Documents et outils
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Turquie - Répression universitaire et criminalisation de la liberté académique continuent de susciter l'inquiétude
<p><strong>À la veille d'une nouvelle journée d'audience des procès des 1128 « Universitaires pour la Paix » et au lendemain d'une nouvelle purge visant près de 3000 personnes, dont 105 universitaires, l'ARES dénonce la criminalisation de l'exercice de la liberté académique dans la Turquie de l'après 15 juillet 2016, où la répression universitaire est aujourd'hui devenue aussi banale qu'inquiétante.</strong></p>
<p>Les premiers de ces 1128 universitaires turcs sont poursuivis individuellement depuis le 5 décembre dernier pour « propagande terroriste », coupables d'avoir lancé, en janvier 2016, un appel à une paix négociée avec la communauté kurde dans le Sud-Est du pays.<br /><br /> Pour la plupart déjà exclus définitivement de l’université, quatre d'entre eux avaient aussi été emprisonnés et étaient poursuivis depuis mars 2016.<br /><br /> Leur situation personnelle préoccupe l'ARES, qui dénonce, à la veille d'une<strong> nouvelle journée d'audience</strong> programmée ce 26 décembre et au lendemain d'une <strong>nouvelle purge visant 105 académiques</strong>, une <strong>institutionnalisation de la répression universitaire</strong> et l'installation, dans la Turquie de l'après coup d'État avorté de juillet 2016, d'une <strong>véritable politique d'inquisition</strong> menée à l'encontre de l'exercice de la liberté académique.</p>
<p>La nuit du 15 au 16 juillet 2016 avait été suivie, dans la foulée de l'instauration de l'état d'urgence, d'une série de limogeages et d'arrestations arbitraires sans précédent, notamment dans la fonction publique et dans les milieux académiques. Plus de 1500 doyens avaient ainsi été démis, quatre jours à peine après les évènements, tandis que les universitaires étaient assignés au pays dès le 20 juillet.<br /><br /> Cette première vague répressive avait déjà laissé craindre une <strong>sérieuse mise à mal des principes de liberté académique et d'autonomie institutionnelle</strong> des établissements d'enseignement supérieur, qui <strong>semble se confirmer tous les jours un peu plus</strong> dans le pays.<br /><br /> L’ARES et les établissements d'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles continuent, dans ce contexte, de soutenir les établissements turcs, leurs étudiants, chercheurs, professeurs et membres des personnels, contraints d'évoluer dans un climat de suspicion permanente à l'égard de leurs activités de recherche et d’enseignement.<br /><br /> En complément aux <strong>chaires</strong> ou aux <strong>bourses de recherche</strong> déjà ouvertes en Fédération Wallonie-Bruxelles aux professeurs ou aux doctorants turcs, de <strong>nouvelles actions de solidarité</strong> sont en ce moment à l'étude via l'ARES.</p>
<p>Plusieurs <strong>observateurs académiques envoyés par l'ULB</strong> assisteront ce mardi aux audiences prévues à Istanbul dans le cadre de la longue série de procès qui s'annonce au moins jusqu'en mai prochain.<br /><br /> Les universitaires poursuivis rappellent la situation du journaliste indépendant et par ailleurs étudiant <strong>Loup Bureau</strong>, soupçonné de soutien au terrorisme par Ankara et incarcéré sommairement en aout dernier avant d'être libéré en septembre. Elle rappelle aussi, en Iran, la figure du doctorant de l'ULiège, <strong>Hamid Babaei</strong>, condamné en 2013 à six ans de réclusion pour refus d'espionnage et incarcéré depuis lors à Téhéran, ou celle d'<strong>Ahmadreza Djalali</strong>, professeur invité de la VUB, contre lequel le Tribunal révolutionnaire iranien a prononcé la peine capitale le 21 octobre dernier, pour « haute trahison ».<br /><br /> Tous ces cas mettent en lumière les atteintes portées délibérément et durablement au principe de liberté académique.<br /><br /> «<em> Conjuguée à la liberté d'expression et à la liberté de la presse, <strong>la liberté des chercheurs et des enseignants est pourtant vitale pour la démocratie. Elle doit être garantie par le législatif et l'exécutif, et 'sanctuarisée' par le pouvoir judiciaire</strong></em> », rappelle l'administrateur de l'ARES, Julien Nicaise.<br /><br /> L'ARES appelle donc les autorités belges et européennes ainsi que l'ensemble de la communauté académique et scientifique à <strong>maintenir la vigilance et la pression</strong> envers Ankara <strong>en condamnant fermement toute atteinte à l'autonomie institutionnelle des établissements</strong> d'enseignement supérieur turcs, à la<strong> liberté de leurs enseignants et de leurs chercheurs</strong>, et au droit de leurs étudiants et des citoyens turcs à une<strong> éducation </strong>et à une<strong> science pluralistes</strong>.</p>
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Iran - L’ARES appelle à la mobilisation contre l’exécution d’Ahmadreza Djalali
L’ARES s’associe aux universités flamandes et à la Vrije Universiteit Brussel, et appelle à la mobilisation contre l’exécution annoncée du prof. Ahmadreza Djalali, incarcéré à Téhéran et condamné à la peine capitale. Elle rappelle, dans ce contexte d’accusation d’espionnage, sa ferme condamnation des atteintes à la liberté académique et réitère son soutien aux professeurs, chercheurs et étudiants victimes des régimes d’oppression.
