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Quatorze projets de coopération académique et scientifique lancés dans les pays du Sud en 2019

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

Quatorze nouveaux projets de coopération au développement sélectionnés par l’ARES dans le cadre de son appel à projets 2019 démarrent cette année dans 12 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine et Caraïbes. Financés par la Coopération belge, les projets, axés formation et recherche scientifique, s’articulent autour de problématiques de développement et sont mis en œuvre par les établissements d’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles et leurs partenaires du Sud dans un objectif de renforcement des capacités et de durabilité au sens large.

Deux types de projets sont concernés : les Projets de recherche pour le développement (PRD) et les Projets de formation sud (PFS). Les premiers visent à renforcer durablement les capacités de recherche d’un établissement d’enseignement supérieur du Sud pour qu’il puisse traiter localement et efficacement des problématiques clés de développement et à mieux diffuser les résultats de recherche. Les PFS visent, quant à eux, à renforcer l’offre d’enseignement et les compétences locales, en réponse aux besoins de formation identifiés dans la société.

 

Des projets aux facettes multiples

Plusieurs des projets de recherche retenus visent à renforcer l’économie du pays partenaire au sens large, comme au Bénin, où un projet sera mis en place afin d’améliorer la production de lait caillé au profit, notamment, des femmes rurales. Au Bénin et au Burkina Faso, un autre vise à développer l’agroécologie, tandis qu’au Burundi, à Cuba et au Vietnam les partenaires entendent contribuer à améliorer le rendement des cultures ou à rendre celles-ci plus résistantes aux maladies. Ces projets peuvent aussi concerner l’élevage, comme en Équateur, dans le secteur bovin, ou encore le secteur minier, comme en République démocratique du Congo, où un projet est consacré à la transformation du coltan sur place, avant son exportation.

Dans le domaine de l’environnement et des risques naturels, un projet d’amélioration de l’analyse des risques de tremblements de terre sera mené avec l’université d’État d’Haïti. Il comprendra, entre autres, un important volet de soutien à la formation doctorale et postdoctorale et devrait permettre la création de nouveaux scénarios de crise et de méthodes d’évaluation innovantes, notamment grâce à la mise en service d’un nouveau matériel de monitoring. La dégradation des écosystèmes en Équateur fera également l’objet de l’attention des scientifiques intéressés par la transition de l’économie, principalement extractive, du pays vers un modèle alternatif fondé sur la connaissance et la valorisation économique de la biodiversité par les biotechnologies.

Parmi les projets axés « enseignement », les initiatives visent à améliorer la formation des professionnels ; dans le secteur de l’enseignement supérieur, à Madagascar, où un certificat en pédagogie universitaire est sur les rails, ou, au Burkina Faso, en matière de santé et de contrôle qualité des médicaments, via la mise en place d’un master en pharmacoépidémiologie et pharmacovigilance.La recherche dans ce même secteur de la santé sera également soutenue via la mise en place, au Rwanda, d’une étude afin d’améliorer à terme le traitement des porteurs asymptomatiques de la malaria.

Enfin certains projets ont pour objectif l’amélioration des politiques publiques dans les pays partenaires. Outre cette composante « publique » marquée dans les projets comme celui en Haïti, un centre de compétences pour l’évaluation des politiques publiques sera mis en place au Maroc dans les domaines de l'entrepreneuriat et de l'insertion professionnelle. Il en va de même au Pérou où l’impact social, économique et culturel de la libéralisation économique fera l’objet de recherches pluridisciplinaires.

 

Une politique de coopération au développement structurée

Les 14 projets sélectionnés démarreront dès cette année, pour une durée de 5 ans. Après analyse par des experts externes, leur sélection a été réalisée par l’ARES sur la base de leur qualité scientifique, de leur potentiel à répondre efficacement à un problème ou un besoin identifié sur place ainsi que de leur articulation avec les stratégies locales de développement. Les projets doivent également faire preuve de durabilité et pouvoir être appropriés par les acteurs locaux afin que ces derniers bénéficient de leurs effets sur le long terme. Enfin deux dimensions transversales sont également prises en compte : la dimension genre, afin de lutter contre les inégalités hommes-femmes, qui freinent les processus de développement, et la dimension environnementale qui veut que la satisfaction des besoins humains soit assurée tout en préservant les ressources naturelles de la planète.

