Documents et outils
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Rwanda – 3e conférence sur la biotechnologie et focus sur la chirurgie mini-invasive
Les 26 et 27 septembre 2019, la Rwanda Biotechnology 3rd Conference sera organisée à Kigali (Rwanda) avec l’Université du Rwanda. Cette année, un événement conjoint à cette conférence fera état des progrès dans le domaine de la chirurgie mini-invasive. Encore peu présente dans les hôpitaux rwandais, et plus largement africains, cette technologie fait aussi l’objet d’un programme de formation coordonné par l’Université de Liège et l’Université du Rwanda.
Le rendez-vous est désormais annuel : en septembre, le monde médical et scientifique se retrouve à Kigali (Rwanda) pour la conférence sur la biotechnologie. À l’invitation de Diane Gashumba, ministre rwandaise de la Santé, plus de 250 personnes – dont d’autres ministres africains de la santé, des bailleurs de fonds, des chercheur·es, des expert·es, des technicien·nes et des étudiant·es – prendront part à l’événement qui abordera cette année de multiples sujets comme la biotechnologie médicale et environnementale, les maladies infectieuses, la génétique, les diagnostics moléculaires des maladies humaines, animales ou végétales, ou encore les bioproduits.
La chirurgie mini-invasive, au cœur de la 3e conférence sur la biotechnologie
Un autre événement se greffera à cette 3e conférence et concernera la chirurgie mini-invasive, une approche chirurgicale encore peu pratiquée sur le continent africain, hormis en Afrique du Sud.
Plus confortable pour le patient, la chirurgie mini-invasive est une technique chirurgicale limitant le traumatisme opératoire. Elle permet au chirurgien d’atteindre sa cible via des mini incisions (+/- 1 centimètre) grâce à l’utilisation d’instruments couplés à un système d’imagerie vidéo. Le suivi post-opératoire s’avère plus simple, réduit les risques infectieux et diminue la durée de l’hospitalisation.
Par le biais de communications, de workshops et de présentations de posters scientifiques, les participant·es aborderont cette technologie, dont le Rwanda a fait une priorité. Le développement d’un pôle de compétence en chirurgie mini-invasive apparaît en effet comme un moyen de renforcer à la fois le système de santé et de positionner le pays comme un acteur de référence de la sous-région dans le domaine de la formation médicale.
Atteindre cet objectif passe notamment par le renforcement des capacités des chirurgiens en fonction (une cinquantaine, actuellement) et futurs chirurgiens, par la formation des personnels infirmiers et paramédicaux, par l’accès à des stages pointus et par la disponibilité de matériel.
Une technologie enseignée à l’Université du Rwanda
Avec le soutien de l’ARES, l’Université de Liège (ULiège) et l’Université du Rwanda (UR) ont décidé de relever ce défi. Depuis 2018, sous la direction des Professeurs David Waltrégny (ULiège) et Léon Mutesa (UR), les deux institutions et leurs divers partenaires (notamment le Prof. Jacob Souopgui de l’Université libre de Bruxelles), dispensent un programme de formation dans ce domaine. Léon Mutesa, coordonnateur rwandais de ce projet et directeur du Centre de génétique humaine au sein de la Faculté de médecine de l’UR, en justifie la raison.
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Cinq disciplines médicales ciblées
Le programme de formation de 12 mois a été conçu et est dispensé (au Rwanda ou via une plateforme d’e-learning) par une dizaine de spécialistes issus des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles (entre autre l’ULiège, l’ULB, l’UCLouvain, la Haute école Léonard de Vinci) et du monde hospitalier (CHU de Liège, Hôpital de Marche-en-Famenne). Ils n’interviennent pas seuls. Des spécialistes rwandais mais aussi camerounais sont également mobilisés.
Léon Mutesa présente les 5 disciplines ciblées par ce programme de formation.
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Par année, ce programme doit permettre la formation de 10 médecins et de 30 membres d’unité chirurgicale. La constitution d’un noyau de futurs formateurs est également prévue pour assurer la pérennité du projet.
L’implémentation de la chirurgie mini-invasive dans les huit hôpitaux de référence du Rwanda serait une solution durable pour créer un mouvement de basculement massif vers ces pratiques novatrices et améliorer significativement la qualité des traitements de pathologies chirurgicales et le bien-être des patients. Pour le pays, il y aura un gain économique bénéfique de réduction du flux massif des patients traités à l’étranger.
