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61 résultat(s)

Le centre de psychologie du travail et de la consommation de l'ULB recherche des participant-e-s dans le cadre d'une étude universitaire sur la notion d'Excellence

Submitted by Anonyme (not verified) on

<p><strong>Le monde académique est de plus en plus associé à l’Excellence. Les systèmes en place de nominations, promotions et de reconnaissance sont de plus en plus compétitifs, exigeants et influents sur les conditions de travail et le bien-être des chercheur-e-s et des enseignant-e-s-chercheur-e-s. Le Centre de psychologie du travail et de la consommation de l'ULB lance une enquête sur la notion d'Excellence qui s'adresse aux <strong>chercheur-e-s, assistant-e, doctorant-e ou enseignant-e-s</strong> des universités et des hautes écoles.</strong></p>

<p>La notion d’Excellence suscite des débats au sein de nos universités. Un débat important porte sur les critères à prendre en compte pour qualifier l’Excellence de certains par rapport à d’autres. La question de l'égalité des femmes et des hommes dans ces processus de promotions est également essentielle.</p>
<p><span style="color: #00a5bd;"><strong>Quelle perception les chercheur-e-s, professeur-e-s à l’université et en hautes écoles ont-ils du discours de l’Excellence ? Comment le discours de l’Excellence affecte-t-il les carrières académiques et scientifiques ?</strong></span></p>
<p>Afin d’apporter des réponses à ces questions, une étude, cofinancée par la Fédération Wallonie-Bruxelles (Enseignement supérieur et égalité des chances), est actuellement réalisée par le <a href="http://psytc.ulb.ac.be/&quot; target="_blank" title="Centre de psychologie du travail et de la consommation de l'ULB">Centre de psychologie du travail et de la consommation de l'ULB</a>.</p>
<p>L’objectif de cette investigation est de récolter des informations sur les perceptions et sentiments des travailleuses et travailleurs qui évoluent dans ces conditions d’Excellence.</p>
<p><strong>Vous êtes chercheur-e-s, assistant-e, doctorant-e ou enseignant-e-s dans une université ou dans une haute école de la Fédération Wallonie-Bruxelles, votre témoignage nous intéresse !</strong></p>
<p>Votre participation contribuera aux recommandations qui seront faites aux pouvoirs publics et aux Autorités sur ces exigences professionnelles et leurs impacts sur le bien-être au travail.</p>
<p>Pour participer à l’étude, vous êtes invités à répondre à un questionnaire en ligne (temps de passation de 15 minutes) :</p>
<ul>
<li>Questionnaire pour les <a href="http://tr.mailing.etnic.be/r.html?uid=1.1pm.ct3.2xkc.czpebje60a&quot; target="_blank" title="Questionnaire pour les universités">universités</a>&nbsp;</li>
<li>Questionnaire pour les <a href="http://tr.mailing.etnic.be/r.html?uid=1.1pm.ct3.2xkd.lnith00a7u&quot; target="_blank" title="Questionnaire pour les hautes écoles">hautes écoles</a>&nbsp;</li>
</ul>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>EN SAVOIR +</strong> : contactez Caroline Closon - <a href="mailto:ccloson@ulb.ac.be&lt;">ccloson@ulb.ac.be</a>&nbsp;et Valérie De Cock - <a href="mailto:Valerie.De.Cock@ulb.ac.be&lt;">Valerie.De.Cock@ulb.ac.be</a></p&…;

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Le développement revisité. Regards croisés : intergénérationnels, interdisciplinaires et interrégionaux

Submitted by Anonyme (not verified) on

Fondé en 1961, le Centre d’études du développement de l'UCL est un espace de dialogue et de collaboration scientifique entre chercheurs, doctorants et enseignants d’Afrique, d’Amérique latine & Caraïbes, d’Asie et du monde arabe. Depuis sa création, ses membres ont travaillé en réseau avec des partenaires universitaires, associatifs et de terrain en Belgique et à l’étranger. Ces échanges ont permis, et permettent encore aujourd’hui, un enrichissement mutuel de l’enseignement et de la recherche, tout en promouvant un dialogue ouvert avec le monde associatif et les acteurs de terrain.

