Documents et outils
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L’Institut de promotion des formations sur l’islam est lancé
<p><strong>Le lancement de l’Institut de promotion des formations sur l’islam a eu lieu le 16 octobre dernier. Cet Institut est né à l’issue des travaux de la commission chargée, en 2015, par le ministre Jean-Claude Marcourt de favoriser un islam de Belgique en Fédération Wallonie-Bruxelles. Un islam qui soit adapté au contexte démocratique belge et européen. Principal objectif : promouvoir la formation, dans une optique d’ouverture à toutes et tous.</strong></p>
<p>La toute première réunion du Comité de direction de l’Institut de promotion des formations sur l’islam s’est tenue le 16 octobre dernier à l’ARES, en présence du ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des médias, Jean-Claude Marcourt. Sa création était l’une des <strong>recommandations de la commission « Islam de Belgique »</strong> mise sur pied par le ministre en 2015.</p><h2>Vers un master en théologie musulmane</h2><p>Les missions de l’Institut visent essentiellement à <strong>promouvoir la formation</strong> dans le domaine. Concrètement, il s'agira pour l'Institut :</p><ul><li>d'inventorier les formations existantes dans le domaine de l’islam et de soutenir la création de nouvelles, l’Institut n’ayant pas vocation à en organiser lui-même ;</li><li>d'organiser des conférences ;</li><li>de préparer un bachelier en sciences religieuses et sociales ainsi qu’un master en théologie musulmane ;</li><li>d'animer une chaire interuniversitaire d’islamologie.</li></ul><h2>Une ouverture à tous</h2><p>Même si l’intention est de se tourner en particulier vers les <strong>« cadres » musulmans</strong>, les formations proposées et soutenues s’adresseront à différents publics cibles. Dans une <strong>perspective élargie de réflexion sur le culte musulman</strong>, elles seront ouvertes non seulement aux imams, aux aumôniers musulmans, professeurs de religion islamique, mais aussi aux acteurs socioculturels ainsi qu’à toute personne intéressée par l’islam. L’objectif poursuivi consiste à <strong>favoriser le développement d’un islam de Belgique</strong> en Fédération Wallonie-Bruxelles, qui soit en phase avec les réalités de terrain et avec le contexte démocratique européen.</p><h2>Gouvernance</h2><p>L’Institut est hébergé au sein de l’ARES et est géré par un <strong>Comité de direction</strong> composé comme suit :</p><ul><li>2 coprésidents : les prof. Andrea Rea et Françoise Tulkens ;</li><li>3 représentants de l’Exécutif des musulmans de Belgique ;</li><li>3 représentants de l’Enseignement supérieur ;</li><li>2 représentants du ministre de l’Enseignement supérieur ;</li><li>1 représentant du Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles ;</li><li>le président du Conseil d’administration de l’ARES ;</li><li>l’administrateur de l’ARES.</li></ul><p>Dans une démarche démocratique et égalitaire, ses décisions seront prises dans une <strong>logique de consensus</strong>.</p><p>L’Institut sera, par ailleurs, doté d’un <strong>Comité scientifique</strong>. C’est lui qui formulera des propositions de formations et de recherches et qui rendra au Comité de direction un avis sur les projets. Le Comité scientifique se composera de <strong>quatre personnalités issues du monde académique</strong>, de quatre personnalités <strong>reconnues dans le domaine des études sur l’islam</strong> et des <strong>deux coprésidents</strong> du Comité de direction.</p><p> </p>
20 ans de soutien des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles au Rwanda
Les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’Université du Rwanda marquent ce vendredi 6 octobre les 20 ans d’un partenariat de long terme entamé au lendemain du génocide de 1994 avec le soutien de l’ARES et de la Coopération belge. Leurs collaborations ont jusqu’ici significativement contribué au relèvement de l’Université du Rwanda. Elles se poursuivront au moins jusqu’en 2021.
Les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont été, après 1994, les premiers partenaires internationaux de l’Université du Rwanda. Leur coopération remonte à 1996, soit deux ans après le génocide et un an après la réouverture de l’université.