Une démarche de sensibilisation de la population rwandaise est également prévue afin d’expliquer la technique opératoire et les aspects positifs d’une hospitalisation plus courte.
À noter que ce programme de formation s'inscrit aussi dans un partenariat Sud/Sud entre le Rwanda et le Cameroun. L’UR et l’Université de Douala collaborent en effet dans la mise en œuvre du master professionnel en chirurgie mini-invasive, programme bénéficiant de l’expertise académique de l’ULB.
Appel à communication
Dans le cadre de la conférence, les personnes souhaitant faire une communication ou présenter un poster en lien avec le thème "Transforming Rwanda’s Development by Investing in People’s Skills" peuvent consulter le document d’appel y relatif :
> Télécharger le document d'appel à communication
Date limite d’introduction des candidatures : 9 septembre 2019.
EN SAVOIR + : visitez la page du Programme de formation Sud « Fellowship en chirurgie mini-invasive à l’Université du Rwanda » sur MOOVE.
Succès pour le premier appel « Universités européennes » avec 17 alliances sélectionnées et un budget revu à la hausse
Dix mois après le lancement du premier appel "universités européennes" pour le développement d’alliances stratégiques et innovantes en Europe, la Commission européenne a communiqué les résultats : 17 alliances, composées de 114 établissements d'enseignement supérieur issus de 24 États membres, ont été sélectionnées. Parmi celles-ci, il y aura 4 universités belges, dont l'ULB et son alliance universitaire civique européenne, "CIVIS".
Le 24 octobre 2018, la Commission européenne lançait un premier appel pilote avec pour objectif de soutenir la création d’« universités européennes » en tant que nouvelles alliances stratégiques et innovantes entre des établissements d’enseignement supérieur en Europe.
Quatre mois après la clôture de l’appel, la Commission européenne a annoncé ce 26 juin les résultats de ce premier appel. Parmi les 54 projets d’« universités européennes » réunissant près de 300 établissements d’enseignement supérieur, 17 alliances ont été sélectionnées, au lieu des 12 initialement prévues. À cet effet, un budget de 85 millions d’euros sera débloqué afin de financer chaque alliance à hauteur de 5 millions d’euros, soit 25 millions de plus que l’enveloppe de départ.
Parmi les 17 projets d’« universités européennes » sélectionnés, se retrouve l’« Alliance universitaire civique européenne – CIVIS » portée par l’ULB ainsi que 7 autres partenaires allemand, espagnol, français, grec, italien, roumain et suédois. Par cette alliance (qui rassemblera environ 384 000 étudiants et 55 000 membres du personnel), les partenaires entendent promouvoir « la vision d’une université civique européenne comme un espace pour l'enseignement innovant et responsable, la recherche, les échanges culturels et l'action citoyenne en Europe, de la Baltique à la mer Méditerranée, tout en s'engageant avec le monde, ses habitants et ses établissements. » Les établissements français et allemands « dominent » cette sélection puisqu’elles sont présentes dans 14 alliances. La Belgique n’a pas à rougir pour autant : outre l’ULB, la KULeuven, l’UAntwerp et la VUB ont vu leurs projets d’« universités européennes » également sélectionnés. Notons par ailleurs que, malgré l’incertitude qui plane sur la coopération académique et scientifique dans le contexte du Brexit, trois alliances européennes sélectionnées incluent des établissments britanniques.
Il convient enfin de souligner la diversité des alliances sélectionnées, tant par leur taille (variant de 4 à 11 établissements et comptant en moyenne 7 établissements par alliance), que par leurs objectifs. Nous retrouvons ainsi des alliances incluant des établissements ayant un profil plus technique, des écoles supérieures des arts, des établissements spécialisés en sciences appliquées ou encore des alliances d’universités plus globales mêlant toutes disciplines.
Grâce au succès de ce premier appel pilote, l’objectif de création de 20 « universités européennes » à l’horizon 2024 semble donc en bonne voie. Pour rappel, le second appel sera lancé en octobre 2019 et il est certain que d’autres établissements d’enseignement supérieur, dont ceux de la Fédération Wallonie-Bruxelles, candidateront et contribueront ainsi à l’émergence d’« universités européennes ».
