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Documents et outils

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Lettre ouverte en réponse aux menaces de défédéralisation de la coopération académique

Soumis par Antoine le

Les négociations sur l’avenir de la coopération et de la solidarité internationale entre les partis politiques pressentis pour former un gouvernement fédéral amènent aujourd’hui les établissements d’enseignement supérieur à exprimer leurs préoccupations.

Les mesures envisagées dans le cadre des négociations pour la formation du gouvernement fédéral belge font peser sur la coopération, en particulier académique, une menace grave, voire existentielle. En effet, le transfert (sans budget équivalent) de compétences et responsabilités liées à la Coopération au développement du fédéral vers les entités fédérées mènerait inéluctablement à une fragmentation de la Coopération belge au développement. Si elles sont mises en œuvre, ces mesures conduiront à une dispersion qui ferait perdre à la Belgique sa cohérence, sa visibilité et son efficacité à l’échelle internationale et qui serait désastreuse pour l’image du pays. L’expertise belge des actrices et des acteurs non gouvernementaux de la coopération, acquise de longue date et reconnue internationalement, s’en trouverait fragilisée.

La coopération académique perdrait alors sa place singulière dans le paysage de la Coopération belge au développement où elle agit en complémentarité avec les autres actrices et acteurs de la solidarité internationale.

L’ARES et le VLIR-UOS, les deux fédérations d’établissements d’enseignement supérieur du pays, sont des partenaires essentiels de la Coopération fédérale belge dont elles assurent, de manière concertée, le volet académique.

Une communauté de destins et d’intérêts

Ces deux organisations mettent en œuvre annuellement des centaines de projets de coopération académique dans des pays partenaires de la Coopération belge au développement en Afrique, en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes.

Centrés sur la recherche et la formation dans des secteurs-clés comme la santé, l’éducation, l’agriculture, l’environnement, la démographie, les arts, l’urbanisme, ces projets contribuent pleinement à la réalisation des 17 objectifs de développement durable des Nations-Unies.

Ces défis globaux (sociaux, climatiques, économiques, culturels, sécuritaires…) nécessitent des réponses concertées, mais différenciées et une collaboration accrue entre scientifiques, décideurs nationaux et internationaux, opérateurs économiques et sociaux.

C’est tout le sens de la coopération académique. Elle stimule, à l’échelle internationale, la production de nouvelles connaissances, l’échange et la préservation des savoirs existants. Elle promeut la culture du partage entre scientifiques dont on a mesuré l’importance avec la pandémie de Covid-19.

Sans le financement incitatif de la Coopération belge au développement, il est à craindre que les établissements d’enseignement supérieur recentrent leur coopération internationale avec des partenaires de pays riches, ce qui aggraverait les déséquilibres mondiaux.

La coopération académique, c’est aussi l’accueil annuel de centaines de personnes qui viennent se former dans nos établissements d’enseignement supérieur en Wallonie, en Flandre et à Bruxelles et qui, de retour chez elles avec un diplôme ou de nouvelles compétences, en font profiter leur institution, leurs collègues, leur communauté scientifique, leur pays.

Plus qu’une dépense, un investissement

Davantage qu’une dépense, la coopération académique est un investissement dans le capital humain. Elle favorise le dialogue interculturel, contribue à l’internationalisation des établissements d’enseignement supérieur et au développement d’un réseau international d’alumni qui est un puissant outil de diplomatie scientifique, politique, économique. Elle participe ainsi au rayonnement de la Belgique dans le monde.

C’est aussi un investissement dans la capacité des individus, des institutions, des pays à réagir de manière autonome, innovante, aux changements de plus en plus rapides de nos sociétés interdépendantes et à développer leurs propres solutions.

Enfin, la coopération académique promeut des valeurs comme la liberté de chercher et d’enseigner, l’autonomie des individus et des institutions, encourage les débats et les échanges régionaux et internationaux et contribue ainsi, en Belgique comme dans les pays partenaires de la Coopération au développement, à des sociétés démocratiques et plurielles.

