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Un boursier de voyage de l'ARES remporte le prix Ingénieurs sans frontières - Philippe Carlier 2018
« Conscientiser les étudiants et les ingénieurs en Belgique afin de les rendre plus responsables de leurs impacts sociétaux », c'est l'un des objectifs que s'est fixés Ingénieurs sans frontières (ISF) en valorisant des travaux de fin d'études dans le cadre de ses prix « Ingénieurs sans frontières ». Cette année, l'association a tenu à récompenser deux types d'engagement : l'engagement environnemental et l'engagement envers les pays en développement. Cap sur les lauréats de ces deux catégories !
Ingénieurs sans frontières (ISF), association de coopération au développement créée il y a plus de 30 ans par la Fédération royale des associations belges des ingénieurs civils, ingénieurs agronomes et des bio-ingénieurs (FABI), poursuit l'objectif d'améliorer les conditions de vie dans les pays du Sud grâce à des technologies appropriables.
L'association travaille en partenariat avec l’Afrique francophone subsaharienne sur des projets innovants et des solutions concrètes et durables qui touchent à la fois l'assainissement, la gestion et la valorisation des déchets, l'énergie et l'accès à l'eau.
Depuis la Belgique, ISF collabore avec des ingénieurs, pour la plupart bénévoles, et avec certains de leurs collègues du Sud avec l'ambition de sensibiliser et conscientiser les étudiants, futurs ingénieurs, et les ingénieurs de Belgique quant à leurs impacts sociétaux.
Dans cette optique, ISF décerne chaque année un prix récompensant un travail de fin d'études (TFE) consacré à une thématique définie par l'association. C'est ainsi que le 11 décembre dernier, ISF a remis les prix Ingénieurs sans frontières 2018 à deux étudiants partageant les valeurs de l'association.
Deux catégories étaient mises à l'honneur cette année : le prix Philippe Carlier, décerné depuis 12 ans, et le prix Ingénieurs citoyens, qui connaissait sa toute première édition. Le prix Philippe Carlier récompense un TFE contribuant significativement au développement ou à l’adaptation de technologies répondant aux besoins exprimés dans les pays en développement. Quant au prix Ingénieurs citoyens, il récompense un TFE dont la technologie ou la technique répondent aux Objectifs de développement durable ou visent à stimuler les transitions durables ou les technologies inclusives.
La remise des prix s'est déroulée à l'issue d'une conférence de Pierre Collière, chargé de projet - référent agroécologie et gestion des ressources naturelles auprès d'Eclosio, l'ONG de l'Université de Liège, intitulée « Agroécologie et coopération : vers des systèmes alimentaires durables ».
And the winners are...
Un engagement tourné vers les pays en développement
Le prix Philippe Carlier revient cette année à un étudiant de l'Université libre de Bruxelles (ULB), Martin Delobbe, pour son TFE intitulé « Conception et réalisation d’une solution permettant la centralisation et la visualisation de données de monitoring provenant de centres de santé en RDC ».
Martin Delobbe, lauréat du prix Philippe Carlier 2018 © Bruno Kestemont
Son mémoire intervient comme réponse au besoin exprimé localement de monitorer les éléments hardwares et softwares d'un système d'information hospitalier adapté aux centres de santé à faible ou moyen budget dans les régions n’ayant qu’un accès limité à l’électricité : le système CERHIS.
Le travail comportait deux volets. Le premier a couvert la réalisation d’une solution de monitoring permettant de détecter les pannes et les situations instables du système : lorsqu’une telle situation se produit, des SMS sont envoyés depuis les centres de santé impactés aux techniciens pour les avertir. La deuxième partie du travail mené a, quant à elle, consisté en la réalisation d’un système de centralisation des SMS de monitoring de manière à pouvoir visualiser les centres de santé sur une carte et à consulter les « paramètres vitaux » du système d'information de chacun d'entre eux.
Martin Delobbe formant son collègue kinois à l'installation des systèmes de monitoring © Martin Delobbe
La combinaison des deux volets de ce travail permet aujourd’hui de minimiser les déplacements des techniciens, ainsi que d'assurer une meilleure supervision de l'infrastructure des centres de santé.
Martin Delobbe et ses confrères informaticiens en récolte des feedbacks nécessaires à la poursuite du mémoire © Martin Delobbe
Prix Ingénieurs citoyens : un engagement pour le développement durable
Pour ne plus avoir à écarter de candidatures lorsqu'un TFE « dévelopment durable » n’avait pas été effectué dans un pays en développement, ISF a créé un nouveau prix : le prix Ingénieurs sans frontières – Ingénieurs Citoyens.