Rappelons enfin qu’en novembre 2018, le ministre Jean-Claude Marcourt et le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont débloqué un budget d’un demi-million d’euros pour soutenir les établissements qui répondront à cette nouvelle initiative européenne. Ainsi, les établissements qui auront répondu aux appels durant la phase pilote, se verront octroyer un budget de maximum 100 000 euros pour poursuivre le projet de collaboration, que celui-ci ait été sélectionné ou non par la Commission européenne.
EN SAVOIR+ : consultez le communiqué de presse de la Commission européenne pour en savoir plus concernant les résultats du premier appel « universités européennes » et consultez la page de l’appel sur le site de l'ARES pour en savoir plus concernant la subvention de la FWB
20 ans et près de 30 projets de coopération au développement avec le Burkina Faso
La Belgique est présente au Burkina Faso depuis 1999. Ce 19 juin 2019, pour célébrer ce vingtième anniversaire, l’Ambassade de Belgique à Ouagadougou ouvre ces portes et invite les acteurs belges non gouvernementaux à présenter leurs activités de coopération. Parmi eux, l’ARES y présente les projets académiques et scientifiques mis en œuvre par les établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Au Burkina Faso, l’ARES et l’Université Joseph Ki-Zerbo (U-JKZ) ont tissé des relations à partir des années 80, concrétisées dans un partenariat institutionnel dès 1997. Depuis cette date, le « pays des hommes intègres » suscite le plus grand intérêt au sein de la communauté académique belge, avec la mise en œuvre de près de 30 projets de recherche et de formation avec différentes institutions : l’Université Joseph Ki-Zerbo, l’Université Nazi Boni (UPB), l’Institut de recherche en sciences de la santé (CNRST), l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (CNRST), l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2IE) et l’Université Norbert Zongo (UNZ), ex-Université de Koudougou. Le nombre et la diversité de ces interventions témoignent d’une volonté forte au sein des établissements d’enseignement supérieur belges de perpétuer avec le Burkina Faso une coopération scientifique dynamique.
2019, quelles réponses académiques et scientifiques aux enjeux du développement ?
En 2019, l’ARES finance 15 interventions (projets de recherche, de formation et de synergie) permettant à une trentaine de doctorants burkinabè de développer leurs recherches doctorales, principalement dans les domaines de la santé, de l’environnement et de l’agriculture durable. C’est dans ce dernier secteur que se concentrent la plupart des recherches financées par la coopération académique, dont voici un tour d’horizon.
Deux recherches visent à renforcer l’utilisation de la fertilisation microdose, processus permettant d’obtenir de meilleures récoltes tout en diminuant la quantité d’engrais. Elles contribuent à une meilleure compréhension des principales causes de la variabilité des rendements agricoles.

Visite des parcelles d’essais dans le Zondoma © Charles Bielders
Quatre autres recherches permettent d’évaluer les bénéfices agronomiques et socio-économiques du biochar, produit d’origine végétale obtenu après décomposition de résidus agricoles. Il permet d’optimiser la rétention de l’eau, d’apporter des nutriments dans le sol afin d’optimiser sa fertilité.

Cuisson des aliments au biochar © Jean-Thomas Cornelis
À la pointe de l’innovation et alternatives à la déforestation, trois recherches se concentrent sur la gazéification de ces mêmes résidus agricoles. À l’avenir, le gaz produit pourrait être brûlé pour un usage domestique (cuisson) ou industriel (séchage, étuvage...). Conditionné, il pourrait également être utilisé dans les groupes électrogènes.

Installation de gazéification © Hervé Jeanmart
Le Burkina Faso est aussi réputé pour ses richesses faunique et floristique. Dans la zone de Pô-Nazinga-Sissili où vivent plus de 600 éléphants, la cohabitation avec les hommes peut s’avérer complexe, notamment dans les corridors de migration des animaux. La recherche permettra de répondre aux besoins des collectivités locales soucieuses d’accroître leur responsabilité dans la gestion des ressources naturelles de cette zone où les produits forestiers non ligneux (PFNL) constituent une source de revenus importante pour les populations locales.
Dans cette même logique économique, tout en améliorant la sécurité alimentaire des populations et la conformité des produits, trois autres recherches contribuent à mettre à la disposition des producteurs une clinique des plantes offrant un service renforcé de diagnostics, conseils et formations en matière de gestion intégrée des maladies et ravageurs des cultures.