Les chercheurs qui sont passés par le centre ont mené et mènent encore une analyse critique de la production des discours, théories et paradigmes tournant autour de la notion de développement.

Lors de ce colloque, ils s'interrogeront sur la place du chercheur et de la chercheure au sein de cette constellation d’acteurs. À quels défis éthiques, relationnels et politiques sont-ils confronté sur le terrain ? Quelle nécessité – s’il en est une – de transformer leurs recherches en instrument d’appui au changement social ? Ou, plus généralement, quelle articulation entre construction du savoir, questionnement éthique et changement social ?

Un colloque organisé autour de 6 thématiques

Six thèmes constitueront l’ancrage de la réflexion lors de ce colloque. Ils ont en commun la place privilégiée donnée à l’interaction entre dynamiques d’acteurs et processus de changement sociétaux.

  1. La question agraire : controverse ancienne et renouvèlement des débats, coordonnée par Aymar Nyenyezi et  Etienne Verhaegen ;
  2. Pratiques d’économie populaire et solidaire et leur institutionnalisation, coordonnée par Andreia Lemaître et Ana Mercedes Sarria Icaza ;
  3. Contribution d’une approche genre à la compréhension des dynamiques de changement social, coordonnée par Sophie Charlier et Grégory Dallemagne ;
  4. Mobilité, processus historiques et nouvelles subjectivités, coordonnée par Lorena Izaguirre et Guénaëlle de Meeûs ; 
  5. Espaces de pouvoirs et enjeux démocratiques, coordonnée par Fréderic Debuyst et Emmanuelle Piccoli ;
  6. Territoires, changements globaux, résistances et nouveaux droits, coordonnée par Céline Delmote et Leslie Jaramillo.

 

Qui ?

Le Centre d'études du développement de l'UCL

Quand ?

Les 9 et 10 mars 2017 de 9h à 18h

Quoi ?

Colloque international regroupant des chercheurs et chercheures intergénérationnels, interdisciplinaires et interrégionaux autour de la notion de développement

Où ?

Auditoires Socrate
Place Cardinal Mercier, 10-12
1348 Louvain-la-Neuve

Inscriptions ?

L'inscritpion pour participer au colloque est obligatoire et se fait en ligne :

Pour que l'inscription soit valide, elle devra être suivie par un virement bancaire de 25 euros. Pour les personnes habitant en dehors de l’Union européenne, le paiement pourra être effectué sur place.

Pour des raisons organisationnelles, la date limite pour les inscriptions est fixée au 15 février 2017.

 

EN SAVOIR + : téléchargez le document de présentation du colloque, le programme des deux journées et l'affiche complète du colloque.

 

Louvain-la-Neuve
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Marcel Miller : « Mieux utiliser le potentiel immense des jeunes »

Submitted by Anonyme (not verified) on

<p><strong>Inauguré le 15 septembre dernier, le Conseil d’orientation de l’ARES a tenu ce jeudi 26 janvier sa deuxième réunion. Il l’a consacrée à la thématique de «&nbsp;la transition de l’enseignement secondaire vers l’enseignement supérieur, puis vers la vie active&nbsp;». Cette thématique est la première d’une série de 20 dont le Conseil s’emparera durant ces prochains mois. Elle recouvre les importantes questions de l’orientation des étudiants, de l’aide à la réussite, de l’échec, de l’adéquation entre les diplômés et le marché du travail. L’ARES a posé trois questions liées à cette thématique au Président du Conseil d’orientation, Marcel Miller, Managing Director d’Alstom Benelux.</strong></p>

