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Trésors culturels, du réel au virtuel : partage d'expériences sur la numérisation

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

Le numérique a dépassé aujourd’hui le seul stade de l’enjeu pour l’enseignement supérieur. Que ce soit en termes d’intégration de ses différentes facettes dans les cursus ou en matière d’approches pédagogiques, il est de nos jours une réalité déjà bien ancrée dans les établissements. Y compris dans les bibliothèques… Ressources accessibles en ligne, valorisation des collections, préservation du patrimoine… : quelles applications ? quelles méthodes ? et quels points communs avec d’autres acteurs ?

Pour faire le point et échanger sur ces questions dans une optique dépassant le cadre académique ou celui des ressources documentaires, une journée de partage d’expériences consacrée à la numérisation se tenait ce 17 janvier à l’ARES. Organisée par sa Commission des bibliothèques et services académiques collectifs (CBS), elle a permis de mettre en lumière une série de projets de numérisation du patrimoine culturel en Fédération Wallonie-Bruxelles menés dans les bibliothèques des établissements d’enseignement supérieur. Mais pas que...

 

Le patrimoine numérisé, à la lumière de neuf projets concrets

La journée a ainsi rassemblé une soixantaine de représentants d’établissements d’enseignement supérieur et d'institutions en Fédération Wallonie-Bruxelles, de même que du secteur privé. Après une mise en perspective des questions évoquées, les discussions étaient articulées autour de la présentation de neuf projets concrets.

 

Valoriser le patrimoine documentaire dans la sphère académique

Cinq universités et une haute école ont chacune exposé l’un de leurs projets de numérisation.

Hubert Dubois et Nicolas Louis, de l’Université de Namur (UNamur), Émilie Vilcot, de l’Université catholique de Louvain (UCLouvain), ainsi que Vincent Boulanger et Pauline Tisthoud, de l’Université de Mons (UMONS), présentaient ainsi les projets de bibliothèques ou vitrines numériques en ligne développées par leurs établissements pour contribuer à valoriser leur patrimoine documentaire. Deux questions ont principalement alimenté leur propos : la gestion de la plateforme numérique, d’une part, et l’exposition virtuelle comme outil de valorisation de documents anciens, de l’autre.

Christophe Algoet, de l’Université de libre de Bruxelles (ULB) a, quant à lui, partagé son expérience à partir de l’exemple de la mise en ligne d’une partie des archives des Conseils Solvay. Numérisation, choix de l’outil, traitement des métadonnées, conception et réalisation de l’exposition virtuelle proprement dite : les différentes étapes du processus ont été passées en revue, de même que l’intégration du projet au sein de la digithèque de l’ULB.

Du côté de l’Université de Liège (ULiège), Stéphanie Simon a préféré axer son intervention, non sur un projet précis, mais, plus largement, sur les évolutions des méthodes de travail en matière de numérisation dans le cadre de l’approche par projet adoptée par son institution. Elle a ainsi expliqué l'évolution du travail de numérisation en fonction des spécificités de chaque projet, comme le choix des fonds à numériser ou l’identification des publics cibles, et, au-delà, celle de la politique de numérisation institutionnelle elle-même.

Enfin, Serge Paulus, de l’Institut des hautes études des communications sociales (IHECS) de la Haute École Galilée, présentait, quant à lui, un projet de numérisation des travaux de fin d’études de ses étudiants incluant la reconnaissance optique de caractères (ROC). Non seulement il s’agit là d’un gain en termes de place, mais aussi de l’opportunité de mettre à disposition des étudiants, voire d’un plus large public, le fonds numérisé.

 

… à l’ouverture vers d’autres contextes et enjeux

Trois interventions d’acteurs extérieurs à la sphère de l’enseignement supérieur ont ensuite permis d’ouvrir la réflexion vers d’autres objets, contextes et enjeux.

Ainsi, Alain Gossens, de la cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles a évoqué le système mis en place par son institution pour assurer la préservation numérique du cinéma belge francophone et, plus particulièrement, du cinéma documentaire.

À partir d’exemples concrets de numérisation d’ouvrages délicats, Olivier Guyot, de l’entreprise Ateliers de l'Imagier, a, quant à lui, théorisé le passage de l’exception à la norme dans une approche qualitative. Son entreprise dispose d’une précieuse expérience sur la question puisqu’elle a déjà collaboré avec des établissements d’enseignement supérieur sur des projets spécifiques de numérisation d’ouvrages précieux. Enfin, en s’appuyant sur le projet pilote numeriques.be de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Jean-Louis Blanchart a souligné, le rôle que peuvent jouer, dans le secteur du patrimoine culturel, l’open data, le linked open data et le web sémantique pour une meilleure exploitation des données.

 

L'avenir devant soi

Cette journée riche d’échanges a été conclue par Paul Thirion, qui préside la Commission des bibliothèques et des services académiques collectifs de l’ARES et est également directeur des bibliothèques de l’ULiège. Au-delà d'une synthèse de la journée, il a surtout évoqué avec les participants les possibilités qui nous seront peut-être offertes à l’avenir par le progrès technologique, notamment dans l'enseignement supérieur. Entre la numérisation en trois dimensions, la généralisation des dispositifs de réalité virtuelle, voire la numérisation et la simulation de sens tels que le toucher ou l’odorat, le numérique a l'avenir devant lui...

 

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Visite du Learning Center de l’Université du Luxembourg

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

Plus de 60 représentants des établissements d'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles se rendent à Luxembourg ce mardi 2 octobre. Au programme : une visite du tout nouveau Learning Center de l’Université du Luxembourg, organisée à l'initiative de la Commission des bibliothèques et services académiques collectifs (CBS) de l’ARES.