C’est donc aujourd’hui face à un choix de société que se trouvent les négociateurs de la prochaine coalition fédérale : permettre à la Belgique, à l’instar des 193 états membres de l’ONU, de poursuivre ses engagements dans l’«Agenda 2030» visant une transformation de notre monde et en assurant sa transition vers un développement durable ou fragiliser la capacité de notre pays dans l’atteinte de cet objectif et porter atteinte à sa réputation internationale.

Lettre ouverte signée par le Président Jean-Paul Lambert au nom du Conseil d’administration de l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES), fédération de plus de 120 établissements d’enseignement supérieur francophones (5 universités, 19 hautes écoles, 16 écoles supérieures des arts et 81 établissements d’enseignement supérieur de promotion sociale).

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20 years of cooperation. From an emergency phase to spinoffs creation

Brochure réalisée dans le cadre des 20 ans de partenariat avec l'Université du Rwanda

Rwanda – 3e conférence sur la biotechnologie et focus sur la chirurgie mini-invasive

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

Les 26 et 27 septembre 2019, la Rwanda Biotechnology 3rd Conference sera organisée à Kigali (Rwanda) avec l’Université du Rwanda. Cette année, un événement conjoint à cette conférence fera état des progrès dans le domaine de la chirurgie mini-invasive. Encore peu présente dans les hôpitaux rwandais, et plus largement africains, cette technologie fait aussi l’objet d’un programme de formation coordonné par l’Université de Liège et l’Université du Rwanda.

Le rendez-vous est désormais annuel : en septembre, le monde médical et scientifique se retrouve à Kigali (Rwanda) pour la conférence sur la biotechnologie. À l’invitation de Diane Gashumba, ministre rwandaise de la Santé, plus de 250 personnes – dont d’autres ministres africains de la santé, des bailleurs de fonds, des chercheur·es, des expert·es, des technicien·nes et des étudiant·es – prendront part à l’événement qui abordera cette année de multiples sujets comme la biotechnologie médicale et environnementale, les maladies infectieuses, la génétique, les diagnostics moléculaires des maladies humaines, animales ou végétales, ou encore les bioproduits.

 

La chirurgie mini-invasive, au cœur de la 3e conférence sur la biotechnologie

Un autre événement se greffera à cette 3e conférence et concernera la chirurgie mini-invasive, une approche chirurgicale encore peu pratiquée sur le continent africain, hormis en Afrique du Sud.

Plus confortable pour le patient, la chirurgie mini-invasive est une technique chirurgicale limitant le traumatisme opératoire. Elle permet au chirurgien d’atteindre sa cible via des mini incisions (+/- 1 centimètre) grâce à l’utilisation d’instruments couplés à un système d’imagerie vidéo. Le suivi post-opératoire s’avère plus simple, réduit les risques infectieux et diminue la durée de l’hospitalisation.

Par le biais de communications, de workshops et de présentations de posters scientifiques, les participant·es aborderont cette technologie, dont le Rwanda a fait une priorité. Le développement d’un pôle de compétence en chirurgie mini-invasive apparaît en effet comme un moyen de renforcer à la fois le système de santé et de positionner le pays comme un acteur de référence de la sous-région dans le domaine de la formation médicale.

Atteindre cet objectif passe notamment par le renforcement des capacités des chirurgiens en fonction (une cinquantaine, actuellement) et futurs chirurgiens, par la formation des personnels infirmiers et paramédicaux, par l’accès à des stages pointus et par la disponibilité de matériel.