<p><strong>Y-a-t il actuellement une bonne adéquation, en Fédération Wallonie-Bruxelles, entre les secteurs dont sortent les diplômés de l’enseignement supérieur et les besoins du marché du travail&nbsp;?</strong></p>
<p><em>La réponse est clairement non. Il est criant de constater qu’en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), les besoins du marché de l’emploi ne sont pas suffisamment rencontrés. C’est un vrai problème et l’un des premiers sur lequel va se pencher le Conseil d’orientation de l’ARES.</em></p>
<p><em>Par exemple, on limite le nombre de jeunes qui souhaitent étudier la médecine alors qu’en même temps on autorise des jeunes à poursuivre des études au terme desquelles on sait déjà qu’ils trouveront plus difficilement un emploi.</em></p>
<p><em>D’un côté, on laisse des jeunes s’engager dans cinq années d’études, parfois même dans un doctorat, alors qu’elles donnent moins facilement accès au travail qu’auparavant ; d’un autre côté, on supprime des filières techniques qui ne comptent pas assez d’étudiants, alors qu’il y a une pénurie de professionnels.</em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><em><strong>«&nbsp;Nous avons une responsabilité vis-à-vis des jeunes&nbsp;»<br /></strong></em></span></blockquote>
<p><em>Personnellement, je trouve qu’une forme de test pourrait être instaurée à l’entrée de certains cursus qui diplôment trop d’étudiants par rapport aux besoins du marché. Il faudrait «&nbsp;doser&nbsp;» et faire des arbitrages. C’est un sujet délicat, mais nous avons une responsabilité vis-à-vis des jeunes. Les futurs étudiants devraient aussi être encore mieux informés et orientés sur les débouchés et sur les carrières.</em></p>
<p><em>Les fédérations professionnelles se battent actuellement pour inciter les jeunes à embrasser la carrière d’ingénieur. Elles organisent environs 80 actions par an pour les attirer vers des métiers scientifiques. À titre de comparaison, en Allemagne, 45&nbsp;% des jeunes choisissent des matières scientifiques et d’ingénierie. En France, où le polytechnicien est encore très valorisé, 32&nbsp;%. En FWB, seulement 18&nbsp;% seulement optent pour cette orientation. </em></p>
<p><em>Dans l’industrie, nous ne trouvons pas assez d’ingénieurs en Belgique et nous devons recruter à l’international pour trouver les ressources nécessaires. Nos universités diplôment des étudiants d’excellente qualité, mais malheureusement pas en quantité suffisante.</em><br /><br /></p>
<p><strong>L'employabilité des diplômés de l'enseignement supérieur passe-t-elle notamment par une coopération accrue entre les établissements d'enseignement supérieur et les entreprises, en particulier par les formations en alternance ?</strong></p>
<p><em>Les masters en alternance représentent une formule additionnelle qui offre aux jeunes la possibilité d’être rémunérés tout en poursuivant des études universitaires. Ils répondent également au besoin de jeunes qui ne sont pas à l’aise dans une formation purement académique de poursuivre des études. Souvent, ils concernent des formations pour lesquelles il y a des manques sur le marché de l’emploi. Les fédérations professionnelles les ont donc encouragés.</em></p>
<p><em>Quand on compare notre système d’enseignement supérieur à celui des pays voisins, on remarque qu’en Allemagne, où la part de l’industrie représente 26&nbsp;% du PIB, le métier technique est attractif. Les jeunes choisissent des matières scientifiques parce que les employeurs pratiquent la formation en alternance et que ceux-ci sont mobilisés pour les accueillir dès l’âge de 16 ans. La Belgique, où la part de l’industrie représente 14&nbsp;% du PIB, pourrait s’inspirer du modèle allemand qui fonctionne bien. Mais la développer demande une mobilisation des acteurs de l’enseignement et aussi des entreprises qui doivent être capables de répondre à la demande ainsi créée.</em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><em><strong>« Rapprocher les mondes de l’enseignement et de l’industrie »<br /></strong></em></span></blockquote>
<p><em>Les fédérations professionnelles travaillent depuis longtemps à rapprocher les mondes de l’enseignement et de l’industrie, et cela pour plusieurs raisons. Comme je l’ai déjà mentionné, l’industrie a des besoins en recrutement technique et scientifique relativement importants et, pour sa recherche et son développement (R&amp;D), elle a besoin du soutien des centres de recherche, des universités et des instituts d’ingénieurs industriels.</em></p>
<p><em>Les industries intensives en main d’œuvre sont difficilement compétitives en Belgique, essentiellement parce que les couts salariaux et de l’énergie sont élevés. Ce n’est pas le cas des industries utilisant les nouvelles technologies : le pays est très attractif en matière de support à la R&amp;D grâce aux abattements sur les charges patronales des chercheurs, sur la base taxable de tout ce qui est issu de brevets déposés en Belgique, grâce aussi au Plan Marshall qui rassemble les universités et les entreprises au sein de programmes de recherche. Sans ces mesures-là, nous n’aurions pas aujourd’hui les GSK (GlaxoSmithKline), IBA (Ion Beam Applications), Alstom, etc.</em></p>