Il partage les mêmes objectifs de sensibilisation que son aîné et est également ouvert aux diplômés de toutes les universités et hautes écoles du pays, toutes communautés linguistiques confondues.
Pour la première édition de ce prix, ISF a récompensé un étudiant de la Vrije Universiteit Brussel (VUB), Erik Pelicaen, pour son TFE intitulé « Development of an adaptive shading device using a biomimetic approach. Redesign of the South facade of the Arab Institute ».
Un travail rendu possible grâce au soutien de l'ARES
Pour réaliser son travail de terrain, Martin Delobbe a bénéficié d'un soutien de l'ARES via son programme de Bourses de voyage. C'est également le cas pour Lucas Lecomte, autre candidat nominé pour le prix Philippe Carlier.
Grâce à ce programme, les étudiants souhaitant effectuer un séjour dans un pays en développement dans le cadre de leur travail de fin d'études (ou pour réaliser un stage) peuvent bénéficier d'un financement de l'ARES pour leur déplacement et/ou leur séjour sur place. Chaque année, au moins 130 étudiants bénéficient d'un tel coup de pouce.
EN SAVOIR + :
Ingénieurs sans frontières
Le programme Bourses de voyage de l'ARES
Quatorze projets de coopération académique et scientifique lancés dans les pays du Sud en 2019
Quatorze nouveaux projets de coopération au développement sélectionnés par l’ARES dans le cadre de son appel à projets 2019 démarrent cette année dans 12 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine et Caraïbes. Financés par la Coopération belge, les projets, axés formation et recherche scientifique, s’articulent autour de problématiques de développement et sont mis en œuvre par les établissements d’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles et leurs partenaires du Sud dans un objectif de renforcement des capacités et de durabilité au sens large.
Deux types de projets sont concernés : les Projets de recherche pour le développement (PRD) et les Projets de formation sud (PFS). Les premiers visent à renforcer durablement les capacités de recherche d’un établissement d’enseignement supérieur du Sud pour qu’il puisse traiter localement et efficacement des problématiques clés de développement et à mieux diffuser les résultats de recherche. Les PFS visent, quant à eux, à renforcer l’offre d’enseignement et les compétences locales, en réponse aux besoins de formation identifiés dans la société.
Des projets aux facettes multiples
Plusieurs des projets de recherche retenus visent à renforcer l’économie du pays partenaire au sens large, comme au Bénin, où un projet sera mis en place afin d’améliorer la production de lait caillé au profit, notamment, des femmes rurales. Au Bénin et au Burkina Faso, un autre vise à développer l’agroécologie, tandis qu’au Burundi, à Cuba et au Vietnam les partenaires entendent contribuer à améliorer le rendement des cultures ou à rendre celles-ci plus résistantes aux maladies. Ces projets peuvent aussi concerner l’élevage, comme en Équateur, dans le secteur bovin, ou encore le secteur minier, comme en République démocratique du Congo, où un projet est consacré à la transformation du coltan sur place, avant son exportation.
Dans le domaine de l’environnement et des risques naturels, un projet d’amélioration de l’analyse des risques de tremblements de terre sera mené avec l’université d’État d’Haïti. Il comprendra, entre autres, un important volet de soutien à la formation doctorale et postdoctorale et devrait permettre la création de nouveaux scénarios de crise et de méthodes d’évaluation innovantes, notamment grâce à la mise en service d’un nouveau matériel de monitoring. La dégradation des écosystèmes en Équateur fera également l’objet de l’attention des scientifiques intéressés par la transition de l’économie, principalement extractive, du pays vers un modèle alternatif fondé sur la connaissance et la valorisation économique de la biodiversité par les biotechnologies.
Parmi les projets axés « enseignement », les initiatives visent à améliorer la formation des professionnels ; dans le secteur de l’enseignement supérieur, à Madagascar, où un certificat en pédagogie universitaire est sur les rails, ou, au Burkina Faso, en matière de santé et de contrôle qualité des médicaments, via la mise en place d’un master en pharmacoépidémiologie et pharmacovigilance.La recherche dans ce même secteur de la santé sera également soutenue via la mise en place, au Rwanda, d’une étude afin d’améliorer à terme le traitement des porteurs asymptomatiques de la malaria.