 

Une technologie enseignée à l’Université du Rwanda

Avec le soutien de l’ARES, l’Université de Liège (ULiège) et l’Université du Rwanda (UR) ont décidé de relever ce défi. Depuis 2018, sous la direction des Professeurs David Waltrégny (ULiège) et Léon Mutesa (UR), les deux institutions et leurs divers partenaires (notamment le Prof. Jacob Souopgui de l’Université libre de Bruxelles), dispensent un programme de formation dans ce domaine. Léon Mutesa, coordonnateur rwandais de ce projet et directeur du Centre de génétique humaine au sein de la Faculté de médecine de l’UR, en justifie la raison.

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Cinq disciplines médicales ciblées

Le programme de formation de 12 mois a été conçu et est dispensé (au Rwanda ou via une plateforme d’e-learning) par une dizaine de spécialistes issus des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles (entre autre l’ULiège, l’ULB, l’UCLouvain, la Haute école Léonard de Vinci) et du monde hospitalier (CHU de Liège, Hôpital de Marche-en-Famenne). Ils n’interviennent pas seuls. Des spécialistes rwandais mais aussi camerounais sont également mobilisés.

Léon Mutesa présente les 5 disciplines ciblées par ce programme de formation.

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Par année, ce programme doit permettre la formation de 10 médecins et de 30 membres d’unité chirurgicale. La constitution d’un noyau de futurs formateurs est également prévue pour assurer la pérennité du projet.

L’implémentation de la chirurgie mini-invasive dans les huit hôpitaux de référence du Rwanda serait une solution durable pour créer un mouvement de basculement massif vers ces pratiques novatrices et améliorer significativement la qualité des traitements de pathologies chirurgicales et le bien-être des patients. Pour le pays, il y aura un gain économique bénéfique de réduction du flux massif des patients traités à l’étranger.

Une démarche de sensibilisation de la population rwandaise est également prévue afin d’expliquer la technique opératoire et les aspects positifs d’une hospitalisation plus courte.

À noter que ce programme de formation s'inscrit aussi dans un partenariat Sud/Sud entre le Rwanda et le Cameroun. L’UR et l’Université de Douala collaborent en effet dans la mise en œuvre du master professionnel en chirurgie mini-invasive, programme bénéficiant de l’expertise académique de l’ULB.

 

Appel à communication

Dans le cadre de la conférence, les personnes souhaitant faire une communication ou présenter un poster en lien avec le thème "Transforming Rwanda’s Development by Investing in People’s Skills" peuvent consulter le document d’appel y relatif : 

> Télécharger le document d'appel à communication

Date limite d’introduction des candidatures : 9 septembre 2019.

 

EN SAVOIR + : visitez la page du Programme de formation Sud « Fellowship en chirurgie mini-invasive à l’Université du Rwanda » sur MOOVE.

 

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Rwanda - Belgique / La coopération académique, clé du développement

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

Fin 2017, les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et l’Université du Rwanda (UR) ont célébré les 20 ans de ce partenariat de long terme entamé au lendemain du génocide de 1994 avec le soutien de l’ARES et de la Coopération belge.

D’un campus décimé qui ne comptait alors plus qu’une quinzaine de professeurs, que quelques laboratoires pillés, et quelques milliers d’étudiants, l’Université du Rwanda est parvenue, en l’espace de 20 ans, à se reconstruire. 
Elle compte aujourd’hui près de 33 000 étudiant·e·s pour 909 enseignant·e·s, et son expertise est de plus en plus internationalement reconnue.

Trois vidéos viennent illustrer la richesse de cette collaboration entre les acteurs de la coopération académique belges et rwandais et confirmer l’impact de ce partenariat pour la société rwandaise.

 

Les 20 ans de la coopération

Ce reportage aborde l'historique de la coopération académique entre l'UR et les Universités de la FWB, ainsi que les principales orientations méthodologiques et thématiques des divers programmes. Il évoque également les impacts de cette coopération, d'une part sur l'UR mais aussi sur la société rwandaise.