<p><em>Dès le moment où la FWB bénéficie de ces incitants-là, créer un microréseau « enseignement – recherche – entreprises » générant des produits innovants vaut vraiment la peine. Autant la Belgique est un pays cher pour les « cols bleus », autant elle est attractive pour la R&amp;D.</em><br /><br /></p>
<p><strong>Le domaine des sciences de l’ingénieur est celui des domaines d’études qui compte le moins de femmes alors que leur nombre est globalement supérieur à celui des hommes dans l’enseignement supérieur. Quelle explication auriez-vous et quelles idées avez-vous pour motiver les jeunes étudiantes à s’engager dans cette filière&nbsp;?</strong></p>
<p><em>Il y a trois ans, <a href="http://www.agoria.be/&quot; target="_blank">Agoria</a> et&nbsp;<a href="http://www.essenscia.be/fr&quot; target="_blank">Essenscia</a> ont mené une action de promotion ciblée sur les jeunes filles du secondaire car elles représentent la moitié du potentiel dont les industries auraient besoin. Mais on a constaté que ces campagnes de sensibilisation touchant les jeunes filles de dernière année arrivaient trop tard. Il faut cibler les filles de 14 ou 15 ans.</em></p>
<p><em>Manifestement, elles sont attirées par les sciences, mais pas par les sciences appliquées et les métiers d’ingénieur, probablement à cause de l’image que l’on donne encore du métier d’ingénieur. Pourtant, on explique aux jeunes que l’industrie, ce n’est plus des cheminées qui fument et des environnements sales. L’industrie a beaucoup changé. Aujourd’hui, elle est très dématérialisée et peut être aussi propre que des bureaux. Je pense par exemple à l’industrie du cinéma ou du digital.</em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><em><strong>« On a besoin de gens formés plus que de bras pour fabriquer&nbsp;»<br /></strong></em></span></blockquote>
<p><em>Pour donner un ordre de grandeur, chez Agoria, depuis trois ans, pour la première fois, le nombre des « cols blancs » a dépassé le nombre des « cols bleus ». Aujourd’hui, les grosses productions de masse, à cause des coûts horaires, sont réalisées dans des pays low cost tandis que l’Europe s’oriente vers des activités à plus de valeur ajoutée, vers du « sur-mesure », pour lesquelles on a besoin de gens formés plus que de bras pour fabriquer.</em></p>
<p><em>L’enseignement supérieur est donc un élément majeur pour s’adapter à cette tendance-là. Nos universités et nos hautes écoles nous fournissent du personnel de très grande qualité. Le problème n’est pas celui de la qualité, mais celui de la quantité et il se situe en amont, lors du passage du secondaire vers le supérieur, au moment du choix de la carrière.</em></p>
<p><em>En FWB, la majeure partie de l’emploi sectoriel est constituée de sociétés à capitaux étrangers. Pour les attirer ou les maintenir, pour que la région soit ou reste attractive –&nbsp;ce qu’elle est en matière de R&amp;D&nbsp;<em>–</em> on pourrait s’orienter vers des technologies à plus grande valeur ajoutée. Mais ceci implique que l’on ait le potentiel de compétences requis.</em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><em><strong>« Délaisser les processus&nbsp;<em>top-down</em>&nbsp;au profit de modes de travail basés sur le&nbsp;<em>coworking</em> »<br /></strong></em></span></blockquote>
<p><em>L’internet est en train de révolutionner le monde du travail, ce qui a un impact sur la manière dont les ressources humaines sont considérées&nbsp;: on va fonctionner de manière différente, non plus sous la forme d’une entreprise hiérarchisée, mais plutôt dans des systèmes de réseautage. Dans l’enseignement également, il faudra délaisser les processus top-down au profit de modes de travail basés sur le coworking.</em></p>
<p><em>Le travail et les collaborations évoluent et les managers «&nbsp;grands chefs&nbsp;», c’est fini : on demande aux patrons d’être des leaders entreprenants et visionnaires, d’animer et de coacher plutôt que d’imposer. Il faut voir, à terme, comment introduire cette évolution dans les formations de manière à mieux utiliser le potentiel immense des jeunes.</em></p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Le <a href="fr/a-propos/instances/conseil-d-orientation" target="_blank">Conseil d’orientation</a> est l’une des instances de l’ARES. Composé de représentants des milieux socioéconomiques marchands, non marchands, culturels, politiques et scientifiques, il doit apporter à l’ARES une vision extérieure de l’adéquation de l’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles au monde de l’entreprise, de la recherche scientifique, aux grands enjeux de société ainsi qu’aux réalités de terrain.</strong></p>
<p>&nbsp;</p>

