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Aides sociales : plus de moyens financiers et plus d’autonomie aux établissements
<p><strong>Une enquête sur les aides sociales accordées aux étudiants dans les établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles met en évidence une augmentation du nombre des bénéficiaires. Si le pourcentage de ceux-ci se maintient autour des 10%, il croît en chiffres absolus, compte tenu de l’augmentation globale de la population étudiante dans le supérieur.</strong></p>
<h2><em><strong>Une enquête sur l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur</strong></em></h2><p>La Commission Vie étudiante, démocratisation et affaires sociales (COVEDAS) de l’ARES a mené une enquête auprès des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FW-B), soit 6 universités, 20 hautes écoles (HE), 16 établissements d’enseignement artistique (ESA) et 102 de promotion sociale (EPS). C’est la première enquête sur l’aide sociale qui couvre l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur de la FW-B. Elle porte sur 3 années académiques (2012 à 2015).</p><p>Cette initiative trouve son origine dans une demande du Ministre de l’Enseignement supérieur qui souhaitait disposer de données complètes et objectives sur le nombre d’étudiants sollicitant une aide auprès des services sociaux des établissements, et cela afin de répondre aux demandes de revalorisation des subsides.</p><p>La totalité des universités, des hautes écoles et des établissements artistiques a participé à l’enquête, le taux de réponse inférieur des établissements d’enseignement supérieur de promotion sociale (14%) s’expliquant par le fait que ceux-ci ne disposent généralement pas de services sociaux.</p><h2><em><strong>Une augmentation du nombre des bénéficiaires en chiffres absolus</strong></em></h2><p>Le pourcentage de bénéficiaires n’augmente que faiblement par rapport à la population étudiante globale puisqu’il reste proche des 10 %. Mais en réalité, compte tenu de l’augmentation du nombre total d’étudiants dans l’enseignement supérieur, le nombre des bénéficiaires croît en chiffres absolus.</p><p>Cette hausse se traduit par une augmentation des moyens financiers nécessaires pour les aides sociales, à laquelle s’ajoute une gestion des dossiers rendue plus onéreuse par leur complexité croissante.</p><p>John Van Tiggelen, rapporteur de l’enquête et président de la COVEDAS constate que « comme les subsides destinés à l’aide sociale n’augmentent pas proportionnellement, cette hausse du nombre des bénéficiaires se traduit par une diminution des moyens financiers mis à la disposition des étudiants. »</p><h2><em><strong>Les résultats par forme d’enseignement</strong></em></h2><p>A l’université, un peu plus de 10% des étudiants bénéficient d’une aide sociale directe, soit 10,04 % en 2012-2013 et 10,84% en 2014-2015. Ces chiffres traduisent une augmentation des bénéficiaires supérieure à celle de la population étudiante globale.</p><p>Dans les hautes écoles, la tendance est identique mais plus accentuée avec 7,47 % de bénéficiaires en 2012-2013 et 8,72% en 2014-2015.</p><p>Dans les ESA, 14,20% des étudiants ont bénéficié, en 2014-2015, d’une aide sociale contre 13,15% en 2012-2013.</p><p>Au total, pour les trois formes d’enseignement confondues, le pourcentage des bénéficiaires s’élève en 2014-2015 à 9,97%, soit 18 498 étudiants, contre 8,96%, soit 16 087 étudiants, en 2012-2013.</p><h2><em><strong>Mise en lumière des aides indirectes</strong></em></h2><p>A côté des aides sociales directes, l’enquête met en lumière la large palette d’aides indirectes dont bénéficient les étudiants : aides au logement, à la restauration, à la santé et à l’aide psychologique, soutien aux activités sportives et culturelles, aux frais scolaires individuels, aux déplacements, à la guidance et à l’orientation des études, sans oublier les aménagements accordés aux bénéficiaires des dispositions crées par le décret sur l’enseignement supérieur inclusif.</p><p>La diversité de ces aides indirectes rend la comparaison entre établissements difficile d’autant qu’elles ne sont pas définies de façon homogène. Cette hétérogénéité empêche leur quantification précise alors qu’elles sont importantes, nombreuses, qu’elles allègent significativement le coût des études et s’inscrivent dans une dynamique globale d’aide sociale.</p><p>«<em> Le panel des aides indirecte disponibles est immense</em>, souligne John van Tiggelen, <em>et c’est là que se manifeste précisément la spécificité de chaque forme d’enseignement et la préoccupation constante des établissements d’ajuster l’aide aux besoins réels des étudiants</em> ». </p><h2><em><strong>Adapter les aides sociales aux différents publics étudiants</strong></em></h2><p>John Van Tiggelen estime que le montant des aides sociales devrait être ajusté à l’évolution de la population étudiante tout en laissant aux établissements la liberté de déterminer les priorités de l’aide sociale.