Documents et outils
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13.11.25 / MIDI COOP · Décolonisation de la recherche : vers des partenariats plus équitables
De plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une collaboration académique réellement équitable entre le Sud global et le Nord global. Aujourd’hui encore, des logiques coloniales persistent : déséquilibres de pouvoir, dépendances financières, inégalités institutionnelles. Autant de facteurs qui peuvent freiner une collaboration authentique et respectueuse.
La stratégie de la coopération internationale de l’ARES se fonde sur des partenariats équitables entre les établissements d’enseignement supérieur (EES) de la Fédération Wallonie-Bruxelles et leurs homologues en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie.
Ces partenariats académiques restent cependant marqués par des déséquilibres hérités du passé colonial. Les institutions du Nord global gardent souvent la main sur la gestion des projets, tandis que les partenaires du Sud global ont peu d’influence sur les orientations de la recherche.
Consciente de cette asymétrie, l’ARES souhaite s’engager afin de tenter de dépasser ces logiques coloniales, en construisant des collaborations fondées sur la reconnaissance mutuelle.
En 2025, cette volonté s’est traduite par la réalisation de l’Étude Partenariats Équitables, qui a analysé les programmes de coopération de l’ARES, constaté certains déséquilibres et proposé des recommandations.
A l’échelle internationale, d’autres initiatives existent et visent à promouvoir un mode transformateur de collaborations en matière de recherche. C’est notamment le cas de l’Africa Charter, co-créée par les principaux acteurs et actrices de l’enseignement supérieur en Afrique.
Comment les EES du Nord global doivent-ils mettre en œuvre des processus visant à établir des partenariats équitables avec le Sud global ? Une coopération décolonisée entre les chercheuses et chercheurs du Sud global et du Nord global est-elle envisageable ? Comment les établissements, les chercheur·es et les étudiant·es repensent-ils leurs pratiques pour intégrer une approche décoloniale ? Quelles sont les fondements et les perspectives de l’Africa Charter pour renforcer la contribution de l’Afrique à la production du savoir scientifique dans le monde ?
Ce Midi de l’ARES s’inscrit comme une étape essentielle visant à faire émerger des pistes concrètes pour des collaborations plus justes, plus durables et véritablement co-construites.
RESSOURCES
QUI ?
- Modération :
- Noémie Nyst, Académie de recherche et d'enseignement supérieur (ARES)
- Interventions :
- Docteure Marie-Annick Gournet - University of Bristol - UK
- Professeur Emery Mudinga, Director of the Angaza Institute, Bukavu – DRC (TBC)
- Wendy Liebermann – École de recherche graphique (ERG)
- Des étudiantes et étudiants de l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles et de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa
QUAND ?
Jeudi 13 novembre 2025, dès 11h30 – Fin à 14h00
- 11h30 : Accueil des participantes et participants – sandwiches lunch
- 12h00-12h10 : Introduction du thème ainsi que des intervenantes et intervenants
- 12h10-12h30 : Présentation de l’Africa Charter et du Programme Reparative Futures par Marie-Annick Gournet
- 12h30-12h50 : Partage d’expériences du PSP CLEAR - Comment les savoirs communautaires enrichissent les connaissances et peuvent aider à lutter contre les injustices climatiques et environnementales par Emery Mudinga
- 12h50-13h10 : Approches des partenariats équitables à l’ERG par Wendy Liebermann
- 13h10-13h30 : « Histoires de Miroirs » - Une expérience de collaboration juste, respectueuse et créative dans le cadre d’un micro-projet de l’ARES, entre l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles et l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa par des étudiants et étudiantes des deux institutions
- 13h30-14h00 : Échanges avec les participantes et participants
OÙ ?
- Présentiel : rue Royale 180 (5e étage) à 1000 Bruxelles
- En ligne (les informations de connexion seront envoyées la veille de l'événement)
Merci de vous inscrire via le formulaire en ligne quel que soit l'option choisie afin de recevoir toutes les informations.
La participation est gratuite, mais l'inscription est obligatoire.
QUOI ?
