Documents et outils
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Avis 2025-14 | Avant-projet de décret définissant le certificat d’aptitude pédagogique approprié à l’enseignement supérieur (CAPAES) et ses conditions d’obtention
Avant-projet de décret définissant le certificat d’aptitude pédagogique approprié à l’enseignement supérieur (CAPAES) et ses conditions d’obtention
Avis 2025-13 | Avant-projet d’arrêté fixant le mode d’introduction, d’instruction et de règlement des plaintes visées à l’article 16, alinéa 5, relatif à l’enseignement supérieur inclusif
Avant-projet d’arrêté du Gouvernement de la Communauté française fixant le mode d’introduction, d’instruction et de règlement des plaintes visées à l’article 16, alinéa 5, du décret du 30 janvier 2014 relatif à l’enseignement supérieur inclusif pour les étudiants en situation de handicap
Une journée d'étude sur l'intelligence artificielle et les compétences informationnelles
Le 23 juin dernier, le groupe de travail ILIB de la Commission des bibliothèques et services académiques collectifs de l’ARES, a organisé une journée d’étude intitulée « Intelligence artificielle (IA) et compétences informationnelles » à destination des bibliothécaires des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Face aux bouleversements engendrés par l’IA dans l’enseignement supérieur, la journée visait à ouvrir un espace de réflexion critique et de pratiques partagées autour de l’impact de celle-ci sur les métiers de l’information et plus spécifiquement, sur la formation à « l’information literacy ».
L’objectif de la journée était ainsi de redéfinir le rôle des bibliothèques à l’ère de l’IA. Faut-il adapter ou refonder les référentiels de compétences informationnelles ? Comment intégrer l’IA dans les formations à la recherche documentaire ? L’IA est-elle une opportunité pour renforcer la médiation documentaire ou une menace pour l’expertise bibliothécaire ? Enfin, quels outils adopter, et avec quelle littératie critique ?
La première partie de l’événement était consacrée aux regards croisés sur l’IA dans l’enseignement supérieur. Carl Morch (FARI.brussels) a ouvert les discussions avec une intervention sur l’IA publique et locale, mettant l’accent sur l’éthique, la transparence, la souveraineté technologique et les défis concrets pour les institutions publiques. Pascal Vangrunderbeeck (Learning Lab – UCLouvain) a ensuite présenté les initiatives mises en place pour accompagner le corps enseignant dans l’intégration de l’IA, de l’encadrement des mémoires à la redéfinition des grilles d’évaluation. Evi Belsack (CAP – ULB) a proposé une mise en perspective des enjeux liés à l’évaluation à l’ère de l’IA, entre adaptation des pratiques d’évaluation et maîtrise des outils.
Dans un second temps, sept ateliers participatifs ont été proposés aux participants et participantes :
- « Créer ou éviter l’usage de l’IA générative ». Magdalena Malz a montré comment concevoir des activités pédagogiques intégrant l’IA, ou non, de manière réfléchie ;
- « Interactions critiques avec l’IA ». Pascal Vangrunderbeeck a animé un atelier débranché stimulant la réflexion collective sur les usages sensibles de l’IA ;
- « Controverse documentaire « AI vs Book » ». Frédéric Brodkom a mené un débat sur la transformation des pratiques de recherche documentaire ;
- « Recherche documentaire et expertise ». Violaine Detienne & Vincent Ponsard ont interrogé la complémentarité entre bibliothécaire et IA en posant la question provocante « si l'IA répond à tout, à quoi servons-nous encore ? » ;
- « Primo Research Assistant ». François Renaville a présenté l’outil Primo Research Assistant, démontrant ses forces (structuration, gain de temps) et ses limites (retrait de certaines bases de données, biais de couverture) ;
- « Compétences et AI literacy ». Dominique Verpoorten a exploré les tensions entre retour aux fondamentaux et nouvelles littératies ;
- « L’art du prompt ». Orlando Palermo a enseigné des techniques pour dialoguer efficacement avec l’IA via des prompts bien conçus.
Repenser les compétences informationnelles et documentaires à l’ère de l’IA, développer une littératie critique de l’IA, tant pour les étudiant·es que les professionnel·les de l’information, reconnaître les apports tout en restant vigilant·es face aux biais, aux usages passifs ou non éthiques et articuler outils humains et outils algorithmiques dans une logique d’agentivité partagée… voici quelques-uns des enjeux majeurs mis en évidence lors de cette journée.
En conclusion, cette journée a confirmé le besoin d’un cadre éthique, pédagogique et collaboratif pour aborder l’IA dans les bibliothèques académiques. Les échanges ont permis d’ancrer les innovations dans des pratiques responsables, partagées et adaptées aux réalités de terrain. Les participantes et participants ont exprimé leur besoin d’étendre le débat initié lors de cette journée sur les questions d’encadrement des mémoires / TFE ainsi que l’utilisation de l’IA pour effectuer des revues systématiques de la littérature.