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La Fish Farm de Rwasave

La pisciculture de Rwasave est un projet de recherche qui a mobilisé toute l'énergie des universitaires belges et rwandais pendant de nombreuses années. Il a également mis à contribution de nombreux doctorants. La finalité de cet investissement est importante car elle vise, entre autre, la sécurité alimentaire du Rwanda. La Fish Farm est aussi un bel exemple de spin off, ou, comment un projet de recherche peut aussi avoir une finalité économique.

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Les souhaits des académiques belges pour leurs confrères rwandais

Ils et elles sont venus en nombre au Rwanda depuis 20 ans... Ils et elles, ce sont les enseignant·e·s, les gestionnaires, les coordonnateurs·trices et les pilotes d'atteinte des résultats (PAR) des divers programmes et projets de la CUD, devenue depuis 2014 l'ARES. A Huyé et à Kigali, ils ont été à chaque fois accueillis avec enthousiasme par leurs confrères et consoeurs, ainsi que par les étudiants... 
20 années de cours, d'activités de recherches... cela laisse des souvenirs, cela engendre de nouvelles attentes...

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La coopération au développement relève de la mission de services à la société des établissements d’enseignement supérieur. En Fédération Wallonie-Bruxelles, l’ARES est chargée de la gestion d’une subvention annuelle de 30 millions € accordée par le Gouvernement fédéral, qui finance le volet académique francophone de la Coopération belge dans 18 pays partenaires.

Le partenariat avec le Rwanda est programmé jusqu’en 2021, à hauteur de 3,2 millions € sur 5 ans.

 

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20 ans de soutien des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles au Rwanda

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

Les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’Université du Rwanda marquent ce vendredi 6 octobre les 20 ans d’un partenariat de long terme entamé au lendemain du génocide de 1994 avec le soutien de l’ARES et de la Coopération belge. Leurs collaborations ont jusqu’ici significativement contribué au relèvement de l’Université du Rwanda. Elles se poursuivront au moins jusqu’en 2021.

Les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont été, après 1994, les premiers partenaires internationaux de l’Université du Rwanda. Leur coopération remonte à 1996, soit deux ans après le génocide et un an après la réouverture de l’université.

D’un campus décimé qui ne comptait alors plus qu’une quinzaine de professeurs, que quelques laboratoires pillés, et quelques milliers d’étudiants, l’Université du Rwanda est parvenue, en l’espace de 20 ans, à se reconstruire. Elle compte aujourd’hui près de 33 000 étudiants pour 909 enseignants et son expertise est de plus en plus internationalement reconnue.

D’une aide d’urgence apportée principalement sous la forme de missions d’enseignement et de réhabilitation de laboratoires, le partenariat académique Wallonie-Bruxelles - Rwanda a rapidement évolué. Les efforts ont été concentrés sur la restauration des capacités d’enseignement, sur l’infrastructure de recherche et ICT, ou sur la formation doctorale et, progressivement, ils se sont spécialisés dans les secteurs du génie civil, de la médecine, de la biologie, de la pharmacie et de l’agronomie.

En 2015, les partenaires inauguraient un Centre d’excellence en biotechnologie abrité dans des bâtiments financés par la Coopération technique belge. Il est aujourd’hui la plaque tournante de travaux de recherche de haut niveau en sciences de la vie, menés, par exemple, sur la sécurité sanitaire des phytomédicaments traditionnels, ou pour contribuer à la sécurité alimentaire du pays.

La « renaissance » de l’Université du Rwanda reste principalement due à la mobilisation locale, aux investissements des pouvoirs publics rwandais dans l’éducation et aux partenaires internationaux, aux premiers rangs desquels la Belgique. Le professeur Charles Murigande, recteur en 1996 et aujourd’hui vice-recteur de son université rappelle que « la Belgique a été le premier pays à disponibiliser ses professeurs » sans le concours desquels, « notre université n’aurait pas pu redémarrer aussi vite ».

