisation et la promotion de la filière.
Comment répondre aux difficultés rencontrées par la filière ?
En dépit de ces potentialités, les producteurs locaux rencontrent diverses difficultés qui les empêchent d’en tirer pleinement les bénéfices et, in fine, des revenus adéquats. « Les faibles compétences techniques des agriculteurs, l’absence d’organisations professionnelles fonctionnelles et viables, un environnement économique et logistique fragile, ainsi que l’absence d’une règlementation spécifique nationale sur la production de l’arachide sont autant de freins au développement harmonieux de la filière », explique Jean-Patrick Masquelier, directeur national à Madagascar pour l’ONG Louvain Coopération, très active dans cette région de l’île pour améliorer la sécurité alimentaire et économique des communautés locales. Face à de tels constats, leurs responsables ont souhaité faire appel à l’expertise académique malgache et belge pour réfléchir aux enjeux techniques, agronomiques, économiques et écologiques posés par le développement de l’arachide dans le Menabe.
Une vision complémentaire pour aborder les enjeux locaux et internationaux
L’ARES a donc mobilisé son partenaire local, l’Université d’Antananarivo, mais aussi les ressources scientifiques des établissements d’enseignements supérieurs de la Fédération Wallonie Bruxelles pour organiser un atelier dont le thème central est « L’arachide dans les systèmes de production et pratiques agroécologiques ». « Pendant deux jours, précise Ravaka Andrianaivotseheno de l’Université d’Antananarivo, des experts universitaires, des chercheurs, des économistes, des sociologues, mais aussi des acteurs de terrain et des responsables du ministère de l’Agriculture et du ministère du Commerce et de la Consommation vont se pencher sur des questions très précises : quelles sont les possibilités de développement de l’arachide afin qu’elle apporte croissance économique et développement humain ? comment maximiser les profits de cette culture sans dégrader l’environnement ? Quelle est la place des organisations paysannes ? quelle est la mission de l’État malgache pour dynamiser la filière tout en l’encadrant ? »
À terme, les recommandations issues de cette réflexion associant académiques, praticiens et techniciens permettront d’apporter des solutions scientifiques, techniques, mais aussi institutionnelles pour le développement de la filière « arachide » à Madagascar tout en étant vigilant aux enjeux locaux et internationaux.
L’organisation de cet atelier et la collaboration entre l’ARES, l’Université d’Antananarivo et Louvain Coopération témoignent de l’intérêt que représente pour l’ensemble des parties prenantes la complémentarité des expertises dans le cadre des programmes de coopération financés par la Belgique à Madagascar.
EN SAVOIR + : pour en savoir plus, consultez le programme de l’atelier.
L’Atelier « L’arachide dans les systèmes de production et pratiques agroécologiques » est une initiative menée en synergie par les acteurs de la coopération non gouvernementale belge et leurs partenaires malgaches, avec le soutien de la Coopération belge au développement.
Université d’Antananarivo 23 et 24 avril 2018
Contact :
Ravaka Andrianaivotseheno
Université d’Antananarivo
ravaka_vola@yahoo.com
Lancement du projet e-paysage, outil informatique de gestion de l'offre et de pilotage de l'enseignement supérieur
Ce jeudi 6 octobre 2016, l’ARES organisait le kick-off du projet « e-paysage ». La future plateforme informatique regroupera des informations sur l’offre d'enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles et le parcours académique de l’étudiant.
Une plateforme centralisée de données et des inscriptions en Fédération Wallonie-Bruxelles
Le décret définissant le paysage de l’enseignement supérieur et l’organisation académique des études charge l’ARES de coordonner le développement d’un système automatique et centralisé de collectes de données et des inscriptions. Le projet, qui vise à construire une plateforme informatique, baptisée e-paysage, est réalisé en étroite collaboration avec deux partenaires : d’une part, eWBS (e-Wallonie-Bruxelles Simplification), service commun à la Wallonie et à la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) en matière de simplification administrative et d’administration électronique et, d’autre part, pour le développement logiciel, l’ETNIC (le pôle de compétences TIC de la FWB).
Initié en 2016, e-paysage vise à développer une plateforme regroupant plusieurs outils informatiques s’articulant sur des sources de données labellisées authentiques et alimentées par les établissements d’enseignement supérieur et l’administration.
Quatre fonctionnalités principales sont visées dans le cadre de ce projet :
Un catalogue de l’offre de formation de l’enseignement supérieur en FWB
Ce catalogue présente l’ensemble de l’offre de formation programmée par année académique pour l’ensemble de l’enseignement supérieur (universités, écoles supérieures des arts, hautes écoles et enseignement supérieur de promotion sociale). Il constitue une vitrine unique tout public de l’offre de formation initiale à destination des jeunes, mais également des adultes en reprise d’études ainsi que des travailleurs souhaitant se perfectionner en cours de carrière par le biais de la formation continue.
