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Documents et outils

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85 résultat(s)

Carrière des jeunes chercheures : quelles solutions ont-elle trouvées pour contourner les obstacles ?

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

 

« Carrière des jeunes chercheures :
Quelles solutions ont-elle trouvées pour contourner les obstacles ? »

Journée internationale des femmes et des filles de science
Rencontre – témoignages de jeunes chercheures
BRUXELLES (RUE ROYALE 2-4), BIP, JEUDI 8 FÉVRIER 2018

 

PROGRAMME

9h00

Accueil des participant·e·s

9h15-10h00

Session d'ouverture
» Ouverture et présentation de la rencontre par Pr Bernard Fusulier, Président du Comité Femmes et Sciences
» Panorama statistique de la situation des chercheures F.R.S.-FNRS par Dre Ire Véronique Halloin, Secrétaire générale du F.R.S.-FNRS
» Le mentorat, l’une des solutions possibles à l’accompagnement des chercheures ? par Mme Tania Van Loon, Legal & Financial NCP Brussels (Horizon 2020) & Présidente de BeWiSe

10h00-11h00

Deux ateliers en parallèle

 

Atelier 1 – Comment aider les jeunes chercheures à persévérer dans une carrière faite d’incertitude et de précarité ?

Atelier 2 – L’inscription internationale de la carrière de chercheure est-elle compatible avec une vie familiale ?

11h00

Tea – coffee break

11h30-12h00

Deux ateliers en parallèle

 

Atelier 3 – Comment concilier maternité et carrière dans la recherche académique ?

Atelier 4 – Comment les jeunes chercheures peuvent-elles tirer profit des réseaux ?

12h30

Walking lunch & networking

14h00-15h00

Deux ateliers en parralèle

 

Atelier 5 – En quoi les relations quotidiennes de travail peuvent-elles influer sur la carrière des jeunes chercheures ?

Atelier 6 – Quelle autre vie que la carrière académique, après le doctorat ?

15h00-16h15 Session de clôture
 

Restitution des débats des ateliers et présentation des solutions par les rapportrices :

» Mme Marie-Eve Carrette Bouchat, USL-B, rapportrice de l’atelier 1
» Pre Tania Van Hemelryck, UCL, rapportrice de l’atelier 2
» Pre Claire Lobet-Maris, UNamur, rapportrice de l’atelier 3
» Dre Cynthie Marchal, UMONS, rapportrice atelier 4
» Pre Caroline Closon, ULB rapportrice de l’atelier 5
» Pre Angélique Léonard, ULiège, rapportrice de l’atelier 6

  Questions - réponses
16h00 Clôture par Mme Barbara Brunisso, Vice-présidente du Comité Femmes et Sciences
16h15 Fin de la rencontre

 

Le programme détaillé de la journée

 

Qui ?

Le Comité Femmes et Sciences, avec les soutien financier du F.R.S.-FNRS et en collaboration avec l'ARES

Quoi ?

Journée rencontre sur l'engagement des jeunes chercheures ("early stages") dans une carrière scientifique et/ou académique

Quand ?

Le jeudi 8 février 2018, de 9h00 à 16h15

Où ?

Bruxelles
BIP
Rue Royale 2-4, 1000 Bruxelles
 

Inscription ?

La participation est gratuite, moyennant inscription en ligne au plus tard le jeudi 1er février 2018.

EN SAVOIR +

Consultez le programme détaillé de la journée ou contactez :

 

 

Bruxelles
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Vers une plateforme collaborative pour l'internationalisation des institutions d'enseignement supérieur francophones

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

<p><strong>Après deux premières éditions organisées à Montréal à 2016 et à Bruxelles en 2017, l’Université de Lausanne (UNIL) s’apprête à accueillir un troisième séminaire sur l’internationalisation des institutions d’enseignement supérieur francophones, avec une contribution toujours aussi importante de nos universités, nos hautes écoles, nos écoles supérieures des arts et de l’ARES.</strong></p>