La coopération au développement relève de la mission de services à la société des établissements d’enseignement supérieur. En Fédération Wallonie-Bruxelles, l’ARES est chargée de la gestion d’une subvention annuelle de 30 millions d’euros accordée par le Gouvernement fédéral, qui finance le volet académique francophone de la Coopération belge dans 18 pays partenaires.

Le partenariat avec le Rwanda est programmé jusqu’en 2021, à hauteur de 3,2 millions d’euros sur 5 ans.

 

>> Télécharger la publication éditée à cette occasion :
20 years of cooperation. From an emergency phase to spinoffs creation
 
 
 
 
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Le développement revisité. Regards croisés : intergénérationnels, interdisciplinaires et interrégionaux

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

Fondé en 1961, le Centre d’études du développement de l'UCL est un espace de dialogue et de collaboration scientifique entre chercheurs, doctorants et enseignants d’Afrique, d’Amérique latine & Caraïbes, d’Asie et du monde arabe. Depuis sa création, ses membres ont travaillé en réseau avec des partenaires universitaires, associatifs et de terrain en Belgique et à l’étranger. Ces échanges ont permis, et permettent encore aujourd’hui, un enrichissement mutuel de l’enseignement et de la recherche, tout en promouvant un dialogue ouvert avec le monde associatif et les acteurs de terrain.

Les chercheurs qui sont passés par le centre ont mené et mènent encore une analyse critique de la production des discours, théories et paradigmes tournant autour de la notion de développement.

Lors de ce colloque, ils s'interrogeront sur la place du chercheur et de la chercheure au sein de cette constellation d’acteurs. À quels défis éthiques, relationnels et politiques sont-ils confronté sur le terrain ? Quelle nécessité – s’il en est une – de transformer leurs recherches en instrument d’appui au changement social ? Ou, plus généralement, quelle articulation entre construction du savoir, questionnement éthique et changement social ?

Un colloque organisé autour de 6 thématiques

Six thèmes constitueront l’ancrage de la réflexion lors de ce colloque. Ils ont en commun la place privilégiée donnée à l’interaction entre dynamiques d’acteurs et processus de changement sociétaux.

  1. La question agraire : controverse ancienne et renouvèlement des débats, coordonnée par Aymar Nyenyezi et  Etienne Verhaegen ;
  2. Pratiques d’économie populaire et solidaire et leur institutionnalisation, coordonnée par Andreia Lemaître et Ana Mercedes Sarria Icaza ;
  3. Contribution d’une approche genre à la compréhension des dynamiques de changement social, coordonnée par Sophie Charlier et Grégory Dallemagne ;
  4. Mobilité, processus historiques et nouvelles subjectivités, coordonnée par Lorena Izaguirre et Guénaëlle de Meeûs ; 
  5. Espaces de pouvoirs et enjeux démocratiques, coordonnée par Fréderic Debuyst et Emmanuelle Piccoli ;
  6. Territoires, changements globaux, résistances et nouveaux droits, coordonnée par Céline Delmote et Leslie Jaramillo.

 

Qui ?

Le Centre d'études du développement de l'UCL

Quand ?

Les 9 et 10 mars 2017 de 9h à 18h

Quoi ?

Colloque international regroupant des chercheurs et chercheures intergénérationnels, interdisciplinaires et interrégionaux autour de la notion de développement

Où ?

Auditoires Socrate
Place Cardinal Mercier, 10-12
1348 Louvain-la-Neuve

Inscriptions ?

L'inscritpion pour participer au colloque est obligatoire et se fait en ligne :

Pour que l'inscription soit valide, elle devra être suivie par un virement bancaire de 25 euros. Pour les personnes habitant en dehors de l’Union européenne, le paiement pourra être effectué sur place.

Pour des raisons organisationnelles, la date limite pour les inscriptions est fixée au 15 février 2017.

 

EN SAVOIR + : téléchargez le document de présentation du colloque, le programme des deux journées et l'affiche complète du colloque.

 

Louvain-la-Neuve
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