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Aides sociales : plus de moyens financiers et plus d’autonomie aux établissements

Submitted by Anonyme (not verified) on

<p><strong>Une enquête sur les aides sociales accordées aux étudiants dans les établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles met en évidence une augmentation du nombre des bénéficiaires. Si le pourcentage de ceux-ci se maintient autour des 10%, il croît en chiffres absolus, compte tenu de l’augmentation globale de la population étudiante dans le supérieur.</strong></p>

<h2><em><strong>Une enquête sur l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur</strong></em></h2><p>La Commission Vie étudiante, démocratisation et affaires sociales (COVEDAS) de l’ARES a mené une enquête auprès des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FW-B), soit 6 universités, 20 hautes écoles (HE), 16 établissements d’enseignement artistique (ESA) et 102 de promotion sociale (EPS).&nbsp;C’est la première enquête sur l’aide sociale qui couvre l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur de la FW-B. Elle porte sur 3 années académiques (2012 à 2015).</p><p>Cette initiative trouve son origine dans une demande du Ministre de l’Enseignement supérieur qui souhaitait disposer de données complètes et objectives sur le nombre d’étudiants sollicitant une aide auprès des services sociaux des établissements, et cela afin de répondre aux demandes de revalorisation des subsides.</p><p>La totalité des universités, des hautes écoles et des établissements artistiques a participé à l’enquête, le taux de réponse inférieur des établissements d’enseignement supérieur de promotion sociale (14%) s’expliquant par le fait que ceux-ci ne disposent généralement pas de services sociaux.</p><h2><em><strong>Une augmentation du nombre des bénéficiaires en chiffres absolus</strong></em></h2><p>Le pourcentage de bénéficiaires n’augmente que faiblement par rapport à la population étudiante globale puisqu’il reste proche des 10 %. Mais en réalité, compte tenu de l’augmentation du nombre total d’étudiants dans l’enseignement supérieur, le nombre des bénéficiaires croît en chiffres absolus.</p><p>Cette hausse se traduit par une augmentation des moyens financiers nécessaires pour les aides sociales, à laquelle s’ajoute une gestion des dossiers rendue plus onéreuse par leur complexité croissante.</p><p>John Van Tiggelen, rapporteur de l’enquête et président de la COVEDAS constate que « comme les subsides destinés à l’aide sociale n’augmentent pas proportionnellement, cette hausse du nombre des bénéficiaires se traduit par une diminution des moyens financiers mis à la disposition des étudiants. »</p><h2><em><strong>Les résultats par forme d’enseignement</strong></em></h2><p>A l’université, un peu plus de 10% des étudiants bénéficient d’une aide sociale directe, soit 10,04 % en 2012-2013 et 10,84% en 2014-2015. Ces chiffres traduisent une augmentation des bénéficiaires supérieure à celle de la population étudiante globale.</p><p>Dans les hautes écoles, la tendance est identique mais plus accentuée avec 7,47 % de bénéficiaires en 2012-2013 et 8,72% en 2014-2015.</p><p>Dans les ESA, 14,20% des étudiants ont bénéficié, en 2014-2015, d’une aide sociale contre 13,15% en 2012-2013.</p><p>Au total, pour les trois formes d’enseignement confondues, le pourcentage des bénéficiaires s’élève en 2014-2015 à 9,97%, soit 18 498 étudiants, contre 8,96%, soit 16 087 étudiants, en 2012-2013.</p><h2><em><strong>Mise en lumière des aides indirectes</strong></em></h2><p>A côté des aides sociales directes, l’enquête met en lumière la large palette d’aides indirectes dont bénéficient les étudiants : aides au logement, à la restauration, à la santé et à l’aide psychologique, soutien aux activités sportives et culturelles, aux frais scolaires individuels, aux déplacements, à la guidance et à l’orientation des études, sans oublier les aménagements accordés aux bénéficiaires des dispositions crées par le décret sur l’enseignement supérieur inclusif.