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Chaque année, deux conteneurs sont nécessaires à l’évacuation des déchets (cartons, bois, papier…) résultant des maquettes/dessins des étudiant.e.s d’architecture, qui se sont mobilisé.e.s pour apporter une solution à ce gaspillage dans le milieu de la création. Résultat : un nouveau projet est né sous la forme d’une récupérathèque baptisée « Le Rucher ».

Une récupérathèque ? C’est un magasin collaboratif de matériaux de réemploi au sein d’une école de création. Ce magasin fonctionne avec sa propre monnaie et son propre système d’échange, et est géré par et pour les étudiant.e.s. Le projet contribue à réduire les inégalités financières et permet également, par son ouverture sur l’extérieur, de tisser des liens avec les habitant.e.s du quartier et les écoles d'art voisines.

Vidéo illustrative : https://youtu.be/4vg8OQLatZk

La création d'une récupérathèque permet aux étudiants du campus de pouvoir disposer de matériaux de récupération accessibles grâce à une monnaie locale. Il en résulte une lutte contre le gaspillage de ressources primaires avec une réelle prise de conscience du potentiel créatif de ces matériaux, ainsi qu'une lutte contre la précarité étudiante.

En moyenne, un étudiant en école d’art dépense 500€ par an pour la réalisation de ses projets et produit environ 35 kg de déchets, ce qui représente à l’ENSAV La Cambre plus de quinze tonnes de déchets qui pourraient être revalorisés.  C’est pour répondre à cet enjeu pressant qu’a germé l’idée de mettre en place une récupérathèque, c’est-à-dire un magasin de matériaux de réemploi qui fonctionne avec une monnaie locale. Pour acquérir cette monnaie, l’étudiant peut apporter des matériaux dont il n’a plus usage ou aider au bon fonctionnement de la récupérathèque.

En Belgique, chaque année, 18 000 tonnes de vêtements hors d’usage finissent dans les déchèteries. L’objectif du projet REVHU de l'institut EAFC-Uccle est de redonner une valeur à ces vêtements. Leur idée : transformer ces déchets vestimentaires (broyés et agglomérés) en panneaux d'isolation thermique.

Pour contrer le gaspillage et la perte d’énergie, les vêtements usés ne serviront plus à couvrir le corps mais bien à recouvrir l’habitation. Pour ce faire, une machine a été fabriquée pour déchiqueter et défibrer les déchets vestimentaires afin de les convertir en isolant thermique.

Le secteur de l’habillement est, en termes d’émissions de gaz à effet de serre, la deuxième industrie la plus polluante au monde. Face à ce constat, les Ateliers Saint-Luc de Bruxelles ont entamé une réflexion sur la façon dont ils voulaient enseigner la mode aux étudiants de la section stylisme. L’ambition de ce projet est d’accompagner au mieux les étudiants vers une mode qui se veut plus humaine et écoresponsable.

Le secteur de l’habillement est, en termes d’émissions de gaz à effet de serre, la deuxième industrie la plus polluante au monde. Face à ce constat, les Ateliers Saint-Luc de Bruxelles ont entamé une réflexion sur la façon dont ils voulaient enseigner la mode aux étudiants de la section stylisme. L’ambition de ce projet est d’accompagner au mieux les étudiants vers une mode qui se veut plus humaine et écoresponsable.

MATir est un outil pédagogique collaboratif et transdisciplinaire permettant de générer des liens entre enseignement, recherche et pratique. Il expose les matériaux comme des éléments de base du travail créatif en rassemblant des connaissances historiques, techniques et environnementales sur les matériaux dans le but de conscientiser les constructeurs de demain sur leurs capacités d'action en lien avec les thématiques environnementales.