L’application probable de la condamnation à mort du professeur irano-suédois Ahmadreza Djalali faute de droit à un procès et une défense équitables suscite l’inquiétude et l’indignation de l’ARES.
Détenu depuis le mois d’avril 2016, accusé de « coopération avec des États hostiles et d’agissements portant atteinte à la sécurité nationale », Ahmadreza Djalali, 45 ans, professeur invité de médecine de catastrophe à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), a été condamné à mort le 21 octobre dernier par l’Iran.
L’appel qu’il avait lui-même demandé à introduire auprès de la Cour Suprême n’aurait jamais été déposé par sa « défense », rendant ainsi la sentence prononcée en octobre irrévocable et l’exécution du professeur désormais de plus en plus probable.
Attachée au respect des droits humains et convaincue que la mobilisation internationale dénonçant leur violation peut encore faire pencher les autorités et la justice iraniennes en faveur du Dr Ahmadreza Djalali, l’ARES s’associe pleinement aux appels à la protestation et à la mobilisation lancés de toutes parts.
En tant que fédération des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle invite la communauté académique tout entière à se mobiliser pour obtenir de l’Iran qu’il soit revenu sur la condamnation d’Ahmadreza Djalali et que celui-ci soit dès lors épargné.
La situation du Dr Djalali rappelle, quasi à la lettre, celle d’Hamid Babaei, doctorant de l’Université de Liège condamné pour les mêmes raisons en 2013 par l’Iran à 6 ans d’emprisonnement et toujours détenu ou, plus récemment, celle de Loup Bureau en Turquie.
« Chacun de ces cas, qu’il s’agisse de l’Iran, de la Turquie ou d’un autre pays, rappelle combien le principe de la liberté académique est essentiel pour préserver la démocratie », insiste Julien Nicaise, administrateur de l’ARES.
L’ARES tient, dans ce contexte, à réitérer sa ferme condamnation des atteintes à la liberté des professeurs, des chercheurs et des étudiants victimes des régimes entretenant la suspicion permanente à l’égard des activités de recherche ou d’enseignement.
Elle appelle en particulier les étudiants, les chercheurs, les professeurs et les membres des personnels des établissements d’enseignement supérieur à marquer leur soutien à l’homme et à leur collègue en prenant part à la manifestation de ce jeudi 14 décembre devant l’ambassade d’Iran à Bruxelles.
Quand ?
Jeudi 14 décembre 2017, de 18h à 19h
Où ?
Ambassade d'Iran
Avenue Franklin Roosevelt 15 - 1050 Bruxelles
EN SAVOIR + : http://www.vubtoday.be/nl/node/6716
Le développement revisité. Regards croisés : intergénérationnels, interdisciplinaires et interrégionaux
Fondé en 1961, le Centre d’études du développement de l'UCL est un espace de dialogue et de collaboration scientifique entre chercheurs, doctorants et enseignants d’Afrique, d’Amérique latine & Caraïbes, d’Asie et du monde arabe. Depuis sa création, ses membres ont travaillé en réseau avec des partenaires universitaires, associatifs et de terrain en Belgique et à l’étranger. Ces échanges ont permis, et permettent encore aujourd’hui, un enrichissement mutuel de l’enseignement et de la recherche, tout en promouvant un dialogue ouvert avec le monde associatif et les acteurs de terrain.