Enfin certains projets ont pour objectif l’amélioration des politiques publiques dans les pays partenaires. Outre cette composante « publique » marquée dans les projets comme celui en Haïti, un centre de compétences pour l’évaluation des politiques publiques sera mis en place au Maroc dans les domaines de l'entrepreneuriat et de l'insertion professionnelle. Il en va de même au Pérou où l’impact social, économique et culturel de la libéralisation économique fera l’objet de recherches pluridisciplinaires.
Une politique de coopération au développement structurée
Les 14 projets sélectionnés démarreront dès cette année, pour une durée de 5 ans. Après analyse par des experts externes, leur sélection a été réalisée par l’ARES sur la base de leur qualité scientifique, de leur potentiel à répondre efficacement à un problème ou un besoin identifié sur place ainsi que de leur articulation avec les stratégies locales de développement. Les projets doivent également faire preuve de durabilité et pouvoir être appropriés par les acteurs locaux afin que ces derniers bénéficient de leurs effets sur le long terme. Enfin deux dimensions transversales sont également prises en compte : la dimension genre, afin de lutter contre les inégalités hommes-femmes, qui freinent les processus de développement, et la dimension environnementale qui veut que la satisfaction des besoins humains soit assurée tout en préservant les ressources naturelles de la planète.
L’ARES sélectionne et coordonne des partenariats de coopération académique et scientifique au développement en Belgique et dans 18 pays partenaires avec le soutien de la Coopération belge, dont elle perçoit une subvention annuelle d’environ 30 millions d’euros. Dans un souci de cohérence, la stratégie de l’ARES en matière de coopération au développement s’établit sur la base de plans quinquennaux, dont l’actuel court jusque 2021. L’ARES dispose également d’une commission de la coopération au développement, présidée par le prof. Vincent Wertz (UCLouvain), qui offre un espace de dialogue structuré entre établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles chargés de la définition des stratégies et de la mise œuvre des projets sur le terrain. L’exécution des projets de recherche et de formation, qui représentent pour cette cohorte un investissement de l’ordre de 7 millions d’euros, est, en effet, assurée conjointement par les établissements d’enseignement supérieur de Fédération Wallonie-Bruxelles et leurs homologues du Sud. Ils ont globalement pour but de soutenir ces derniers dans leurs trois missions fondamentales à savoir la recherche, la formation, et le service à la société.
Liste des projets PRD/PFS 2019
La liste suivante reprend le pays ou les dans le(s)quel(s) le projet est mis en oeuvre, son intitulé et l'établissement coordonnateur en Belgique.
Bénin - PRD - Amélioration des procédés de production et de conservation du lait caillé et du Wagashi Gassiré par la recherche action en partenariat avec les acteurs de la filière lait au Bénin (WALAC) - ULiège
Bénin - Burkina Faso - PRD - Amplification de la transition agroécologique pour des systèmes de productions céréalières et maraichères profitables et durables dans les territoires de l’Atacora au Bénin et du Houet au Burkina Faso (AGRO-ECO) - UCLouvain
Burkina Faso - PFS Master professionnel de pharmacoépidémiologie et pharmacovigilance - ULB
Burundi - PRD - Vers une agriculture plus performante et durable au Burundi : application de microorganismes pour améliorer la santé et la croissance des plantes - ULiège
Cuba - PRD - Valorisation of new varieties for a sustainable production of bananas for local consumption in Cuba - UCLouvain
Equateur - PRD - Paving the way towards biotechnology and bioeconomy in Ecuador: oil polluted ecosystems as a model of microbial diversity and reservoir for bioremediation processes and bioeconomy - UCLouvain
Equateur - PRD - Mise en place d’une plateforme d’appui à la formation et à la sensibilisation, au diagnostic et au développement d’une stratégie de contrôle de la brucellose et de la trypanosomiase en Equateur - ULiège
Haïti - PRD - Earthquake hazard and vulnerability assessment - Developing innovative solutions for sustainable risk reduction and communication in Haïti - ULiège
Madagascar - PFS - Certificat en pédagogie universitaire - UCLouvain
Maroc - PRD - Institution d’un Centre de compétences pour l’évaluation des politiques publiques pour la Région Fès-Meknès : application aux domaines de l’entrepreneuriat et l’insertion professionnelle - ULB
Pérou - PRD - Développement socioéconomique, dynamiques communautaires et reconnaissance culturelle à Ocongate. Analyse pluridisciplinaire des enjeux de la modernisation économique d'une région des Andes - UNamur
RD Congo - PRD - Le coltan du Kivu: capacité de traitement physico-chimique et études d'applications - UNamur
Rwanda - PRD - Analysis and management of patients with distinct clinical presentations of malaria - UCLouvain
Vietnam - PRD - Innovation dans le contrôle des maladies combiné à la gestion et valorisation des déchets de la culture du fruit du dragon - ULiège
L’internationalisation des institutions d’enseignement supérieur francophones en débat à Tunis
Lancé en 2016 à Montréal, le « GRRIF » (Groupe des responsables des relations internationales des institutions francophones d'enseignement supérieur) est accueilli cette année par l’Université de La Manouba à Tunis, les 11 et 12 février. Une nouvelle occasion pour les professionnels des relations internationales des institutions d’enseignement supérieur francophones d’échanger, de discuter et de débattre des enjeux de l’internationalisation… Mais, surtout, une opportunité unique de renforcement mutuel des capacités.