Les Midis de l'ARES sont des conférences-débats organisées par l'ARES autour de questions liées à l'enseignement supérieur, à son internationalisation, à la coopération internationale etc. Ils sont conçus comme un espace de valorisation d'initiatives, de réflexion et d'échanges constructifs entre tous les actrices et acteurs intéressés, qu'ils soient du monde académique, de la recherche, étudiant, issu des ONG, politique ou d'entreprise…
Lectures d’intérêt et ressources documentaires
Rapports
- Décoloniser la coopération au développement par les marges. Synthèse (avril 2022), Projet PSR : Pistes pour la décolonisation de la coopération belge au développement (DBDC), par Aymar N. Bisoka, David Jamar, David Mwambari, Sara Geenen, Emery M. Mudinga, Cécile Giraud, Fiona Nziza, Véronique Clette-Gakuba.
Articles
- Décoloniser la recherche à l’Université de Montréal : Réflexions sur les bases nécessaires au développement d’une stratégie institutionnelle
- Décoloniser la coopération belge au développement
- Faut-il encore parler de décolonisation de la recherche ? Billet à l’intention des bailleurs de fonds internationaux de la « recherche pour le développement »
- Bukavu Série : vers une décolonisation de la recherche
- Appels à la décolonisation de la collaboration Nord-Sud en matière de recherche
- Décolonisation de la coopération mondiale en matière de recherche
- La décolonisation des relations internationales, de la coopération et de l’enseignement
Livre
Site Web
- Africa Charter
- PSP CLEAR : Producing actionable knowledge to support strategic and operational policymaking processes
Le personnel enseignant de l'enseignement supérieur sous la loupe
L’ARES présente un nouveau numéro de StatSup’Info, cette fois-ci consacré au personnel enseignant et de direction des hautes écoles, écoles supérieures des arts et de l’enseignement supérieur de promotion sociale.
Fruit d’une collaboration entre la Direction études et statistiques de l’ARES et le Centre d’expertise - Analyse des données liées aux personnels de l’enseignement et au budget (Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles - MFWB), la présente note d’information a pour objectif de décrire un état des lieux des personnels enseignant et directeur·trice hors université afin de comprendre qui ils sont (âge, sexe, diplôme, fonction, etc.). Pour des raisons tout autant liées à la disponibilité des données qu’aux définitions des catégories de personnel, ce StatSup’Info met principalement en lumière les informations relatives à l’enseignement supérieur hors université.
Profil de la population enseignante (hors université)
- Le nombre total de membres du personnel et d’étudiant·es a augmenté respectivement de 11 % et de 18 %. Le nombre total d’équivalent temps-plein (ETP) du personnel enseignant a lui augmenté de 9,5 %.
- En 2004-2005, en moyenne, on comptait 17,9 étudiant·es par ETP du personnel enseignant ; un ratio s’élevant à 19,3 en 2020-2021 Des réalités chiffrées différentes en fonction du type d’établissement, eu égard notamment du mode de financement.
- On observe une augmentation de la proportion de femmes sur la période analysée. En école supérieure des arts, celle-ci est passée de 33 % à 38 %. Dans l’enseignement supérieur de promotion sociale, elle est passée de 41 % à 45 %, tandis qu’en haute école, l’évolution est de 60 % à 63 %. Cette augmentation est plus rapide au sein des universités (personnel académique uniquement).
- Un peu moins de 2/3 des membres du personnel enseignant disposent d’un titre pédagogique (hommes : 53 % / femmes : 70 %).
- Pour l’année académique 2020-2021, 70 % des enseignantes et enseignants exercent dans l’enseignement supérieur avec un diplôme de master. Les détentrices et détenteurs d’un bachelier non pédagogique représentent quant à eux 19 % du corps enseignant.
- En octobre 2020, 25 % du personnel enseignant avait atteint l’âge de 55 ans ou plus.
- En 2016-2017, 974 enseignantes et enseignants ont exercé pour la première fois dans l’enseignement supérieur. Cinq ans plus tard, un peu plus de la moitié d’entre eux (54 %) ont quitté l’enseignement, dont 34 % après une année.
Pour l’administrateur de l’ARES, Laurent Despy, « deux tendances particulièrement inquiétantes doivent susciter notre vigilance », à savoir « l’évolution plus rapide du corps étudiant par rapport au personnel enseignant ainsi que le taux d’abandon précoce de carrière ». Laurent Despy ajoute et insiste « les autorités politiques doivent se saisir de l’outil d’aide au pilotage de l’enseignement supérieur que représente cette note ».