L’ARES sélectionne et coordonne des partenariats de coopération académique et scientifique au développement en Belgique et dans 18 pays partenaires avec le soutien de la Coopération belge, dont elle perçoit une subvention annuelle d’environ 30 millions d’euros. Dans un souci de cohérence, la stratégie de l’ARES en matière de coopération au développement s’établit sur la base de plans quinquennaux, dont l’actuel court jusque 2021. L’ARES dispose également d’une commission de la coopération au développement, présidée par le prof. Vincent Wertz (UCLouvain), qui offre un espace de dialogue structuré entre établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles chargés de la définition des stratégies et de la mise œuvre des projets sur le terrain. L’exécution des projets de recherche et de formation, qui représentent pour cette cohorte un investissement de l’ordre de 7 millions d’euros, est, en effet, assurée conjointement par les établissements d’enseignement supérieur de Fédération Wallonie-Bruxelles et leurs homologues du Sud. Ils ont globalement pour but de soutenir ces derniers dans leurs trois missions fondamentales à savoir la recherche, la formation, et le service à la société.

 

Liste des projets PRD/PFS 2019 

La liste suivante reprend le pays ou les dans le(s)quel(s) le projet est mis en oeuvre, son intitulé et l'établissement coordonnateur en Belgique.

 

Bénin - PRD - Amélioration des procédés de production et de conservation du lait caillé et du Wagashi Gassiré par la recherche action en partenariat avec les acteurs de la filière lait au Bénin (WALAC) - ULiège

Bénin - Burkina Faso - PRD - Amplification de la transition agroécologique pour des systèmes de productions céréalières et maraichères profitables et durables dans les territoires de l’Atacora au Bénin et du Houet au Burkina Faso (AGRO-ECO) - UCLouvain

Burkina Faso - PFS Master professionnel de pharmacoépidémiologie et pharmacovigilance - ULB

Burundi - PRD - Vers une agriculture plus performante et durable au Burundi : application de microorganismes pour améliorer la santé et la croissance des plantes - ULiège

Cuba - PRD - Valorisation of new varieties for a sustainable production of bananas for local consumption in Cuba - UCLouvain

Equateur - PRD - Paving the way towards biotechnology and bioeconomy in Ecuador: oil polluted ecosystems as a model of microbial diversity and reservoir for bioremediation processes and bioeconomy - UCLouvain

Equateur - PRD - Mise en place d’une plateforme d’appui à la formation et à la sensibilisation, au diagnostic et au développement d’une stratégie de contrôle de la brucellose et de la trypanosomiase en Equateur - ULiège

Haïti - PRD - Earthquake hazard and vulnerability assessment - Developing innovative solutions for sustainable risk reduction and communication in Haïti - ULiège

Madagascar - PFS - Certificat en pédagogie universitaire  - UCLouvain

Maroc - PRD - Institution d’un Centre de compétences pour l’évaluation des politiques publiques pour la Région Fès-Meknès : application aux domaines de l’entrepreneuriat et l’insertion professionnelle - ULB

Pérou - PRD - Développement socioéconomique, dynamiques communautaires et reconnaissance culturelle à Ocongate. Analyse pluridisciplinaire des enjeux de la modernisation économique d'une région des Andes - UNamur

RD Congo - PRD - Le coltan du Kivu: capacité de traitement physico-chimique et études d'applications - UNamur

Rwanda - PRD - Analysis and management of patients with distinct clinical presentations of malaria - UCLouvain

Vietnam - PRD - Innovation dans le contrôle des maladies combiné à la gestion et valorisation des déchets de la culture du fruit du dragon - ULiège

 

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L’internationalisation des institutions d’enseignement supérieur francophones en débat à Tunis

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Lancé en 2016 à Montréal, le « GRRIF » (Groupe des responsables des relations internationales des institutions francophones d'enseignement supérieur) est accueilli cette année par l’Université de La Manouba à Tunis, les 11 et 12 février. Une nouvelle occasion pour les professionnels des relations internationales des institutions d’enseignement supérieur francophones d’échanger, de discuter et de débattre des enjeux de l’internationalisation… Mais, surtout, une opportunité unique de renforcement mutuel des capacités.