D’un campus décimé qui ne comptait alors plus qu’une quinzaine de professeurs, que quelques laboratoires pillés, et quelques milliers d’étudiants, l’Université du Rwanda est parvenue, en l’espace de 20 ans, à se reconstruire. Elle compte aujourd’hui près de 33 000 étudiants pour 909 enseignants et son expertise est de plus en plus internationalement reconnue.
D’une aide d’urgence apportée principalement sous la forme de missions d’enseignement et de réhabilitation de laboratoires, le partenariat académique Wallonie-Bruxelles - Rwanda a rapidement évolué. Les efforts ont été concentrés sur la restauration des capacités d’enseignement, sur l’infrastructure de recherche et ICT, ou sur la formation doctorale et, progressivement, ils se sont spécialisés dans les secteurs du génie civil, de la médecine, de la biologie, de la pharmacie et de l’agronomie.
En 2015, les partenaires inauguraient un Centre d’excellence en biotechnologie abrité dans des bâtiments financés par la Coopération technique belge. Il est aujourd’hui la plaque tournante de travaux de recherche de haut niveau en sciences de la vie, menés, par exemple, sur la sécurité sanitaire des phytomédicaments traditionnels, ou pour contribuer à la sécurité alimentaire du pays.
La « renaissance » de l’Université du Rwanda reste principalement due à la mobilisation locale, aux investissements des pouvoirs publics rwandais dans l’éducation et aux partenaires internationaux, aux premiers rangs desquels la Belgique. Le professeur Charles Murigande, recteur en 1996 et aujourd’hui vice-recteur de son université rappelle que « la Belgique a été le premier pays à disponibiliser ses professeurs » sans le concours desquels, « notre université n’aurait pas pu redémarrer aussi vite ».
La coopération au développement relève de la mission de services à la société des établissements d’enseignement supérieur. En Fédération Wallonie-Bruxelles, l’ARES est chargée de la gestion d’une subvention annuelle de 30 millions d’euros accordée par le Gouvernement fédéral, qui finance le volet académique francophone de la Coopération belge dans 18 pays partenaires.
Le partenariat avec le Rwanda est programmé jusqu’en 2021, à hauteur de 3,2 millions d’euros sur 5 ans.
20 years of cooperation. From an emergency phase to spinoffs creation
L'ULB offre des bourses de doctorat à des chercheurs issus de pays en développement
<p><strong>L’Université libre de Bruxelles (ULB) lance le programme de bourses "Esprit libre" : de nouvelles bourses de doctorat pour des chercheurs issus de pays en développement désireux de mener des recherches sur des questions relatives aux droits et libertés. Les candidatures sont attendues pour le 15 septembre.</strong></p>
<p>Le Fonds Jacques Lewin – Inès Henriques de Castro finance des <strong>bourses de doctorat</strong> pour des <strong>chercheurs issus de pays en développement</strong> désireux de mener à l'ULB des <strong>recherches sur des questions relatives aux droits et libertés</strong>.</p>
<p>La thématique de recherche devra avoir un lien avec les <strong>droits de la personne humaine</strong>, la <strong>liberté d’expression</strong>, <strong>de pensée</strong> ou <strong>d’opinion</strong> ou avec les différentes atteintes qui peuvent leur être portées : crimes de masse, violations des droits humains, violences politiques, pratiques autoritaires.</p>
<p>Les objets de recherche liés aux <strong>situations de conflits et aux processus de paix</strong> feront l’objet d’une attention particulière. L’ancrage disciplinaire de la recherche pourra relever de l’ensemble des sciences humaines et sociales : droit, histoire, psychologie, sociologie, anthropologie, sciences politiques, philosophie, sciences économiques, sciences de la communication, sciences du langage, études littéraires, etc.</p>
<p>Les <strong>bourses</strong> couvrent le <strong>séjour à l’ULB des doctorants</strong>, à raison de <strong>6 mois par an maximum</strong> en Belgique.</p>