Note : nous vous invitons à consulter la note d’information, y compris les éléments de définitions, les limites et la méthodologie mobilisée pour produire les indicateurs.
L'enseignement supérieur artistique franco-belge se donne rendez-vous
La troisième édition des journées franco-belges des écoles supérieures des arts sera accueillie du 30 juin au 2 juillet 2022 par l’ESA Saint-Luc Liège, les Beaux-Arts de Liège, l'École nationale supérieure des arts visuels de la Cambre à Bruxelles et la KASK Académie Royale des Beaux-Arts de Gand.
Ce rendez-vous, désormais incontournable entre les représentants et représentantes des écoles supérieures des arts belges et des écoles supérieures d'art et design françaises, est co-organisé par l’ARES – l’Académie qui fédère les établissements d’enseignement supérieur de la Communauté française de Belgique – et l’ANdEA – l’association nationale des écoles supérieures d’art et design publiques françaises -– avec le soutien de WB Campus et de l’Ambassade de France en Belgique.
Organisées autour de débats en plénière, d’ateliers de travail, de moments conviviaux et de la découverte des écosystèmes artistiques et culturels, ces journées visent à encourager les échanges d’expérience, d’expertise et de pratiques entre les établissements, à connecter la communauté franco-belge de l’enseignement supérieur des arts et du design, à renforcer la coopération et à envisager de nouveaux types de partenariats. Près de vingt écoles françaises et une dizaine d’écoles belges seront représentées par 120 participants et participantes – directeurs et directrices d’écoles, responsables pédagogiques, de la recherche ou de l’international, bibliothécaires, artistes-enseignant⸱es, ainsi que la communauté étudiante.
La transdisciplinarité aide-t-elle à agir dans un monde en mutation ? Comment questionner le numérique en école d’art ? Quelle place l’activisme peut-il avoir dans nos établissements ?
Les participant·es travailleront ensemble autour de questions majeures qui traversent les écoles d’art en transition et questionneront leurs pratiques. Ce programme, élaboré avec les participant·es, abordera ainsi concrètement, à partir de coopérations franco-belges existantes ou à venir, la professionnalisation des jeunes artistes, le soutien à la recherche en art, les évolutions pédagogiques et les rapports enseignant·es / étudiant·es, le renouvellement des missions des bibliothèques artistiques, l’organisation du travail créatif en ligne, le rôle de l’art et du design dans les transitions urbaines, l'accueil d’artistes en exil dans nos écoles, etc.
Le fruit d’une coopération historique consolidée depuis 2017
Les échanges entre les écoles françaises et belges mais aussi entre les deux scènes artistiques ont toujours été importants, avec des communautés enseignantes et étudiantes vivant dans un pays et travaillant ou étudiant dans l'autre, mais aussi des mobilités et des partenariats d'autant plus naturels entre les établissements eux-mêmes.
Les premières rencontres franco-belges ont été organisées en 2017 à la LUCA School of Arts à Bruxelles par l'Ambassade de France en Belgique et ont rassemblé une quarantaine d’écoles avec une centaine de participant⸱es.
En 2019, la deuxième édition des rencontres, mise en œuvre par l'ANdEA et l'Ambassade de France en Belgique, qui s'était tenue à l'Ecole nationale supérieure de la photographie d'Arles, à l'Ecole supérieure des beaux-arts de Montpellier MO.CO Contemporain et à l'Ecole supérieure des beaux-arts de Nîmes, portait sur la relation des écoles de création aux professions et plus largement à l'espace social, questionnant les pédagogies et les nouveaux enjeux à l'œuvre.
C’est ainsi qu’a émergé l'envie de structurer et de formaliser le partenariat entre l'ARES et l'ANdEA – en vue notamment d'appuyer les collaborations entre écoles d'art, de favoriser l'échange de pratiques, d'expérience et d'expertise – lequel s'est concrétisé en juillet 2021 avec la signature d’un mémorandum d’entente et se déploie cette année avec l’organisation de ces 3e rencontres en Belgique.