<p>En février 2016, l’Université du Québec à Montréal (UQAM) proposait à ses partenaires francophones de se réunir en marge de la conférence annuelle de l’AIEA (rencontre des responsables des relations internationales en Amérique du Nord) afin de discuter des enjeux de l’internationalisation pour des institutions francophones dans un monde globalisé largement anglophone. Dans cette lancée, l’ARES proposait de poursuivre ce type de rencontre annuelle et&nbsp;<a href="index.php?option=com_content&amp;view=article&amp;id=279:l-internationalisation-des-institutions-d-enseignement-superieur-francophones-en-debat&amp;catid=53&amp;Itemid=353" title="2e séminaire sur l&apos;internationalisation des établissements d&apos;enseignement supérieur francophones">accueillait l’année suivante une septantaine de représentants d’établissements francophones</a>, avec cette fois une ouverture importante vers le Sud.<br><br>&nbsp;</p><h2>Développer un espace collaboratif</h2><p>De ces deux premiers séminaires, sont clairement apparues <strong>la nécessité et la pertinence de développer un espace collaboratif</strong> – plutôt informel et donc basé sur des attentes du « terrain » – entre professionnels des relations internationales des établissements francophones. Cet espace ne se conçoit certainement pas en opposition aux tendances observées aujourd’hui dans l’internationalisation. Au contraire, à travers cet espace, les partenaires francophones entendent contribuer efficacement – et avec leurs potentialités et spécificités – à l’internationalisation, entendue comme processus d’intégration intentionnel d’une dimension internationale, interculturelle ou mondiale dans les trois missions des établissements d’enseignement supérieur.<br><br>&nbsp;</p><h2>Le séminaire de Lausanne</h2><p>C’est dans cette perspective que l’UNIL accueille ces 7 et 8 février 2018 <strong>une septantaine de représentants d’établissements, issus d’une douzaine de pays francophones</strong> (et francophiles). Avec l’appui de l’ARES et de l’UQAM, les hôtes de cette troisième édition ont souhaité favoriser le <strong>partage de pratiques</strong> et organiseront par exemple une session « Mon projet d’internationalisation en 180 secondes ». Développée sur le format de « Ma thèse en 180 secondes », les responsables des relations internationales expliqueront les projets innovants déjà initiés, en développement ou seulement au stade d’idée, auprès de leurs collègues. L’objectif principal étant de <strong>susciter le développement de nouveaux projets, de nouvelles collaborations, de nouvelles approches</strong> auprès des participants.</p><p>La question de&nbsp;<a href="index.php?option=com_content&amp;view=article&amp;id=285:le-francais-a-toute-sa-place-dans-l-internationalisation-de-l-enseignement-superieur&amp;catid=53&amp;Itemid=353" title="Le français a toute sa place dans l&apos;internationalisation de l&apos;enseignement supérieur"><strong>la place du français</strong></a>&nbsp;et, plus largement, celle du <strong>multilinguisme</strong> seront abordées en ouverture grâce à une contribution du prof. François Grin, économiste des langues à l’Université de Genève. Les représentants des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles pourront certainement faire état des <strong>réalités et enjeux observés en Belgique francophone</strong>, puisque cette thématique a fait l’objet d’un <a href="index.php?option=com_content&amp;view=article&amp;id=354:14-11-17-midis-enseignement-l-enseignement-en-anglais-opportunite-necessite-ou-menace&amp;catid=61&amp;Itemid=180" target="_blank" title="Midi de l&apos;ARES - L&apos;enseignement supérieur en anglais"><strong>« Midi de l’ARES »</strong></a><strong> </strong>en octobre 2017.</p><p>D’autres ateliers de travail sont prévus, durant lesquels les participants aborderont les <strong>nouvelles formes de mobilité</strong>, le développement de <strong>programmes conjoints</strong>, la <strong>gouvernance des relations internationales</strong> au sein des établissements ou encore le <strong>développement de partenariats stratégiques</strong>.<br><br>&nbsp;</p><blockquote><p><em><span style="color:#00a5bd;"><strong>«&nbsp;D’un séminaire entre quelques représentants d’établissements francophones, nous avons favorisé l’émergence d’un réel espace collaboratif&nbsp;»</strong></span></em></p></blockquote><p><br><em>« Le programme très riche de cette troisième édition</em>, souligne <strong>Julien Nicaise, administrateur de l’ARES</strong>, <em>démontre l’importance de favoriser les échanges entre "praticiens" des relations internationales, d’échanger sur les enjeux rencontrés au quotidien par ces responsables des relations internationales dans leur établissement, etc. »</em>. <strong>Serge Jaumain, président de la Commission des relations internationales</strong>&nbsp;de l'ARES de compléter : <em>« D’un séminaire entre quelques représentants d’établissements francophones, grâce aux forces vives de l’UQAM, de l’UNIL et de l’ARES ainsi que grâce aux participants des deux premiers séminaires, <strong>nous avons favorisé l’émergence d’un réel espace collaboratif</strong> qui, je l’espère, pourra renforcer d’autant plus les liens entre nos établissements »</em>.</p><p>Le séminaire est précédé, le 7 février après-midi, d’une présentation du <strong>système d’enseignement supérieur et de la recherche en Suisse</strong>, suivie d’une <strong>conférence inaugurale du recteur de l’AUF, Monsieur Jean-Paul de Gaudemar</strong>, qui mettra en évidence <strong>les défis et objectifs liés à l’internationalisation qui se retrouvent dans la </strong><a href="https://www.auf.org/wp-content/uploads/2017/04/Strat%C3%A9gie-2017-2021…; target="_blank" title="AUF - Stratégie 2017-2021"><strong>stratégie 2017-2021 de l’AUF</strong></a>.<br><br>&nbsp;</p><p><a href="https://twitter.com/search?f=tweets&amp;q=#intlhedFR2018&amp;src=typd&q…; target="_blank" title="Twitter - #intlenssupFR2018"><strong>#intlenssupFR2018</strong></a><br><br>&nbsp;</p><p><strong>Représentants des établissements d'enseignement supérieur de la FWB participant au séminaire :</strong></p><ul><li>Maïté Abram (HE Vinci)</li><li>Laurence Barras (HEH)</li><li>Catherine Dassis (ULiège)</li><li>Annick Castiaux (UNamur)</li><li>Vinciane De Keyser (FedESup)</li><li>Cécile Dujardin (ESA St-Luc Bruxelles)</li><li>Gaëlle Ducarme (ULB)</li><li>Kevin Guillaume (ARES)</li><li>Fanny Lutz (USL-B)</li><li>Florence Maertens (ARES)</li><li>Prof. Serge Jaumain (président de la CRI, ARES)</li><li>Patricia Petit (ULiège)</li><li>Dana Samson (UCL)</li><li>Véronique Van Cauter (HEAJ)</li></ul><p>&nbsp;</p>

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L’ARES et l’Agence universitaire de la Francophonie signent un mémorandum d’entente

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

<p><strong>Renforcement de l’internationalisation et de la visibilité des établissements d’enseignement supérieur francophones à l’échelle mondiale, soutien au renforcement des capacités des partenaires du Sud, au développement de la culture qualité, au dialogue interinstitutionnel, à la mobilité…&nbsp;: nombreux sont les objectifs que l’ARES et <a href="https://www.auf.org/&quot; target="_blank">l’Agence universitaire de la Francophonie</a>&nbsp;(AUF) ont en commun. La signature, ce 15 janvier 2018, d’un mémorandum d’entente entre les deux organisations en est le prolongement «&nbsp;naturel&nbsp;».</strong></p>