Enfin, débutées en 2019, trois recherches abordent la question de l’amplification de la transition agro-écologique de systèmes de productions céréalières et maraîchères. Ces recherches ont pour objectif de proposer un outil de mesure de la performance du tournant agro-écologique de territoires.
En chiffres...
...Le programme 2017-2021 de la coopération académique et scientifique entre l’ARES et le Burkina Faso, c’est :
• 1 programme d'appui institutionnel
• 12 projets de recherche et de formation
• 3 projets de synergie
• 32 doctorats en cours
• 48 institutions académiques et non académiques mobilisées
• 150 personnes académiques et non académiques impliquées
• 6 700 000 euros d'engagés
EN SAVOIR+ : consultez la publication « Burkina Faso – Une réponse académique et scientifique aux enjeux globaux du développement »
Lancement de MOOVE, le blog de la coopération académique et scientifique au développement de l’ARES
L’ARES promeut la coopération académique au développement grâce à « MOOVE », un tout nouveau blog d’information sur les projets qu’elle coordonne. Il met en évidence les interventions réalisées par les enseignants et chercheurs de nos établissements d’enseignement supérieur dans 18 des pays partenaires de la coopération belge. Autant de témoignages illustrant la contribution des communautés académiques du Nord et du Sud aux Objectifs du développement durable !
Restaurer le biotope dans les Andes en Équateur pour garantir une eau naturelle de qualité, étudier le potentiel génétique du cacao à Cuba, former les chirurgiens du Rwanda aux techniques les plus récentes de la chirurgie mini-invasive, ou encore produire une espèce de poissons-chats résistant aux changements environnementaux au Vietnam, autant d’initiatives trop souvent méconnues que l’ARES vous invite à découvrir grâce à MOOVE, son tout nouveau blog sur les projets de coopération académique et scientifique au développement qu’elle coordonne.
Mettre en valeur les projets de coopération académique et scientifique au développement
MOOVE documente les interventions réalisées par les enseignants et chercheurs des universités, hautes écoles et écoles supérieures des arts de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans 18 des pays partenaires de la coopération belge. Par un appui académique et scientifique, dans le respect de la singularité des institutions partenaires, ces interventions répondent aux enjeux et défis de l’enseignement supérieur et de la recherche, moteurs du développement dans ces pays et partout dans le monde.
Aux côtés d’une information contextuelle objectivant les projets dans les 18 pays concernés et en Belgique, MOOVE propose des contenus multi-médias qui rendent compte des actions de coopération qui contribuent au renforcement de la formation, de la recherche et des institutions partenaires. Ces contenus illustrent comment un enseignement supérieur de qualité constitue le prérequis essentiel du développement et l’allié majeur d’une croissance socio-économique durable et responsable. Ils mettent également en lumière, par le témoignage et l’image, les résultats et l’impact de la coopération académique sur le développement des pays partenaires. Enfin, ils soulignent aussi l’importance de sensibiliser les étudiants belges aux problématiques du développement et mettent l’expertise académique à disposition des décideurs pour une meilleure prise en compte de ces sujets, tout en encourageant le rayonnement des recherches.
Agir, coopérer, inventer, chercher, former, innover… MOOVE est une invitation au voyage scientifique et à l’exploration des savoirs, d’ici et de là-bas.
L’ARES et les établissements d’enseignement supérieur, des acteurs performants de la coopération au développement
L’ARES et les établissements d’enseignement supérieur sont des acteurs de premier plan dans la coopération belge au développement. L’ARES soutient des partenariats entre les établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et les établissements des pays du Sud pour renforcer ceux-ci dans leurs missions de formation, de recherche et de service à la société, et dans leur rôle d’acteur du développement.
L’action de coopération de l’ARES vise également à accompagner les établissements partenaires dans les 18 pays d’intervention par un appui académique et scientifique en vue de répondre aux enjeux et défis que leur adressent leurs sociétés respectives. Enfin la politique de coopération au développement de l’ARES est basée sur des principes d’excellence scientifique, de liberté académique ainsi que sur la collégialité dans les partenariats Nord-Sud garante de l’efficacité et de l’utilité des projets pour le pays partenaire.
EN SAVOIR+ : moove.ares-ac.be
Formation à l'intégration d'un critère de sexe/genre dans les projets de recherche
La dimension sexe/genre dans les projets de recherche est différente de l’équilibre femmes-hommes dans la composition des équipes de recherche1.