<p>La <strong>date limite</strong> d'introduction des candidatures est fixée au <strong>15 septembre 2017</strong>.</p>
<p>Les candidatures (dossier complet, à faire parvenir en un seul envoi) doivent être adressée par e-mail à Virginie Scheffer - <a href="mailto:virginie.scheffer@ulb.ac.be">virginie.scheffer@ulb.ac.be</a></p&…;
<p> </p>
<p><strong>EN SAVOIR +</strong> : consultez les documents suivants</p>
<ul>
<li><a href="images/actualites/FLC_Esprit_libre_Liste_des_pays.pdf" target="_blank" title="FLC - Liste des pays éligible">Liste des pays éligibles</a></li>
<li><a href="images/actualites/FLC_Esprit_libre_Reglement.pdf" target="_blank" title="FLC - Règlement des bourses">Règlement des bourses</a></li>
<li><a href="images/actualites/FLC_Esprit_libre_Formulaire_de_candidature.doc" title="FLC - Formulaire de candidature">Formulaire de candidature</a></li>
<li><a href="images/actualites/FLC_Esprit_libre_Fiche_doctorant.doc" title="FLC - Fiche présentation doctorant">Fiche de présentation du doctorant</a></li>
</ul>
<p> </p>
Visite d’État au Danemark : Accroitre l’attractivité de notre enseignement supérieur et de notre recherche auprès des talents danois
À l’occasion de la visite d’État au Danemark de ces 28, 29 et 30 mars, les recteurs de cinq universités et les autorités de l’ICHEC Brussels Management School, du FRS-FNRS et de l’ARES accompagnent les souverains et les ministres fédéraux, régionaux et communautaires en vue de renforcer la coopération académique et scientifique entre la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et le Danemark.
Grâce à l’appui de Wallonie-Bruxelles Campus et de l’ARES, une dizaine de représentants de nos institutions d’enseignement supérieur prennent part à la visite d’État au Danemark. Si des collaborations existent déjà, notamment en ce qui concerne la mobilité des étudiants et des enseignants, cette mission constitue une opportunité unique de renforcer la coopération académique et scientifique grâce au développement de partenariats privilégiés en matière d’enseignement, de recherche et d’innovation.
Un investissement public massif dans l’éducation, en ce compris l’enseignement supérieur
Pour garantir l’un des systèmes éducatifs les plus performants en Europe et dans le monde, le Danemark investit de manière significative à tous les niveaux de l’éducation, depuis l’enseignement préscolaire à l’enseignement supérieur. Avec des dépenses publiques dans ce secteur atteignant près de 6,5 % du PIB, le Danemark figure parmi les meilleurs élèves des pays de l’OCDE. Dans l’enseignement supérieur, malgré une augmentation constante de la population étudiante, le Danemark conserve un des niveaux d’investissement public par étudiant les plus élevés d’Europe. Le pays fait aussi figure d’exception en Europe avec un financement de l’enseignement supérieur exclusivement public, sans contribution directe des ménages – qui s’explique par la gratuité des frais de scolarité pour les citoyens danois.
En 2013, le Danemark consacrait 1,7 % de son PIB à l’enseignement supérieur, dont moins de 5 % de dépenses privées
Une forte attractivité internationale
Le Danemark jouit traditionnellement d’une forte attractivité internationale. Elle s'explique notamment par la grande accessibilité de son enseignement supérieur et par la réputation de ses institutions. Mais, alors que le nombre d’étudiants internationaux inscrits dans une institution danoise n’a cessé d’augmenter depuis la fin des années 90, les étudiants danois, eux, restent assez peu mobiles. Les autorités ont dès lors pris, dès 2013, des mesures spécifiques visant à accroitre la mobilité de leurs ressortissants vers l’étranger. Il s'agit, par exemple, de faciliter la reconnaissance des crédits acquis par les étudiants danois à l’étranger ou encore d'intégrer dans tout programme une période de mobilité (mobility windows).