<p>Les deux organisations n’ont pas attendu la signature de l’accord pour faire émerger les collaborations. Elles partagent de nombreux traits de caractère, qui forgent leur ADN et qui les ont déjà conduites à mener des initiatives conjointes. On peut citer, par exemple, la contribution de l’ARES au <strong>développement des campus numériques francophones</strong> auprès des partenaires du Sud, la participation des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles au <a href="http://www.idneuf.org/&quot; target="_blank">portail de ressources pédagogiques libres «&nbsp;IDNEUF&nbsp;»</a>&nbsp;ou celle de l’AUF à l’organisation des trois premiers <a href="fr/actualites/279-l-internationalisation-des-institutions-d-enseignement-superieur-francophones-en-debat" target="_blank">séminaires sur l’internationalisation des établissements d’enseignement supérieur francophones</a>, dont <a href="https://www.unil.ch/international/fr/home/menuinst/evenements/instituti…; target="_blank">le prochain a lieu à l’Université de Lausanne en février</a>. Mais dépasser les collaborations ponctuelles et leur donner un cadre était aussi un objectif partagé.</p>
<p>Les axes directeurs de la stratégie 2017-2021 de l’AUF <a href="https://www.auf.org/wp-content/uploads/2017/04/Strat%C3%A9gie-2017-2021…;«&nbsp;Construire ensemble le nouvel espace universitaire francophone&nbsp;»</a> se déclinent également déjà en actions qui sont, par essence, cohérentes et complémentaires avec les missions et les actions de l’ARES&nbsp;: l’encouragement de la formation en <strong>alternance</strong>, l’<strong>innovation pédagogique </strong>basée, entre autres, sur le numérique, le soutien au développement des <strong>systèmes d’assurance qualité</strong>, le renforcement du <strong>dialogue avec les milieux économiques</strong>, la mobilisation académique face aux <strong>enjeux sociétaux</strong>, la <strong>mobilité</strong> académique et scientifique, etc. La consolidation de la participation, de la visibilité et de l’expertise des établissements d’enseignement supérieur francophones dans <strong>les réseaux pour l’internationalisation de l’enseignement supérieur</strong>, dont le développement des <strong>programmes et diplômes conjoints</strong>, y figure aussi en bonne place.</p>
<p>Le mémorandum d’entente signé à Bruxelles ce lundi 15 janvier engage l’ARES et l’AUF à mieux structurer leurs collaborations en identifiant, plus précisément encore, leurs domaines d’intérêt commun. <strong>L’échange plus systématique de l’information</strong> sur les initiatives de chacun et la <strong>formulation des pistes d’actions concrètes</strong> à mener ensemble sont au cœur de l’engagement mutuel.<br /><br /></p>
<blockquote><strong><span style="color: #00a5bd;">«&nbsp;<em>Pour l’ARES, le mémorandum s’envisage dans une perspective de complémentarité de l’adhésion individuelle des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles</em>&nbsp;»</span></strong><br />Julien Nicaise, administrateur de l'ARES</blockquote>
<p><br />Créée il y a plus de 50 ans, <strong>l’AUF est une</strong> <strong>organisation internationale qui regroupe plus de 800 universités, «&nbsp;grandes écoles&nbsp;», réseaux universitaires et centres de recherche scientifique de langue française répartis dans le monde entier</strong>. Elle est également l’opérateur pour l’enseignement supérieur et la recherche du Sommet de la Francophonie et promeut une francophonie universitaire solidaire engagée dans le développement culturel, économique et social des sociétés.</p>
<p>Si les universités et les hautes écoles de la FWB qui sont déjà membres de l’AUF continueront à développer à titre individuel des projets communs avec les autres partenaires de l’Agence et de participer à ses instances, c’est un cadre plus large que le mémorandum entend leur offrir, ainsi qu’aux autres établissements qui ne sont pas encore membres.</p>
<p>Au-delà de l’échange d’information, utile aux collaborations internationales, <strong>les actions s’articuleront autour de trois axes</strong>&nbsp;:</p>
<p>L’ARES et l’AUF <strong>favoriseront ainsi la participation de leurs équipes à tout exercice de réflexion stratégique </strong>et de prospective en lien avec leur action internationale. Pour répondre à leurs besoins, elles <strong>mobiliseront aussi leurs réseaux en faisant appel à leurs experts</strong>, de la Fédération Wallonie-Bruxelles, d’une part, et, réciproquement des autres établissements membres de l’AUF. Enfin, elles s’entendent pour <strong>renforcer la présence des acteurs francophones dans les grands programmes de coopération internationale</strong> en matière d’enseignement supérieur, avec l’ambition d’encourager «&nbsp;leurs&nbsp;» acteurs à répondre aux appels à projets, que ceux-ci concernent la mobilité, la gouvernance ou le renforcement des capacités.</p>
<p>«&nbsp;<strong><em>Ce mémorandum</em> <em>permettra de renforcer la présence de l’ensemble de nos établissements auprès des autres partenaires de l’AUF</em></strong><em> et de prendre part à des projets d’envergure au bénéfice de tous nos opérateurs francophones de Belgique ou d’ailleurs dans le monde&nbsp;</em>», s’est réjoui <strong>Julien Nicaise</strong> lors de la signature, qui a eu lieu en présence <strong>Jean-Paul de Gaudemar</strong>, recteur de l’AUF, de <strong>Pierre-Jean Loiret</strong>, directeur prospection et analyse des partenariats, de <strong>Ciprian Mihali</strong>, directeur du bureau Europe de l’Ouest et, pour l’ARES, du Prof. <strong>Serge Jaumain</strong>, président de la Commission des relations internationales (CRI) et de <strong>Kevin Guillaume</strong>, directeur des relations internationales.</p>
<p>«&nbsp;<em>La signature s’inscrit parfaitement dans cadre des objectifs stratégiques proposés par la CRI pour favoriser l’expertise de l’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles en matière d’internationalisation&nbsp;»</em>, souligne Prof. Serge Jaumain. Le mémorandum apporte en cela <strong>une réponse supplémentaire à la mission que confie le décret «&nbsp;Paysage&nbsp;»</strong> à l’ARES de promouvoir la visibilité internationale de l’enseignement supérieur en Communauté française, «&nbsp;<em>tout en préservant, et c’est important,</em> rappelle Julien Nicaise, <strong><em>l’autonomie de nos établissements</em></strong>&nbsp;».</p>
<p>&nbsp;</p>

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Philippe Maystadt, ami de l'enseignement supérieur, de ses causes et de ses combats progressistes

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

Philippe Maystadt s'en est allé ce jeudi 7 décembre à l'âge de 69 ans, emporté par la maladie, au terme d'une longue carrière menée au service de l'État et du bien public. Il avait pris les rênes du Conseil d'administration de l'ARES en octobre 2014 avant d'annoncer sa démission en aout dernier, à regret et contraint par son état de santé.

 

« L’ARES et les établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles auront compté pendant près de trois ans, non seulement sur son expérience et ses compétences pointues en matière de gouvernance et d’enseignement supérieur, mais aussi sur la hauteur d’un homme aux grandes qualités de rassembleur », avait déjà souligné l’administrateur de l’ARES lorsque le ministre d'État avait renoncé à mener son mandat à terme.

Philippe Maystadt avait assuré la présidence du Conseil d’administration de l’ARES en octobre 2014, après avoir été proposé par le Gouvernement aux administrateurs, qui avaient unanimement approuvé sa désignation en juillet de la même année. Il avait alors accepté de jouer ce rôle avec « la conviction que c’est dans l’enseignement que se joue l’avenir de notre société » et ainsi succédé au recteur Didier Viviers, qui assurait jusque là la présidence par intérim.

Docteur en droit de l'Université catholique de Louvain (UCL), diplômé de la Claremont Graduate School (Master of Arts in Public Administration), le ministre d'État avait auparavant occupé d'importantes fonctions, notamment, pendant 18 ans, celles de ministre du Gouvernement fédéral, dont il a été vice-premier à deux reprises, ou celles de président de la Banque européenne d'investissement de 2000 à 2011, et avait été professeur à l'UCL.

 

Animateur et médiateur

Philippe Maystadt envisageait son rôle de président de l'ARES « à la fois comme un animateur et un médiateur ». Il s’agissait selon lui « de prendre des initiatives et de lancer des débats pour que l’ARES puisse jouer son rôle de force de proposition » et, en même temps, de « jouer les amiables compositeurs pour dégager le nécessaire consensus ». En mars 2016, il avait lui-même lancé l'idée d'une analyse prospective du paysage de l'enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles à l'horizon 2030, qu'il avait obtenu de confier à un collège d'expert extérieurs.

 

Élever le niveau de formation est un enjeu crucial

« Dans une "société de la connaissance", l’élévation du niveau de formation de la population est un enjeu crucial », avait-il déclaré à l'entame de son mandat. « Nous devons faire en sorte qu’une plus grande proportion de nos jeunes acquière une qualification plus élevée, surtout dans les disciplines scientifiques et techniques, parce que ce sera la condition sine qua non pour accéder à la plupart des emplois de demain. Or, l’emploi, s’il n’est certes pas le seul facteur, reste pour beaucoup un important élément de l’épanouissement personnel. »

Sa finesse d'analyse, son humanisme et son grand sens du consensus auront fortement marqué les trois années de sa présidence à l'ARES, menée avec dévouement au service de l'enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Pour Julien Nicaise, Administrateur de l'ARES, « nous ne perdons pas seulement un grand homme d'État. Nous perdons un ami. Un ami de l'enseignement supérieur, de ses causes et de ses combats progressistes ».


L'ARES, les membres de son Conseil d'administration et de son personnel ont appris avec tristesse le décès de Philippe Maystatdt ce jeudi 7 décembre. Leurs pensées accompagnent sa famille, ses proches et amis.