Une base de données des inscriptions et du parcours académique des étudiants de l’enseignement supérieur (hors promotion sociale) en FWB
Un des objectifs premier d’e-paysage est de simplifier et d’alléger la charge administrative des établissements d’enseignement supérieur, de l’Administration (commissaires et délégués du Gouvernement, Direction générale de l'enseignement non obligatoire et de la recherche scientifique du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, services des allocations d’études, allocations familiales, etc.) et des étudiants, en offrant un espace d’information centralisé et sécurisé des dossiers d’inscriptions des étudiants en FWB. Cette base de données génèrera notamment automatiquement les rapports nécessaires au calcul du financement des établissements par l’Administration.
Un cadastre des habilitations allouées par le Gouvernement
e-paysage contiendra l’ensemble des informations liées aux habilitations accordées aux établissements par le Parlement et offrira un outil de travail quotidien à l’ARES dans ses missions d’analyse et d’avis à l’attention du Gouvernement.
Un tableaux de bord de pilotage et d'analyse statistique
Les données pourront aussi être exploitées, dans le respect de la législation sur le respect des données à caractère personnel, à des fins d’études statistiques à l’échelle de la FWB et à l’échelle internationale, ainsi que dans le cadre de tableaux de bord d’appui à la réflexion en matière de pilotage et d’évaluation des politiques mises en place dans l’enseignement supérieur.
Mondher El Jaziri, professeur à l’ULB et docteur honoris causa de l’Université d’Antananarivo, Madagascar
La coopération universitaire au développement est récompensée : le professeur Mondher El Jaziri a reçu le titre de Docteur Honoris Causa de l’Université d’Antanarivo-Madagascar. Mondher El Jaziri est professeur à la faculté des sciences de l’ULB et vice-président de la Commission de la coopération au développement de l’ARES. En novembre dernier, l’Université d’Antananarivo, Madagascar, lui a décerné les insignes de docteur honoris causa pour sa contribution à la conservation et à la gestion durable des ressources génétiques locales, principalement les plantes médicinales. Le titre de Chevalier de l’Ordre National lui a également été décerné par le président de la République de Madagascar.
« Des résultats et du changement »
« Mon histoire avec Madagascar a commencé il y a 15 ans. Je suis biologiste de formation et j’ai fait ma thèse de doctorat dans le domaine de la pharmacognoisie. Je m’intéresse aux plantes médicinales et je me suis donc rendu à Madagascar pour visiter des parcs naturels et surtout pour rencontrer des scientifiques malgaches qui travaillent dans le domaine des plantes médicinales et de la valorisation de cette biodiversité locale. Explorer des pays riches en biodiversité, c’est un peu le rêve de tout biologiste…
Sur place, j’ai visité l’Institut malgache de recherche appliquée. L’IMRA, est en réalité une fondation créée par le professeur Albert Rakoto Ratsimamanga, biologiste, médecin, chimiste, qui a été directeur de recherche au CNRS et également diplomate. Il avait effectué des recherches sur des plantes médicinales de l’île, obtenu des brevets et dédié son importante fortune personnelle à l’IMRA qui soignait des malades avec ses remèdes traditionnels réalisés à partir des plantes locales.
J’avais été impressionné par la démarche du Professeur Ratsimamanga et eu l’occasion d’en discuter avec lui : il m’avait expliqué que des personnes venaient à Madagascar pour récolter du matériel végétal dans les forêts d’une manière totalement irraisonnée et qu’il craignait la disparition de certaines espèces endémiques et extrêmement importantes dans la pharmacopée locale. Il pressentait clairement une menace sur ce patrimoine national : les plantes médicinales malgaches.
Cette rencontre a motivé une demande auprès du CIUF (aujourd’hui l’ARES) d’un premier projet de recherche pour le développement « Biodiversité et biotechnologie à Madagascar ». L’objectif était d’apporter des solutions pour la préservation des espèces médicinales malgaches les plus menacées.
Ce projet a notamment débouché sur la création de la première banque de plantes médicinales in vitro de Madagascar. C’est peut-être même la première banque de sauvegarde de plantes médicinales au monde. Il s’agissait d’un projet de transfert de technologie Nord-Sud au service d’une problématique rencontrée localement.
Depuis lors, j’ai développé d’autres projets avec l’Université d’Antananarivo à laquelle l’institut de recherche appliquée est intimement lié. Il s’agit essentiellement de projets visant la valorisation de ce patrimoine local par des approches biotechnologiques raisonnées.
Je considère ce titre de docteur honoris causa comme une reconnaissance, par mes collègues de cette université, des activités de recherche que nous menons ensemble depuis 15 ans. Il renforce nos collaborations et traduit la reconnaissance de ce que nous apportons : des résultats et du changement. »