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L’ARES signe la charte pour l’égalité de genre dans la coopération non-gouvernementale

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

L’ARES signe ce 29 novembre la charte pour l’égalité de genre dans les ONG et au sein des acteurs institutionnels partenaires de la Coopération belge. Cette charte en huit points, lancée à l’initiative de la fédération d’ONG ACODEV et du CNCD-11.11.11, se veut ambitieuse pour structurer les politiques menées en matière d’égalité hommes-femmes et de lutte contre les discriminations fondées sur le genre dans la coopération au développement.

Plusieurs acteurs non gouvernementaux de la Coopération belge au développement, dont l’ARES, ont pris la décision de s’engager de manière plus efficace sur les questions de discrimination en matière de genre. Ils ont adopté un socle minimal d’engagements concrets en faveur l’égalité hommes-femmes, définis sous la forme d’une charte qui sera officiellement signée aujourd’hui au cours d’une journée d’étude qui se tient à Bruxelles.

Une charte ambitieuse sur la route de l’égalité de genre

La charte genre se décline en huit points abordant à la fois les thématiques liées aux projets portés par organisations signataires et des questions relatives à leurs propres politiques.

Cette charte consacre l’égalité de genre (hommes, femmes et LGBT-QI) comme condition nécessaire pour lutter efficacement contre la pauvreté. Elle promeut non seulement une représentation équilibrée dans les instances de décision et de gouvernance de chaque acteur, mais aussi l’intégration transversale d’une dimension genre dans tous leurs projets de coopération (Gendermainstreaming) et encourage les actions spécifiquement dédiées aux droits des femmes et au respect des diversités.

Les signataires s’engagent également à mettre en œuvre une politique de ressources humaines qui favorise l’égalité de genre et qui prévienne toute forme discrimination, ainsi qu’à développer un code de conduite pour leurs personnels. Ce code réaffirmera les principes de respect des personnes et précisera les modalités de signalement ainsi que les mesures applicables en cas de manquement.

Une journée dédiée aux questions de genre dans la coopération

La journée d’étude à l’occasion de laquelle la charte sera officiellement signée est organisée conjointement par le CNCD-11.11.11, ACODEV, 11.11.11, NGO Federatie et FIABEL, la fédération des acteurs institutionnels.

Autour de discussions, d’ateliers thématiques et d’échanges de bonnes pratiques en matière d’intégration des questions de genre dans les politiques de coopération au développement, elle réunira acteurs politiques et institutionnels, organisations de la société civile, et communauté académique et scientifique, dans une optique d'approche commune.

L’ARES, proactive en matière d’égalité de genre

L’ARES et les établissements d’enseignement supérieur veillent déjà à l’intégration des questions de genre dans leurs actions de coopération en accordant une attention particulière à l’inclusion des femmes dans les projets et, plus largement, dans les carrières académiques et scientifiques, ou en soutenant des projets spécifiques au genre.

La variable genre figure ainsi parmi les critères de la politique menée en matière de bourses. Au-delà du fait de privilégier, à qualité égale, les candidatures féminines, un travail est en cours sur la question en collaboration avec les autres acteurs institutionnels et avec les bénéficiaires afin de renforcer la participation des femmes aux formations pour lesquelles des bourses en Belgique sont octroyées.

Au Sud, l’ARES et les établissements veillent à s’aligner sur les priorités de leurs partenaires en matière d’égalité hommes-femmes. Par exemple, au Bénin, les bourses sont accordées de manière paritaire pour chaque formation professionnalisante que soutient l’ARES à l’Université d’Abomey-Calavi. Il en va de même au Vietnam, où plus de la moitié des doctorants des programmes d’appui institutionnel sont des femmes, et à l’Institut de Technologie du Cambodge, à Phnom Penh, où les étudiantes du cursus d’ingénieur bénéficient de logements construits avec le soutien de l’ARES ainsi que d’une réduction des droits d’inscription.

De telles politiques de « discrimination positive » s’appliquent également en matière de pilotage des partenariats et de mise en œuvre des projets, dont certains visent directement à pallier à la faible représentation des femmes dans le secteur de l’éducation comme dans les secteurs importants de l’économie des pays partenaires.