 

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#BELIND2017 : La coopération académique et scientifique entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et l'Inde, un enjeu d'avenir

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

<p><strong>La coopération académique et scientifique avec les institutions indiennes reste aujourd’hui encore assez limitée. Si des collaborations scientifiques existent déjà, notamment dans les domaines des sciences économiques et de gestion, de la logistique, de l’environnement, de la santé ou encore du tourisme, la visite d’État en Inde offre une opportunité unique de la développer.</strong></p>

<p>Pas moins d'une dizaine de représentants des institutions d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-bruxelles prennent part, avec le soutien de&nbsp;<a href="http://www.studyinbelgium.be/en/content/wallonia-brussels-campus&quot; target="_blank" title="WB Campus">Wallonie-Bruxelles campus</a> et de l'ARES, à la visite d’État en Inde, qui se déroule du 6 au 11 novembre. Les recteurs de cinq universités, la directrice-présidente de l’ICHEC Brussels Management School, la secrétaire générale du <a href="http://www.fnrs.be/&quot; target="_blank" title="FRS-FNRS">FRS-FNRS</a> et l’administrateur de l’ARES y accompagnent les souverains et les ministres fédéraux, régionaux et communautaires. Objectif&nbsp;: développer davantage la coopération académique et scientifique avec le pays-continent indien.</p><h2><strong>Un système d’enseignement supérieur immense, diversifié et en continuelle évolution</strong></h2><p>Avec près d’1,3 milliards d’habitants, l’Inde représente la deuxième plus importante population au monde. Le pays compte plus de 35 millions d’étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur. Ils et elles évoluent dans un système diversifié et complexe, marqué notamment par une forte présence du secteur privé. Alors que l’Inde comptait moins de 30 institutions d’enseignement supérieur en 1950, plus de 750 institutions composent aujourd’hui le paysage de l’enseignement supérieur indien. En plus des universités centrales et nationales, des institutions affiliées à ces dernières, des institutions assimilées, des universités «&nbsp;ouvertes&nbsp;» (en ligne) ou encore des institutions spécialisées tentent de répondre à une demande toujours plus forte à suivre des études supérieures. Pour ce faire, le gouvernement indien consacre 0,75% du PIB à l’enseignement supérieur et près de 0,90% au secteur de la recherche, du développement et de l’innovation.<br><br>&nbsp;</p><blockquote><p><em><span style="color:#00a5bd;"><strong>L’Inde s’est fixé comme objectif à l’horizon 2020 d’accroitre la population étudiante à près de 45 millions d’étudiants et d’accroitre la part de son PIB alloué au secteur de l’enseignement supérieur à 2&nbsp;%</strong></span></em><br>&nbsp;</p></blockquote><h2><br><strong>Des étudiants enclins à la mobilité internationale</strong></h2><p>Selon les chiffres les plus récents du ministère indien, quelque 300&nbsp;000 ressortissants indiens étudiaient à l’étranger en 2015 pour moins de 50&nbsp;000 étudiants étrangers présents en Inde. Ces chiffres montrent la forte demande de formation de la population indienne, qui n’est à ce jour pas rencontrée par le système domestique. Si près de 90&nbsp;% des étudiants indiens font le choix de poursuivre leurs études aux États-Unis ou au Royaume-Uni, on observe de nouveaux développements, notamment avec l’émergence de hubs régionaux très attractifs pour ces étudiants du fait de leur proximité géographique, de leurs couts plus faibles et de leur qualité. Ainsi, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Canada, mais aussi la Chine, Singapour, Hong Kong ou l’Arabie saoudite attirent les meilleurs talents indiens. En Fédération Wallonie-Bruxelles, le nombre d’étudiants indiens inscrits dans nos institutions pour poursuivre un programme complet reste très limité.<br><br>&nbsp;</p><blockquote><p><em><span style="color:#00a5bd;"><strong>Depuis 2010, l’Inde cherche à renforcer l’internationalisation de son enseignement supérieur, en autorisant par exemple l’installation d’institutions étrangères sur son territoire ou le développement de programmes conjoints. Cependant, les résistances internes n’ont pas permis à ce jour d’avoir les résultats escomptés</strong></span></em></p></blockquote><p><br><a href="#BELIND2017"><strong>#BELIND2017</strong></a></p><p>À New Delhi, les membres de la délégation académique de la FWB et de la Flandre auront l’occasion de discuter avec leurs homologues indiens des rôles et des responsabilités de <strong>l’enseignement supérieur face aux défis du 21<sup>e</sup> siècle</strong>, lors d’un séminaire coorganisé par WB Campus, l’ARES et le&nbsp;<a href="http://www.vlir.be/&quot; target="_blank" title="VLIR">VLIR</a>. Ainsi, sur la base de projets de coopération scientifique belgo-indiens existants, les participants aborderont notamment le développement des <strong>technologies vertes</strong> (projet porté par l’UAntwerp) et de <strong>l’innovation dans un contexte de ressources limitées</strong> (projet porté par l’UNamur). Les conclusions de ces échanges seront ensuite présentées lors d’un lunch en présence de la Reine.<br><br>&nbsp;</p><blockquote><p><em><span style="color:#00a5bd;"><strong>Lors du séminaire académique, Prof. Annick Castiaux (UNamur) et son homologue indien, Prof. Rishikesha T. Krishnan (IIM Indore) compareront les écosystèmes de l’innovation et inviteront les participants à réfléchir au rôle que l’enseignement supérieur doit y jouer</strong></span></em><br>&nbsp;</p></blockquote><h2><br><strong>Des rencontres académiques «&nbsp;Off&nbsp;»</strong></h2><p>Comme cela a déjà été proposé lors des dernières visites d’État, la délégation académique de la FWB aura l’occasion de rencontrer, parallèlement au programme officiel, la Délégation de l’Union européenne ainsi qu’un représentant de l’association indienne <a href="https://www.ugc.ac.in/&quot; target="_blank" title="University Grants Commission India">University Grants Commission</a>. Cette rencontre permettra à nos représentants et à leurs homologues de s’informer mutuellement des derniers développements de l’enseignement supérieur et de la recherche en Inde et en FWB ainsi que des priorités européennes en Inde dans les secteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche.</p><p><br><br><strong>#BELIND2017</strong><br><strong>Composition de la délégation&nbsp;:</strong></p><ul><li>Prof. Vincent Blondel (recteur, UCL)</li><li>Prof. Calogero Conti (recteur, UMONS)</li><li>Prof. Annick Castiaux (UNamur)</li><li>Prof. Brigitte Chanoine (directrice-présidente, ICHEC)</li><li>Kevin Guillaume (ARES)</li><li>Prof. Naji Habra (recteur, UNamur)</li><li>Dr. Ig. Véronique Halloin (secrétaire générale, FNRS)</li><li>Prof. Pierre Jadoul (recteur, USL-B)</li><li>Prof. Pascal Leroy (vice-recteur honoraire, ULiège)</li><li>Cécile Liégeois (WB Campus)</li><li>Fanny Lutz (USL-B)</li><li>Julien Nicaise (administrateur, ARES)</li></ul><h3>&nbsp;</h3>

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200 boursiers de 16 pays en développement officiellement accueillis dans les établissements d'enseignement supérieur en présence du ministre Alexander De Croo