</p><p>La diversité de ces aides indirectes rend la comparaison entre établissements difficile d’autant qu’elles ne sont pas définies de façon homogène. Cette hétérogénéité empêche leur quantification précise alors qu’elles sont importantes, nombreuses, qu’elles allègent significativement le coût des études et s’inscrivent dans une dynamique globale d’aide sociale.</p><p>«<em> Le panel des aides indirecte disponibles est immense</em>, souligne John van Tiggelen, <em>et c’est là que se manifeste précisément la spécificité de chaque forme d’enseignement et la préoccupation constante des établissements d’ajuster l’aide aux besoins réels des étudiants</em> ».&nbsp;&nbsp;</p><h2><em><strong>Adapter les aides sociales aux différents publics étudiants</strong></em></h2><p>John Van Tiggelen estime que le montant des aides sociales devrait être ajusté à l’évolution de la population étudiante tout en laissant aux établissements la liberté de déterminer les priorités de l’aide sociale.</p><p>Cette constatation a été l’un des points forts de l’enquête, explique-t-il, car les besoins des étudiants varient en fonction des formes d’enseignement et des types d’établissements : « <em>Il est essentiel d’adapter les aides sociales aux différents publics étudiants, de laisser les établissements déterminer les priorités et de ne pas instaurer un système où les subsides sociaux seraient dédicacés par des voies légales. Il faut laisser, au contraire, un maximum de souplesse car l’enquête a montré que ces aides sociales étaient bien utilisées.</em> »</p><h2><em><strong>Donner de l’autonomie aux établissements dans l’utilisation des moyens</strong></em></h2><p>Le coût global des études augmente et l’accès à l’enseignement supérieur pose toujours des problèmes en matière de démocratisation. John Van Tiggelen se montre convaincu que la solution passe par une augmentation des moyens financiers disponibles pour l’aide sociale aux étudiants mais aussi par une plus large autonomie des établissements dans l’utilisation de ces moyens : « <em>L’enquête a montré qu’une approche de proximité est la plus appropriée pour répondre à ces problèmes car ils se règlent sur le terrain. Il faut faire confiance aux établissements et aux personnels des services sociaux dont l’implication et le dévouement à la cause étudiante sont évidents</em>. »</p><h2><em><strong>L’ARES n’est pas une abstraction…</strong></em></h2><p>Pour un étudiant, même si l’anonymat est garanti, effectuer une démarche de demande de soutien auprès d’un conseil social n’est pas toujours facile car le Conseil social est paritaire : il est composé à 50% de représentants des institutions et à 50 % de représentants des étudiants, c’est-à-dire leurs condisciples.</p><p>« <em>Il y a effectivement des barrières, mais elle sont d’ordre psychologique, et non dues à un manque d’informations sur les possibilités d’aide sociale</em> » relève John Van Tiggelen qui estime que l’intérêt de cette enquête est aussi d’avoir fait remonter des problématiques de terrain telles qu’elles sont vécues par les services et les étudiants : « <em>c’est un aspect extrêmement important de ce genre de travail qui montre que l’ARES n’est pas une institution purement abstraite mais qu’elle est bien en prise avec les réalités du terrain</em>. »</p><p>&nbsp;</p><p><a href="/images/publications/etudes/ARES-Rapport-Enquete-Services-sociaux-2016.pdf" target="_blank" title="Rapport enquête COVEDAS">Téléchargez</a> le rapport de l'enquête de la COVEDAS</p><p>&nbsp;</p>