Elle vise plutôt à l’intégration d’un critère de sexe/genre dans le contenu même de la recherche dont elle permet ainsi d’améliorer la qualité, l’efficacité et la pertinence, notamment en termes de réponse aux besoins des femmes et des hommes en tant qu’utilisateurs des résultats de la recherche, et d’adaptation de la production de biens et services aux marchés potentiels.
En s’inspirant du projet ERA-NET GENDER-NET, le Comité femmes & sciences a mené, en 2018, une enquête sur l’intégration de la dimension sexe/genre dans les projets de recherche auprès des universités et d'institutions qui financent la recherche en Fédération Wallonie-Bruxelles, ainsi qu'auprès du SPP Politique scientifique (fédéral).
L'objectif de l’enquête était d'analyser les stratégies institutionnelles visant l'intégration de la dimension sexe/genre dans les projets de recherche, d'évaluer la prise en compte de la dimension sexe/genre dans l’octroi des financements de recherche par les organismes de recherche et de sensibiliser les différents organismes à la dimension sexe/genre dans les projets de recherche.
Suite aux résultats de cette enquête et à la demande des organismes qui y ont répondu, le Comité femmes & sciences organise, en collaboration avec l'ARES, une journée de formation sur l'intégration de la dimension sexe/genre dans les projets de recherche et sur son impact sur les financements (européens, internationaux, nationaux/fédéraux, régionaux).
L’objectif de cette journée est de montrer l’importance pour les chercheur·es de tenir compte de la dimension sexe/genre dans leurs projets de recherche, d’expliquer comment intégrer cette dimension dans leurs projets de recherche, mais également sa pertinence pour décrocher des financements nationaux, internationaux ou européens.
Cette vidéo vous expliquera en quoi consiste la dimension de genre dans la recherche et vous montrera comment l'intégrer dans votre projet de recherche et améliorer la qualité de votre recherche
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Vous êtes concerné·e par le sujet et êtes intéressé·e par cette journée de formation ? Inscrivez-vous dès à présent !
Lundi 20.05.2019
« Formation à l'intégration d'un critère de sexe/genre dans
les projets de recherche »
Bruxelles · ARES · 10h00-15h00
PROGRAMME
Téléchargez le programme de la journée.
RESSOURCES
- « Résumé des résultats de l'enquête réalisée en 2018 » - Joël Groeneveld, F.R.S. - FNRS
- « Politique de l'UE pour l'intégration de la dimension du genre dans le contenu de la recherche » - Anne Pépin, European Comission
- « Gender dimensions in research and education. Challenges and lessons to be learned » - Hilda Romer, University of Copenhagen
- « Vision managériale et responsabilité sociale de l'organisation : implémentation délicate du genre au sein des programmes de recherche de Belspo » - Thierry Glinne, Belspo
INSCRIPTION
La participation est gratuite, moyennant une inscription en ligne au plus tard le 15 mai 2019.
EN SAVOIR +
Pour plus d'informations, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse info@femmes-sciences.be.
JOURNÉE D'ÉTUDE / Current challenges in the evaluation of social sciences and humanities
Le « Réseau européen pour la recherche en évaluation des sciences humaines et sociales » est une nouvelle action de la European cooperation in science and technology (COST) qui a démarré en avril 2016 et qui se clôturera en avril 2020. Elle vise à identifier et à promouvoir les meilleures pratiques en matière d’évaluation de la recherche dans les sciences humaines et sociales.
Cette action réunit des spécialistes de différents horizons : des chercheurs dans le domaine de l’évaluation, des décideurs politiques, des experts auprès des organismes d’évaluation, des représentants du monde des bibliothèques et de la documentation, mais aussi des chercheurs des différentes disciplines des sciences humaines et sociales.
L’objectif consiste à confronter les projets en cours dans les différents pays et les approches adoptées, afin d’éviter les redondances inutiles et d’améliorer les résultats grâce à leur projection à plus grande échelle.
Le travail mené prend notamment la forme d'échanges d’expérience entre les membres du réseau afin de bâtir une image aussi complète que possible des pratiques d’évaluation des sciences humaines et sociales dans toute l’Europe. Parallèlement, il s'agit également de dresser un état de l’art de la recherche sur le sujet et de mettre en contact des représentants des sciences humaines et sociales, les chercheurs en évaluation des sciences humaines et sociales, et les bailleurs publics nationaux et européens, sous la forme de conférences, ou de journées de travail telle que celle-ci.