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

<p><strong>Chaque année, l'ARES octroie 150&nbsp;bourses de master et 70&nbsp;bourses de stage à des ressortissant·e·s de pays en développement dans le cadre du volet académique francophone de la Coopération belge. Pour pouvoir être retenu·e·s parmi les quelque 3500&nbsp;candidatures introduites, ils et elles doivent notamment témoigner d'une occupation professionnelle de minimum deux ans qu'ils et elles viennent compléter en Belgique avec l'objectif de mettre les compétences acquises au service du développement de leur pays. Quelque 200&nbsp;d'entre elles et eux sont accueilli·e·s ce 27&nbsp;octobre&nbsp;2017 à Gembloux Agro-Bio Tech, en présence du recteur Albert Corhay et du ministre de la Coopération au développement, Alexander de Croo.</strong></p>

<p>Près de 200&nbsp;boursiers et boursières de <strong>16&nbsp;pays en développement</strong> sont rassemblé·e·s ce 27&nbsp;octobre sur le campus de Gembloux Agro-Bio Tech de l'Université de Liège en présence du recteur Albert Corhay et du <strong>ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo</strong>. L'événement, qui marque officiellement leur accueil dans les établissements d'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles est consacré cette année au thème de <strong>la migration</strong>, dont ils et elles pourront débattre avec le ministre et plusieurs spécialistes de la question.<br /><br /> Ils et elles viennent suivre l'un des <strong>13&nbsp;masters de spécialisation</strong> ou des <strong>5&nbsp;stages de perfectionnement</strong> promus par l'ARES dans le cadre de sa politique coopération au développement avec le <strong>soutien financier de la Coopération belge</strong>.<br /><br /> Ces formations, qui figurent au catalogue de l'offre d'enseignement des établissements, sont ouvertes à toute personne qui remplit les conditions d'admission. L'ARES finance, pour chacune d'elles, <strong>12 bourses qui s'adressent aux professionnels de ses 18&nbsp;pays partenaires</strong> qui détiennent localement au minimum deux ans d’expérience professionnelle en lien avec la problématique ciblée et sont en mesure de produire une <strong>garantie de réinsertion</strong> au terme de leur séjour en Belgique.<br /><br /> Avec le programme de bourses en Belgique, l'ARES et les établissements d’enseignement supérieur poursuivent un objectif de <strong>renforcement des capacités</strong> individuelles d'<strong>acteurs de changement </strong>dans les pays en développement en leur offrant la possibilité de suivre en Fédération Wallonie-Bruxelles des formations qui ne sont pas, ou insuffisamment organisées localement.<br /><br /> L’ARES est un important partenaire non gouvernemental de la Coopération belge au développement. Avec les universités, les hautes écoles et les écoles supérieures des arts de la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle assure la définition et l’exécution du volet académique francophone de la Coopération belge, dont elle perçoit annuellement une subvention d’environ 30 millions d’euros pour soutenir des partenariats entre les établissements d'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de 18 pays du Sud dans leurs missions de formation, de recherche et de service à la société.</p>
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Enseignement supérieur 2030 : Préparer l’avenir plutôt que le prévoir. Rapport du Collège d'experts extérieurs

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

<p><strong>Comment l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles peut-il se préparer pour l’horizon 2030&nbsp;? C’est sur cette question qu’a planché le <a href="/actualites/184-reflechir-out-of-the-box-a-l-horizon-2030" target="_blank" title="Réfléchir « out of the box » à l'horizon 2030 - Collège d'experts extérieurs">collège d’experts extérieurs mandaté par l’ARES en mars 2016</a>. Leurs travaux ont été conduits en duo par le français Jean-Pierre Finance, ex-président de la Consférence des présidents d'université (CPU) et recteur honoraire de l’Université Henri Poincaré de Nancy, et par le recteur de l’Université de sciences appliquées de Mannheim (Allemagne), Dieter Leonhard. Quelles sont leurs conclusions&nbsp;? Ils nous livrent leurs principaux éléments d’analyse et dévoilent plusieurs aspects des 18 mesures proposées pour «&nbsp;faire face aux enjeux de demain&nbsp;».&nbsp;</strong></p>