Troisième édition des journées franco-belges des écoles supérieures des arts du 30 juin au 2 juillet 2022 à Liège, Bruxelles et Gand
Organisée par :
ARES - Académie de recherche et d’enseignement supérieur
ANdEA - Association nationale des écoles supérieures d’art
Accueillie par :
l’ESA Saint-Luc Liège
les Beaux-Arts de Liège
l'École nationale supérieure des arts visuels de la Cambre à Bruxelles
l’Académie Royale des Beaux-Arts de Gand (KASK)
Avec le soutien de :
Ambassade de France en Belgique
WB Campus
EN SAVOIR+ : Programme à découvrir ici
Les indicateurs essentiels de la formation initiale des enseignants
L’ARES revient avec une quatrième édition de StatSup’Info, la note d’information qui décode une thématique liée à l’enseignement supérieur. Cette fois-ci, le numéro se concentre sur plusieurs indicateurs relatifs à la formation initiale des enseignants (FIE) entre 2009-2010 et 2020-2021. Pour rappel, celle-ci fait l’objet d’une réforme majeure dont la mise en application est prévue à la rentrée académique 2023-2024.
La formation initiale des enseignants (FIE) en haute école rassemble environ 14 000 étudiantes et étudiants en 2020-2021. Parmi ceux-ci, 2 sur 10 suivent des études conduisant à l’enseignement de niveau préscolaire, 4 sur 10 à l’enseignement de niveau primaire et à nouveau 4 sur 10 à l’enseignement de niveau secondaire.
Sur les 12 années académiques observées, on constate que les primo-inscriptions du niveau préscolaire ont connu une diminution lente et constante dès 2009-2010, alors que celles qui concernent les niveaux primaire et secondaire ont augmenté lentement jusqu’en 2016-2017, avant de chuter rapidement. De manière générale, depuis 2016-2017, le nombre total de primo-inscriptions dans les filières de la FIE a diminué de 18,4%. La situation n’est cependant pas identique pour les 3 niveaux d’enseignements : au niveau préscolaire, cette diminution est de 5,7%, tandis que les niveaux primaire et secondaire affichent une baisse de l’ordre de 20%.
Alors que les étudiantes représentent en moyenne 7 personnes primo-inscrites sur 10, elles représentent 8 diplômés sur 10, indiquant un taux d’abandon et de réorientation plus élevé chez les hommes. Cela étant, les proportions de genre en matière de primo-inscription varient d’un niveau d’enseignement à l’autre. Si le niveau secondaire affiche une presque parité, les niveaux préscolaire (96%) et primaire (81%) font apparaitre une prédominance de femmes.
Quel que soit le genre, on assiste à une augmentation de la durée moyenne des études au fil du temps. En 2020-2021, 5 personnes diplômées sur 10 terminent leurs études en 3 ans ; en 2009-2010, elles étaient 7 sur 10. Précisons que la durée moyenne des études des diplômées (3,31 ans) est inférieure à celle des hommes de (3,67 ans) et, enfin, que les durées moyennes des études par niveau sont de 3,3 ans pour le préscolaire, 3,24 ans pour le primaire et 3,57 ans pour le secondaire.
Laurent Despy, administrateur de l’ARES : « À travers cette note, la capacité d’expertise de l’ARES est une nouvelle fois démontrée. Les indicateurs ici mis en lumière par la Direction des études et statistiques représentent une base chiffrée de référence pour le travail d’accompagnement qu’effectue la Cellule d’appui à la mise en œuvre de la réforme de la Formation initiale des enseignants. En complément à cette note, nous invitons d’ailleurs tout décideur politique, professionnel de l’éducation, étudiant, élève ou simple citoyen à consulter le tableau de bord interactif qui permettra de suivre, via une mise à jour annuelle, les effets de la réforme. »
EN SAVOIR + : télécharger la note d'information « StatSup’Info » sur la formation initiale des enseignants au format PDF
Examen d'entrée et d'accès en sciences médicales et dentaires : toutes les questions que vous vous posez sur cet examen
Combien de candidat·es présentent l’examen ? Quelle est la proportion des candidat·es belges ? Quel est le taux de réussite ? Quelle est la matière qui pose le plus de problèmes aux candidat·es ? Pour répondre à ces questions et à beaucoup d’autres, la Direction études et statistiques de l’ARES a publié les statistiques descriptives des cinq premières éditions de l’examen d’entrée aux études en médecine et en dentisterie. Les principaux éléments vous sont présentés ci-après.