</p><p>Cette constatation a été l’un des points forts de l’enquête, explique-t-il, car les besoins des étudiants varient en fonction des formes d’enseignement et des types d’établissements : « <em>Il est essentiel d’adapter les aides sociales aux différents publics étudiants, de laisser les établissements déterminer les priorités et de ne pas instaurer un système où les subsides sociaux seraient dédicacés par des voies légales. Il faut laisser, au contraire, un maximum de souplesse car l’enquête a montré que ces aides sociales étaient bien utilisées.</em> »</p><h2><em><strong>Donner de l’autonomie aux établissements dans l’utilisation des moyens</strong></em></h2><p>Le coût global des études augmente et l’accès à l’enseignement supérieur pose toujours des problèmes en matière de démocratisation. John Van Tiggelen se montre convaincu que la solution passe par une augmentation des moyens financiers disponibles pour l’aide sociale aux étudiants mais aussi par une plus large autonomie des établissements dans l’utilisation de ces moyens : « <em>L’enquête a montré qu’une approche de proximité est la plus appropriée pour répondre à ces problèmes car ils se règlent sur le terrain. Il faut faire confiance aux établissements et aux personnels des services sociaux dont l’implication et le dévouement à la cause étudiante sont évidents</em>. »</p><h2><em><strong>L’ARES n’est pas une abstraction…</strong></em></h2><p>Pour un étudiant, même si l’anonymat est garanti, effectuer une démarche de demande de soutien auprès d’un conseil social n’est pas toujours facile car le Conseil social est paritaire : il est composé à 50% de représentants des institutions et à 50 % de représentants des étudiants, c’est-à-dire leurs condisciples.</p><p>« <em>Il y a effectivement des barrières, mais elle sont d’ordre psychologique, et non dues à un manque d’informations sur les possibilités d’aide sociale</em> » relève John Van Tiggelen qui estime que l’intérêt de cette enquête est aussi d’avoir fait remonter des problématiques de terrain telles qu’elles sont vécues par les services et les étudiants : « <em>c’est un aspect extrêmement important de ce genre de travail qui montre que l’ARES n’est pas une institution purement abstraite mais qu’elle est bien en prise avec les réalités du terrain</em>. »</p><p> </p><p><a href="/images/publications/etudes/ARES-Rapport-Enquete-Services-sociaux-2016.pdf" target="_blank" title="Rapport enquête COVEDAS">Téléchargez</a> le rapport de l'enquête de la COVEDAS</p><p> </p>
Le TOSS : prédictif sur la réussite mais peu utilisé pour se décider à s’inscrire
Introduit dans le sillage de la réforme des études de médecine de 2012 le « test d'orientation » mis en œuvre depuis 2013 fait partie d'un dispositif plus global d'accompagnement des étudiants en sciences de la santé. D'abord appliqué pour l'accès aux études de médecine et désormais élargi à celles de dentisterie, son objectif consiste à permettre aux étudiants d'évaluer leur degré de maitrise des prérequis aux études envisagées et de prendre part à des activités de remédiation spécifiques. Quel bilan ?
En décembre 2014, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles demandait à l'ARES d’évaluer ce « dispositif » alors encore uniquement appliqué en sciences médicales. Objectif : analyser son efficacité, en particulier la qualité psychométrique du test, le lien entre le profil des étudiants et leurs résultats, et le lien entre ces derniers et l’inscription en faculté de médecine.
C'est à une équipe interdisciplinaire et interuniversitaire de chercheurs, spécialistes en docimologie, en pédagogie et en statistique, coordonnée par les professeurs Marc Romainville (UNamur) et Pascal Detrooz (ULg), que la mission a été confiée (voir ci-dessous). Dans leur rapport, déposé fin 2015, les chercheurs tirent de leurs analyses une série de conclusions qui portent non seulement sur la qualité du test, mais aussi sur les pistes d’amélioration logistiques ou académiques susceptibles d’en impacter l’efficacité.
La réussite
Selon les chercheurs, globalement, le TOSS (« test d’orientation du secteur de la santé ») est d’une bonne qualité psychométrique. Il livre une information tout à fait pertinente sur les chances qu’on a de réussir son 1er bachelier et ses résultats peuvent donc être utilisés, notamment par les candidats. Le test augmente en effet de 13 % la qualité des prévisions sur la réussite par rapport à une prévision basée exclusivement sur des informations de profil individuel (données socioéconomiques, familiales, parcours scolaire, etc.).
Quid en termes d’inscription ?
Les candidats en font-ils pour autant un outil d'aide à la décision avant de sauter le pas et de s'inscrire ? Pas si sûr. Si le test se révèle effectivement prédictif en termes de réussite, l’analyse tend néanmoins à démontrer que les étudiants ne tiennent pas compte de leurs résultats pour se décider ou pour renoncer à s’inscrire en médecine. Le pronostic sur l’inscription réalisé à partir du profil individuel de l’étudiant n’est en effet pas fondamentalement modifié lorsqu’on y intègre les résultats du test. L’étude recommande de ce point de vue d’augmenter la qualité du feedback donné aux étudiants à l’issue du test, par exemple sous la forme d’un diagnostic détaillé de la performance de l’étudiant sur un ensemble de concepts prédéfinis.