Le séminaire de Tunis est déjà le quatrième rendez-vous annuel des responsables des relations internationales des institutions francophones d'enseignement supérieur. Depuis l’organisation de la première édition, en février 2016, à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), le rendez-vous est devenu un incontournable. L’idée, qui avait émergé auprès de plusieurs partenaires francophones, dont l’ARES : rassembler une fois l'an les acteurs de terrain pour discuter des enjeux de l’internationalisation pour des institutions francophones, dans un monde globalisé et largement anglophone.

 

Premier séminaire du GRRIF organisé dans un pays du Sud

C’est donc dans la continuité des précédents séminaires (à l’UQAM en 2016, à l’ARES en 2017 et à l’Université de Lausanne en 2018) que l’Université de La Manouba accueillera les 11 et 12 février une septantaine de participants venus d’Algérie, du Bénin, de France, du Liban, du Maroc, du Québec, du Sénégal, de Suisse, de Tunisie et… de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il s’agira du premier séminaire du GRIFF organisé dans un pays du Sud, démontrant une nouvelle fois l’ouverture de cet espace de dialogue entre « les Nords » et « les Suds ».

 

Un dialogue participatif et innovant

Cet espace de dialogue qu'est le GRIF privilégie une approche participative et innovante, entre échanges de bonnes pratiques et opportunités de réseautage.

Les hôtes de cette nouvelle édition organisent, par exemple, une session « Mon projet d’internationalisation en 180 secondes ». Une douzaine d'initiatives seront ainsi présentées à l’ensemble des participants. Plusieurs ateliers de travail seront également proposés sous la forme du World Café, notamment sur la qualité des partenariats et leur évaluation, le développement de nouveaux outils d’internationalisation tels que les écoles d’été, ou encore les missions d’information des services des relations internationales, entre autre en lien la veille stratégique.

 

Supérieur, recherche et expérience internationale tunisienne à la loupe

La Manouba a également convié plusieurs intervenants tunisiens qui présenteront les grandes lignes et les enjeux actuels et futurs de l’enseignement supérieur et de la recherche en Tunisie. Des témoignages d’étudiants, de chercheurs, de professeurs sur leurs expériences internationales devraient également offrir un éclairage très intéressant sur la réalité de l’internationalisation au sein d’une université tunisienne.

 

Autonomie & Internationalisation

Les organisateurs ont également souhaité aborder la thématique plus transversale des liens entre l’autonomie des institutions et leur internationalisation. Si l’internationalisation est devenue une composante majeure des stratégies déployées par la plupart des institutions d’enseignement supérieur, la capacité à développer, à mettre en œuvre ou à renforcer son internationalisation semble rester, au moins en partie, conditionnée par le degré l’autonomie dont dispose une institution.

Les professeurs Rym Bouderbala, de l’Université de La Manouba, et Eric Vallet, de l’Université Paris 1, qui mènent un projet commun sur cette thématique, présenteront les premiers résultats de leurs recherches. Les participants auront l’occasion de débattre de la question lors d’une discussion en panel, modérée par le professeure Judith le Maire, vice-rectrice aux relations internationales et de la coopération au développement de l’ULB et présidente de la Commission des relations internationales de l’ARES.

 

« Je me réjouis que l’initiative lancée il y a trois ans maintenant par nos collègues et amis de l’UQAM ait pu être systématisée dans le développement du GRRIF et l’organisation de ces séminaires annuels, souligne Julien Nicaise, administrateur de l’ARES.

L’ARES est déterminée à poursuivre son rôle moteur dans la coordination du groupe, notamment avec le développement d’un espace virtuel qui permettra de poursuivre ces échanges tout au long de l’année ».

 

actu grrif tunisie la manouba 2019 2
« Être international entre Nords et Suds : quels moyens pour quelles perspectives ? ». 4e séminaire sur l'internationalisation des établissements d'enseignement supérieur francophones. Tunis, Université de La Manouba, 11-12 février 2018.