Plaidoyer pour la mise en place d’un enseignement supérieur inclusif 2.0
Ce 30 janvier 2024 marque les dix ans du décret relatif à l’enseignement supérieur inclusif, voté par la Fédération Wallonie-Bruxelles en application de la convention ONU relative aux droits des personnes en situation de handicap (CDPH). À cette occasion, la Commission de l’enseignement supérieur inclusif (CESI) et Unia plaident pour que les autorités passent à la vitesse supérieure. Les demandes de reconnaissance d’un handicap émanant des étudiants et étudiantes de l’enseignement supérieur ont explosé et nécessitent des moyens humains supplémentaires.
Le décret a permis d’encadrer la mise en place des aménagements raisonnables prévus par la législation antidiscrimination et de légitimer l’engagement de nombreux acteurs en faveur d’un enseignement plus inclusif pour les étudiantes et étudiants en situation de handicap. Depuis lors, les établissements sont dans l’obligation légale de mettre en œuvre des dispositifs visant à supprimer ou à réduire les barrières matérielles, pédagogiques, culturelles, sociales et psychologiques rencontrées par ces étudiantes et étudiants lors de leurs études.
Nombre de demandes multiplié par 7
En 10 ans, la CESI a constaté une explosion des demandes étudiantes en vue de faire reconnaitre une situation de handicap. Leur nombre est passé de 904 à près de 6.500 entre 2014 et 2023. Près de 2,5 % de l’ensemble de la population étudiante du supérieur introduisent une demande.
Ces demandes sont gérées au sein des services d’accueil et d’accompagnement par 165 personnes représentant seulement 48 ETP (équivalents temps plein). En moyenne, une personne consacre donc une journée et demie par semaine pour coordonner près de 120 dossiers par an. Les équipes s’essoufflent, avec le risque à terme de ne plus être en mesure d’accueillir le public estudiantin ou d’assurer un niveau de qualité satisfaisant dans l’exécution des tâches considérées comme un « minimum ».
Des troubles spécifiques nécessitant des équipes pluridisciplinaires spécialisées
Les troubles spécifiques d’apprentissage font l’objet de 2 requêtes sur 3, suivis par les maladies invalidantes, avec un peu moins d’1 demande sur 7. Les déficiences sensorielles constituent quant à elles 5 % des demandes et les déficiences motrices 5 %.
Les troubles psychiques et les maladies invalidantes représentent de véritables défis dans leur prise en charge par les services d’accueil et d’accompagnement. Le décret enseignement supérieur inclusif centre son action sur « l’étudiant » et induit une individualisation de son accompagnement, ce qui nécessite d’avoir des professionnels pérennes et formés de manière continue aux maladies chroniques ou invalidantes, troubles et autres handicaps.
Éviter la concurrence entre les besoins inclusifs et les besoins sociaux
Chaque établissement d’enseignement supérieur est tenu de consacrer, par période de trois années académiques, un montant au moins équivalent à 5 % de son budget social à la mise en œuvre du décret. « La CESI demande que le soutien à l’inclusion des étudiants et étudiantes en situation de handicap soit distinct du budget social afin que les besoins inclusifs n’entrent plus en « concurrence » avec les besoins de lutte contre la précarité. Un budget spécifique permettra d’assurer la stabilité du personnel, la pérennité des missions et les besoins de formation professionnelle » explique Florence Elleboudt, présidente de la CESI.
Évaluation de la Belgique par l’ONU
Au printemps prochain, Unia remettra un rapport actualisé au Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU, en vue de l’évaluation (finale) de la Belgique fixée au mois d’août 2024. En vertu de l’article 24 de la CDPH, signée par la Belgique en 2009, un système d’éducation inclusif de qualité doit être progressivement mis en place, pour tous les niveaux d’enseignement. L’objectif est d'assurer l'exercice du droit fondamental à l’éducation sans discrimination et sur la base de l'égalité. Ce droit à l’inclusion a d’ailleurs été rajouté dans la Constitution en 2021 (art 22ter).
« La question n’est pas de savoir si on est pour ou contre un système d’éducation inclusive. Parce que c’est obligatoire selon un cadre juridique international, européen et constitutionnel belge explicite. Malgré des avancées et des équipes « qui en veulent », il faut aujourd’hui rendre ce droit effectif en y mettant les moyens nécessaires. Unia le rappellera au Comité ONU des droits des personnes handicapées lors de l’évaluation de la Belgique cet été », rappelle Patrick Charlier, directeur d’Unia.