En 2014, la population étudiante inscrite dans une institution d’enseignement supérieur au Danemark comptait 10 % d’étudiants internationaux. Au niveau du 3e cycle, un étudiant sur trois est international au Danemark, alors qu’en FWB près d’un étudiant sur deux vient de l’étranger
De nombreuses similarités
Avec un effectif étudiant quasi égal (260 000 étudiants au Danemark et 220 000 en FWB), les paysages respectifs de l’enseignement supérieur du Danemark et de la Fédération Wallonie-Bruxelles présentent de nombreuses similarités : système binaire avec universités, établissements plus professionnalisants et écoles artistiques ; structure en trois cycles ; système d’assurance qualité axé sur les programmes, etc. Les deux systèmes se caractérisent également par un accès très ouvert marqué par des droits d'inscription très faibles voire gratuits au Danemark pour les ressortissants nationaux et de l’Union européenne. Cette ouverture de l’enseignement supérieur danois se traduit notamment par un taux élevé de la population des 25-34 ans titulaires d’un diplôme d’enseignement supérieur garantissant à cette population un taux d’emploi élevé.
44 % de la population de 25-34 ans au Danemark ont obtenu un diplôme de l’enseignement supérieur, contre 43 % en Belgique. Cependant, la proportion de diplômes de l’enseignement supérieur a évolué deux fois plus rapidement au Danemark qu’en Belgique entre 2005 et 2015
#BELDK2017
Malgré la courte durée de la visite d’État, un volet académique important figure au programme officiel. Il vise principalement à valoriser les réalisations de la coopération académique et scientifique avec les partenaires danois, mais également à développer et à renforcer les collaborations.
La délégation académique francophone et flamande se rendra notamment à l’Université technique du Danemark (Danmarks Tekniske Universitet, DTU). Ses membres auront l’occasion de discuter avec leurs homologues danois du rôle inclusif de l’enseignement supérieur dans notre société d’aujourd’hui et de demain. Au cours de tables rondes, ils aborderont, tout à tour, l’inclusion des étudiants à besoins et profils spécifiques (thématique qui sera introduite par le recteur de l’UCL), les nouveaux modes d’apprentissage et l’entreprenariat social.
Les recteurs feront ensuite état de leurs discussions lors d’un lunch accueilli au Palais Frederik VIII en présence de la Reine Mathilde et de la Prince Mary. L'occasion d'également aborder le rôle de l’enseignement supérieur dans la réalisation des Objectifs de développement durable des Nations unies.
En tant membre du groupe des « défenseurs des ODD », la Reine Mathilde sera très attentive aux discussions de la délégation académique sur le rôle de l’enseignement supérieur dans la réalisation de ces objectifs mondiaux
Le programme académique « Off »
Enfin, comme lors des dernières visites d’État, la délégation académique de la Fédération Wallonie-Bruxelles rencontrera, en marge programme officiel, l’Association des universités danoises, l’Association des hautes écoles danoises ainsi que la Fondation nationale danoise de la recherche. Cette rencontre permettra à nos représentants et à leurs homologues de s’informer mutuellement des derniers développements de l’enseignement supérieur et de la recherche au Danemark et en FWB.
« La visite d’État au Danemark, souligne Julien Nicaise, administrateur de l’ARES, constitue une opportunité unique de renforcer les collaborations entre nos institutions et leurs partenaires danois. Si ces collaborations existent – essentiellement en matière de mobilité – nous pouvons certainement aller plus loin et les renforcer afin, par exemple, d’accroitre l’attractivité de notre enseignement supérieur et de notre recherche auprès des talents danois. »
Composition de la délégation :
Prof. Vincent Blondel (recteur, UCL)
Prof. Calogero Conti (recteur, UMONS)
Brigitte Chanoine (directrice-présidente, ICHEC)
Prof. Albert Corhay (recteur, ULg)
Prof. Nathalie Crutzen (ULg)
Nicolas Dufays (WB Campus)
Kevin Guillaume (ARES)
Véronique Halloin (secrétaire générale, FNRS)
Prof. Pierre Jadoul (recteur, USL-B)
Julien Nicaise (administrateur, ARES)
Prof. Yves Poullet (recteur, UNamur)
Le centre de psychologie du travail et de la consommation de l'ULB recherche des participant-e-s dans le cadre d'une étude universitaire sur la notion d'Excellence