Téléchargez le programme du séminaire

#GRRIF2019

 

Représentants des établissements d'enseignement supérieur de la FWB participant au séminaire :

  • Maïté Abram (HE Vinci)
  • Laurence Baras (HEH)
  • Gaëlle Ducarme (ULB)
  • Christian Duqué (UCLouvain)
  • Kevin Guillaume (ARES)
  • Marie-Anne Lecomte (HéNaLLux)
  • Fanny Lutz (USL-B)
  • Florence Maertens (ARES)
  • Prof. Judith le Maire (présidente de la CRI, ARES)

 

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Un demi-million d'euros pour appuyer la participation des établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l'appel « universités européennes »

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Avec l’initiative des « universités européennes », l’Union européenne souhaite soutenir le développement d’alliances stratégiques et innovantes d’institutions d’enseignement supérieur en Europe. Le ministre Jean-Claude Marcourt entend inciter les établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles à contribuer à l’émergence des futures universités européennes. Ainsi, un budget d’un demi-million d’euros a été débloqué pour soutenir les établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui présenteront un projet auprès de la Commission européenne. En étroite collaboration avec le Ministère, l’ARES a été chargée de la mise en œuvre de cet appui aux établissements.

Au Sommet de Göteborg de décembre 2017, les dirigeants européens exprimaient leur volonté de renforcer le rôle stratégique de l’Union européenne dans le domaine de l’éducation, et en particulier de l’enseignement supérieur. Dans cette perspective, ils appelaient la Commission européenne à soutenir le développement de partenariats stratégiques entre les institutions d’enseignement supérieur et à encourager l’émergence d’une vingtaine d’« universités européennes ». Constituées sur la base d’initiatives bottom-up, ces alliances transnationales devront notamment promouvoir les valeurs et l’identité européennes et renforcer la qualité et la compétitivité de l'enseignement supérieur européen sur le plan international.

Le 24 octobre 2018, la Commission européenne a lancé un premier appel pilote. Doté d’un budget de 30 millions d’euros, cet appel permettra de financer six alliances d’universités européennes mais surtout de tester des modèles innovants, reposant notamment sur :

  • une alliance de partenaires, incluant tout type d’établissement d’enseignement supérieur et couvrant une vaste zone géographique de l’Union européenne,
  • une stratégie à long terme co-construite, axée sur l’excellence, l’innovation, la pérennité et les valeurs européennes,
  • une offre de cursus centrés sur les étudiants et organisés conjointement sur un campus interinstitutionnel et européen.

Toujours dans cette phase pilote, la Commission européenne a déjà indiqué que le deuxième appel sera lancé en octobre 2019.

À l’instar de quelques Etats membres dont la France et l’Allemagne, la Fédération Wallonie-Bruxelles soutiendra financièrement les établissements d’enseignement supérieur dans le cadre de l’appel « universités européennes ». Une subvention forfaitaire de maximum 100.000 € sera automatiquement octroyée aux établissements qui auront répondu à l’appel européen. Cette subvention permettra d’appuyer les établissements dans la préparation de leur dossier de candidature et dans la mise en œuvre du projet déposé – que ce projet soit sélectionné ou non par la Commission européenne.

« Il s’agit d’un engagement politique fort de la Fédération Wallonie-Bruxelles, souligne Julien Nicaise, administrateur de l’ARES, qui démontre une nouvelle fois l’engagement de l’ensemble des acteurs de notre enseignement supérieur à contribuer à la construction européenne. Ce financement va même au-delà de l’initiative des universités européennes puisqu’il participera de manière plus globale au renforcement de l’internationalisation de nos établissements. Enfin, la concrétisation de cet engagement a été rendue possible grâce à l’excellente collaboration entre l’ARES, le Cabinet du Ministre et la DGESVR, laquelle a joué un rôle d’information et de proposition essentiel auprès des acteurs de la Fédération, dans le cadre des discussions européennes. »

 

EN SAVOIR+ : pour connaitre les modalités d’octroi de la subvention, consultez la page de l'appel sur le site de l'ARES

 

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APPEL - Prix Jean Teghem 2019

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Créé en 1993 par le CEPULB - Université Inter-Âges de l'ULB en l'honneur de son fondateur, Jean Teghem, le Prix « Jean Teghem » récompense une personne ou un collectif dans le domaine de la vulgarisation scientifique ou de l’éducation permanente. Deadline : 14.06.19.