<p><strong>Vous avez travaillé depuis un peu plus d’un an et vous êtes réunis à une dizaine de reprises depuis mars 2016. Est-ce suffisant pour établir un diagnostic et envisager l’avenir à l’horizon d’une quinzaine d’années&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Effectivement, le temps est passé très vite&nbsp;! Si, au départ, nous disposions d’une bonne base documentaire et avions l’impression que la situation et le système de l’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles pouvaient être compris assez facilement, nous nous sommes vite rendu compte qu’il faudrait un certain temps pour bien en cerner le fonctionnement et les enjeux.</em></p>
<p><em>En discutant avec les membres du collège, mais également avec un certain nombre d’invités au cours des premières réunions, la complexité institutionnelle du paysage est apparue comme un élément étonnant et plus ou moins inattendu.</em></p>
<p><em>Bien sûr, les universités, on connaissait. Elles correspondent à un modèle international classique avec lequel nous sommes tous les deux bien familiers. En revanche, le système des hautes écoles, des écoles supérieures des arts et le mécanisme de la promotion sociale sont finalement apparus comme plus complexes, compte tenu, surtout, d’un territoire et d’une population somme toute assez limités.</em></p>
<p><em>Vu de l’extérieur, géographiquement, le nombre d’implantations sur le territoire apparait aussi fort important, avec des mêmes thèmes, des mêmes objectifs pédagogiques et des cursus qui sont répliqués parfois à quelques kilomètres de distance. Il a donc fallu qu’on nous explique que par l’histoire et du fait de l’existence des différents pouvoirs organisateurs et réseaux, existent des systèmes en quelque sorte «&nbsp;parallèles&nbsp;», tous financés par le même bailleur public. C’était à la fois une «&nbsp;révélation&nbsp;» et, en même temps, un premier élément crucial de l’équation dont il fallait tenir compte.<br /><br /></em></p>
<blockquote><em><span style="color: #00a5bd;"><strong>«&nbsp;Bien comprendre le système était essentiel pour imaginer comment réagir aux défis qui se posent pour demain&nbsp;»</strong></span></em></blockquote>
<p>&nbsp;<br /><strong>Dieter Leonhard</strong> – <em>Le point de départ, c’était cet état des lieux. Il ne s’agit pas de critiquer le passé, mais de le comprendre. Le collège a pris le pli de travailler en deux étapes avec, en premier lieu, des questions structurelles, comme l’organisation et le financement. Nous y avons certainement investi pas mal de temps, en auditionnant toute une série d’experts aux points de vue très diversifiés, des démographes, des experts en matière de tests d’orientation, d’admission, etc. Bien comprendre le système, en cerner toute la complexité et intégrer les défis qui ont mené à certains choix, était essentiel pour poser, comme demandé, un regard sur le futur et imaginer comment réagir aux défis qui se posent pour demain.</em></p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Si on vous suit bien, peut-on dire que l’une des recommandations de vos travaux serait de simplifier le paysage institutionnel&nbsp;? Le collège d’experts considère qu’il n’est pas efficient&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Je crois personnellement que tout observateur extérieur peut au moins légitimement s’interroger, par exemple, sur la plus-value que peut représenter, notamment pour l’étudiant, le fait de retrouver dans un rayon de quelques centaines de mètres, quatre implantations dédiées à la pédagogie, avec des variations en nombre d’étudiants allant de 300 à 2&nbsp;500. Sans être fervent défenseur à tous crins de la rationalisation, on peut se dire qu’il y a malgré tout des marges de progrès.</em></p>
<p><em>Encore une fois, l’explication est essentiellement historique. Elle repose sur la construction politique du paysage du service public en Fédération Wallonie-Bruxelles. On peut comprendre qu’il y ait de tels arguments. Mais, si à un moment donné ces arguments faisaient sens, on doit aussi poser la question de leur pertinence à l’heure d’aujourd’hui pour les contribuables comme pour les bénéficiaires.</em></p>
<p><em>Sur le principe général de simplification, tout le monde est d’accord. Ce n’était pas nécessairement simple, mais, en tenant compte des spécificités de chacun des membres du collège, nous sommes tout de même parvenus à esquisser quelques propositions.</em></p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Dieter Leonhard évoquait d’entrée de jeu la question du financement de l’enseignement supérieur. Comment réconcilier la «&nbsp;massification&nbsp;» et des moyens publics qui augmenteront sans doute moins que la démographie&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Le niveau global de financement de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles et, avec la mise en place du système d’enveloppe fermée, sa baisse relative depuis au moins une dizaine d’années ont au moins deux conséquences.</em></p>
<p><em>D’une part, ils ne permettent pas de répondre à l’ambition d’augmenter le nombre d’étudiants et de diplômés du supérieur en offrant aux «&nbsp;nouveaux&nbsp;» des conditions au moins aussi bonnes que celles dont bénéficiaient les étudiants d’il y a dix ans. L’augmentation du budget et la sortie du système d’enveloppe fermée sont deux questions qui ont été évidemment posées.</em><br /><br /></p>
<blockquote><strong><span style="color: #00a5bd;"><em>«&nbsp;Augmenter l’efficience doit permettre des économies d’échelle ou d’éviter des dépenses inutiles. Ce sont autant de gains pour l’ensemble du système et pour les bénéficiaires finaux&nbsp;»</em></span></strong></blockquote>
<p><em><br />Sans doute plus grave encore que le sous-financement, l’enveloppe fermée induit d’autre part une forme de concurrence artificielle entre établissements puisque, par essence, si le nombre d’étudiants d’un établissement donné baisse relativement par rapport aux autres, le budget a tendance à diminuer. Conséquence&nbsp;: on cherche à recruter davantage. On retombe alors sur la question précédente de la dispersion. Si vous ajoutez les deux phénomènes –&nbsp;l’enveloppe fermée d’un côté et la multiplicité des d’établissements de l’autre&nbsp;–, vous entrez dans une logique de concurrence qui n’est, je pense, pas justifiée à l’échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles.</em></p>
<p><em>Augmenter l’efficience doit permettre des économies d’échelle ou d’éviter des dépenses inutiles. Ce sont autant de gains pour l’ensemble du système et pour les bénéficiaires finaux, avec l’idée de permettre à la communauté académique d’entrer, via ou avec l’ARES, en négociation avec le Gouvernement, sous la forme d’un contrat «&nbsp;donnant-donnant&nbsp;».</em><br /><br /></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><strong>«&nbsp;Tout le monde s’accorde sur la nécessité de poursuivre et d’amplifier l’effort public en direction de l’enseignement supérieur et de la recherche&nbsp;»</strong></span></blockquote>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Est-ce qu’il y a, là aussi, des réponses «&nbsp;difficiles&nbsp;», comme les financements privés, qui peuvent être évoquées&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Deux éléments ont été évoqués sur l’aspect financement. Il y a, d’une part, la nécessité d’augmenter les ressources globales. Très clairement et avant toute chose, tout le monde s’accorde sur la nécessité de poursuivre et d’amplifier l’effort public en direction de l’enseignement supérieur et de la recherche. C’est un investissement pour l’avenir, pas une «&nbsp;simple&nbsp;» dépense&nbsp;!</em></p>
<p><em>Ensuite, pourquoi ne pas aussi imaginer des ressources nouvelles ou lever les tabous sur certaines d’entre elles comme cela a déjà été fait en Fédération Wallonie-Bruxelles pour les droits d’inscription des étudiants non européens ? Mais soyons clairs&nbsp;: quoi qu’il en soit sur ce terrain-là, si elle avait lieu, une augmentation du minerval ne pourrait être que minime, symbolique et, surtout, compensée par des dispositifs d’aide confortant la justice sociale. Ce ne sera, en tout cas, pas elle qui changera la donne.</em></p>