<p><strong>Le monde académique est de plus en plus associé à l’Excellence. Les systèmes en place de nominations, promotions et de reconnaissance sont de plus en plus compétitifs, exigeants et influents sur les conditions de travail et le bien-être des chercheur-e-s et des enseignant-e-s-chercheur-e-s. Le Centre de psychologie du travail et de la consommation de l'ULB lance une enquête sur la notion d'Excellence qui s'adresse aux <strong>chercheur-e-s, assistant-e, doctorant-e ou enseignant-e-s</strong> des universités et des hautes écoles.</strong></p>
<p>La notion d’Excellence suscite des débats au sein de nos universités. Un débat important porte sur les critères à prendre en compte pour qualifier l’Excellence de certains par rapport à d’autres. La question de l'égalité des femmes et des hommes dans ces processus de promotions est également essentielle.</p>
<p><span style="color: #00a5bd;"><strong>Quelle perception les chercheur-e-s, professeur-e-s à l’université et en hautes écoles ont-ils du discours de l’Excellence ? Comment le discours de l’Excellence affecte-t-il les carrières académiques et scientifiques ?</strong></span></p>
<p>Afin d’apporter des réponses à ces questions, une étude, cofinancée par la Fédération Wallonie-Bruxelles (Enseignement supérieur et égalité des chances), est actuellement réalisée par le <a href="http://psytc.ulb.ac.be/" target="_blank" title="Centre de psychologie du travail et de la consommation de l'ULB">Centre de psychologie du travail et de la consommation de l'ULB</a>.</p>
<p>L’objectif de cette investigation est de récolter des informations sur les perceptions et sentiments des travailleuses et travailleurs qui évoluent dans ces conditions d’Excellence.</p>
<p><strong>Vous êtes chercheur-e-s, assistant-e, doctorant-e ou enseignant-e-s dans une université ou dans une haute école de la Fédération Wallonie-Bruxelles, votre témoignage nous intéresse !</strong></p>
<p>Votre participation contribuera aux recommandations qui seront faites aux pouvoirs publics et aux Autorités sur ces exigences professionnelles et leurs impacts sur le bien-être au travail.</p>
<p>Pour participer à l’étude, vous êtes invités à répondre à un questionnaire en ligne (temps de passation de 15 minutes) :</p>
<ul>
<li>Questionnaire pour les <a href="http://tr.mailing.etnic.be/r.html?uid=1.1pm.ct3.2xkc.czpebje60a" target="_blank" title="Questionnaire pour les universités">universités</a> </li>
<li>Questionnaire pour les <a href="http://tr.mailing.etnic.be/r.html?uid=1.1pm.ct3.2xkd.lnith00a7u" target="_blank" title="Questionnaire pour les hautes écoles">hautes écoles</a> </li>
</ul>
<p> </p>
<p><strong>EN SAVOIR +</strong> : contactez Caroline Closon - <a href="mailto:ccloson@ulb.ac.be<">ccloson@ulb.ac.be</a> et Valérie De Cock - <a href="mailto:Valerie.De.Cock@ulb.ac.be<">Valerie.De.Cock@ulb.ac.be</a></p&…;
Le développement revisité. Regards croisés : intergénérationnels, interdisciplinaires et interrégionaux
Fondé en 1961, le Centre d’études du développement de l'UCL est un espace de dialogue et de collaboration scientifique entre chercheurs, doctorants et enseignants d’Afrique, d’Amérique latine & Caraïbes, d’Asie et du monde arabe. Depuis sa création, ses membres ont travaillé en réseau avec des partenaires universitaires, associatifs et de terrain en Belgique et à l’étranger. Ces échanges ont permis, et permettent encore aujourd’hui, un enrichissement mutuel de l’enseignement et de la recherche, tout en promouvant un dialogue ouvert avec le monde associatif et les acteurs de terrain.
Les chercheurs qui sont passés par le centre ont mené et mènent encore une analyse critique de la production des discours, théories et paradigmes tournant autour de la notion de développement.
Lors de ce colloque, ils s'interrogeront sur la place du chercheur et de la chercheure au sein de cette constellation d’acteurs. À quels défis éthiques, relationnels et politiques sont-ils confronté sur le terrain ? Quelle nécessité – s’il en est une – de transformer leurs recherches en instrument d’appui au changement social ? Ou, plus généralement, quelle articulation entre construction du savoir, questionnement éthique et changement social ?