Ouvrir l’Université à tous, sans distinction d’âge ni de diplôme, offrir à ceux qui disposent d’un capital temps disponible pour entretenir et élargir leurs connaissances, une information diversifiée, accessible et de première main, tels sont les objectifs qui animent le CEPULB depuis sa création en 1975.

Soucieux de favoriser les contacts intergénérationnels, le CEPULB est la seule université du temps disponible qui, en accord avec son Alma Mater, propose à ses adhérents de participer aux côtés des étudiants à de nombreux cours facultaires.

Dans le cadre de ses activités et en l'honneur de son fondateur, le CEPULB a créé en 1993 le « Prix Jean Teghem ». Ce Prix, d’un montant de 6000 €, est destiné à promouvoir les objectifs du CEPULB en récompensant une personne ou un collectif qui s’est distingué par une œuvre remarquable dans le domaine de la vulgarisation scientifique ou de l’éducation permanente.


Vous travaillez dans le domaine de la vulgarisation scientifique ou l'éducation permanente ? Postulez au Prix Jean Teghem 2019 !

Date limite : 14 juin 2019.

 

EN SAVOIR+ : consultez les informations disponibles sur le site web du CEPULB

 

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Prix FRS-FNRS - Appels à candidatures ouverts - Deadlines : 1er et 4 mars 2016

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Le FRS-FNRS décerne des prix dans différentes disciplines selon des périodicités variables. Grâce aux legs et donations de nombreux mécènes industriels et privés, le FRS-FNRS décerne chaque année plusieurs Prix scientifiques. Les plus importants sont les Prix quinquennaux du FRS-FNRS (Prix d'Excellence), qui sont décernés tous les cinq ans, dans toutes les disciplines scientifiques.

Actuellement, 6 appels sont ouverts et cela jusqu’à début mars 2016 (les 1er et 4 mars)

  • Fonds ISDT Wernaers, actions de promotion de la recherche et de diffusion des connaissances scientifiques,
  • Prix Eugène Yourassowsky, 15 000€, thèse de doctorat dans le domaine de la microbiologie médicale et les maladies infectieuses,
  • IBM Innovation award, 5 000€, thèse de doctorat dans le domaine des Sciences de l’Informatique,
  • Prix McKinsey & Company, 5 000€, pertinence sociale et économique ou applicabilité concrète d’une thèse de doctorat,
  • Prix SCIBB de Chimie industrielle, 4 000€, thèse de doctorat dans le domaine des industries chimiques,
  • Scientific Award Alcatel-Lucent Bell, 8 000 €, thèse de doctorat dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

 

EN SAVOIR + : 
http://www.frs-fnrs.be/index.php/mecenat-prix
http://www.frs-fnrs.be/index.php/financements/diffusion-et-publications/fonds-isdt-wernaers  

 

Photo: © FRS-FNRS – Arnaud Ghys

 

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La biologie moléculaire, un outil utile pour les pays en développement

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

En décembre dernier, le professeur Patrick De Mol (ULg) était fait docteur honoris causa de l’Université de Kinshasa pour les travaux menés, notamment avec le soutien de l’ARES, en biologie moléculaire et en sciences médicales de base. Il nous livre ses réflexions, issues de sa longue expérience de terrain, sur la coopération académique au développement.

L’engagement de Patrick De Mol dans la coopération académique au développement remonte à 1974, lorsqu’il effectue son service civil dans une ONG de l’ULB, le CEMUBAC. À partir de ce moment-là, il se rend régulièrement en RD Congo, mais aussi dans différents pays d’Afrique, au Laos, au Vietnam, en Haïti et au Maroc. Avec les universités de Lubumbashi (UNILU) et de Kinshasa (UNIKIN), il collabore à la réhabilitation de laboratoires de biologie clinique et moléculaire et forme des doctorants et des techniciens de laboratoire. Il enseigne et mène des projets de recherche sur les infections digestives et la résistance aux antibiotiques.