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Bourses postdoctorales Élan - Appel 2018

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<p><strong>Vous êtes ressortissant d’un pays en développement ? Vous êtes détenteur d’un doctorat ?&nbsp;Vous souhaitez approfondir les résultats de votre recherche ou obtenir un soutien dans vos fonctions d’enseignant ? L'appel Bourses postdoctorales Élan 2018 est ouvert...</strong></p>

<p>La Bourse postdoctorale Élan offre à de <strong>jeunes docteurs</strong>, fraîchement <strong>réintégrés dans leur institution d’origine après avoir bénéficié d’un financement de l’ARES</strong> et ayant réalisé leur <strong>thèse de doctorat </strong>sous la supervision d’un<strong> promoteur ou co-promoteur d’une institution de la Fédération Wallonie-Bruxelles</strong>, un soutien leur permettant de <strong>maintenir la dynamique académique </strong>acquise sous forme de<strong> projet de recherche ou d’enseignement mené localement</strong>.</p><p>L'appel à candidatures pour l'<strong>année civile 2018</strong> est à présent ouvert.</p><p>Date limite d'introduction des candidatures : <strong>15 janvier 2018</strong>.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>EN SAVOIR +</strong> :&nbsp;visitez la <a href="index.php?option=com_content&amp;view=article&amp;id=112:bourses-postdoctorales-elan&amp;catid=46:ressortissants-sud&amp;Itemid=292" title="Bourses postdoctorales Élan">page</a> consacrée aux bourses postdoctorales Élan sur le site web de l'ARES.</p>

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Bourses postdoctorales Élan - Appel 2017

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<p><strong>Vous êtes ressortissant d’un pays en développement ? Vous êtes détenteur d’un doctorat ?&nbsp;Vous souhaitez approfondir les résultats de votre recherche ou obtenir un soutien dans vos fonctions d’enseignant ? L'appel Bourses postdoctorales Élan 2017 est ouvert...</strong></p>

<p>La Bourse postdoctorale Élan offre à de <strong>jeunes docteurs</strong>, fraîchement <strong>réintégrés dans leur institution d’origine après avoir bénéficié d’un financement de l’ARES</strong> et ayant réalisé leur <strong>thèse de doctorat </strong>sous la supervision d’un<strong> promoteur ou co-promoteur d’une institution de la Fédération Wallonie-Bruxelles</strong>, un soutien leur permettant de <strong>maintenir la dynamique académique </strong>acquise sous forme de<strong> projet de recherche ou d’enseignement mené localement</strong>.</p>
<p>L'appel à candidatures pour l'<strong>année civile 2017</strong> est à présent ouvert.</p>
<p>Date limite d'introduction des candidatures : <strong>18 janvier 2017</strong>.</p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>EN SAVOIR +</strong> :&nbsp;visitez la <a href="index.php?option=com_content&amp;view=article&amp;id=112:bourses-postdoctorales-elan&amp;catid=46:ressortissants-sud&amp;Itemid=292" title="Bourses postdoctorales Élan">page</a> consacrée aux bourses postdoctorales Élan sur le site web de l'ARES.</p>
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Remise du Prix Ingénieurs sans frontières-Philippe Carlier 2016

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C'est lors de la journée de l'ingénieur à l'ULB qu'Ingénieurs sans frontières Belgique (ISF) a décidé de remettre, pour la 10ème année consécutive, le Prix Ingénieurs sans frontières - Philippe Carlier. Cette année, le prix récompense un travail de fin d'études réalisé sur le séchage de tranches d'ananas en Ouganda. 