La signature de la charte est une étape supplémentaire dans la structuration de ces pratiques. Elle constitue également, au Nord comme au Sud, un signal positif en faveur de l’égalité de genre pour tous les partenaires des projets de coopération académique au développement de l’ARES et des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Les échanges menés par les différents signataires de la charte serviront de base à l’élaboration d’un guide de bonnes pratiques à paraitre au printemps 2019.

 

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La technologie blockchain bientôt au service de l’authentification des diplômes

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

La mobilité des étudiants et des travailleurs à l’échelle européenne, couplée au développement d’un marché de faux diplômes, induisent une charge administrative considérable pour les citoyens, les établissements d’enseignement supérieur et les administrations. Pour répondre à ces défis, l’ARES et plusieurs partenaires de la Communauté flamande et des Pays-Bas rencontraient ce 5 février des représentants d'organisations européennes et d’États membres autour d’un projet d’utilisation de la technologie blockchain pour l'authentification des diplômes à l’échelle de l'Union.

Près de 50 représentants d'organisations européennes et d’États membres rencontraient ce mardi 5 février 2019, à Bruxelles, l'AVOHOX (Agentschap voor Hoger Onderwijs, Volwassenenonderwijs, Kwalificaties en Studietoelagen de la Communauté flamande), DUO (Dienst Uitvoering Onderwijs du ministère de l'Éducation hollandais) et l'ARES pour discuter d'un projet d'échanges de données à l'échelle européenne permettant l’authentification des diplômes et des diplômés.

Imaginé en Belgique par les services de la Communauté flamande, aussitôt rejointe par les Pays-Bas et, en Fédération Wallonie-Bruxelles, par l'ARES, le projet a rapidement donné lieu à la formulation d'un prototype baptisé « Certified4life ». Concrètement, il s'agit de permettre aux établissements d’enseignement supérieur d’insérer dans la chaine de blocs les diplômes obtenus par leurs étudiants. Ces derniers pouvant ensuite donner accès à leurs diplômes ainsi authentifiés aux établissements auxquels ils souhaitent s’inscrire et aux entreprises dans lesquelles ils postulent, ils gardent donc le contrôle total de leurs données.

 

Gérer une mobilité européenne toujours plus importante

Si la mobilité des étudiants et des travailleurs à l’échelle européenne a pu se développer grâce à différents leviers comme Erasmus ou la libre circulation des travailleurs, elle s'accompagne parfois d'une série de charges administratives. Un étudiant qui souhaite poursuivre des études dans un autre pays l'Union que le sien doit ainsi prouver qu'il a bien obtenu le diplôme nécessaire à pour accéder à celles-ci. Les travailleurs, eux, doivent justifier de leurs diplômes pour postuler à un emploi. Des charges administratives qui peuvent être importantes, voire coûteuses...

Parallèlement à cette mobilité accrue, un marché des faux diplômes s'est considérablement développé grâce aux nouvelles technologies, auquel l'actualité fait régulièrement écho.

Le projet vise donc à répondre simultanément à ces deux défis. À terme, il devrait conduire à une simplification administrative, bienvenue tant pour les établissements d’enseignement supérieur et les administrations que pour les particuliers. En créant un environnement d’échanges de données fiables entre les partenaires, « Certified4life » se veut également un créateur de confiance entre les citoyens, les établissements d’enseignement ou encore les entreprises.

 

16 pays et la Commission européenne intéressées par le projet

La rencontre avait pour but de consolider les grandes lignes du projet en veillant à la cohérence avec les initiatives existantes tels qu'entre autres Europass (un projet permettant aux citoyens européens de présenter leurs compétences selon un modèle standardisé) ou encore l'European Student Card (un projet permettant aux étudiants d’être reconnus par l’ensemble des établissements européens), de convaincre d'autres partenaires de participer et d'envisager les possibilités de financement.

Et le projet en intéresse plus d'un à l'échelle européenne. Si la Communauté flamande, la Fédération Wallonie-Bruxelles et les Pays-Bas font figure de pionniers, 16 États membres au total ont pris part à la rencontre. Leur participation témoigne de la volonté partagée d'adopter une approche commune et intégrée pour répondre aux défis posés par l’authentification des diplômes et des diplômés.