Learning Center

Les "Learning Centers" sont des espaces communs centralisant les services et ressources, notamment documentaires, visant à soutenir l’apprentissage, avec une attention particulière pour les nouvelles technologies et la dimension pédagogique et sociale.

Ils constituent une évolution par rapport à nos bibliothèques "classiques" qui, à l’ère du numérique, doivent être en mesure d’intégrer différents types de ressources intellectuelles.

Pour illustrer concrètement ce qu'est un Learning Center et ce que que recrouvrent les activités qui y sont déployées, quelque soixante représentants des bibliothèques des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de l’ARES participent, ce mardi 2 octobre 2018, à une visite du Learning Center de l’Université du Luxembourg.

 

Un Learning Center fraichement ouvert et prometteur

Le Learning Center de l'Université du Luxembourg a ouvert ses portes tout récemment sur le Campus de Belval, en septembre dernier. En plus d'offrir des services de bibliothèque classiques, il s'agit d'un espace offrant à ses utilisateurs une expérience d'apprentissage enrichie numériquement et couvrant une grande variété de modalités : espaces de travail individuels pour l’étude des imprimés, espaces collaboratifs numériques pour les groupes restreints et salles de classe virtuelles interactives pour des groupes plus importants, présents sur place ou connectés via Internet.

 

De l'inspiration aux collaborations transfrontalières

La visite de la délégation se déroulera en trois parties. Un premier groupe assistera à une présentation générale du projet, pendant qu’un second groupe visitera le centre lui-même. Enfin, un dernier groupe se verra offrir une visite du campus afin de comprendre dans quelle mesure le Learning Center s’intègre en son sein.

Le Learning Center de l’Université du Luxembourg constituera sans aucun doute une source précieuse d’inspiration, d’autant que d’autres initiatives de ce type se multiplient tant en Belgique (avec AGORA à Louvain) qu’à l’international (à Lille, Maastricht, ou encore Berlin). À ce titre, cette visite pourrait également permettre de poser les premiers jalons d’une collaboration entre Learning Centers au niveau international.

 

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Localisation : Bruxelles

L'expertise américaine au service de l'inclusion des réfugiés et des migrants dans l'enseignement supérieur

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

Durant les trois prochaines semaines, Victoria Kelberer prend ses quartiers à l’ARES. Spécialiste américaine des questions d'inclusion des réfugiés dans l'enseignement supérieur, sa mission est sponsorisée par la Commission Fulbright. Objectif : soutenir les établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le développement et la mise en œuvre d’initiatives en faveur des réfugiés et des migrants.

En mai dernier, ils étaient plus d'une centaine, rassemblés à Bruxelles pour débattre de l’enjeu de l’inclusion des réfugiés et des migrants dans et par l’enseignement supérieur à l'occasion d'une journée d'étude organisée par l'ARES.

Issus des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de centres de recherche, d’organisations non gouvernementales et de cabinets ministériels, ils se sont penchés sur l'expérience des uns et des autres, en faisant l'état des lieux de leurs initiatives et de leurs projets. Si leurs échanges poursuivaient avant tout l'objectif de partager les bonnes pratiques, ils ont également mis en lumière les difficultés éprouvées sur le terrain quant au développement d’actions spécifiques.

Les difficultés de terrain

Les contraintes tiennent notamment au manque de ressources, mais elles sont aussi liées aux capacités internes, qui sont parfois limitées. Et, de l'avis des représentants de la société civile, les opportunités effectivement offertes par les établissements d’enseignement supérieur souffrent également d'un manque d'information envers les bénéficiaires potentiels et envers la société dans son ensemble...

Le séjour en Belgique de la spécialiste est sponsorisé par la Commission Fulbright dans le cadre d'un appel compétitif remporté par l'ARES en juin dernier. Il s'inscrit dans la continuité de la journée d’étude.

Profil

Victoria Kelberer est diplômée en relations internationales de l’Université de Boston. Depuis 2017, elle y travaille à l’intégration des migrants et des réfugiés, et officie également dans d’autres institutions, fondations et organisations américaines.

Parmi ses nombreux engagements, elle a notamment mis sur pied des cours mettant en lien ses étudiants avec différentes ONG jordaniennes, elle a développé un atelier consacré à l’intégration au monde académique des réfugiés financés dans le cadre de l’action « Jean Monnet » du programme « Erasmus+ » ou encore dirigé une équipe de recherche auprès du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés en Jordanie.

Plus récemment, Victoria a aussi imaginé Urban Refuge (http://www.urbanrefuge.org). L'application, qu'elle a elle-même développée, aide les réfugiés vivant à Jordanie à localiser les ONG et les autres fournisseurs de services qui leurs sont destinés.

À la rencontre des étudiants et des personnels

Au cours des trois prochaines semaines, la spécialiste ira à la rencontre de la douzaine d’établissements d’enseignement supérieur (universités, hautes écoles et écoles supérieures des arts) qui ont répondu à l'appel à manifestation d'intérêt lancé par l'ARES. Elle partagera son expérience et son expertise avec leurs étudiants comme avec les personnels administratif et académique.

Ces visites de terrain, enrichies de plusieurs entretiens organisés avec les différents acteurs de la question, lui permettront de dresser le panorama des initiatives existantes et des contextes dans lesquels elles s'inscrivent. Elles lui permettront de conseiller nos établissements, de renforcer leurs capacités d’action et de dégager des perspectives pour l’avenir.

 

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Localisation : Louvain-la-Neuve
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