Le séminaire de Tunis est déjà le quatrième rendez-vous annuel des responsables des relations internationales des institutions francophones d'enseignement supérieur. Depuis l’organisation de la première édition, en février 2016, à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), le rendez-vous est devenu un incontournable. L’idée, qui avait émergé auprès de plusieurs partenaires francophones, dont l’ARES : rassembler une fois l'an les acteurs de terrain pour discuter des enjeux de l’internationalisation pour des institutions francophones, dans un monde globalisé et largement anglophone.
Premier séminaire du GRRIF organisé dans un pays du Sud
C’est donc dans la continuité des précédents séminaires (à l’UQAM en 2016, à l’ARES en 2017 et à l’Université de Lausanne en 2018) que l’Université de La Manouba accueillera les 11 et 12 février une septantaine de participants venus d’Algérie, du Bénin, de France, du Liban, du Maroc, du Québec, du Sénégal, de Suisse, de Tunisie et… de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il s’agira du premier séminaire du GRIFF organisé dans un pays du Sud, démontrant une nouvelle fois l’ouverture de cet espace de dialogue entre « les Nords » et « les Suds ».
Un dialogue participatif et innovant
Cet espace de dialogue qu'est le GRIF privilégie une approche participative et innovante, entre échanges de bonnes pratiques et opportunités de réseautage.
Les hôtes de cette nouvelle édition organisent, par exemple, une session « Mon projet d’internationalisation en 180 secondes ». Une douzaine d'initiatives seront ainsi présentées à l’ensemble des participants. Plusieurs ateliers de travail seront également proposés sous la forme du World Café, notamment sur la qualité des partenariats et leur évaluation, le développement de nouveaux outils d’internationalisation tels que les écoles d’été, ou encore les missions d’information des services des relations internationales, entre autre en lien la veille stratégique.
Supérieur, recherche et expérience internationale tunisienne à la loupe
La Manouba a également convié plusieurs intervenants tunisiens qui présenteront les grandes lignes et les enjeux actuels et futurs de l’enseignement supérieur et de la recherche en Tunisie. Des témoignages d’étudiants, de chercheurs, de professeurs sur leurs expériences internationales devraient également offrir un éclairage très intéressant sur la réalité de l’internationalisation au sein d’une université tunisienne.
Autonomie & Internationalisation
Les organisateurs ont également souhaité aborder la thématique plus transversale des liens entre l’autonomie des institutions et leur internationalisation. Si l’internationalisation est devenue une composante majeure des stratégies déployées par la plupart des institutions d’enseignement supérieur, la capacité à développer, à mettre en œuvre ou à renforcer son internationalisation semble rester, au moins en partie, conditionnée par le degré l’autonomie dont dispose une institution.
Les professeurs Rym Bouderbala, de l’Université de La Manouba, et Eric Vallet, de l’Université Paris 1, qui mènent un projet commun sur cette thématique, présenteront les premiers résultats de leurs recherches. Les participants auront l’occasion de débattre de la question lors d’une discussion en panel, modérée par le professeure Judith le Maire, vice-rectrice aux relations internationales et de la coopération au développement de l’ULB et présidente de la Commission des relations internationales de l’ARES.
« Je me réjouis que l’initiative lancée il y a trois ans maintenant par nos collègues et amis de l’UQAM ait pu être systématisée dans le développement du GRRIF et l’organisation de ces séminaires annuels, souligne Julien Nicaise, administrateur de l’ARES.