Trois directions générales de la Commission européenne ont également marqué leur intérêt pour le projet en participant à la rencontre. Il s’agissait de la Direction générale de l'éducation et de la culture (DGEAC), de la Direction générale emploi, affaires sociales et inclusion (DG EMPL) et de la Direction générale Communication networks, Content and Technology (DG CONNECT). Leur présence témoigne non seulement de l'importance des enjeux liés à l'authentification des diplômes, mais également de l'attrait de l'utilisation de la technologie blockchain dans ce cadre.

Prochaine étape : confirmer tous les partenaires intéressés et élaborer le projet complet, qui pourra ensuite être présenté aux services de la Commission européenne...


EN SAVOIR + sur le projet certified4life

 

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L’ARES et les établissements face au défi du Règlement Général sur la Protection des Données

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

L’adoption par l’Union européenne du Règlement Général sur la Protection des Données (RGDP) représente un enjeu de taille pour les établissements d’enseignement supérieur. Ces derniers doivent réaliser des adaptations importantes dans la gestion des données de leurs différents publics (étudiants, membres du personnel, parties prenantes). Pour les soutenir dans cette démarche, l’ARES a mis en place une première RGPD Experience Session sous la forme d’une journée de partage d’expérience.

Près de 80 membres des personnels des établissements étaient présents aujourd’hui dans les locaux de l’ARES pour travailler sur l’impact du RGPD dans l’enseignement supérieur et partager leurs expériences en matière de gestion de données. 

Adopté en 2016 et transposé dans le droit belge en septembre 2018, le RGPD est un règlement adopté à l’échelle européenne. Au vu de son caractère théorique et de son large champ d’application, il peut parfois être ardu à comprendre. Cette RGPD Experience Session avait donc pour but de rendre plus accessible le RGPD aux établissements, d’expliquer ses implications pour l’enseignement supérieur sous une forme simple et de parler des actions concrètes à mettre en place pour s’y adapter. 

Une journée sous le signe de la participation

La journée était axée sur un échange de bonnes pratiques. L’idée étant de fournir aux établissements des outils qu’ils puissent rapidement utiliser, l’ARES a donc opté pour une approche de mise en réseau entre les établissements. 

Les établissements vivent, en effet, des réalités différentes, selon leur forme, le nombre d’étudiants et de membres du personnel.

Trois présentations pour un aperçu global de la gestion de données

La journée était structurée par trois présentations traitant de différentes questions liées au RGPD et permettant d’aborder celui-ci sous plusieurs angles. 

La première présentation portait sur un projet de gestion électronique du registre des traitements de données. Valérie Bieva, juriste à la Haute École Léonard de Vinci est venue présenter le projet MEDOR, une solution logicielle permettant de guider, étape par étape, les membres du personnel, dans la réalisation et les mises à jour du registre des traitements. Cette solution est adaptable aux autres établissements d’enseignement supérieur, quelle que soit leur réalité institutionnelle. 

La présentation de Pierre-François Pirlet de l’Université de Liège adoptait quant à elle une approche plus globale. Elle traitait des difficultés pour les établissements à appliquer effectivement les principes du RGPD ainsi que des solutions mises en place pour surmonter ces obstacles et aller vers une culture de la protection des données.

Enfin, deux membres du personnel de l’ARES, Dominique Biloque et Benoît Kints, ont animé un atelier interdisciplinaire d’échange sur les fonctions de délégué à la protection des données (DPO) et de conseiller à la sécurité de l’information (CSI). Cet atelier a permis de mieux comprendre la complémentarité entre les deux fonctions qui, ensemble, protègent la sécurité et la confidentialité des données gérées au sein d'un service public ou d'un établissement.

L’ARES, un organisme au service des établissements

En organisant cette journée de partage d’expérience, l’ARES a joué son rôle de mise en réseau entre établissements et a ici veillé à offrir une plateforme pour faciliter les échanges en B To B entre les établissements.

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