Patrick De Mol attribue la distinction de docteur honoris causa décernée par l’UNIKIN à « sa longue pratique du Congo », comme il qualifie son expérience de terrain : « Mes collègues de l’UNIKIN ont trouvé que j’avais rendu service au Congo et à l’Université de Kinshasa, notamment par les travaux que j’ai publiés et par les activités de soutien pédagogique, scientifique et de service à la communauté. J’ai formé des doctorants que j’ai ensuite soutenus dans leurs activités scientifiques dans les domaines de la biologie moléculaire et des sciences de base de médecine. J’ai apporté un plus grand accès des étudiants eux-mêmes à la réflexion scientifique ».

La biologie moléculaire : un outil précis, rentable et utile pour les pays en développement

La biologie moléculaire a longtemps été considérée, souligne Patrick De Mol, comme « une technique couteuse, compliquée et peu adaptée aux pays en développement. Un peu comme l’ont été les ordinateurs que l’on trouvait inappropriés et trop chers pour eux, alors qu’ils se sont révélés être un outil tout à fait décisif ». Il explique : « La biologie moléculaire est un outil précis, rentable, utile qui accroit les capacités de diagnostic et les connaissances dans des domaines tels que la médecine, pour des recherches sur la drépanocytose, sur le VIH, le paludisme, les parasitoses et la résistance aux antibiotiques, ou la justice, pour les empreintes d’ADN qui sont utiles lorsqu’utilisées à bon escient, ou encore l’agronomie, pour effectuer des recherches génétiques sur les plantes, comme sur le manioc, par exemple. La biologie moléculaire est un outil multispécialités et transversal ».

 

« L'impact de la coopération académique se concrétise
surtout de façon indirecte, par la formation des futures élites et des cadres »


Patrick Demol nuance l’impact de la coopération académique au développement sur les populations locales : « grâce au soutien à des projets de biologie moléculaire, la sélection du manioc a été améliorée, la drépanocytose est mieux comprise et donc mieux traitée, la résistance de la malaria aux antipaludéens est mieux surveillée, le risque d’infections liées à l’hospitalisation et aux soins également ». Il estime toutefois que, même si l’ensemble de ces actions a un impact sur la santé des populations, il ne faut pas le surévaluer : « cet impact se concrétise surtout de façon indirecte, par la formation des futures élites et des cadres, si l’évolution socioéconomique est favorable. Une aide en coopération beaucoup plus massive aurait un impact exponentiellement plus important. Les petits pourcentages – que même la Belgique n’arrive pas à dégager – sont tout à faits insignifiants par rapport aux besoins ».

Favoriser l’insertion des universitaires dans la vie quotidienne des populations

Mener des actions de coopération académique au développement a un sens pour autant que les universitaires trouvent des débouchés dans leur propre pays. Patrick De Mol insiste : « Si vous formez des universitaires dont le diplôme n’est pas valorisé par une activité dans leur société, cela pose problème. L’ARES doit se pencher sur cette question : contribuer à la formation d’universitaires en s’assurant qu’ils sont employés à la mesure de leurs compétences ».

 

« Placer l'étudiant au centre de la coopération académique »


C’est pourquoi il recommande de financer des activités de coopération académique qui mettent l’accent sur l’insertion des universitaires dans la vie quotidienne des populations. Il engage également à placer l’étudiant au centre de cette coopération académique : « la cible est l’étudiant et son devenir. J’ai toujours eu l’impression que dans les universités des pays en développement, on ne valorisait pas suffisamment les étudiants, encore moins que chez nous. Valoriser les étudiants : c’est quelque chose auquel j’ai essayé de participer ».

Inscrire l’université comme partenaire dans le pays même

Ces dernières années, relève Patrick De Mol, les projets de coopération académique financés par l’ARES ont intégré des activités qui dépassent l’université. Par exemple, ils sont soutenus par des ministères tels que celui de la santé et interagissent avec les structures qui en dépendent. « Pour prendre l’exemple de la résistance du paludisme aux antipaludéens, on s’efforce de développer des connections avec le programme national de lutte contre le paludisme et d’intégrer les activités de l’université à des structures déjà en place et opérationnelles. Ce sont des exemples des apports positifs que peuvent avoir les universitaires directement dans leur pays car il est important d’inscrire l’université comme partenaire dans le pays même ».