L’ARES est déterminée à poursuivre son rôle moteur dans la coordination du groupe, notamment avec le développement d’un espace virtuel qui permettra de poursuivre ces échanges tout au long de l’année ».
Téléchargez le programme du séminaire
Représentants des établissements d'enseignement supérieur de la FWB participant au séminaire :
- Maïté Abram (HE Vinci)
- Laurence Baras (HEH)
- Gaëlle Ducarme (ULB)
- Christian Duqué (UCLouvain)
- Kevin Guillaume (ARES)
- Marie-Anne Lecomte (HéNaLLux)
- Fanny Lutz (USL-B)
- Florence Maertens (ARES)
- Prof. Judith le Maire (présidente de la CRI, ARES)
Climat : les établissements d’enseignement supérieur invités à informer leurs étudiants des aménagements en faveur de la mobilisation du 14 février
Dans le cadre de la mobilisation des jeunes en faveur du climat, l’ARES invite l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles à communiquer à leur communauté académique les éventuels aménagements mis en place à l’occasion de la marche pour le climat prévue ce jeudi 14 février.
Le Conseil d’administration de l’ARES de ce mardi 12 février a évoqué les « marches pour le climat », auxquelles se sont déjà joint·e·s en nombre les étudiantes et les étudiants de l’enseignement supérieur.
Il s’est félicité de la capacité des jeunes à ainsi se mobiliser pour des causes aussi importantes et de portée universelle.
Il a pris acte de différentes initiatives prises par certains établissements d’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles dans le but de ne pas pénaliser celles et ceux qui sont engagés dans cette démarche, tout en veillant à ne pas hypothéquer la réussite d’une année académique par des emplois du temps qui seraient perturbés de manière répétitive.
L’ARES recommande dès lors que, pour la journée du jeudi 14 février, l’ensemble des établissements communiquent à leurs étudiantes, étudiants et personnels les dispositions qu’ils auraient prises visant, sans perturber le déroulement d’activités difficilement « différables » (laboratoires, par exemple), à modifier les calendriers des activités d’enseignement.
Un demi-million d'euros pour appuyer la participation des établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l'appel « universités européennes »
Avec l’initiative des « universités européennes », l’Union européenne souhaite soutenir le développement d’alliances stratégiques et innovantes d’institutions d’enseignement supérieur en Europe. Le ministre Jean-Claude Marcourt entend inciter les établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles à contribuer à l’émergence des futures universités européennes. Ainsi, un budget d’un demi-million d’euros a été débloqué pour soutenir les établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui présenteront un projet auprès de la Commission européenne. En étroite collaboration avec le Ministère, l’ARES a été chargée de la mise en œuvre de cet appui aux établissements.
Au Sommet de Göteborg de décembre 2017, les dirigeants européens exprimaient leur volonté de renforcer le rôle stratégique de l’Union européenne dans le domaine de l’éducation, et en particulier de l’enseignement supérieur. Dans cette perspective, ils appelaient la Commission européenne à soutenir le développement de partenariats stratégiques entre les institutions d’enseignement supérieur et à encourager l’émergence d’une vingtaine d’« universités européennes ». Constituées sur la base d’initiatives bottom-up, ces alliances transnationales devront notamment promouvoir les valeurs et l’identité européennes et renforcer la qualité et la compétitivité de l'enseignement supérieur européen sur le plan international.
Le 24 octobre 2018, la Commission européenne a lancé un premier appel pilote. Doté d’un budget de 30 millions d’euros, cet appel permettra de financer six alliances d’universités européennes mais surtout de tester des modèles innovants, reposant notamment sur :
- une alliance de partenaires, incluant tout type d’établissement d’enseignement supérieur et couvrant une vaste zone géographique de l’Union européenne,
- une stratégie à long terme co-construite, axée sur l’excellence, l’innovation, la pérennité et les valeurs européennes,
- une offre de cursus centrés sur les étudiants et organisés conjointement sur un campus interinstitutionnel et européen.
Toujours dans cette phase pilote, la Commission européenne a déjà indiqué que le deuxième appel sera lancé en octobre 2019.
À l’instar de quelques Etats membres dont la France et l’Allemagne, la Fédération Wallonie-Bruxelles soutiendra financièrement les établissements d’enseignement supérieur dans le cadre de l’appel « universités européennes ». Une subvention forfaitaire de maximum 100.000 € sera automatiquement octroyée aux établissements qui auront répondu à l’appel européen. Cette subvention permettra d’appuyer les établissements dans la préparation de leur dossier de candidature et dans la mise en œuvre du projet déposé – que ce projet soit sélectionné ou non par la Commission européenne.