Un colloque organisé autour de 6 thématiques
Six thèmes constitueront l’ancrage de la réflexion lors de ce colloque. Ils ont en commun la place privilégiée donnée à l’interaction entre dynamiques d’acteurs et processus de changement sociétaux.
- La question agraire : controverse ancienne et renouvèlement des débats, coordonnée par Aymar Nyenyezi et Etienne Verhaegen ;
- Pratiques d’économie populaire et solidaire et leur institutionnalisation, coordonnée par Andreia Lemaître et Ana Mercedes Sarria Icaza ;
- Contribution d’une approche genre à la compréhension des dynamiques de changement social, coordonnée par Sophie Charlier et Grégory Dallemagne ;
- Mobilité, processus historiques et nouvelles subjectivités, coordonnée par Lorena Izaguirre et Guénaëlle de Meeûs ;
- Espaces de pouvoirs et enjeux démocratiques, coordonnée par Fréderic Debuyst et Emmanuelle Piccoli ;
- Territoires, changements globaux, résistances et nouveaux droits, coordonnée par Céline Delmote et Leslie Jaramillo.
Qui ?
Le Centre d'études du développement de l'UCL
Quand ?
Les 9 et 10 mars 2017 de 9h à 18h
Quoi ?
Colloque international regroupant des chercheurs et chercheures intergénérationnels, interdisciplinaires et interrégionaux autour de la notion de développement
Où ?
Auditoires Socrate
Place Cardinal Mercier, 10-12
1348 Louvain-la-Neuve
Inscriptions ?
L'inscritpion pour participer au colloque est obligatoire et se fait en ligne :
- jusqu'au 23 janvier sur le site de l'UCL ;
- à partir du 24 janvier sur le site de l'Institut d'analyse du changement dans l'histoire et les sociétés contemporaines (IACCHOS).
Pour que l'inscription soit valide, elle devra être suivie par un virement bancaire de 25 euros. Pour les personnes habitant en dehors de l’Union européenne, le paiement pourra être effectué sur place.
Pour des raisons organisationnelles, la date limite pour les inscriptions est fixée au 15 février 2017.
EN SAVOIR + : téléchargez le document de présentation du colloque, le programme des deux journées et l'affiche complète du colloque.
Marcel Miller : « Mieux utiliser le potentiel immense des jeunes »
<p><strong>Inauguré le 15 septembre dernier, le Conseil d’orientation de l’ARES a tenu ce jeudi 26 janvier sa deuxième réunion. Il l’a consacrée à la thématique de « la transition de l’enseignement secondaire vers l’enseignement supérieur, puis vers la vie active ». Cette thématique est la première d’une série de 20 dont le Conseil s’emparera durant ces prochains mois. Elle recouvre les importantes questions de l’orientation des étudiants, de l’aide à la réussite, de l’échec, de l’adéquation entre les diplômés et le marché du travail. L’ARES a posé trois questions liées à cette thématique au Président du Conseil d’orientation, Marcel Miller, Managing Director d’Alstom Benelux.</strong></p>
<p><strong>Y-a-t il actuellement une bonne adéquation, en Fédération Wallonie-Bruxelles, entre les secteurs dont sortent les diplômés de l’enseignement supérieur et les besoins du marché du travail ?</strong></p>
<p><em>La réponse est clairement non. Il est criant de constater qu’en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), les besoins du marché de l’emploi ne sont pas suffisamment rencontrés. C’est un vrai problème et l’un des premiers sur lequel va se pencher le Conseil d’orientation de l’ARES.</em></p>
<p><em>Par exemple, on limite le nombre de jeunes qui souhaitent étudier la médecine alors qu’en même temps on autorise des jeunes à poursuivre des études au terme desquelles on sait déjà qu’ils trouveront plus difficilement un emploi.</em></p>
<p><em>D’un côté, on laisse des jeunes s’engager dans cinq années d’études, parfois même dans un doctorat, alors qu’elles donnent moins facilement accès au travail qu’auparavant ; d’un autre côté, on supprime des filières techniques qui ne comptent pas assez d’étudiants, alors qu’il y a une pénurie de professionnels.</em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><em><strong>« Nous avons une responsabilité vis-à-vis des jeunes »<br /></strong></em></span></blockquote>