Les chercheurs qui sont passés par le centre ont mené et mènent encore une analyse critique de la production des discours, théories et paradigmes tournant autour de la notion de développement.
Lors de ce colloque, ils s'interrogeront sur la place du chercheur et de la chercheure au sein de cette constellation d’acteurs. À quels défis éthiques, relationnels et politiques sont-ils confronté sur le terrain ? Quelle nécessité – s’il en est une – de transformer leurs recherches en instrument d’appui au changement social ? Ou, plus généralement, quelle articulation entre construction du savoir, questionnement éthique et changement social ?
Un colloque organisé autour de 6 thématiques
Six thèmes constitueront l’ancrage de la réflexion lors de ce colloque. Ils ont en commun la place privilégiée donnée à l’interaction entre dynamiques d’acteurs et processus de changement sociétaux.
- La question agraire : controverse ancienne et renouvèlement des débats, coordonnée par Aymar Nyenyezi et Etienne Verhaegen ;
- Pratiques d’économie populaire et solidaire et leur institutionnalisation, coordonnée par Andreia Lemaître et Ana Mercedes Sarria Icaza ;
- Contribution d’une approche genre à la compréhension des dynamiques de changement social, coordonnée par Sophie Charlier et Grégory Dallemagne ;
- Mobilité, processus historiques et nouvelles subjectivités, coordonnée par Lorena Izaguirre et Guénaëlle de Meeûs ;
- Espaces de pouvoirs et enjeux démocratiques, coordonnée par Fréderic Debuyst et Emmanuelle Piccoli ;
- Territoires, changements globaux, résistances et nouveaux droits, coordonnée par Céline Delmote et Leslie Jaramillo.
Qui ?
Le Centre d'études du développement de l'UCL
Quand ?
Les 9 et 10 mars 2017 de 9h à 18h
Quoi ?
Colloque international regroupant des chercheurs et chercheures intergénérationnels, interdisciplinaires et interrégionaux autour de la notion de développement
Où ?
Auditoires Socrate
Place Cardinal Mercier, 10-12
1348 Louvain-la-Neuve
Inscriptions ?
L'inscritpion pour participer au colloque est obligatoire et se fait en ligne :
- jusqu'au 23 janvier sur le site de l'UCL ;
- à partir du 24 janvier sur le site de l'Institut d'analyse du changement dans l'histoire et les sociétés contemporaines (IACCHOS).
Pour que l'inscription soit valide, elle devra être suivie par un virement bancaire de 25 euros. Pour les personnes habitant en dehors de l’Union européenne, le paiement pourra être effectué sur place.
Pour des raisons organisationnelles, la date limite pour les inscriptions est fixée au 15 février 2017.
EN SAVOIR + : téléchargez le document de présentation du colloque, le programme des deux journées et l'affiche complète du colloque.
Managing your institution’s quality with the latest practices and policies
Organisé sur deux demi-journées, le séminaire proposera aux participants un accès aux dernières pratiques et aux derniers développements au sujet de l’assurance qualité en Europe.
Le programme inclut des sessions plénières en anglais et un nombre de séances de groupes en parallèle en anglais et en français.
Les séances de groupe ont pour but de présenter aux participants un exemple/une expérience pratique dans le domaine de l’assurance qualité. Cet exemple doit pouvoir conduire à des échanges avec les participants.
Le séminaire se clôturera avec un débat de type "Oxford" opposant deux visions marquantes pour le futur de l’assurance qualité en Europe.
Qui ?
EURASHE, en collaboration avec l'ARES
Quand ?
Les 6 et 7 février 2017. Pour en savoir plus, consultez le programme détaillé des deux demi-journées
Où ?
Haute Ecole Léonard de Vinci - Institut libre Marie Haps
rue d’Arlon 11
1050 Bruxelles
Inscription ?
La participation au séminaire est payante. La date limite pour l'inscrition a été fixée au 30 janvier 2017
EN SAVOIR + : consultez le site web d'EURASHE