« Il s’agit d’un engagement politique fort de la Fédération Wallonie-Bruxelles, souligne Julien Nicaise, administrateur de l’ARES, qui démontre une nouvelle fois l’engagement de l’ensemble des acteurs de notre enseignement supérieur à contribuer à la construction européenne. Ce financement va même au-delà de l’initiative des universités européennes puisqu’il participera de manière plus globale au renforcement de l’internationalisation de nos établissements. Enfin, la concrétisation de cet engagement a été rendue possible grâce à l’excellente collaboration entre l’ARES, le Cabinet du Ministre et la DGESVR, laquelle a joué un rôle d’information et de proposition essentiel auprès des acteurs de la Fédération, dans le cadre des discussions européennes. »
EN SAVOIR+ : pour connaitre les modalités d’octroi de la subvention, consultez la page de l'appel sur le site de l'ARES
APPEL - Prix Jean Teghem 2019
Créé en 1993 par le CEPULB - Université Inter-Âges de l'ULB en l'honneur de son fondateur, Jean Teghem, le Prix « Jean Teghem » récompense une personne ou un collectif dans le domaine de la vulgarisation scientifique ou de l’éducation permanente. Deadline : 14.06.19.
Ouvrir l’Université à tous, sans distinction d’âge ni de diplôme, offrir à ceux qui disposent d’un capital temps disponible pour entretenir et élargir leurs connaissances, une information diversifiée, accessible et de première main, tels sont les objectifs qui animent le CEPULB depuis sa création en 1975.
Soucieux de favoriser les contacts intergénérationnels, le CEPULB est la seule université du temps disponible qui, en accord avec son Alma Mater, propose à ses adhérents de participer aux côtés des étudiants à de nombreux cours facultaires.
Dans le cadre de ses activités et en l'honneur de son fondateur, le CEPULB a créé en 1993 le « Prix Jean Teghem ». Ce Prix, d’un montant de 6000 €, est destiné à promouvoir les objectifs du CEPULB en récompensant une personne ou un collectif qui s’est distingué par une œuvre remarquable dans le domaine de la vulgarisation scientifique ou de l’éducation permanente.
Vous travaillez dans le domaine de la vulgarisation scientifique ou l'éducation permanente ? Postulez au Prix Jean Teghem 2019 !
Date limite : 14 juin 2019.
EN SAVOIR+ : consultez les informations disponibles sur le site web du CEPULB
Développement durable - HERA Awards 2019 : cérémonie de proclamation
Les Higher Education Research Awards for Future Generations (HERA), décernés par la Fondation pour les générations futures, récompensent des mémoires de Master et des thèses de doctorat qui se distinguent par leur démarche systémique (à 360°) et la valeur ajoutée sociétale de leurs travaux. Suite à l'appel à candidatures pour l'édition 2019, neuf prix seront décernés lors d'une cérémonie de proclamation qui aura lieu le 9 mai.
Pour cette septième édition, un Doctoral Thesis Award (bisannuel et ouvert à toutes les disciplines) ainsi que 8 Master’s Thesis Awards - dans le domaine des systèmes alimentaires, de la santé, l’architecture, le design et l'ingénierie, la finance responsable, l’économie coopérative, les technologies de l'information et la démocratie délibérative - seront remis.
La cérémonie de remise de prix sera précédée par 4 Learning Labs Sustainable Development, qui s’adressent en particulier aux étudiant·e·s de l’enseignement supérieur. Ces ateliers interactifs mettront en lumière les travaux des lauréat·e·s et nominé·e·s des HERA Awards 2019 et permettront d’échanger avec eux et des membres de la communauté HERA sur les enjeux de développement soutenable.
Venez découvrir des jeunes plein·e·s d'imagination et engagé·e·s pour un monde plus soutenable, plus juste et plus équitable !
Jeudi 09.05.2019
« HERA Awards 2019 : cérémonie de proclamation »
Bruxelles · USL-B · 14h00-20h00
Où ?
Université Saint-Louis - Bruxelles
Auditoire « Ommegang »
Rue de l’Ommegang 6
1000 Bruxelles
Quand ?
Le jeudi 9 mai 2019 de 14h00 à 20h00
Inscription ?
L'inscription est gratuite mais souhaitée
EN SAVOIR+ : consultez le programme de la cérémonie