 

Photo : © Université de Kinshasa

 

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Patrick De Mol est médecin spécialisé en pédiatrie, biologie clinique, maladies tropicales et hygiène hospitalière. Chargé de cours et chef de clinique à l’ULB puis, à partir de 1994, professeur à la faculté de médecine de l’ULg et chef de service au CHU de Liège, ancien président de la plate-forme nationale d’hygiène hospitalière, actuel vice-président du Conseil Supérieur de la Santé, il a participé à des programmes de l’ARES dans les universités de Lubumbashi et de Kinshasa (RDC), de Port-au-Prince (Haïti), d’Hô-Chi-Minh-Ville (Vietnam), du Laos et de Casablanca (Maroc).

 

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Lancement des travaux du collège d'experts

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<p><strong>Les experts invités par l’ARES à réfléchir au futur de l’enseignement supérieur et de la recherche en Fédération Wallonie-Bruxelles ont entamé leurs travaux ce vendredi 18 mars. D’ici le printemps 2017, ils devront avoir formulé des propositions innovantes et originales, n’hésitant pas à s’écarter des schémas actuels.</strong></p>

<p>Comment ont débuté ces travaux ? Quelle a été l’ambiance générale ? A la sortie de la réunion, nous avons recueilli « à chaud » les impressions personnelles du duo franco-allemand qui préside les travaux, les professeurs Jean-Pierre Finance (à gauche sur la photo) et Dieter Leonhard (à droite).</p>
<p>Et manifestement, ces impressions sont bonnes, l’alchimie entre membres est positive et l’ambiance est à l’optimisme : <em>« La réunion s’est vraiment bien déroulée. Avec ce groupe, nous avons toutes les possibilités de remplir la tâche prévue »</em> nous a déclaré le duo qui précise encore que <em>« la dynamique est bonne, les participants ont tout de suite eu envie de travailler ensemble et d’échanger de manière libre et constructive. L’état des lieux est bon et il y a une richesse de perspectives ».</em></p>
<p>Cette première réunion était avant tout exploratoire : elle visait à prendre connaissance du paysage, à discuter de manière générale des thématiques, sur la base de la lettre de mission de l’ARES, et pas du tout à tirer des conclusions.</p>
<p><em>« La lettre de mission de l’ARES est bien ciblée. Les questions posées étaient importantes, ce qui ne veut pas dire qu’elles seront toutes retenues ou toutes abordées avec la même importance ou avec la même force. L’examen détaillé des thématiques pourrait par ailleurs faire émerger d’autres sujets. Ce sera la responsabilité du groupe de prioriser les questions car il est évidemment impossible de travailler sur chaque détail »</em> précisent Jean-Pierre Finance et Dieter Leonhard.</p>
<p>Ils insistent sur le souhait des experts de ne pas aborder que les aspects organisationnels, structurels, administratifs et de démontrer que ces aspects font précisément partie d’un ensemble incluant les activités de base du monde de l’enseignement supérieur, c’est-à-dire la formation, la pédagogie, les articulations recherche – formation et société – monde de l’entreprise. <em>« Il y a un accord là-dessus »</em>, précisent-ils.</p>
<p>Les experts ont apprécié les propos tenus par le président de l’ARES, Philippe Maystadt, lorsqu’il a insisté sur la grande liberté et la latitude d’échanges qui leur était accordée dans la formulation de leur vision de l’enseignement supérieur et de la recherche à l’horizon 2030.</p>
<p>Durant cette année de réflexion, Jean-Pierre Finance et Dieter Leonhard souhaitent trouver un équilibre prudent dans la communication qui sera faite sur leurs travaux : <em>« nous voulons travailler sans faire de rétention d’information, sans opacité, mais aussi librement. Il ne faudrait pas que des déclarations donnent lieu à des interprétations ou à des contestations. Il faut en dire suffisamment pour assurer à nos travaux de la transparence mais sans pour autant nous lier ou engendrer des réactions négatives »</em>.</p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Sur le même sujet :</strong></p>
<ul>
<li><a href="index.php?option=com_content&amp;view=article&amp;id=184:reflechir-out-of-the-box-a-l-horizon-2030&amp;catid=53:actualites&amp;Itemid=353">Réfléchir « out of the box » à l'horizon 2030</a>&nbsp;</li>
</ul>
<p>&nbsp;</p>

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