<p><strong>Qu’est-ce qui pourrait bouleverser la donne&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Dieter Leonhard</strong> – <em>On peut imaginer une plus grande participation de l’industrie ou, plus généralement, du milieu socioéconomique. Accroitre l’offre de formation continue qui leur est adressée et passer des contrats avec les entreprises est par exemple une piste à envisager sérieusement. Bouleverser la donne&nbsp;? Il faut rester réaliste&nbsp;; il n’y a pas de solution miracle et tous les pays européens sont confrontés à cette question.</em></p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Les nouvelles technologies&nbsp;: une opportunité de réduire le cout de la formation&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Je n’y crois pas vraiment. Aucun pays n’a jamais démontré que le recours au numérique engendrait des réductions de cout. En revanche, ce qu’on peut faire, avec le numérique, c’est améliorer la pédagogie ou améliorer l’efficacité du système. S’engager pour offrir à nos étudiants un enseignement supérieur de qualité coutera toujours de plus en plus cher. Or les besoins en termes d’enseignement supérieur et de recherche publique ne feront qu’augmenter.<br /><br /></em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><em><strong>«&nbsp;Optimiser le nombre de diplômés. à qualité de formation identique est un des objectifs majeurs que l’on doit pouvoir assigner au système à l’horizon 2030&nbsp;»</strong></em></span></blockquote>
<p><em><br />On en arrive ici à une troisième grande question&nbsp;: la stagnation du nombre de diplômés depuis une dizaine d’années en Fédération Wallonie-Bruxelles. En tant qu’acteurs externes, nous avons aussi été fort surpris par le fait que, si le nombre d’étudiants a plutôt eu tendance à augmenter, la proportion des 30-34 ans diplômés de l’enseignement supérieur est quasi stable depuis 2007. Dans le même temps, à l’échelle européenne, le chiffre est en augmentation constante de 1&nbsp;% depuis 2015. S’il y a donc quelque chose qu’il faut certainement parvenir à optimiser, c’est ce nombre de diplômés. Mais, évidemment, j’y reviens, à qualité de formation identique. C’est un des objectifs majeurs que l’on doit pouvoir assigner au système à l’horizon 2030.</em></p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Comment&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Dieter Leonhard</strong> – <em>Ça pourrait passer par la conclusion de contrats pluriannuels entre les établissements et les pouvoirs publics. Ces conventions leur assureraient un développement ciblé et stable sur une période donnée. Avec, en contrepartie, plus d’autonomie et plus de responsabilité dans les réponses qu’ils entendent apporter aux défis de demain et dans les services qu’ils offrent aux étudiants et rendent à la communauté.<br /><br /></em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><em><strong>«&nbsp;La mise en place progressive du Pacte d’excellence pourrait conduire à une meilleure orientation et à plus de réussite des étudiants&nbsp;»</strong></em></span></blockquote>
<p><strong><br />Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Une autre mesure pour favoriser la diplômation, c’est certainement l’amélioration de l’accueil et de l’orientation des étudiants à la sortie de l’enseignement obligatoire. Avec nos collègues experts, nous pensons que la mise en place progressive du Pacte d’excellence pourrait conduire à un meilleur «&nbsp;profilage&nbsp;» des étudiants à la sortie de l’enseignement obligatoire et donc à une meilleure orientation et à plus de réussite.</em></p>
<p><em>Un autre effort devra provenir de l’amélioration des méthodes pédagogiques. On sait bien aujourd’hui que l’enseignement magistral devant 50 ou 60 étudiants n’est plus pas la seule façon de transmettre des connaissances et, surtout, de développer leurs compétences. Les «&nbsp;nouvelles&nbsp;» approches pédagogiques doivent être encouragées&nbsp;: de l’enseignement davantage personnalisé, en partie numérique, où l’étudiant travaille en partie seul et en partie en interaction avec des tuteurs&nbsp;; les classes inversées&nbsp;; des logiques de fonctionnement en équipes, par projet, pour favoriser le collectif plutôt que l’individuel.<br /><br /></em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><strong><em>«&nbsp;Le renforcement de l’autonomie au bénéfice de la communauté est un autre axe fort qui a traversé nos travaux&nbsp;»</em></strong></span></blockquote>
<p><em><br />Pour que ces choses-là puissent se mettre en place, les établissements doivent disposer de marges de manœuvre suffisantes. C’est ce que dit mon collègue Dieter&nbsp;: un renforcement de leur autonomie. Or –&nbsp;et c’était une autre surprise pour nous&nbsp;– le niveau d’autonomie des établissements en Fédération Wallonie-Bruxelles est très variable. Et quand une institution ne peut pas recruter pour augmenter l’encadrement ou engager une dépense sans passer, par exemple, par son pouvoir organisateur, son agilité en est d’autant plus réduite. Le renforcement de l’autonomie au bénéfice de la communauté est un autre axe fort qui a traversé nos travaux.</em></p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Un contrat de gestion, ça n’entame pas l’autonomie des établissements&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Dieter Leonhard</strong> – <em>Au contraire&nbsp;! Ce sont des contrats d’objectifs et de moyens. Ils sont individualisés par établissement et derrière chacun d’eux, on doit retrouver la vision de l’établissement signataire. Il a lui-même, avec ses parties prenantes, la responsabilité de développer cette vision pour négocier son contrat et pour le faire vivre par la suite.<br /><br /></em></p>
<blockquote><em><strong><span style="color: #00a5bd;">«&nbsp;Les dynamiques top-down, ce n’est plus du tout à l’ordre du jour. L’ordre du jour, c’est la coresponsabilité&nbsp;»</span></strong></em></blockquote>
<p><strong><br />Jean-Pierre Finance</strong> – <em>C’est tout à fait exact&nbsp;: si un établissement ne dispose pas de son autonomie, la signature d’un contrat n’a aucun sens. Les dynamiques top-down, ce n’est plus du tout à l’ordre du jour. L’ordre du jour, c’est la coresponsabilité. Pour les autorités, elle consiste à dire&nbsp;: «&nbsp;Vous êtes aussi responsable que moi dans mon cabinet ministériel. Vous avez vos responsabilités et, de mon côté, je garantis la cohérence et vous accompagne dans la démarche. Je définis le cadre général et c’est ensuite à vous de prendre les bonnes décisions pour aller dans la direction qui vous semble la plus optimale par rapport aux objectifs que vous vous êtes fixés.&nbsp;»</em></p>
<p><em>J’ajouterais que pour qu’un contrat ait du sens, il faut aussi que les institutions aient un poids suffisant. Autonomie, masse critique, contractualisation et responsabilisation sont finalement les pièces d’un même puzzle. Il va dans le sens d’un renforcement du système.</em></p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Des contrats, ça signifie aussi de nouvelles clés de financement&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Jean-Pierre Finance</strong> – <em>On imagine qu’il y puisse y avoir plusieurs mécanismes complémentaires. Il y aurait sans doute un mécanisme quantitatif, qui pourrait être «&nbsp;critérisé&nbsp;» en fonction de paramètres à définir, dont le nombre d’étudiants inscrits. À côté de cela, un certain pourcentage du financement pourrait être lié au contrat d’établissement sous la forme d’une tranche plus qualitative.</em></p>
<p><strong>Dieter Leonhard</strong> – <em>Les possibilités sont nombreuses. Le collège ne s’est évidemment pas penché sur un catalogue de critères. Nos travaux proposent des lignes directrices, pour éventuellement faire… bouger les lignes.</em></p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>On parle de critères quantifiables, mais toutes les dimensions de l’enseignement supérieur ne sont pas toujours mesurables…</strong></p>
<p><strong>Dieter Leonhard</strong> – <em>Absolument. Quand nous avons entamé les travaux du collège, nous sommes avant tout partis des valeurs et des grands principes de l’enseignement supérieur. Pour assoir nos travaux, nous avons pris le temps de passer en revue ce qu’on attend d’une formation supérieure aujourd’hui et de ce qu’on est en droit d’en attendre pour les prochaines 10 à 20 années.</em></p>