Organisé deux fois par an, l’examen consiste en un ensemble de choix multiples de 120 questions et se déroule en 2 parties, chacune étant composée de 4 matières. Pour le réussir, il faut obtenir au moins 8/20 à chaque matière et au moins 10/20 à chacune des 2 parties. Les candidates et candidats “non-résidents” ne peuvent représenter plus de 30 % du total des lauréat·es. Une personne peut présenter l’examen deux années académiques maximum (consécutives ou non) sur une période de cinq années académiques.
Les statistiques descriptives des 5 premières éditions de l’examen d’entrée en médecine et dentisterie sont présentées dans un rapport détaillé sous forme de questions et selon 3 axes : les inscriptions, l’origine des candidates et candidats et les résultats. Une dernière partie reprend les chiffres-clés pour chaque édition.
Le nombre d’inscriptions augmente au fil des éditions
Entre la première épreuve de l’édition 2018 (première année pour laquelle il y a eu 2 épreuves) et celle de l’édition 2021, le nombre de candidat.es est passé de 3 337 à 5 443, soit une augmentation de 61,2 %. Il est également à noter une augmentation du nombre de candidat.es primo-inscrit.es, indiquant un renouvellement du public. En moyenne, l’on constate aussi 2 fois plus de candidates que de candidats.
La proportion des candidat·es belges a diminué
En 2017, les Belges représentaient 7 participant·es sur 10. Cette proportion a depuis constamment diminué pour atteindre 1 candidat·e sur 2 en 2021. A l’inverse, la proportion de candidats et candidates de nationalité française est passée sur la même période de 13,4% à 34% en 2021. Les modifications intervenues en France pour l’accès et le parcours dans les filières de soins de santé peuvent expliquer une partie de cette évolution. La Belgique et la France sont donc les nationalités les plus représentées.
Plus de participations en médecine qu’en dentisterie
En moyenne, 85,5 % des candidat·es s’inscrivent en médecine et 14,5 % en dentisterie, une donnée qualifiée de stable au fil des éditions. Au niveau de la catégorie de nationalité, il est à constater que près de 20 % des candidat·es français·es sont inscrits en dentisterie, tandis que cette proportion avoisine les 12 % pour les autres catégories de nationalité.
Le taux de réussite par épreuve fluctue
Pour une édition donnée, le taux de réussite des lauréates et des lauréats primo-inscrits évolue entre les deux épreuves, parfois à la hausse, parfois à la baisse. L’évolution la plus importante du nombre de lauréat·es concerne l’édition 2021. Sur les cinq dernières, le taux de lauréat·es est en moyenne de 17 %. Concernant le taux de réussite selon le sexe, l’étude indique que celui des candidats est légèrement supérieur à celui des candidates, et ce pour l’ensemble des épreuves.
La physique pose le plus de problèmes aux candidat.es
Parmi les candidat·es qui n’ont qu’une note inférieure à 8/20 sur l’ensemble des matières, la matière dans laquelle cette note est obtenue est majoritairement “physique” (30,5 %), viennent ensuite “raisonnement” (23,9 %) et “biologie” (16 %).
« L’un des éléments marquants de cette étude est sans nul doute l’augmentation considérable du nombre de candidats au fil des éditions » commente Laurent Despy, administrateur de l’ARES, lequel ajoute que « cela tend à démontrer l’attractivité des études de médecine et de dentisterie ».
EN SAVOIR + Le rapport peut être consulté dans la section « Documents et outils » du site web de l'ARES.
Un exemplaire imprimé peut être envoyé sur simple demande et sous réserve de disponibilité à l’adresse publications@ares-ac.be.
Outil ParQua - Partnership Quality Assessment tool
L’outil ParQua – Partnership Quality Assessment tool – a été développé par la Commission des relations internationales de l’ARES sur base d’un constat : si le développement et la gestion des partenariats interinstitutionnels constitue pour beaucoup d’établissements un élément clef de leur internationalisation, ces derniers ne disposent que très rarement d’outils permettant d’évaluer leurs relations de partenariats.
ParQua Tool - Partnership Quality Assessment tool
The ParQua tool was developed by the ARES Commission for International Relations in response to a key observation: while the development and management of inter-institutional partnerships is a central element of internationalisation for many institutions, they rarely have tools available to assess the quality of these partnerships.