Un peu d'histoire

Il y a plus de 30 ans, des ingénieurs se réunissaient autour de la Fédération royale d’associations belges d’ingénieurs civils et d’ingénieurs agronomes (FABI) pour créer un Groupe de Travail « Ingénieurs et/ou techniciens sans frontières ».

Depuis, ISF déploie toute son énergie avec un objectif : améliorer les conditions de vie des populations du Sud grâce à des technologies dont les populations locales peuvent s'approprier.

Avec cette démarche, l'ONG  ambitionne d'apporter des solutions concrètes, durables et probantes, tout en prenant en compte les conditions politiques, sociales, environnementales et économiques.

Forte des compétences de ses experts, pour la plupart des ingénieurs bénévoles et volontaires, son travail ne ressemble à aucun autre : collaboration, sur le terrain mais surtout depuis la Belgique, avec des ingénieurs passionnés et passionnants !

Mais ISF travaille aussi en amont en conscientisant les étudiants ingénieurs afin de les responsabiliser quant à l'importance de leur rôle sociétal. Dans cet optique, ISF décerne, depuis 10 ans, le Prix Ingénieurs sans frontières - Philippe Carlier, qui récompense un travail de fin d'études centré sur les technologies innovantes au service du développement durable dans les pays du Sud.

Cette année, pour sa 10ème édition, ISF a profité de la Journée de l’ingénieur de l’ULB pour remettre son Prix.

 

Prix ISF - Philippe Carlier 2016 : Who's the winner ?

C'est lors de la Journée de l'ingénieur organisée à l'ULB le 2 décembre 2016 qu'ISF a décidé de dévoiler le lauréat de l'édition 2016 du Prix Ingénieurs sans frontières - Philippe Carlier. 

Cette année le prix a été décerné à Alexandre Donner, un étudiant diplômé en ingénieur civil de l'Université libre de Bruxelles, pour son mémoire intitulé « Characterization of the Drying Kinetics of Pineapple Slices and Improvement of a Drying Process in Uganda » et encadré par le professeur Benoït Haut, ULB.

 

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Remise du Prix Ingénieur sans frontières - Philippe Carlier 2016 à Alexandre Donner (à gauche) / © ISF

 

Un procédé de séchage plus efficace...

Ce mémoire a été réalisé en partenariat avec l’asbl The Refugee Next Door en Ouganda. Il consiste en une analyse ainsi qu’un modèle du séchage d’ananas et présente les améliorations mises en place en Ouganda pour rendre le procédé de séchage plus efficace.

 

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Séchage de tranches d'ananas / © Alexandre Donner

 

...au moyen de séchoirs qui fonctionnent grâce au soleil

Dans le cadre du mémoire, la construction d’un nouveau centre de production ainsi que celle de séchoirs tunnels solaires ventilés ont été supervisées. Aussi, des améliorations pratiques ont été mises en place afin d’assurer une plus longue durée de vie des séchoirs.


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Séchoirs tunnels solaires / © Alexandre Donner

 

Des candidats qui n'ont pas démérités

D'autres candidats n'ont pas été retenus mais ont toutefois attiré l'attention des membres du jury. C'est le cas notamment de Julie Wuyts, étudiante diplômée en ingénieur civil de l'Université libre de Bruxelles, pour son mémoire intitulé « Analysis of the water quality produced by the riverbed filtration systems in Camiri, Bolivia ».

Pour réaliser ses recherches sur place, Julie a bénéficié d'une bourse de voyage de l'ARES. En mettant l’accent sur les aspects microbiologiques, l'objectif de son travail est d'évaluer la qualité de l'eau de la rivière Parapeti (Bolivie) après filtration sur lit de rivière.

 

EN SAVOIR + : www.isf-iai.be

 

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