EN SAVOIR + : Découvrir le Plaidoyer pour la mise en place d'un enseignement supérieur inclusif 2.0
Plaidoyer pour la mise en place d’un enseignement supérieur inclusif 2.0
Ce 30 janvier 2024 marque les dix ans du décret relatif à l’enseignement supérieur inclusif, vo
Signature d'une convention entre l'ARES et l'AVIQ pour un enseignement supérieur plus inclusif
L’Académie de recherche et d'enseignement supérieur (ARES) et l’Agence pour une Vie de Qualité (AVIQ) ont le plaisir d'annoncer la signature conjointe d’une convention visant à renforcer l'accessibilité et l'inclusivité de l'enseignement supérieur en Wallonie. Cette collaboration marque une étape importante dans la volonté commune de promouvoir un enseignement supérieur toujours plus inclusif et adapté à l’ensemble des étudiantes et étudiants, en particulier celles et ceux en situation de handicap.
Depuis 2014, l'ARES accueille la Commission de l’enseignement supérieur inclusif (CESI) qui vise à soutenir et accompagner les étudiantes et étudiants en situation de handicap dans leur parcours académique. L’AVIQ, forte de son expertise acquise au fil des années, joue un rôle essentiel dans l'accompagnement des personnes en situation de handicap en Wallonie et ce, tout au long de leur vie. En outre, l’AVIQ participe activement à la CESI depuis sa création.
Cette convention s’articule autour de quatre axes clés :
- Information, formation, sensibilisation : l’AVIQ soutiendra la promotion de l'inclusion par des actions de sensibilisation et de formation pour le personnel et le corps étudiant, tout en relayant activement son offre de services aux établissements d'enseignement supérieur.
- Espace d’échanges : les deux parties collaboreront étroitement pour discuter des aménagements raisonnables et organiseront des réunions régulières pour échanger sur les pratiques, simplifier les procédures administratives, et discuter de situations problématiques.
- Orientation et insertion socioprofessionnelle : l’AVIQ et les établissements d’enseignement supérieur informeront sur les dispositifs régionaux favorisant l'insertion professionnelle, tout en mettant en place des recommandations pour les lieux de stages et des contacts avec des alumni ayant bénéficié d'aménagements raisonnables.
- Accompagnement du personnel en situation de handicap : l'AVIQ offrira son expertise pour ajuster les situations de travail du personnel en situation de handicap, renforçant ainsi l'inclusivité au sein des établissements d’enseignement supérieur.
Cette initiative témoigne de l’engagement commun de l’ARES et de l’AVIQ en faveur d'un enseignement supérieur toujours plus inclusif.
La diversité dans l'enseignement supérieur au cœur des préoccupations éducatives : le cas des étudiant·es « traditionnels » et en situation de handicap
Lorsque nous portons notre regard sur l’enseignement supérieur d’aujourd’hui, nous pouvons constater une diversité croissante des publics et une plus grande hétérogénéité des profils étudiant·es. Bien que l’ampleur de cette diversification fasse toujours débat, de nombreu·ses·x actrices et acteurs de terrain insistent sur son importance dans la mise en place d’une aide efficace et plus à même de s’adapter à la pluralité étudiante. Il devient alors nécessaire de considérer cette diversité et son incidence sur la façon dont l’étudiant·e vit la transition et trouve sa place dans l’enseignement supérieur.
Au sein de ce processus de massification et de diversification, l’enseignement supérieur accueille chaque année de plus en plus d’étudiant·es à besoins spécifiques dont les spécificités d’adaptation méritent d’être mieux comprises. Cependant cette question est encore trop peu étudiée, ne permettant pas de réellement déterminer les particularités de leur expérience de transition.
Dans une volonté d’aller plus loin dans le débat sur la considération de la diversité étudiante dans l’enseignement supérieur, le Girsef propose de prendre comme point de départ les travaux de Florence Dangoisse (UCLouvain) et Mikaël De Clercq (UCLouvain) sur l’hétérogénéité des profils étudiant·es et la spécificité de l’expérience des étudiant·es en situation de handicap moteur et sensoriel. Ces deux lignes de recherche seront ensuite mises en articulation pour proposer une vision unifiée de la diversité.
À partir de ces travaux, le débat sera ouvert avec l’audience sur la façon dont les actrices et acteurs en éducation peuvent favoriser l’inclusion d’étudiant·es de profils et d’origines différents et ainsi maximiser les potentialités offertes par notre système d’accès ouvert.
Le lundi 2 décembre 2019
« La diversité dans l'enseignement supérieur au cœur des préoccupations éducatives : le cas des étudiant·es « traditionnels » et en situation de handicap »
Auditoire MORE 51 · Louvain-la-Neuve · 16h30 à 18h30
Qui ?
Le Groupe interdisciplinaire de recherche sur la socialisation, l'éducation et la formation (GIRSEF)
Quoi ?
Rencontre organisée dans le cadre des « Rencontres du GIRSEF »
Où ?
Université catholique de Louvain
Auditoire MORE 51
Place Montesqieu, 2-3
1348 Louvain-la-Neuve
Quand ?
Le lundi 2 décembre 2019 de 16h30 à 18h30
Inscriptions ?
La participation est gratuite mais l'inscription est souhaitée avant le 25 novembre.
EN SAVOIR + : consultez le site du GIRSEF