<p><em>Les valeurs défendues par la Fédération Wallonie-Bruxelles, comme la formation à la citoyenneté ou l’ouverture, sont claires et font largement consensus. Il était malgré tout important de les rappeler, d’autant plus dans la situation politique actuelle, et d’insister sur leur préservation.<br /><br /></em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><em><strong>«&nbsp;Un enseignement ouvert, qui donne sa chance au plus grand nombre et favorise la responsabilisation et la citoyenneté des étudiants&nbsp;»</strong></em></span></blockquote>
<p><strong><br />Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Réaffirmer ces valeurs était une réelle demande des membres du collège d’experts. Il s’agissait de bien s’accorder sur une vision de l’enseignement supérieur. Un enseignement qui soit à la fois ouvert et qui donne sa chance au plus grand nombre&nbsp;; un enseignement non élitiste&nbsp;; un enseignement qui favorise la responsabilisation et la citoyenneté des étudiants.</em></p>
<p><strong>Dieter Leonhard</strong> –<em> … et pas un enseignement supérieur vu comme un «&nbsp;marché&nbsp;» ou qui vise uniquement l’intégration des diplômés dans le marché de l’emploi.<br /></em>&nbsp;</p>
<blockquote><strong><em><span style="color: #00a5bd;">«&nbsp;Les experts ont beaucoup insisté pour que les relations soient renforcées avec la société au sens large&nbsp;»</span></em></strong></blockquote>
<p><strong><br />Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Pour vous donner une idée, les experts ont beaucoup insisté pour que les relations soient renforcées avec la société au sens large. Avec les milieux socioéconomiques –&nbsp;y compris d’ailleurs la fonction publique&nbsp;– le secteur culturel, avec le monde associatif... C’est ici que le mesurable intervient&nbsp;: on encourage les stages, on privilégie la formation en alternance&nbsp;; et avec toutes les composantes de la société.<br /><br /></em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><strong><em>«&nbsp;Nos sociétés ont de plus en plus besoin de personnes qui disposent de connaissances et de compétences de pointe&nbsp;»</em></strong></span></blockquote>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Vous partez du postulat qu’il est nécessaire de diplômer toujours plus dans le supérieur. Question taboue&nbsp;: pensez-vous qu’il s’agisse vraiment du bon objectif&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Jean-Pierre Finance</strong> – <em>La diversification et l’évolution des métiers ne vont aller qu’en s’amplifiant dans les années à venir, notamment sous la pression des technologies, dont le numérique. Qu’on le veuille ou non, nos sociétés ont de plus en plus besoin de personnes qui disposent de connaissances et de compétences de pointe, d’une vision du monde toujours plus étendue et de capacités d’acquérir de nouvelles connaissances et de nouvelles compétences. Cela passe nécessairement par une formation plus longue que ce qu’on a connu jusqu’à présent.<br /></em>&nbsp;</p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><strong><em>«&nbsp;Offrir le maximum de connaissances à chacun. C’est aussi ça la dimension citoyenne de l’enseignement supérieur&nbsp;»</em></strong></span></blockquote>
<p><em><br />Le monde de demain sera encore plus exigeant que celui d’aujourd’hui. Pas seulement en termes de métiers, d’ailleurs, mais aussi en termes de citoyenneté. L’utilisation avancée des technologies du numérique nécessite par exemple la maitrise de mécanismes intellectuels complexes, des capacités de raisonnement qui vont bien au-delà de la pratique quotidienne. Mais les métiers manuels ne doivent pas être en reste. Ils représentent des chefs d’entreprise, qui doivent aussi pouvoir bénéficier d’un maximum de connaissance pour être en mesure de gérer, d’embaucher ou de jongler avec la règlementation et les technologies. Je crois qu’il faut qu’on offre le maximum de connaissances à chacun. Pas simplement en termes de typologie de métiers, mais en termes d’agilité dans la vie. C’est aussi ça la dimension citoyenne de l’enseignement supérieur.</em></p>
<p><em>&nbsp;</em></p>
<p><strong>Dernière question&nbsp;: la mission qui vous avait été confiée de développer une vision de l’enseignement supérieur à l’horizon 2030 donnait un peu l’impression qu’on pouvait s’attendre à de la futurologie, de la science-fiction. Vous vous êtes concentrés sur des aspects qui, à votre sens, méritent d’être réformés. Des regrets&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Je ne sais plus qui a dit «&nbsp;l’avenir ne se prévoit pas, il se prépare&nbsp;»… La mission qui nous a été confiée consistait bien sûr à analyser les choses, mais surtout à formuler des propositions concrètes. En fin de compte, 2030 c’est très proche. Il ne s’agissait pas d’imaginer des scenarii ou de prédire l’avenir.</em></p>
<p><em>Si en 13 ans, on parvenait à réorganiser le système, à renforcer l’autonomie des établissements, à signer des contrats de gestion et à refinancer le secteur, ce serait déjà beaucoup… et c’est presque déjà de la science-fiction&nbsp;!<br /><br /></em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><strong><em>«&nbsp;Mettre les institutions en capacité de continuer à offrir un enseignement et une recherche démocratiques et de qualité&nbsp;»<br /><br /></em></strong></span></blockquote>
<p><strong>Dieter Leonhard</strong> – <em>Notre contrat, c’était faire ces propositions de mesures qui puissent mettre les institutions en capacité de faire face aux défis pour qu’en 2030 et au-delà, elles continuent à offrir aux étudiants et à la communauté au sens large un enseignement et une recherche démocratiques et de qualité. Notre mission, c’était effectivement plus préparer cet avenir que le prévoir. Il n’y avait pas de volonté de verser dans la science-fiction. Et il n’y a donc pas de regrets à avoir, que du contraire&nbsp;!</em></p>
<p><br /><br /><strong>Le Collège d'experts</strong> :</p>
<ul>
<li><strong>Jean-Pierre&nbsp;Finance</strong> (France),<br />président du Collège, professeur émérite de l’Université de Lorraine et président honoraire de l’Université Henri Poincaré – Nancy, ancien président de la Conférence des présidents d’université (France)</li>
<li><strong>Dieter&nbsp;Leonhard</strong> (Allemagne),<br />vice-président du Collège, recteur de l’Université de sciences appliquées de Mannheim (Hochschule Mannheim)</li>
<li><strong>Gérard&nbsp;Bouillot</strong><br />secrétaire général honoraire de la Fédération de l'enseignement de promotion sociale catholique</li>
<li><strong>Philippe&nbsp;Busquin</strong><br />ministre d'État, ex-commissaire européen chargé de la recherche scientifique</li>
<li><strong>Thierry&nbsp;Castagne</strong><br />directeur général d'Agoria Wallonie</li>
<li><strong>André&nbsp;Coudyzer</strong><br />secrétaire général honoraire de la Fédération de l'enseignement supérieur catholique</li>
<li><strong>Marcel&nbsp;Crochet</strong><br />recteur honoraire de l'Université catholique de Louvain</li>
<li><strong>Véronique&nbsp;Halloin</strong><br />secrétaire générale du FRS-FNRS</li>
<li><strong>Jean-Paul&nbsp;Lambert</strong><br />recteur honoraire de l'Université Saint-Louis - Bruxelles</li>
<li><strong>Jérôme&nbsp;Lechien</strong><br />président honoraire du Comité interuniversitaire des étudiants en médecine et en dentisterie</li>
<li><strong>Pierre&nbsp;de&nbsp;Maret</strong><br />recteur honoraire de l'Université libre de Bruxelles</li>
<li><strong>Bernard&nbsp;Rentier</strong><br />recteur honoraire de l'Université de Liège</li>
</ul>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Le rapport du Collège d'experts a été présenté au Conseil d'administration de l'ARES ce mardi 24 octobre 2017.<br /><br /></strong></p>
<p><a href="/images/publications/etudes/ARES-Horizon-2030-Rapport-College-experts-2017.pdf" target="_blank" title="L'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l'horizon 2030. Rapport du Collège d'experts extérieurs"><img src="images/publications/etudes/publications-horizon-2030-rapport-college-experts-2017-cover.jpg" alt="publications horizon 2030 rapport college experts 2017 cover" /></a></p>
<p><a href="/images/publications/etudes/ARES-Horizon-2030-Rapport-College-experts-2017.pdf" target="_blank" title="L'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l'horizon 2030. Rapport du Collège d'experts extérieurs.">Télécharger le rapport <em>L'enseignement supérieur de la Fédération wallonie-Bruxelles à l'horizon 2030. 18 mesures pour faire face aux enjeux de demain</em></a> (PDF - 3Mo)</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>&nbsp;</p>

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