Lors de la journée d'étude, les membres du réseau présenteront les résultats obtenus jusqu’à présent et les bonnes pratiques issues des différentes universités du pays.
Intéressés ? Les inscriptions sont à présent ouvertes !
30 avril 2019
« Current challenges in the evaluation of social sciences and humanities »
Bruxelles · USL-B · 10h00-16h00
Où ?
USL-B - Salle de réunion P61
Boulevard du Jardin Botanique 43,
1000 Bruxelles
Quand ?
30 avril 2019 de 10h00 à 16h00
Inscription ?
L'inscription est gratuite mais obligatoire
EN SAVOIR+ : consultez le programme de la journée
Un demi-million d'euros pour appuyer la participation des établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l'appel « universités européennes »
Avec l’initiative des « universités européennes », l’Union européenne souhaite soutenir le développement d’alliances stratégiques et innovantes d’institutions d’enseignement supérieur en Europe. Le ministre Jean-Claude Marcourt entend inciter les établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles à contribuer à l’émergence des futures universités européennes. Ainsi, un budget d’un demi-million d’euros a été débloqué pour soutenir les établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui présenteront un projet auprès de la Commission européenne. En étroite collaboration avec le Ministère, l’ARES a été chargée de la mise en œuvre de cet appui aux établissements.
Au Sommet de Göteborg de décembre 2017, les dirigeants européens exprimaient leur volonté de renforcer le rôle stratégique de l’Union européenne dans le domaine de l’éducation, et en particulier de l’enseignement supérieur. Dans cette perspective, ils appelaient la Commission européenne à soutenir le développement de partenariats stratégiques entre les institutions d’enseignement supérieur et à encourager l’émergence d’une vingtaine d’« universités européennes ». Constituées sur la base d’initiatives bottom-up, ces alliances transnationales devront notamment promouvoir les valeurs et l’identité européennes et renforcer la qualité et la compétitivité de l'enseignement supérieur européen sur le plan international.
Le 24 octobre 2018, la Commission européenne a lancé un premier appel pilote. Doté d’un budget de 30 millions d’euros, cet appel permettra de financer six alliances d’universités européennes mais surtout de tester des modèles innovants, reposant notamment sur :
- une alliance de partenaires, incluant tout type d’établissement d’enseignement supérieur et couvrant une vaste zone géographique de l’Union européenne,
- une stratégie à long terme co-construite, axée sur l’excellence, l’innovation, la pérennité et les valeurs européennes,
- une offre de cursus centrés sur les étudiants et organisés conjointement sur un campus interinstitutionnel et européen.
Toujours dans cette phase pilote, la Commission européenne a déjà indiqué que le deuxième appel sera lancé en octobre 2019.
À l’instar de quelques Etats membres dont la France et l’Allemagne, la Fédération Wallonie-Bruxelles soutiendra financièrement les établissements d’enseignement supérieur dans le cadre de l’appel « universités européennes ». Une subvention forfaitaire de maximum 100.000 € sera automatiquement octroyée aux établissements qui auront répondu à l’appel européen. Cette subvention permettra d’appuyer les établissements dans la préparation de leur dossier de candidature et dans la mise en œuvre du projet déposé – que ce projet soit sélectionné ou non par la Commission européenne.
« Il s’agit d’un engagement politique fort de la Fédération Wallonie-Bruxelles, souligne Julien Nicaise, administrateur de l’ARES, qui démontre une nouvelle fois l’engagement de l’ensemble des acteurs de notre enseignement supérieur à contribuer à la construction européenne. Ce financement va même au-delà de l’initiative des universités européennes puisqu’il participera de manière plus globale au renforcement de l’internationalisation de nos établissements. Enfin, la concrétisation de cet engagement a été rendue possible grâce à l’excellente collaboration entre l’ARES, le Cabinet du Ministre et la DGESVR, laquelle a joué un rôle d’information et de proposition essentiel auprès des acteurs de la Fédération, dans le cadre des discussions européennes. »
EN SAVOIR+ : pour connaitre les modalités d’octroi de la subvention, consultez la page de l'appel sur le site de l'ARES