<p><em>Personnellement, je trouve qu’une forme de test pourrait être instaurée à l’entrée de certains cursus qui diplôment trop d’étudiants par rapport aux besoins du marché. Il faudrait « doser » et faire des arbitrages. C’est un sujet délicat, mais nous avons une responsabilité vis-à-vis des jeunes. Les futurs étudiants devraient aussi être encore mieux informés et orientés sur les débouchés et sur les carrières.</em></p>
<p><em>Les fédérations professionnelles se battent actuellement pour inciter les jeunes à embrasser la carrière d’ingénieur. Elles organisent environs 80 actions par an pour les attirer vers des métiers scientifiques. À titre de comparaison, en Allemagne, 45 % des jeunes choisissent des matières scientifiques et d’ingénierie. En France, où le polytechnicien est encore très valorisé, 32 %. En FWB, seulement 18 % seulement optent pour cette orientation. </em></p>
<p><em>Dans l’industrie, nous ne trouvons pas assez d’ingénieurs en Belgique et nous devons recruter à l’international pour trouver les ressources nécessaires. Nos universités diplôment des étudiants d’excellente qualité, mais malheureusement pas en quantité suffisante.</em><br /><br /></p>
<p><strong>L'employabilité des diplômés de l'enseignement supérieur passe-t-elle notamment par une coopération accrue entre les établissements d'enseignement supérieur et les entreprises, en particulier par les formations en alternance ?</strong></p>
<p><em>Les masters en alternance représentent une formule additionnelle qui offre aux jeunes la possibilité d’être rémunérés tout en poursuivant des études universitaires. Ils répondent également au besoin de jeunes qui ne sont pas à l’aise dans une formation purement académique de poursuivre des études. Souvent, ils concernent des formations pour lesquelles il y a des manques sur le marché de l’emploi. Les fédérations professionnelles les ont donc encouragés.</em></p>
<p><em>Quand on compare notre système d’enseignement supérieur à celui des pays voisins, on remarque qu’en Allemagne, où la part de l’industrie représente 26 % du PIB, le métier technique est attractif. Les jeunes choisissent des matières scientifiques parce que les employeurs pratiquent la formation en alternance et que ceux-ci sont mobilisés pour les accueillir dès l’âge de 16 ans. La Belgique, où la part de l’industrie représente 14 % du PIB, pourrait s’inspirer du modèle allemand qui fonctionne bien. Mais la développer demande une mobilisation des acteurs de l’enseignement et aussi des entreprises qui doivent être capables de répondre à la demande ainsi créée.</em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><em><strong>« Rapprocher les mondes de l’enseignement et de l’industrie »<br /></strong></em></span></blockquote>
<p><em>Les fédérations professionnelles travaillent depuis longtemps à rapprocher les mondes de l’enseignement et de l’industrie, et cela pour plusieurs raisons. Comme je l’ai déjà mentionné, l’industrie a des besoins en recrutement technique et scientifique relativement importants et, pour sa recherche et son développement (R&D), elle a besoin du soutien des centres de recherche, des universités et des instituts d’ingénieurs industriels.</em></p>
<p><em>Les industries intensives en main d’œuvre sont difficilement compétitives en Belgique, essentiellement parce que les couts salariaux et de l’énergie sont élevés. Ce n’est pas le cas des industries utilisant les nouvelles technologies : le pays est très attractif en matière de support à la R&D grâce aux abattements sur les charges patronales des chercheurs, sur la base taxable de tout ce qui est issu de brevets déposés en Belgique, grâce aussi au Plan Marshall qui rassemble les universités et les entreprises au sein de programmes de recherche. Sans ces mesures-là, nous n’aurions pas aujourd’hui les GSK (GlaxoSmithKline), IBA (Ion Beam Applications), Alstom, etc.</em></p>
<p><em>Dès le moment où la FWB bénéficie de ces incitants-là, créer un microréseau « enseignement – recherche – entreprises » générant des produits innovants vaut vraiment la peine. Autant la Belgique est un pays cher pour les « cols bleus », autant elle est attractive pour la R&D.</em><br /><br /></p>