Le TOSS 2016
Jusqu'alors applicable aux seuls aspirants médecins, le dispositif (y compris le test) a été élargi aux études de sciences dentaires. Passer le TOSS est donc désormais obligatoire pour pouvoir s’inscrire aux études de premier cycle tant de médecine que de dentisterie. L'attestation de participation effective au test est en effet un sésame incontournable : la fournir lors de l'inscription compte parmi les conditions d'accès.
Le TOSS pour l'année académique 2016-2017 aura lieu le 4 juillet 2016 et le 5 septembre 2016 dans les cinq universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui organisent les études concernées. Les inscriptions seront ouvertes à partir du 4 avril 2016.
Pour tout savoir, rendez-vous sur : http://toss.ares-ac.be
L’étude a été menée par une équipe de recherche interuniversitaire et les travaux supervisés par un comité de suivi :
Directeur du groupe de recherche : M. Romainville
Groupe de recherche : V. Crahay, C. Dehon, M. Demeuse, P. Detroz, C. Monseur, H. Perrot, A. Piazza, M. Romainville
Coordination de l’équipe de recherche : P. Detroz
Équipe de recherche : V. Crahay, P. Detroz, C. Monseur, A. Piazza
Préparation et traitement des données quantitatives : C. Monseur, A. Piazza
Recueil et traitement des données qualitatives : V. Crahay, P. Detroz, A. Piazza
Rédaction du rapport : V. Crahay, P. Detroz, C. Monseur, A. Piazza
POUR EN SAVOIR + : consultez le résumé du rapport (pdf / 395 Ko) ou le rapport dans son intégralité (pdf / 5,8 Mo)
L'ARES publie son premier rapport d'activités
Premier bilan
"Ensemble"
Créée par le décret "Paysage" en tant que fédération des établissements d'enseignement supérieur de Wallonie et de Bruxelles, l'ARES a relevé le défi de rassembler au sein d’une même entité et en un lieu unique, les représentants des quatre formes d’enseignement supérieur et des collaboratrices et collaborateurs qui travaillaient pour des organismes et dans des lieux différents et qui, pour certains, ne se connaissaient pas, ne s’étaient jamais parlé et avaient parfois même des intérêts divergents.
La mise en place
Au-delà des aspects "logistiques" qui sont aussi évoqués dans le rapport, c'est tout le fonctionnement de l’institution qui a été mis en place et qui y est détaillé : déploiement de l'organigramme, recrutements, mise en route et entretien de la dynamique des instances de décision (le conseil d'administration et son bureau exécutif) et d'avis (chambres thématiques et commissions), définition des procédures comptables et de GRH, etc.
Le rôle structurant et de soutien aux établissements
Le rapport développe également le rôle structurant et de soutien aux établissements que joue l'ARES sur les questions académiques, dans l'internationalisation – notamment en partenariat avec Wallonie-Bruxelles Campus –, la coopération académique au développement – en tant qu'acteur non gouvernemental de la Coopération belge au développement –, ou les développements statistiques. Il passe en revue l'essentiel du travail qui vient en amont des avis formulés et des actions entreprises par l'ARES dans tous ces domaines. Par exemple : l'analyse, désormais collégiale et transparente, des demandes d'habilitation à organiser de nouveaux cursus, la définition d'une position commune sur les modalités d'organisation des cursus à horaire décalé ou encore l'évolution de certaines formations académiques de première importance comme celles de nos futurs kinés et infirmiers. Il souligne aussi le travail très concret mené par l'ARES comme l'organisation du test d'orientation du secteur de la santé ou du tirage au sort des étudiants "non résidents", la coordination des activités de coopération au développement avec les pays du Sud, le soutien aux missions internationales, le travail d'appui à la commission chargée de l'examen des recours contre un refus d'inscription, etc.
Un regard prospectif
Ce premier rapport jette, pour conclure, un regard prospectif sur quelques-uns des enjeux pour l'enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles : le refinancement, la formation des enseignants, la formation en alternance, la réforme du système des passerelles, le suivi statistique de notre enseignement supérieur, etc.
Des défis aussi nombreux que cruciaux pour l'avenir et sur lesquels l'ARES est aujourd'hui déjà engagée.
Rapport d'activités 2014-2015. Janvier 2014 - septembre 2015. Bruxelles : ARES, décembre 2015.
Un exemplaire papier peut être obtenu gratuitement dès janvier 2016, moyennant disponibilité, sur demande adressée à publications@ares-ac.be