<p><strong>Le domaine des sciences de l’ingénieur est celui des domaines d’études qui compte le moins de femmes alors que leur nombre est globalement supérieur à celui des hommes dans l’enseignement supérieur. Quelle explication auriez-vous et quelles idées avez-vous pour motiver les jeunes étudiantes à s’engager dans cette filière ?</strong></p>
<p><em>Il y a trois ans, <a href="http://www.agoria.be/" target="_blank">Agoria</a> et <a href="http://www.essenscia.be/fr" target="_blank">Essenscia</a> ont mené une action de promotion ciblée sur les jeunes filles du secondaire car elles représentent la moitié du potentiel dont les industries auraient besoin. Mais on a constaté que ces campagnes de sensibilisation touchant les jeunes filles de dernière année arrivaient trop tard. Il faut cibler les filles de 14 ou 15 ans.</em></p>
<p><em>Manifestement, elles sont attirées par les sciences, mais pas par les sciences appliquées et les métiers d’ingénieur, probablement à cause de l’image que l’on donne encore du métier d’ingénieur. Pourtant, on explique aux jeunes que l’industrie, ce n’est plus des cheminées qui fument et des environnements sales. L’industrie a beaucoup changé. Aujourd’hui, elle est très dématérialisée et peut être aussi propre que des bureaux. Je pense par exemple à l’industrie du cinéma ou du digital.</em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><em><strong>« On a besoin de gens formés plus que de bras pour fabriquer »<br /></strong></em></span></blockquote>
<p><em>Pour donner un ordre de grandeur, chez Agoria, depuis trois ans, pour la première fois, le nombre des « cols blancs » a dépassé le nombre des « cols bleus ». Aujourd’hui, les grosses productions de masse, à cause des coûts horaires, sont réalisées dans des pays low cost tandis que l’Europe s’oriente vers des activités à plus de valeur ajoutée, vers du « sur-mesure », pour lesquelles on a besoin de gens formés plus que de bras pour fabriquer.</em></p>
<p><em>L’enseignement supérieur est donc un élément majeur pour s’adapter à cette tendance-là. Nos universités et nos hautes écoles nous fournissent du personnel de très grande qualité. Le problème n’est pas celui de la qualité, mais celui de la quantité et il se situe en amont, lors du passage du secondaire vers le supérieur, au moment du choix de la carrière.</em></p>
<p><em>En FWB, la majeure partie de l’emploi sectoriel est constituée de sociétés à capitaux étrangers. Pour les attirer ou les maintenir, pour que la région soit ou reste attractive – ce qu’elle est en matière de R&D <em>–</em> on pourrait s’orienter vers des technologies à plus grande valeur ajoutée. Mais ceci implique que l’on ait le potentiel de compétences requis.</em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><em><strong>« Délaisser les processus <em>top-down</em> au profit de modes de travail basés sur le <em>coworking</em> »<br /></strong></em></span></blockquote>
<p><em>L’internet est en train de révolutionner le monde du travail, ce qui a un impact sur la manière dont les ressources humaines sont considérées : on va fonctionner de manière différente, non plus sous la forme d’une entreprise hiérarchisée, mais plutôt dans des systèmes de réseautage. Dans l’enseignement également, il faudra délaisser les processus top-down au profit de modes de travail basés sur le coworking.</em></p>
<p><em>Le travail et les collaborations évoluent et les managers « grands chefs », c’est fini : on demande aux patrons d’être des leaders entreprenants et visionnaires, d’animer et de coacher plutôt que d’imposer. Il faut voir, à terme, comment introduire cette évolution dans les formations de manière à mieux utiliser le potentiel immense des jeunes.</em></p>
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<p><strong>Le <a href="fr/a-propos/instances/conseil-d-orientation" target="_blank">Conseil d’orientation</a> est l’une des instances de l’ARES. Composé de représentants des milieux socioéconomiques marchands, non marchands, culturels, politiques et scientifiques, il doit apporter à l’ARES une vision extérieure de l’adéquation de l’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles au monde de l’entreprise, de la recherche scientifique, aux grands enjeux de société ainsi qu’aux réalités de terrain.</strong></p>
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